Cameroun : un engin explosif tue quatre soldats dans l’Extrême-Nord

Les quatre éléments du Bataillon d’Intervention Rapide sont tombés lundi soir dans la localité de Gossi.

Quatre soldats de l’armée camerounaise ont perdu la vie le lundi 26 février 2024 au cours d’une opération contre les terroristes du Boko Haram. Ils sont décédés à la suite de la détonation d’un engin explosif improvisé dans la localité de Gossi, département du Mayo-Tsanaga, région de l’Extrême-Nord. Des éléments BIR fauchés sont le sergent Nkoulou, le caporal Nkoumou, les soldats de 2è classe Meidogo et Mbesso. Le sergent Dounia qui a la vie sauve a été blessé. Ils étaient à bord d’un véhicule de patrouille lorsque la mine a sauté sur ce dernier.

Cette attaque montre que la région de l’Extrême-Nord du Cameroun frontalière avec le Nigeria reste sous la menace du groupe terroriste Boko Haram. Malgré la bravoure des Forces armée camerounaise, l’ennemie parvient à commettre des actes de terroristes de manière sporadiques. En dehors des attaques contre l’armée, les djihadistes commettent des exactions sur les civils, en particulier les villageois, éleveurs et pécheurs depuis 2014.

Cameroun : route Kumba-Ekondo Titi, le ministre des Travaux publics évalue les progrès réalisés

Le ministre Nganou Djoumessi a annoncé de nouvelles mesures au cours d’une réunion d’évaluation qu’il a présidé le 14 février 2024.

 

Les travaux de la route de 60 km reliant Kumba à Ekondo Titi dans la région du Sud-Ouest vont connaitre une accélération. Cette accélération sera facilitée par les soldats du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) qui sont à pied d’œuvre pour sa réalisation.

C’est ce qui ressort d’une réunion d’évaluation qu’a tenu le ministre des Travaux publics le 14 février dernier au sein de son département ministériel. Conscient de l’importance du projet, le ministre Emmanuel Nganou Djoumessi, a souligné la nécessité de reprendre et d’accélérer le projet.

Depuis plusieurs années, le chantier routier a subi de nombreuses interruptions dues à la crise sécuritaire qui sévit dans la région du Sud-Ouest. Un constat souligné lors de l’examen de l’état d’avancement de la construction de la route.

Le projet de construction, qui a débuté en 2017, s’inscrit dans le cadre du plan d’urgence du pays. Il fait également partie de la route Loum-Kumba-Ekondo Titi-Mundemba-Akwa-frontière du Nigéria. Le coût des travaux est estimé à 40 601 372 000 francs CFA.

 

Cameroun : cinq morts, cinq blessés dans une attaque de Boko Haram

Deux militaires et trois terroristes ont trouvé la mort au cours d’une intrusion des éléments de Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord.

Deux soldats appartenant au Bataillon d’intervention rapide, une unité d’élite ont été tués dans une attaque de Boko Haram dans la soirée du lundi 11 septembre 2023. Les sources sécuritaires confirment l’information aux médias en donnant plus de précisions. Selon elles, les militaires sont partis de Mozogo dans le département du Mayo-Tsanaga pour fournir du renfort dans une zone attaquée et ont été fauchés par l’explosion de deux bombes artisanales. Deux autres soldats ont été blessés dans ces explosions.

Sur un autre théâtre, les affrontements ont opposé les soldats du BIR et les éléments du Groupement polyvalent d’intervention de la gendarmerie aux membres de Boko Haram à Nguétchéwé. C’est une localité située dans le Mayo-Tsanaga, au niveau des monts mandara, près de la frontière avec le Nigeria voisin. Au cours de ce combat, trois djihadistes ont été neutralisés et trois autres ont été blessés. Les terroristes ont endommagé les biens des populations avant de prendre la fuite, informe french.china.org.

Les attaques de Boko Haram ont repris avec une certaine régularité depuis quelque temps dans la région de l’Extrême-Nord. Bien qu’ayant été fragilisé par l’armée et ayant reculé depuis quelques années, Boko Haram qui opère depuis au moins 2014 dans la région semble être décidé à ne pas lâcher. Mais la riposte de l’armée continue de sécuriser les populations et leurs biens, malgré les incursions qui se font de temps en temps.

Cameroun : l’Etat recrute 2 000 commandos d’élite

Le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo, lance un appel à candidature dans un communiqué en date du 25 août 2023.

Le gouvernement camerounais lance un recrutement spécial de 2 000 commandos d’élite. Le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense informe les Camerounais des deux sexes que l’Etat recrute 700 jeunes destinés à la Garde présidentielle et 1 300, destinés aux Bataillons d’intervention rapide dont 100 infirmiers diplômés d’Etat. Ce recrutement aura lieu du 21 octobre au 02 décembre 2023.

