Bon nombre d’établissements scolaires ont mis le turbo pour être prêts à accueillir les élèves ce 3 septembre 2012
C’est clair, la rentrée scolaire est là ! Il n’y a qu’à voir les reliftages que les chefs d’établissements ont fait prendre aux bâtiments. Il suffit au visiteur de regarder les cours de récréation et les couloirs de ces établissements envahi par ces parents et élèves venus s’acquittés des droits d’inscription. Au collège la Retraite de Yaoundé, une fois le portillon passé c’est le grand nettoyage de l’année qui est visible. Un ouvrier perché sur une échelle donne un coup de neuf aux murs défraichis. Un autre, sur un escabeau vérifie les installations électriques, pendant que ses collègues font d’autres travaux d’aménagement ici et là. Peints en vert clair, les murs de l’établissement seront assortis cette année à la couleur de la tenue des élèves. Les ouvriers engagés, n’ont pas une minute à perdre. Les délais sont à respecter. Tous doit être prêts pour dimanche soir, nous explique Baudelaire Ntcheptchou l’un des peintres. Plus loin, au collège St Benoit de Mvolyé l’ambiance est quasi la même. Ici, les murs ont déjà pris un bon coup de pinceau. Et les ouvriers s’attèlent aux finissions du nouveau bâtiment dont s’est doté l’établissement. L’effervescence est également notable dans la grande cour, où des groupes de parents d’élèves assis ou debout discutent. Devant le bureau des inscriptions, c’est aussi la grande affluence. Une file indienne d’individus attendent afin de payer les droits d’inscription. L’activité du personnel est si intense que c’est à peine si on a le temps d’aller manger un bout tellement on a de gens à recevoir explique l’un deux.
Cependant, le tableau est tout autre au Lycée Bilingue d’Application. En effet ici on peut toujours remarquer les traces de boues sur les murs des bâtiments. L’administration s’organise afin que tout soit prêt le jour-j. les enseignants ont déjà reçus leurs emplois de temps, et savent quelles classes leurs sont attribuées. Entre une inscription, une réinscription, ou la négociation d’une place, les bureaux ne désemplissent pas. Jérôme Mbassi, est élève et est là pour déposer son dossier. Je veux qu’il soit étudié pour qu’on me prenne en classe de première, explique t-il. Aussi est-il conscient qu’il s’y prend tard, je ne sais pas pourquoi je ne m’y suis pas pris plutôt ajoute-t-il. A l’école publique du Plateau Atemeungue, les choses sont beaucoup plus simples. Même si les bâtiments ne revêtient pas leurs plus beaux atours, les parents ne fournissent aucuns efforts particuliers pour que leurs enfants soient inscrits. Quelques minutes dans le bureau concerné et, le tour est joué. Pas de tracasserie ici l’école est gratuite.