Cameroun-hausse des frais d’examens : l’UDC exige le retrait immédiat de la décision

L’Union démocratique du Cameroun s’insurge contre la décision du ministère des Enseignements secondaires.

Les frais d’inscription aux examens probatoire et baccalauréat passent de 9 500 FCFA à 12 000 FCFA, soit une augmentation de 2 500 FCFA. L’opinion est au courant depuis le 12 septembre 2023. C’était à la faveur d’une correspondance du secrétaire d’Etat auprès du ministère des Enseignements secondaires, Boniface Bayaola, adressée au délégué régional des Enseignements secondaires pour le Centre.

Dans la lettre signée au nom du chef de ce département ministériel, Pauline Nalova Lyonga, aucune raison justifiant la hausse n’est donnée. Ce qui, selon le président national de l’Udc, est inadmissible dans un contexte marqué par l’aggravation sans cesse de la vie chère.

De ce fait, dans une déclaration du 15 septembre, le parti dénonce « le caractère inopportun, asphyxiant et provocateur de cette mesure ». La formation politique soutient que la décision n’a « aucune justification mentionnée ni aucune précision de la destination des ressources complémentaires envisagées à travers son département en charge », déclare la députée Patricia Tomaino Ndam Njoya. Le président national exprime par ailleurs son incompréhension à propos de cette augmentation qui ne concerne pas les examens relevant du GCE Board.

Ainsi, Patricia Tomaino Ndam Njoya demande l’annulation de cette décision qui « contribue plutôt à l’augmentation du coût des services publics sans contrepartie en termes de qualité du service dû au profit de la population dans le domaine concerné ». Une condamnation qui rejoint celle du député Cabral Libii, moins incisive. Pour le président national du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn), « on peut au moins expliquer » 2 500 F d’augmentation.

Cameroun-Probatoire-Baccalauréat : le gouvernement augmente les frais de dossiers

Le ministère des Enseignements secondaires demande aux délégués régionaux de transmettre l’information aux responsables d’établissements pour sensibiliser les parents.

Les frais d’examens officiels relevant de l’Office du Baccalauréat du Cameroun (OBC) connaissent une hausse de 2 500 FCFA. Ils passent de 9 500 pour la session d’examens de l’année 2023 à 12 000 FCFA pour la session 2024 qui approche. L’information apparait dans une correspondance du ministère des Enseignements secondaires en date du 12 septembre 2023 adressée à Mme le délégué régional des Enseignements secondaires pour la région du Centre.

Le secrétaire d’Etat auprès dudit ministère, Boniface Bayaola qui signe le document au nom du ministre, dit « notifier » au délégué régional « le relèvement des frais d’inscription aux examens organisés par l’OBC de 9 500 FCFA à 12 000 FCFA. Vous voudrez bien faire répercuter cette mesure aux chefs d’établissements pour qu’ils puissent dès à présent sensibiliser les parents et élèves concernés par les examens OBC », peut-on lire sur la copie du document qui circule sur la toile.

A l’Education de base, le relèvement des frais d’inscription aux examens officiels est en vigueur depuis le 1er janvier 2023, à la faveur de l’adoption et la promulgation en décembre 2022, de la loi des finances de l’exercice 2023. Cette loi augmente le prix du timbre fiscal de 1 000 FCFA à 1 500 FCA. Ce qui, de l’explication du ministère de l’Education de base, entraîne un effet d’augmentation des frais d’inscription aux examens. ce sont le CEP, le First School Leaving Certificate, le concours d’entrée en 6è ou encore le Common entrance examination. Les frais d’inscription ont ainsi augmenté de 3 500 à 6 000 FCFA pour ces examens-là.

Cameroun : les relevés de notes du baccalauréat 2022 sont disponibles

L’information est du directeur de l’Office du baccalauréat du Cameroun. Elle est contenue dans un communiqué en date du 23 août 2022.

Après les examens et la proclamation des résultats du baccalauréat, place à la délivrance et au retrait des relevés de notes. Dans le communiqué N°000044/C/OBC, le directeur de l’Office du baccalauréat de Cameroun informe la communauté éducative nationale et internationale ainsi que les lauréats des examens baccalauréats, brevets de techniciens et brevets professionnels de la session 2022 que les relevés de notes sont disponibles dans les 10 régions du pays.

Par le même communiqué, Etienne Roger Minkoulou invite  les lauréats à procéder au retrait gratuit de ces documents. Pour ce faire, ils doivent se munir d’une pièce d’identification en cours de validité. A près d’un mois et demi de la rentrée académique, cette pièce arrive à point nommé. Elle figure parmi les documents demandés par  les institutions universitaires lors des préinscriptions de nouveaux étudiants. Ces préinscriptions qui se déroulent souvent au mois de septembre vont bientôt s’ouvrir.

Cameroun : 618 987 candidats sont face au Bac et au Gce en 2022

Les statistiques sont connues à l’issue d’une réunion tenue le 10 mai 2022 sous la conduite du ministre des Enseignements secondaires Pauline Nalova Lyonga.

 

 

 

La saison des examens officiels est lancée au Cameroun. Depuis quelques jours, les candidats des différents examens relevant de l’Office du baccalauréat du Cameroun sont face  à leur destin. Au fur et à mesure et selon le calendrier fixé par la structure, les autres vont suivre.

Au total, 618 987 candidats vont affronter les épreuves au terme de leur parcours au cycle secondaire. 438 699 candidats sont face au baccalauréat (dans le sous-système francophone) et 180 288  ambitionnent de défier le Gce Advanced level (dans le sous-système anglophone).

La rencontre s’est tenue au Centre d’éducation à distance de Yaoundé. Elle a permis au ministre en charge des Enseignements secondaires d’évaluer le niveau d’organisation des différents examens relevant de son département ministériel. A cet effet, le directeur de l’Office du Baccalauréat du Cameroun, les responsables du Cameroon General Certificate of Education Board, le directeur des Examens et concours ont rassuré le ministre sur le fait que l’organisation des examens se fait dans la sérénité.