Pour faire acte de candidature, les jeunes doivent réunir certaines conditions. Être né entre le 31 décembre 2000 pour les plus âgés et le 1er janvier 2005 pour les plus jeunes. Les candidats infirmiers diplômés d’Etat doivent être nés entre le 31 décembre 1998 pour les plus âgés et le 1er janvier 2005 ‘pour les plus jeunes. Les candidats doivent être titulaires du Certificat d’étude primaire ou du First school leaving certificate. « Toutefois, il est fortement recommandé aux candidats de présenter leurs diplômes les plus élevés », précise le communiqué signé de Joseph Beti Assomo.

Par ailleurs, les candidats ont l’obligation de concourir dans les chefs-lieux de leurs régions administratives respectives. Les dossiers de candidature devront être déposés aux postes de commandement des secteurs militaires des régions administratives d’origine ou à défaut de résidence des candidats du lundi 04 septembre au vendredi 06 octobre 2023 à 15h30.

Au Cameroun quatre soldats du BIR ont été tués dans l’explosion d’une mine

Une voiture du Bataillon d’intervention rapide (BIR) a sauté sur une mine mardi matin entre Amchidé et Sabon Gari, sur la route menant à Kolofata (Extrême-Nord).

Selon le bilan de l’explosion communiqué par les forces de sécurité, quatre morts sont enregistrés dans leur rang ainsi que plusieurs blessés. Quant au véhicule du BIR, un pick-up il a été complètement endommagé.

L’engin explosif a été posé dans la nuit du 20 mars sur cette route menant à Kolofata par des présumés membres de la secte islamiste Boko Haram, relaye le journal L’Oeil du Sahel.

La pose de mines est un mode opératoire du groupe terroriste dans le Nord-Est du Nigéria et dans la région du Lac Tchad. En 2017, près de 22 soldats avaient trouvé la mort au Cameroun dans des explosions de mines posées par le groupe terroriste Boko Haram, selon le ministère camerounais de la Défense.

Cameroun-Extrême-Nord : Quatre éléments du BIR interpellés suite à la mort par poignard d’un enseignant

Étienne Ayang Koftouing, Professeur certifié de Français, est décédé le 27 février 2023 à Moussourtouk, des suites de bagarre avec les militaires du Bataillon d’intervention rapide.

Quatre soldats ont été impliqués dans une bagarre qui a débouché sur la mort enseignant de français au Lycée bilingue de Kaele. Dans une sortie, le ministère de la Défense a communiqué.

Cyrille Atonfack, capitaine de vaisseau qui signe ce communiqué a expliqué que : « « Ils y ont été rejoints par deux autres clients dont le nommé Ayang Kolfoung. L’enseignant aurait reconnu l’un des militaires, le soldat de 2e classe Woulkam Baïbaï en service au 5e BIR avec qui il aurait eu quelques antécédents par le passé ».

Une altercation entre les deux a, malheureusement abouti au pire. « Malheureusement, elle s’est soldée par la mort de l’enseignant ayant reçu un coup de poignard du soldat ».

Le communiqué fait savoir que le soldat Woulkam Baïbaï a été « interpelé, désarmé, démobilisé, sorti de la zone manu militari et mis aux arrêts à la compagnie de gendarmerie de Kaele ». Ses trois camarades quant à eux « sont en cours d’exploitation approfondie à la Brigade territoriale de gendarmerie de Moutourwa ». Une enquête a par ailleurs été ouverte, selon le ministère de la Défense.

Cameroun-Nord : l’armée neutralise quatre preneurs d’otages

Les malfrats tués ont pris l’habitude de s’infiltrer dans les villages de la localité pour semer la terreur et la désolation.

C’est la fin de parcours pour quatre preneurs d’otages. Les malfrats sont tombés sous l’action des forces de défense à Gor, une localité située à 130 km de la ville de Tcholliré, chef-lieu du département du Mayo-Rey, région du Nord. La localité est à la frontière avec la République du Tchad.

Selon le journal L’œil du sahel paru ce mercredi 11 janvier, les éléments du Bataillon d’intervention rapide leur ont tendu une embuscade dans la nuit du 08 au 09 janvier 2023, après avoir réuni des données des renseignements et des informations recueillies auprès des populations.

Il était environ une heure du matin lorsque les malfrats ont essayé de s’infiltrer dans la localité pour s’installer et commencer leur sale besogne. Mais, les forces de défense ont ouvert le feu sur eux. Atteints par balles, trois sont morts sur le champ. Un quatrième, criblé de balles a réussi à faufiler dans la broussaille et secouru par ses compagnons qui ont par la suite traîné son corps dans leur fuite.

