Ce parti politique l’a confirmé au cours d’une conférence de presse cette semaine
Le Social Démocratic Front (SDF) ne participera donc pas aux activités relatives à la célébration de l’état unitaire le 20 mai prochain. Il s’agit principalement du grand défilé civil et militaire qui se déroulera au boulevard du 20 mai devant le chef de l’Etat son excellence Paul Biya. La principale formation de l’opposition Camerounaise fait donc à nouveau faire parler d’elle dans un contexte marqué par l’attente par les camerounais d’un éventuel remaniement ministériel ou tout simplement du réaménagement de l’actuelle équipe gouvernementale. Hier jeudi le siège du SDF au quartier Olezoa à Yaoundé a été pris d’assaut par de nombreux journalistes venus écouter la communication du Secrétaire Général du parti, Elisabeth Tamajong, mandatée par le président national du parti pour donner la position officielle de cette formation politique. La principale information du jour est que le SDF ne sera pas présent au boulevard du 20 mai pour la grande parade devant le chef de l’Etat.IL sera rappelé aux hommes de presse que la décision du SDF de ne pas participer à cette fête nationale, avait déjà été prise lors de la dernière session du NEC le National Exécutive Commitee du Parti de Ni John Fru Ndi. Pour la Secrétaire Générale du SDF, Elisabeth Tamajong, cette conférence de presse rentre en droite ligne des préoccupations du Chairman du Social Démocratic Front qui déjà au début de l’année en cours, déclarait qu’en 2009, son parti devrait plus que jamais s’atteler à l’éducation morale et politique des citoyens. Le SDF justifie également son absence par ce qu’il appelle la diabolisation, l’acharnement judiciaire contre son leader Ni John Fru Ndi.
Ce parti politique dénonce aussi la suppression de la tranche Expression Directe, réservée aux partis politiques représentés à l’assemblée nationale, et diffusée sur les antennes de la radio télévision nationale. Parmi les autres » maux » que fustige John Fru Ndi, figure en bonne place ce qu’il qualifie d’ d’arrogance, l’intransigeance et les man uvres dolosives du régime en place.Cette autre sortie médiatique du SDF intervient surtout après la contestation par le SDF de Elections Cameroun(ELECAM) la structure mise sur en place par le pouvoir de Yaoundé pour l’organisation et la coordination du processus électoral au Cameroun. Le chairman du SDF avait alors évoqué les conséquences fâcheuses pour le Cameroun si l’on maintiendrait en place cette structure électorale, acquise au parti au pouvoir selon le Chairman du SDF.IL avait d’ailleurs demandé à la communauté internationale de ne pas apporter son soutient à cet organe électoral. La décision du Chairman du Social Démocratic Front de mettre son parti en marche des activités de la fête du 20 mai, intervient aussi quelques jours après la sortie musclée du préfet du Mfoundi Joseph Beti Assomo, qui vient d’interdire aux partis politiques devant prendre part au défilé, des slogans partisans. La décision préfectorale interdit aux formations politiques le » recrutement » des jeunes pour grossir leurs rangs. Depuis cette annonce, l’on s’interroge sur les relations futures entre le principal parti de l’opposition Camerounaise et le régime de Yaoundé.