Au terme de la réunion, Pauline Nalova Lyonga a constaté que les trois structures en charge de cette organisation semblent être parées pour la tenue de la session 2022. Le ministre a exprimé sa satisfaction quant à l’augmentation du nombre de candidats inscrits à la session 2022 par rapport à celui de la session 2021.

Cameroun : publication des résultats du Bacc et du Brevet industriel ce 9 septembre 2020

L’office du baccalauréat annonce qu’elle va rendre public ce soir les résultats de ces deux examens relevant de l’enseignement technique secondaires.

Vers la fin du suspens pour les candidats de la session 2020 du Baccalauréat et du Brevet des techniciens industriels. La cellule de communication de l’Office du baccalauréat du Cameroun (OBC) annonce qu’elle va publier les résultats des admissibilités ce soir du 9 septembre 2020.

Pour la session 2020, ils étaient 232  candidats au Brevet professionnel industriel et au Brevet d’études professionnelles industrielles. Répartis dans quatre sous-centres d’examen à travers le territoire.

Quant au Baccalauréat technique industriel, ils étaient 40 163 candidats inscrits. A noter que les régions Nord-Ouest et du Sud-Ouest en crise n’ont pas eu de candidats.

Cameroun-Bac 2020 : près de 120 000 candidats

L’examen a démarré ce jour sur l’ensemble du territoire avec l’Oral Communication pour la série A bilingue. Idem pour le bac industriel et le Brevet de technicien industriel.

Selon l’Office du Baccalauréat du Cameroun (Obc), l’examen commence par l’oral Communication pour la série A bilingue. L’oral est donc de retour au Bac après 25 ans de suspension. Cette épreuve réapparaît à la faveur de la première promotion du Bac série A Bilingue. 

Ce come-back de l’oral au bac suscite les débats dans l’opinion et surtout chez le corps enseignant.  Certains enseignants questionnent l’effectivité de ce retour, ainsi que son déroulement. Mais, pour la plupart des enseignants interrogés, il est important que l’oral revienne au Baccalauréat. Car, celle-ci a pour avantage d’amener les apprenants à soigner leur diction, à travailler leur manière de s’exprimer, à parler avec éloquence, à chasser l’agoraphobie.

«L’examen oral est une forme d’évaluation particulière des apprentissages des apprenants. Il a pour avantage d’amener les apprenants à expliciter davantage que dans un écrit, leur compréhension d’une matière ou d’un problème donné. Je pense que cette forme d’évaluation est importante pour le Cameroun» explique un inspecteur pédagogique qui a requis  l’anonymat.

Les épreuves écrites et facultatives débutent mardi 21 juillet et courent jusqu’au 24. Dans la région du Centre, par exemple, ils sont 38951 candidats. A l’Extrême-Nord, 12 393 jeunes vont frapper aux portes du supérieur. Au Sud-Ouest, ce sont 302 candidats qui affrontent les épreuves du GCE advance level, équivalent du Bac dans le sous-système anglophone et 106 dans le Nord-Ouest.

Sur l’ensemble du territoire national, le baccalauréat se déroule dans 30_ sous-centres et 5472 salles de composition avec 24 candidats par salle.  Cette année, l’examen s’achèvera le 31 juillet prochain par les épreuves pratique des séries E et F.

Hors mis le baccalauréat de  l’enseignement général, 19 220 candidats sont face aux épreuves du baccalauréat industriel et du Brevet de technicien industriel dès ce lundi 20 juillet également. 102 sous-centres d’examen ont été mobilisés. Les épreuves écrites et pratique desdits examens se dérouleront jusqu’au 1er août. Les résultats aux différents baccalauréats de l’édition 2019-2020 seront probablement disponibles en septembre prochain.

Cameroun-récompenses: l’association Aritma entend primer les 100 meilleurs candidats au bac et au GCE

Ce sera au cours d’une cérémonie de distinction et de récompense que ladite association organisera le 10 octobre 2020.

De quoi susciter l’effort chez les élèves en cette période particulière de l’année scolaire, marquée par la pandémie du Covid-19. L’association African Renaissance in the Making (Aritma) s’engage à donner des prix aux 100 élèves les plus méritants au baccalauréat et au GCE Advance level de l’année académique 2019-2020.

Ces meilleurs qui sortiront des dix régions du Cameroun, recevront leurs prix le 10 octobre prochain au cours d’une soirée dénommée « La nuit des majors ».

Dix catégories ont été retenues pour chacun des sous systèmes éducatifs (Anglophone et Francophone), notamment, le(s) major(s) national, régional, scientifique, littéraire, technique, handicapé, féminin, des écoles, des régions académiques et le benjamin. A ces dix catégories, il faut ajouter le prix du meilleur management scolaire.

L’autre objectif de ces récompenses, selon Guy Elessa -fondateur et coordonnateur de l’association Aritma- est de restaurer  la performance scolaire, dans un contexte de chute drastique du niveau des élèves des lycées et collèges.

African Renaissance in the Making est une association créée en 2015. Elle est intervient dans sept secteurs d’activités que sont ; l’éducation, l’agriculture, la santé, le tourisme, le sport, la citoyenneté et le bénévolat.

Examens officiels: le Baccalauréat et le GCE se poursuivent

Mis à part quelques absences signalées dans les sous-centres d’examens, les chefs de centres sont optimistes quant à la suite des examens.

On est loin des images habituelles au Lycée bilingue de Yaoundé ce 28 mai à 8h. L’entrée principale du lycée est dégagée et à l’intérieur, aucun élève ne flémarde. C’est le calme plat. Les candidats au baccalauréat et au GCE Advanced Level et GCE O Level dispersés dans différentes salles passent les premières épreuves de la journée.

Selon les responsables des examens rencontrés sur les lieux, tout se passe dans le calme. La première journée redoutée du fait du décalage du début du baccalauréat semble s’être passée sans anicroches. Ainsi, pour le premier jour, 27 mai, sur les 974 candidats au baccalauréat toutes séries confondues, inscrits au sous-centre du Lycée bilingue de Yaoundé, neuf absences ont été relevées. Au GCE Advanced Level, six absents ont été répertoriés sur les 503 inscrits tandis que pour le GCE O Level, cinq candidats ont manqué à l’appel sur les 1632 devant prendre part à l’examen.

