Berem-Gop: des bandits kidnappent un enseignant et exigent 10 millions de F

Bertrand Minyem, enseignant de physique au Cetic de Berem-Gop dans la région de l’Adamaoua, a  été enlevé dans la nuit de dimanche à lundi par des hommes cagoulés et armés

La localité de Berem-Gop dans le département de la Vina, région de l’Adamaoua, a été le théâtre d’un kidnapping survenu dans la nuit du 26 au 27 février 2017, révèle le quotidien privé Le Jour, dans édition de mardi.

Un groupe d’hommes masqués et armés s’est introduit dans un domicile privé et a enlevé l’occupant des lieux. L’otage, du nom de Bertrand Minyem, était, jusqu’au moment des faits, enseignant de physique au Cetic de Berem-Gop.

Selon ce journal, les brigands auraient pris la direction de la montagne du village pendant la fuite. Avant cependant, ils se seraient rendus dans un domicile proche de celui de leur premier forfait, se présentant, selon les dires du propriétaire, «comme des étrangers».  Ce dernier et les membres de sa famille se sont échappés en empruntant par la porte arrière.

Les ravisseurs seraient, toujours selon Le Jour, entrés en contact avec le directeur du Cetic de Berem-Gop dans la matinée de lundi et auraient réclamé la somme de 10 millions de F CFA pour la libération de l’enseignant.

«Information confirmée par Monsieur Saliou, le directeur du Cetic, ainsi que par le sous-préfet de l’arrondissement de Ngan-Ha», lit-on dans les colonnes du journal qui souligne qu’une «chasse» aux ravisseurs avait démarré lundi. Elle est menée par des éléments de la Brigade d’intervention rapide (BIR), du Bataillon d’infanterie motorisée, en collaboration avec des comités de vigilance.

Cependant, des sources contactées ce jour par Journal du Cameroun revèlent que les opérations y relatives ont été suspendues. Toutes les forces ayant été mobilisées pour l’accueil du trophée de la CAN 2017. Lequel devrait arriver dans la région mercredi, 01er mars.

Les mêmes sources indiquent que  des prises d’otages ont souvent eu lieu dans cette partie du pays, ciblant principalement des bergers. Les brigands auraient déjà eu recours à des exécutions pour se débarrasser des otages pour lesquelles les cautions n’auraient pas été versées, confirment-elles.