Les fouilles dans leur refuge ont permis à l’armée de retrouver du matériel de guerre et de couchage. Il s’agit de trois fusils AK47, 15 chargeurs, 440 munitions, trois lits de couchage, six sacs à dos, et des téléphones portables. Ces matériels et les trois corps sans vie des preneurs d’otages ont été exposés sur la place  publique.

Cameroun-crise anglophone : début des travaux sur le tronçon Kumba-Ekondo Titi

Les travaux confiés au Bataillon d’Intervention rapide (BIR) ont démarré le 4 novembre 2022.

Le Bataillon d’intervention rapide a demarré les travaux sur le tronçon Kumba-Ekondo Titi le novembre dernier.

Les travaux en cours sur le terrain consistent au dégagement des emprises et au maintien de la circulation. Le projet de construction de la route Ekondo Titi-Kumba, dans la région du Sud-ouest, faisait partie du volet routier du Plan d’urgence triennal.

La route Kumba-Ekondo Titi fait partie des projets routiers (Babadjou-Bamenda, Ring-Road) localisés dans des zones en crise et qui ont connu de nombreuses péripéties dans le cadre de leur éxécution. Engagé dans ce chantier depuis 2016, le tunisien Sourobat a arrêté brusquement les travaux en 2018. C’était à la suite de la mort de Khaled Tinsa, l’un de ses ingénieurs.

A la faveur d’une décision du Chef de l’Etat, les travaux seront donc réalisés par le BIR, appuyé par une équipe d’ingénieurs du Ministère des Travaux publics. Le coût prévisionnel des travaux est de 40 601 372 000 F CFA, Budget MINTP, exercices 2022 et suivants.

Le projet a pour objectifs, la construction d’une route de 60 km, y compris la réalisation des aménagements connexes. L’axe Ekondo Titi-Kumba, d’une longueur de 60 kilomètres, est d’une importance capitale, tant sur le plan social, sécuritaire qu’en ce qui concerne le volet économique. Il s’agit en effet d’une section importante pour la viabilité de cette partie du pays, faisant partie de l’axe Loum – Kumba – Ekondo Titi – Mundemba – Akwa – Frontière Nigéria.

Cameroun- Ophthalmologie : le bataillon d’intervention rapide rétablit la vue dans la région de l’Est

Les personnes atteintes de cataracte dans la localité de Garoua-Boulaï, dans le département du Lom et Djerem, ont bénéficié d’opérations chirurgicales gratuites le 19 juillet dernier.

Ces services de soins sont administrés par des spécialistes en ophtalmologie du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) depuis le mardi 19 juillet 2022. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet « BIR contre la cécité » du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR).
Les patients qui doivent subir une intervention sont reçus à l’Hôpital Protestant de Garoua Boulai. « Près de 200 personnes déficientes visuelles, dont une soixantaine de réfugiés, bénéficieront de ces opérations gratuites, qui renforcent les liens entre l’armée et la nation. 800 autres personnes souffrant d’autres maladies oculaires seront également prises en charge par les professionnels de la santé oculaire du BIR« , apprend-on.
Cette campagne chirurgicale, qui se déroule dans le cadre du projet « BIR contre la cécité », est supervisée par le Colonel François Pelene, coordinateur général du BIR. Elle se poursuivra dans la région de l’Est jusqu’au 25 juillet en présence du Général de Brigade Joseph NOUMA, commandant la 12ème Brigade d’Infanterie Motorisée.

Cameroun : la construction de la route Ekondo Titi-Kumba confiée à l’armée

Le Bataillon d’invention rapide, unité d’élite  de l’armée camerounaise va s’occuper de la construction de cet axe long de 60 km, situé dans le Sud-Ouest, en zone de crise sécuritaire.

La crise sécuritaire qui sévit dans les régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest a interrompu nombre de projets d’investissement. Au rang des projets d’infrastructures de transport affectés par les violences, figure la route Ekondo Titi-Kumba, longue de 60km. En vue de reprendre et de conduire le chantier à son terme, le gouvernement a confié les travaux au Bataillon d’intervention rapide (Bir).

Les travaux lancés en 2017 et interrompus depuis quelques années à cause des violences, sont évalués à 40 milliards de francs CFA. L’armée cumule déjà une expérience dans l’exécution de pareils projets, en plus de sa vocation première de défense de l’intégrité du territoire.

Le Bir a construit la route conduisant à son principal camp d’entrainement dans le Sud-Ouest. Dans la région de l’Extrême-Nord en proie à des attaques de Boko Haram, le génie militaire a construit la route Maroua-Mora-Dabanga-Kousseri, comme le précisent l’Agence Ecofin et investir au Cameroun.