En date du 18 mai, le directeur de l’Office de baccalauréat du Cameroun (Obc), dans un communiqué informait la communauté éducative du réajustement des dates du Baccalauréat du fait de la journée fériée du 30 mai. Au lieu de débuter le mardi 28 mai comme initialement prévu dans le calendrier des examens, les prétendants au baccalauréat devaient débuter le lundi 27 mai, faire une pause le jeudi fin de reprendre le vendredi et le samedi 1er juin. Au lycée bilingue de Nkol-Eton à Yaoundé, aucun incident n’a également été signalé.

Cette année, 138 583 candidats passent le baccalauréat sur l’ensemble du territoire. Candidats repartis sur 297 sous-centres d’examens.

Le Cameroun enregistre 51% de réussite au Baccalauréat général

C’est ce qu’il ressort des statistiques provisoires publiées mercredi par l’Office du Baccalauréat.

Le pourcentage de réussite au Baccalauréat général est de 51, 74% cette année. C’est donc une hausse significative que le pays enregistre par rapport aux 46,13 de l’année 2017.

Plusieurs bouleversements sont observés dans les performances des dix régions du pays. En effet, la région de l’Est passe de l’avant dernière place en 2017 pour se classer première des régions à cette session d’examen. C’est ainsi que l’Est enregistre 62,19% de réussite contre 39,3 l’année dernière.

Elle  est suivie des régions du Nord-Ouest (60,83% contre 57,52% avant) et du Sud-Ouest (59,77 % contre 41, 30%  en 2017) où des velléités sécessionnistes durement réprimées par le régime de Yaoundé ont laissé place à de violents conflits entre les forces de défense et des bandes armées.

Dans ce classement rendu public par l’Office du Baccalauréat du Cameroun (Obc), les autres régions sont, selon leurs statistiques : le Littoral (57,00%), l’Ouest (54, 03%), le Centre (53,01%), le Sud (50,50%), l’Adamaoua (46,75%), le Nord (42,53%) et l’Extrême-Nord (34,95%).

 

Baccalauréat 2018: les délibérations déjà effectives

Les délibérations de l’examen du baccalauréat d’enseignement général pour la session 2018, débutent ce mardi 17 juillet 2018, sur l’ensemble du territoire national.

Dans un communiqué signé le dimanche 15 juillet 2018, le Directeur de l’Office du Baccalauréat, Minkoulou Etienne Roger, invite les acteurs impliqués dans le déroulement de cette opération, à être ponctuels. A cet effet, les chargés de mission, les membres de secrétariat et tous les correcteurs sont invités à y prendre part dans leurs centres respectifs, dès 08 heures précises.

Outre cette recommandation, le chef de l’institution têtière conseille aux délibérants de faire preuve de rigueur dans leur mission. Il dit compter sur le sérieux et le civisme de ses équipes, pour le déroulement important de cette opération.

Baccalauréat technique 2018 : des candidats du Sud-Ouest obligés de migrer dans le Littoral

Cette mesure vise à prévenir d’éventuelles attaques qui pourraient perturber la tenue des examens officiels.

Les élèves des sections francophones ayant débuté le baccalauréat technique (AF, CI et F), session 2018, dans certaines parties du département du Koupe-Manengouba (région Sud-Ouest) ont dû se rendre dans le Moungo voisin (région du Littoral), pour affronter les épreuves de cet examen. Cette délocalisation est une mesure de sécurité prise par les autorités locales pour éviter des incidents.

En effet, le département du Koupe-Manengouba est la cible d’attaques de militants séparatistes. Certains d’entre eux mènent des actions pour empêcher le déroulement des cours dans les écoles de la région. Une démarche qui vise à revendiquer la séparation du Cameroun anglophone du Cameroun francophone.Les deux départements sont voisins. Le trajet se fait en une heure environ, sur une route dégradée. Ainsi, depuis mardi dernier, certains candidats au baccalauréat technique (AF, CI et F) du Kupe-Manengouba sont contraints de quitter leurs domiciles très tôt pour arriver dans leurs centres d’examen délocalisés dans le Moungo. D’autres ont dû s’installer, le temps de terminer leurs épreuves.Cette situation a créé la peur du côté de certains riverains du Moungo. Ceux-ci ont quitté leurs lieux d’habitation, craignant que les sécessionnistes fassent le voyage pour empêcher la tenue des examens.

En rappel, pas plus tard que le 20 mai 2018, le département du Koupe-Manengouba a été le théâtre de violences et d’enlèvements. A Banguem, par exemple, les festivités liées à la célébration de la fête de l’unité ont débuté vers 14h00, au lieu de 09h00 comme prévu. Celles-ci n’ont duré que dix minutes, après des affrontements meurtriers entre les forces de sécurité camerounaises et des combattants des forces armées  d’Ambazonie.La veille, le maire de Bangem, Simon Ekuh et son second adjoint, Enongene Epie, ont tous deux été enlevés par les séparatistes, alors qu’ils distribuaient des gadgets aux populations pour les inciter à participer au défilé du 20 mai.

Enseignements secondaires: la session d’examens 2018 s’ouvre le 15 mai

Le programme publié par le ministère des Enseignements secondaires prévoit l’ouverture des examens par la tenue du concours d’entrée en 6e et en 1ere année des collèges et lycées techniques.

La session des examens officiels 2018 s’ouvre le 15 mai par le concours d’entrée en 6e et en 1ere année des collèges et lycées d’enseignement technique et secondaire. Le Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) se tiendra le 04 juin 2018.

Les examens relevant de l’Office du Baccalauréat (OBC), quant à eux, s’ouvrent le 22 mai par le Baccalauréat A, ABI, C, D, E et TI ; s’en suit le Probatoire le 12 juin.

