Elle est arrivée au pays ce lundi 03 octobre et rester jusqu’au 15 octobre, elle sera conduite par l’ancien premier ministre du Bahamas
Une équipe du Commonwealth est arrivé lundi 03 octobre 2011 à Yaoundé la capitale camerounaise, en qualité d’observatrice de l’élection présidentielle qui se tiendra le 09 octobre prochain. L’équipe aura pour mission d’observer la préparation des élections, le vote et les opérations de décompte des voix aussi bien que l’environnement des élections de manière générale, peut on lire dans le communiqué de cette organisation annonçant l’information. L’équipe d’observateurs pourra aussi le cas échéant, faire de recommandations en vue du renforcement du processus électoral au Cameroun. La délégation du Commonwealth qui arrive à l’invitation du ministre camerounais des relations extérieures, sera conduite par Fred Mitchell, ancien premier ministre des Bahamas. Il sera accompagné dans son équipe d’une journaliste, d’ancien diplomates et hommes de droit. Ce n’est pas la première fois que le Commonwealth est observateur des élections au Cameroun. L’organisation était déjà présente aux présidentielles de 1997 et de 2004, et aux législatives et municipales de 2002 et 2007. L’équipe du Commonwealth devrait séjourner jusqu’au 15 octobre prochain.
L’équipe du Commonwealth arrive alors que l’opposition ne cesse de dénoncer les malversations du régime au pouvoir, pour faciliter la victoire de Paul Biya, à la tête du pays depuis 29 ans, et candidat à sa propre succession. Un des principaux reproches faits par l’opposition est le déséquilibre qui existe dans les moyens de la campagne. Un déséquilibre qui s’observe facilement à travers l’affichage des candidats. Paul Biya est omniprésent, au détriment des autres 22 candidats qui disent ne pas posséder suffisamment de moyens pour faire de même. L’opposition se plaint aussi de ce que le RDPC, parti du président candidat utilise abusivement les ressources de l’Etat en période électorale. Une controverse concernant la présumée participation des directeurs de sociétés d’Etat à la campagne de Paul Biya a ainsi éclaté la semaine dernière. D’après le quotidien privé Mutations, le parti du président aurait sollicité les responsables de sociétés publiques pour participer à l’effort du RDPC. Au niveau du parti au pouvoir, on rejette ces accusations. Mais sur le terrain, les seules équipes de campagne qui bénéficient de la présence marquée des autorités, sont celles du parti au pouvoir.