La convention du projet d’assistance des refugiés urbains signée l’an dernier entre les deux organisations est échue à terme le 30 juin 2011
« La convention a une durée d’un an, renouvelable », laisse entendre Henry Daniel Ewané Ewané, le représentant de l’antenne du Haut commissariat des Nations unies pour les refugiés (Hcr) dans la ville de Douala. Le jeune homme mentionne que depuis le début du mois de juillet de cette année, la prise en charge de la santé des refugiés de la cité économique leur est égale, et pour cause, le contrat avec la Croix-Rouge signé l’année dernière pour la prise en charge des refugiés malades est en expiration depuis le 30 juin 2011. A en croire le représentant du Hcr, deux hôpitaux de la ville auront déjà été contactés pour prendre soins des refugiés malades. Il s’agit de l’Hôpital Saint Albert le Grand de Bonaberi et l’Hôpital Notre Dame de l’Amour situé au quartier Logpom. Lesdits hôpitaux accordent déjà des soins aux refugiés dans les locaux abritant les bureaux du Hcr Douala. Ils sont de différentes nationalités (centrafricaine, togolaise, tchadienne.) qui attendent des soins au hall de l’immeuble siège du Hcr à Douala. Certains, jusqu’à présent, ignorent encore ce qu’est devenue la convention de partenariat entre le Hcr et la Croix-Rouge camerounaise. L’enthousiasme de se rendre dans les locaux de la Croix-Rouge au quartier Congo demeurent toujours en eux. Témoignage: « la semaine dernière, on a reçu des dons là- bas ». Le système transitoire de passation de services à un autre organisme devrait se faire dans un bref délai selon un collaborateur du Hcr, car l’on sait déjà à qui sera confiée la lourde mission pendant un an.
ADRA remplace la Croix-Rouge
ADRA (Adventist Development and Relief Agency) est au Cameroun depuis un bon bout de temps et s’occupe déjà bien de l’éducation des refugiés comme voulu par le bureau Cameroun du Hcr. Cette organisation devra désormais s’attendre à accomplir la lourde tâche qui revenait à la Croix-Rouge « qui n’est du tout pas facile à accomplir », à en croire certains responsables des ONG au service de l’humanité. Présent sur toute la planète, ADRA (Adventist Development and Relief Agency), qui remplace la Croix-Rouge dans toutes ses missions de prise en charge des refugiés, sait sur quel pied dansé et à quoi s’articule désormais son quotidien pendant un an (durée de la convention renouvelable). « Nous ne sommes pas nouveau dans ce secteur de prise en charge des réfugiés ; on sait ce qui nous attend et j’en suis persuadé, nous ferons de notre mieux pour arriver au bout », explique un collaborateur de ADRA rencontré lundi 18 juillet 2011 à Douala. Le collaborateur ne voulant pas assumer ses déclarations, conseille aux journalistes en quête d’informations, de se rendre à la direction de l’association à Yaoundé, capitale politique camerounaise, « situé juste à côté de l’immeuble Calfatas pour de plus amples informations» précise-t-il. La date de signature de la convention entre ADRA et le Hcr (le Haut Commissariat des Nations unies pour les Refugiés) n’a pas été rendue public. La représentation de ADRA dans la cité économique camerounaise, exerce pour le moment, dans les mêmes locaux que le Hcr au quartier Bali à Douala.