Les candidats au Baccalauréat technique seront face aux épreuves écrites du 22 au 25 mai.

Le programme publié en fin de semaine dernière par le ministère des Enseignements secondaires concerne toutes les dix régions du Cameroun, notamment le Nord-Ouest et le Sud-Ouest qui sont, depuis plus d’un an, en proie à une crise socio-politique qui y paralyse l’école dans certaines localités.

Les examens officiels se sont tenus dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest l’année dernière malgré le fait que les cours y aient été perturbés pendant un semestre. Le programme avait cependant subi quelques modifications. Le General Certificate Ordinary level et le General certificate advance level initialement programmés le 05 juin et le 22 mai avaient été respectivement repoussés aux 19 et 05 juin 2017.

Quant aux résultats finaux, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest s’en étaient sortis en occupant respectivement la deuxième et la quatrième places dans le classement national des régions ayant eu le plus grand nombre de réussite au Baccalauréat.

 

 

 

 

 

Cameroun: Baisse du taux de réussite au Baccalauréat 2017

La session d’examen 2017 s’est achevée sur un pourcentage de réussite de 46% à l’échelle nationale contrairement au 52% de l’année 2016.

Le Cameroun enregistre un pourcentage de 46% de réussite à l’examen du Baccalauréat de 2017. Il s’agit de 45 356 admis sur les 104 296 candidats inscrits sur les fichiers de l’Office du Baccalauréat du Cameroun (OBC). Ces résultats sont en baisse par rapport à l’année précédente où 54 348 élèves avaient obtenus leur examen, pour un taux de 52%.

La région du Centre est arrivée en première place du classement effectué par l’OBC avec 48,99% de réussite. Elle est suivie du Littoral (48,71%) et de l’Adamaoua (48,29%).

La partie anglophone du pays s’impose dans le classement de l’OBC avec des pourcentages de 44,14% pour le Nord-Ouest et 41,16% au Sud-Ouest. Les deux régions arrivent en sixième et septième position bien que l’école y a fortement été perturbée du fait de mouvements de grèves répétitifs observés depuis octobre dernier, soit un mois seulement après la rentrée scolaire.

La crise anglophone survenue dans la partie anglophone du pays a duré plus de cinq mois, pendant cette période, les parents ont dû garder les enfants à la maison pour des questions de sécurité. Pour favoriser la reprise des cours, le gouvernement a dû mobiliser des éléments de forces de l’ordre aux alentours des établissements, ce qui a permis une amélioration de la situation du côté des élèves francophones. Le retour des enfants d’expression anglaise sur les bancs a, pour sa part, été tardif.

Alors que des rumeurs sur la possibilité d’une année blanche dans le Sud-Ouest et le Nord-Ouest se faisaient persistantes, les autorités ont décidé de la tenue des examens officiels sur l’étendue du territoire national conformément au calendrier établit. De nombreuses personnalités, parmi lesquelles le député Wirba, ont réagi en contestant cette décision, clamant le manque de préparation des élèves.

Le pourcentage de réussite le plus bas au Baccalauréat 2017 est enregistré à l’Extrême-Nord du Cameroun. 2 988 candidats ont été admis sur les 9 570 qui ont présenté l’examen. C’est donc une région minée par e problème du terrorisme qui obtient le pourcentage de 31,22%, précédée du Nord (39,32%).

Le Cameroun présente 359 mille candidats aux examens de l’OBC

Le nombre de candidats présentés au Probatoire et  au Baccalauréat durant la session 2016 s’élevait à 360 758. Ce qui représente une baisse générale de 961 candidats en 2017.

«Tout est prêt pour que les examens de la session 2017 se déroulent convenablement sur l’ensemble du territoire national», c’est par ces propos que le directeur de l’Office du Baccalauréat du Cameroun (OBC), Zacharie Mbatsogo faisait jeudi, 18 mai, l’état de lieux des préparatifs du Probatoire et du Baccalauréat d’enseignement général et technique.

Pour la session 2017 ; l’institution indique avoir enregistré un nombre de 359 797 candidats aux examens cités dont 285 539 sont issus de l’enseignement secondaire général et 74 219 pour la technique. En 2016, les deux groupes d’enseignement enregistrait respectivement 285 352 et 73 406 candidats en 2016.

Une observation générale faite jeudi par l’OBC, laisse à voir une baisse des effectifs dans les régions. Seuls l’Extrême-Nord (+4,59%) et le Nord (+3,18%) ont connu une augmentation du nombre d’élèves inscrits au probatoire et au Baccalauréat. Dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, la courbe des inscriptions a une légère tendance baissière avec notamment 1 651 candidats en 2017 contre 1 679 en 2016 (Nord-Ouest) ainsi que 2 107 élèves pour cette session contre  2 191 en 2016 (Sud-Ouest).

Les troubles qui ont paralysé les activités scolaires dans les régions anglophones ne sont pas de nature à troubler Zacharie Mbatsogo. Pour lui, nulle place ne devrait être laissées pour des inquiétudes sur l’opportunité d’examiner les élèves des régions anglophones. «Je vous assure que les candidats aux examens de l’OBC des régions anglophones sont préparés pour leurs examens. Ils n’ont pas subi les contrecoups de la crise qui a secoué ces régions. Ils ont fréquenté de manière assez normale», a-t-il déclaré  devant les hommes  de médias.

Sur l’ensemble du territoire, les élèves affrontent les épreuves du Probatoire et du Baccalauréat technique industriel dès le 22 mai prochain. De leur côté, les élèves de l’enseignement général seront face aux épreuves à partir du 30 mai. L’OBC a prévu 10 72 centres d’écrit et 438 centres de pratique pour accueillir tous les candidats aux examens.  Coût global des préparatifs : près de quatre milliards de Francs CFA.

 

 

 

Des bourses d’études pour trois footballeuses camerounaises

Les trois joueuses retenues iront étudier au Japon, à la Tokyo international university. Agées de 18 ans, elles devront être titulaires d’un baccalauréat scientifique

Le Japon offre la possibilité à trois footballeuses camerounaises âgées de 18 ans d’intégrer la Tokyo international university. Une institution située dans la région entourant la ville de Kawagoe dans la préfecture de Saitama et qui privilégie l’apprentissage par expérience. C’est l’objet d’une bourse d’étude annoncée mercredi, 04 janvier 2017, par l’ambassadeur du Japon, Kunio Okamura, à l’issue d’une rencontre avec le ministre camerounais des Sports et de l’éducation physique.

Les noms des bénéficiaires de ladite bourse ne sont pas encore connus. Mais les postulantes doivent être titulaires d’un Baccalauréat scientifique.

«Je suis venu pour parler de ces bourses. Le Cameroun est un pays de football, populaire en sport. Tous les Japonais le savent. Après la coupe du monde des moins de 17 ans (Jordanie, ndlr) et la coupe d’Afrique des nations de football féminin (Cameroun, ndlr), nous avons espéré lancer une coopération», a expliqué Kunio Okamura.

Face à un tel élan, le ministre Bidoung Mkpatt a témoigné sa «gratitude pour les efforts et l’appui ainsi apportés. Sa gratitude également pour l’opportunité donnée aux jeunes Camerounaises talentueuses afin d’enrichir leurs connaissances, développer leurs aptitudes dans les grandes universités. A partir du football, nous espérons ouvrir les portes aux autres disciplines.»


Droits réservés)/n

Cameroun: l’Excellence scolaire récompensée dans la Mifi le 27 août

Près de 1000 élèves ayant obtenu la mention bien ou assez-Bien aux examens de Baccalauréat, Probatoire et G.C.E advanced level de la session 2016 recevront des prix divers et des bourses

Dans l’objectif de récompenser et surtout encourager les élèves des lycées et collèges qui ont obtenu de bons résultats scolaires au courant de l’année 2015-2016, les élites et forces vives du département de la Mifi (ouest-Cameroun) organisent une cérémonie dénommée «L’Excellence scolaire dans la Mifi», le 27 août 2016.

À cet effet, tous les candidats ayant obtenu la mention Bien ou Assez-Bien aux examens de Baccalauréat, Probatoire et G.C.E Advanced Level de la session 2016, originaires de toutes les régions du Cameroun, sont invités à bien vouloir consulter les listes des lauréats affichées, depuis lundi le 21 août 2016 à la délégation départementale des Enseignements secondaires de la Mifi, à la communauté Urbaine de Bafoussam, dans les mairies de Bafoussam 1er, 2è et 3è et dans les sous-centres d’examens du département.

Il en est de même pour les étudiants inscrits au cycle de doctorat recherche ayant déposé un dossier au comité d’organisation.

D’après les organisateurs, ils sont près de 1000 élèves et étudiants qui vont, pour la première fois, bénéficier de divers prix et bourses d’études (des enveloppes et des fournitures scolaires, notamment).

La cérémonie qui s’annonce grandiose, au regard des préparatifs menés sur le terrain depuis quelques semaines, est coordonnée par le ministre, secrétaire général adjoint des services du Premier ministre, le professeur Pascal Nguihé Kanté. Elle aura pour cadre l’esplanade de la communauté urbaine de Bafoussam.

Les élites et tous les chefs traditionnels de cette circonscription administrative sont, entre autres, vivement attendus.

En marge de cette manifestation, les finales du tournoi de football dénommé « Festi-foot de l’Émergence », promu par M. Nguihé Kanté, vont être disputées, avec la présence des invités spéciaux des stars du football camerounais telles que Roger Milla et Rigobert Song Bahanag et Samuel Eto’o Fils.

Photo d’illustration
Droits réservés)/n

Cameroun: ils présentent le baccalauréat à 13 ans

Gaël Seni Toum et Audrey Mpot affrontent les épreuves de baccalauréat 2016 dans le centre d’examen du lycée bilingue d’Abong-Mbang, région de l’Est

Le lycée de Messamena et le collège Jean Paul II d’Abong-Mbang présentent deux candidats âgés de 13 ans au Baccalauréat 2016. Il s’agit respectivement de Gaël Seni Toum, terminale D, et d’Audrey Mpot, terminale A4 espagnole. C’est au Lycée bilingue d’Abong-Mbang, région de l’Est, qu’ils affrontent les épreuves depuis le 31 mai 2016.

Durant leurs parcours scolaires, ces jeunes ont effectué deux niveaux par année jusqu’en classe de terminale, relève la presse publique ce vendredi, 03 mai 2016. « J’ai fait les classes du cours élémentaire 2 et cours moyen 1 en une année scolaire. C’est ainsi que je me suis retrouvée en sixième à huit ans », confie Gaël Seni Toum dans le même journal.

[i «Le premier jour quand je suis entré dans ma salle d’ «examen j’ai senti tous les regards braqués sur moi», a indiqué Gaël Seni Toum. Il a enregistré une moyenne de 11,3 pour l’année en cours. Toute chose suscite de l’optimisme chez le proviseur du lycée de Messamena. «Je suis sûr qu’il va braver cet examen avec brio», a-t-il confié.


Droits réservés )/n

Distraction de frais au Collège Jean Body Zibi: les 23 élèves pénalisés autorisés à composer le Baccalauréat

Le Minesec appelle le directeur de l’OBC à les «inscrire à titre exceptionnel» dans les listes

Un soulagement pour les 23 élèves du collège Jean Body Zibi, qui allaient être privés d’examens cette année du fait de la distraction de leurs frais de dossiers. Le ministre camerounais des Enseignements secondaires (Minesec), Jean Ernest Ngalle Bibehe, vient de les autoriser à composer le baccalauréat d’enseignement général et commercial qui commence les 30 et 31 mai. Cette décision est survenue après « une enquête menée par l’inspection générale des services », a informé le Minesec ce 26 mai.

Il en est ressorti que dans le même établissement, trois candidats au baccalauréat et probatoire industriels qui a commencé le 23 mai n’ont pas pu composer leurs examens. Dix-huit élèves inscrits au BEPC sont dans la même situation.

«Aucune réaction, ni de la part des élèves ni des responsables de l’établissement, n’a été enregistrée à la publication des listes provisoires un mois avant le début effectif de chaque examen, certains élèves n’avaient même pas constitué leurs dossiers d’examens, cet établissement est récidiviste dans le dépôt tardif des dossiers d’examen, a indiqué le Minesec dans un communiqué lu sur le poste national le 26 mai 2016.

Jean Ernest Ngalle demande cependant au directeur de l’Office du baccalaureat du Cameroun (OBC), Zacharie Mbatsogo, de «les inscrire à titre exceptionnel pour les examens à venir». Il annonce par ailleurs que des «sanctions fermes seront prises à l’endroit des responsables véreux de cet établissement scolaire.


Droits réservés )/n

Examens officiels: un principal disparaît avec les dossiers de certains élèves

Conséquence, une dizaine d’entre eux des classes de Première et Terminale de l’enseignement technique au collège «Jean Body Zibi» ne peuvent prendre part aux examens en cours

C’est un cauchemar pour une dizaine d’élèves des classes de Première et Terminale de l’enseignement technique au complexe scolaire privé laïc Jean Body Zibi. En effet, ils ne peuvent prendre part aux examens officiels de la session 2016 alors que les épreuves ont débuté depuis le 23 mai 2016.

Selon la fondatrice du collège Jean Body Zibi, le principal de l’établissement n’a pas déposé les dossiers de certains élèves à l’Office du Baccalauréat du Cameroun (OBC).

D’après la fondatrice de l’établissement, Jeanne Mengue, le principal est « introuvable ». « Je comprends maintenant qu’il ne faut pas faire confiance, même entre des frères. Les voleurs existent partout », déplore-t-elle.

Une situation qui provoque des grincements de dents chez ces élèves qui courent le risque de connaître une année noire. « Je n’ai pas pu composer hier. Je ne sais pas ce que je vais faire », se lamente une candidate.

La fondatrice espère voir s’opérer un miracle pour ces enfants. « J’en appelle à la clémence du ministre des Enseignements secondaires afin de laisser composer les enfants. On va régler la situation après », supplie-t-elle.


Droits réservés)/n

Cameroun: plus de 6 milliards pour l’organisation des examens officiels 2016

Ces fonds alloués pour l’organisation de la session du probatoire et du baccalauréat, ont permis entre autres de préparer le matériel nécessaire et la prise en charge des intervenants

«Tout est prêt pour que les examens se déroulent de la meilleure des manières sur l’ensemble du territoire», c’est ce qu’a déclaré lundi, 16 mai 2016, le directeur de l’Office du Baccalauréat, Zacharie Mbatsogo. Selon lui, l’institution a déjà mis en place des mesures pour permettre aux 360 682 candidats, dont 287 295 pour l’enseignement général et 73 387 issus de la technique, enregistrés de composer dans les 1103 sous-centres d’écrit mis en place. Un budget de 6, 804 milliards de FCFA a été octroyé à l’OBC pour la commande du matériel nécessaire et la prise en charge des intervenants.

Il s’agit entre autres de : «11 67 rames de 500 feuilles-doubles de composition, 16 128 rames de feuilles intercalaires, 16 128 rames de 500 feuilles brouillons 128 400 feuillets de procès-verbaux, 12 958 couvertures dessus-dessous, 7 500 cartons d’emballages, 6 551 feuilles de membres de jury, 125 000 relevés de notes», a précisé Zacharie Mbatsogo.

La session d’examen 2016 est marquée par l’entrée du probatoire A4-chinois au Cameroun. Initiée par l’OBC, cette nouvelle filière fait suite à l’introduction du probatoire A4-italien en 2015. L’institution a également institué la présentation de la [b carte d’identité en plus de la scolaire, pour les candidats réguliers des collèges privés âgés de plus de 24 ans, une augmentation du ratio des élèves de 30 à 40 pour les candidats au baccalauréat et de 30 à 48 au probatoire.

«Ces innovations ont été faites dans le sens d’améliorer les conditions de travail, de limiter les cas de fraude identifiées lors de la session précédente et surtout de mieux gérer la relation OBC-communauté éducative», indique Zacharie Mbatsogo.

Une autre innovation adoptée par l’OBC pour cette année c’est la création d’une plateforme pour consulter les listes avant les échéances du 31 mai pour le baccalauréat et du 21 juin pour le probatoire d’enseignement général, le planning de déroulement des examens, et des résultats. Pour y accéder il faut appeler le 8070.

Photo de famille des membres de la direction de l’OBC avec des journalistes
Journalducameroun.com)/n

Le quotidien Le Jour a été mal informé

Par Zacharie Mbatsogo, Directeur de l’Office du Baccalauréat du Cameroun

Mesdames et Messieurs les journalistes,
L’Office du Baccalauréat du Cameroun que je dirige depuis quelques années déjà, vient d’apprendre par le canal de la presse, notamment par le quotidien Le Jour qu’il y a eu des fraudes massives au Baccalauréat 2014 à Yaoundé, à Bafang et à Mbalmayo.

Cette information qui tombe en différé, le Baccalauréat ESG étant achevé depuis le 06 juin dernier, a retenu mon attention ainsi que celle de mes collaborateurs. C’est une information qui nous interpelle parce qu’il s’agit là d’un phénomène auquel nous avons barré la route depuis plus d’une décennie. On n’a plus connu ou entendu parler de « l’eau » aux derniers examens de langue française gérés par notre institution. Une institution qui a réussi à redorer le blason de nos diplômes à l’international.

Je saisis ce prétexte pour vous dire que nous traitons nos épreuves avec beaucoup de soins et nous les entourons de beaucoup de sécurité au moment de les convoyer sur le terrain. Cette année encore, toutes nos épreuves sont parties d’ici dans les mêmes conditions. Je voudrais également vous assurer que le circuit de renseignement et de remontée des informations mis en place pendant les examens (utilisation des sms, appels directs, fax, Internet par les chargés de mission et les chefs de centre) nous permet d’être au courant de toute information saillante de chaque journée d’examen. Cette remontée rapide des informations nous permet de corriger les dysfonctionnements éventuels. Vous comprendrez pourquoi nous sommes autant que vous surpris de par cette information relayée par Le Jour, 06 jours après l’examen concerné.

D’ores et déjà, j’ai pris un ensemble de dispositions pour m’assurer de la véracité de cette information. J’ai joint au téléphone le délégué régional des Enseignements secondaires dans la région de l’Ouest et un chargé de mission dans la ville de Bafang, mes collaborateurs ont à leur tour joint le Délégué départemental du Haut-Nkam. D’après leurs déclarations et les enquêtes menées sur place, tout porte à croire que le quotidien Le Jour a été mal informé. Dans la région du Centre, le délégué régional et le délégué départemental du Nyong et So’o sont tous autant surpris que ceux de l’Ouest par cette information. Quant à Yaoundé, vous et nous vivons tous dans cette ville et nous avons été témoins de la sérénité dans laquelle les épreuves du Baccalauréat ESG se sont déroulées du 02 au 06 juin derniers. Au final, quelques renseignements glanés ici et là, nous font croire que l’ « eau », si elle a réellement coulée comme l’indique Le Jour, est sale.

De toutes les manières, quoi qu’il en soit, j’ai prescrit une enquête rigoureuse à mes collaborateurs et partenaires externes. Nous attendons les résultats et vous en serez informés le moment venu. Pour le moment, l’Office du Baccalauréat du Cameroun continue sereinement la session d’examens 2014 et espère qu’aucune autre rumeur ne viendra perturber son bon déroulement ; parce qu’en fait de rumeur, nous sommes déjà presque habitués. Un peu comme en 2011, on annonçait avec force que le Baccalauréat avait été délibéré à 06 de moyenne. Suivez mon regard.

Je vous remercie

Le Directeur de l’OBC au cours du point de presse du 12 juin 2014 à Yaoundé au siège de l’Office
Journalducameroun.com)/n

Reprise des cours pour les classes du primaire et du secondaire

Ce 21 avril marque le début du troisième trimestre au Cameroun, dernière ligne droite avant les principaux examens officiels

Après deux semaines de congés, baptisés « congés de Pâques », les élèves de l’enseignement primaire et secondaire au Cameroun ont repris le chemin des classes ce jour. Ils entament le troisième trimestre, le dernier de l’année scolaire, au terme duquel auront lieu les principaux examens officiels avant les grandes vacances. Il s’agit, entre autres, du concours d’entrée en 6ème et en 1ère année des lycées et collèges de l’enseignement secondaire général et technique (15 mai 2014 pour les épreuves écrites) ; des différents concours pour les Certificats d’aptitudes professionnelles (Cap) qui se tiendront 03 juin au 11 juin 2014 pour les épreuves écrites.

Y compris également, le Brevet d’Etudes du premier cycle (Bepc), qui se déroule du 09 juin au 13 juin 2014 ; les épreuves écrites du probatoire (séries A, C, D, E et TI) qui ont lieu du 23 au 27 juin 2014 ; les épreuves écrites des baccalauréats A, C, D, E et TI qui ont lieu du 02 juin au 06 juin 2014. Les examens dans la section anglophone (GCE ordinary and advanced levels se tiendront entre le 05 mai et le 13 juin 2014. Les examens professionnels industriels ouvrent dès ce 06 mai 2014.

Des élèves du Collège de la Retraite à Yaoundé
collegedelaretraite.com/)/n

Office du Bac du Cameroun: Le budget de l’exercice 2013 a été adopté

C’était au cours de la 43ème session ordinaire du Conseil de direction de l’Office à Yaoundé

Les membres du Conseil de Direction de l’Office du Baccalauréat du Cameroun(OBC) étaient réunis en 43ème session ordinaire le mardi 9 avril dernier à Yaoundé. Entre autres points inscrits à l’ordre du jour, la présentation et l’adoption du rapport sur l’exécution du plan d’action 2012; la presentation et l’adoption du plan d’action 2013; l’examen et l’adoption du budget de l’OBC pour cet exercice 2013. Mais avant, la présidente du Conseil de Direction, Mme Ndoumbe Manga Cathérine, a tenu à relever quelques innovations dans le cadre de la gestion des examens réalisés par le directeur de l’Office et son staff. Il s’agit de la gestion des dossiers tardifs qui a trouvé un début de solution avec la descente sur le terrain des responsables de l’OBC afin d’obtenir des récidivistes un engagement écrit à respecter impérativement les délais impartis et le problème de l’application des sanctions arrêtées par le Conseil de Direction à l’encontre de certains intervenants qui se distinguent par la légèreté dans la conduite des examens. Sans oublier la tutelle technique qui a infligé récemment des sanctions à certains responsables coupables d’infractions graves aux examens en 2012 dans un sous-centre à la périphérie de Yaoundé.

Au terme des travaux, selon le communiqué final, après un examen minutieux, le budget de l’OBC exercice 2013, a été adopté en recettes et dépenses équilibrées à la somme de 6 642 745 164 FCFA (six milliards six cent quarante deux millions sept cent quarante cinq mille cent soixante quatre Frans CFA). Soit une hausse d’environ 37 millions de Fcfa par rapport au budget initial de l’exercice 2012 qui s’élevait à 5 604 284 383Fcfa (Cinq milliards six cent quatre millions deux cent quatre vingt quatre mille trois cent quatre vingt trois francs CFA). On se souvient aussi que pour cet exercice 2012, une décision du Ministre des Finances du 11 juillet 2012 accordait une subvention spéciale d’un montant de 1 000 962 573 (Un milliard neuf cent soixante deux mille cinq cent soixante treize francs CFA). Ce qui avait poussé à convoquer un collectif budgétaire pour le 30 août de l’année dernière. Le Conseil avait examiné le correctif des dépenses budgétaires et la prise en charge de la dette 2011 soumis à leur appréciation par le directeur de l’Office du Baccalauréat du Cameroun. Après cet examen, le collectif budgétaire de l’Office du Baccalauréat du Cameroun, exercice 2012, avait alors été adopté en recettes et dépenses à la somme de 6 605 246 956 (Six milliards six cent cinq millions deux cent quarante six mille neuf cent cinquante six) francs CFA.

Cathérine Manga Ndoumbe, Présidente du Conseil de direction de l’Office du Bac du Cameroun
journalducameroun.com)/n

Nouveaux bacheliers: Après les résultats, la grande interrogation

Entre universités et grandes écoles, les nouveaux bacheliers cherchent où poser leurs cartables…

On le dit très souvent, le plus difficile c’est l’après baccalauréat. Quelques semaines après la proclamation des résultats, l’heure est désormais aux concours et autres tests d’entrée tant dans les grandes écoles que dans les universités. Une étape assez difficile, d’autant plus que durant l’année scolaire écoulée, il n’y a pas de nombreux élèves qui ont pris le soin de penser à ce qu’ils feraient après l’obtention de leur sésame. C’est ainsi que plusieurs d’entre eux s’interrogent encore sur les établissements qu’ils pourraient fréquenter à la rentrée académique de septembre prochain. Un véritable casse tête, au regard notamment des dossiers à constituer et surtout de leurs chances de réussite aux différents tests, surtout lorsque l’on sait ce que sont devenus ce genre d’examens au Cameroun…

La ruée vers les concours
Pas de grand souci pour ce qui est des universités d’état, car il suffit juste de déposer les quelques documents demandés iciet là, et de s’acquitter de ses 50 000 Fcfa. La grande interrogation survint lorsqu’il s’agit de frapper aux portes des grandes écoles. Nombreux sont celles et ceux qui rêvent du FSBM( ex CUSS), de l’ENSET, de l’ESSTIC, de l’ENAM entre autres, convaincus qu’ils auront là, la garantie d’une place sur le dur marché de l’emploi. Pour la plupart, les universités sont des usines pour la fabrication de chômeurs, il n’y pas de véritable spécialisation, on vous donne tout au même moment, ce qui risque d’abrutir l’étudiant s’exprime Landry, nouveau bachelier qui vient de se présenter au concours de l’Ecole Normale Supérieure de l’enseignement technique (ENSET) de Bambili à Bamenda dans le nord-ouest Cameroun. J’ai longuement mûri mon choix et je pense qu’avec une formation dans une école, on a plus de chance de trouver du travail plus tard affirme t-il, lui qui avoue également que ce n’est pas le seul concours auquel il s’est présenté. Pour E. Prudence, candidate à l’entrée à l’Ecole Supérieure des Sciences Economiques et Commerciales (ESSEC), la formation dans une école est plus sérieuse. J’ai l’impression qu’en fac, les étudiants s’amusent beaucoup et les enseignants n’ont aucune pression. D’ailleurs comme son nom l’indique justement, en faculté les cours sont facultatifs, tu viens quand tu veux, réplique Yannick, étudiant en 2ème année à la faculté des sciences juridiques et politiques (FSJP) de l’université de Douala. Nous sommes tellement nombreux et chacun fait ce qui lui plait, au point où je me demande souvent si je n’aurai pas dû choisir autre chose. Dès lors se pose le problème de l’orientation, qui ne se fait pas en connaissance de cause; car comme avoue Yannick, je me suis retrouvé ici en suivant les conseils de mon oncle qui a un ami avocat. Mon souhait était de fréquenter à l’ENAM, mais j’ai raté le concours d’entrée. Je regrette un peu le choix du droit, mais je ne veux pas perdre les deux années que j’ai déjà passées à l’université.

Avis donc aux nouveaux diplômés qui veut aller loin doit ménager sa monture.

Les pancartes annonçant des concours
Journalducameroun.com)/n

Cameroun: Les statistiques du Baccalauréat général 2010 par régions

Comme à la session 2009, la région du Nord-ouest est en tête avec 65,22% de réussite

D’après les chiffres de l’office du Baccalauréat du Cameroun (OBC), le Baccalauréat de l’enseignement général a réalisé pour la session 2010, un record. 41 444 admis sur 71 396 candidats inscrits toutes séries confondues, pour un total de 58,94% de réussite sur le plan national. Des chiffres en hausse par rapport à ceux de 2009 qui étaient de 55,23%. L’on n’avait pas connu pareils chiffres au Cameroun depuis les 66,16% de 1998 et les 58,99% de 2006, d’où la satisfaction de l’OBC qui relève également que 1078 candidats inscrits n’ont pas pris part à l’examen, seuls 70 318 ont effectivement composé.

Les chiffres par région
Pour la première fois toutes les dix régions du pays ont dépassé les 50%, et comme ce fut le cas en 2009, c’est le Nord-ouest qui vient en tête des régions avec 65,22% de réussite. Elle est suivie par le Sud-ouest qui avec ses 62,72% garde également son rang de l’année dernière. La région du Centre fait un bon de deux places par rapport à 2009 et occupe désormais le troisième rang avec 61,09%, suivie de l’Ouest 59,56% qui perd un rang cette année. A la cinquième marche du podium se trouve le Littoral 59,16% qui perd une place cette session. L’Est avec 58,72% garde sa sixième place glanée l’année dernière, juste devant le Sud qui gagne deux place cette année avec 55,75%. En huitième position se trouve l’Adamaoua 55,11%, le Nord est neuvième avec 52,34% et la dixième position est occupée comme à la session 2010 par la région de l’Extrême-Nord, qui enregistre 50,10%.

L’Office du Baccalauréat du Cameroun note tout de même que ces chiffres sont provisoires, sous réserve d’éventuelles réclamations et vérifications. Par ailleurs, fait savoir l’OBC, les résultats du probatoire de l’enseignement général devraient être connus d’ici la fin de cette semaine.

De nombreux élèves frappent à la porte de l’université au Cameroun
www.aeud.fr)/n