Ainsi, à en croire, le gouvernement, les premiers signes des travaux sont perceptibles sur le terrain. « Une mission de reconnaissance entamée le 02 juillet 2022 est en cours pour le démarrage effectif des travaux et le maintien de la circulation le long de l’itinéraire », déclare le ministre des Travaux publics.

Cameroun : le BIR met fin aux incursions des rebelles centrafricains dans la région de l’Est

Les troupes du Bataillon d’intervention rapide ont officiellement mis fin à leur offensive contre les rebelles centrafricains, a annoncé le chef d’État-major des armées, le général René Claude Meka.

Les troupes gouvernementales camerounaises «ont pris le contrôle du principal repaire des rebelles centrafricains ». Selon le site Bertouainfo, grâce au Bataillon d’intervention rapide (BIR), il n’est plus possible aux rebelles venus de la République centrafricaine (RCA) de mener des pillages du côté camerounais dans la région de l’Est.

En visite de terrain, le chef d’état-major de l’armée camerounaise, le général René Claude Meka, a fait savoir que « la situation est sous contrôle ». Et ce ne sont pas seulement des mots. La preuve, les voyageurs qui partent de Libongo, un village de la commune de Salapoumbé, pour Yokadouma, le chef-lieu du département de la Boumba-et-Ngoko, ne risquent plus de tomber sur des rebelles centrafricains, comme le fait savoir Norbert Mossadikou, le maire de Salapoumbé.

La sécurité qui règne désormais sur ce tronçon de 136 kilomètres, qui était prisé par les rebelles centrafricains, est le témoin de ce que la frontière et le territoire national sont sous le contrôle des forces de défense et de sécurité.

Pour atteindre cet objectif, le BIR, l’une des meilleures unités d’élite de l’armée camerounaise, a installé deux postes le long de cette frontière. Un à Libongo et l’autre à Gari-Gombo. Mais le colonel François Pelene, coordonnateur général du BIR, reconnaît que le succès de cette opération est aussi celui des populations locales qui contribuent à leur sécurité en fournissant aux militaires le renseignement prévisionnel.

Cameroun : 211 combattants de Boko Haram se rendent

Ils ont décidé de laisser tomber les armes et sont désormais prêts à embrasser une nouvelle vie loin des coups de feu.

L’événement est devenu récurrent à Kolofota, département du Mayo-Sava, dans la région de l’Extrême-Nord. Difficile de passer une semaine sans que plusieurs membres de la secte terroriste Boko Haram ne se rendent auprès des autorités locales. Fatigués de la guerre, ils déposent les armes et empruntent le chemin de la paix.
Et ce ne sont pas les raisons qui manquent. Le chef de la localité, Lamine Djaouro Talba explique, <<quand nous les interrogeons sur les raisons de leur retour, ils ne manquent pas d’indiquer que la vie est insupportable de ce côté. Ils n’ont pas à manger et ne peuvent pas circuler librement. Par ailleurs, ils sont surveillés de très près par leur bourreaux>>.

C’est sans doute un tel malaise qui peut expliquer le désistement de plusieurs combattants tel qu’on l’a appris la semaine dernière.

<< Il ne se passe pas un seul jour sans que nous n’enregistrons une vingtaine de nos frères et sœurs qui ont déserté les rangs de cette secte. La courbe atteint le summum ces derniers jours. Mardi dernier, ce sont plus de cent personnes qui sont rentrées>> renseigne Lamine Djaouro Talba.

Avec ce retour des ex-membres de Boko Haram, une stratégie d’intégration a été mise sur pied.

Au début, ils informent les membres du comité de vigilance ; ce qui permet au dit comité de connaître les motivations de leur retour à la vie normale ainsi que leurs identités. Par la suite, ils sont conduits au campement du BIR. C’est de là qu’ils sont transférés au campement de Méri pour leur insertion sociale. Insertion qui se fait grâce au Comité national de désarmement, démobilisation et d’intégration.

 

Source : L’œil du Sahel

Cameroun – Alerte : risque d’attentats à Nkambe, Fundong et Babessi dans le Nord-Ouest

Des indiscrétions font état de plusieurs attaques en préparation dans plusieurs autres villages de la région. Après celle qui a causé la mort de 15 militaires le 16 septembre 2021.

Le surnommé « général No pity » et ses compagnons préparent un autre coup. Selon un Bulletin de renseignement quotidien du ministère de la Défense (Mindef), ils projettent d’attaquer les villages Nkambe, Fundong et Babessi dans le Nord-Ouest.

Pendant ce temps, les Forces de défense et de sécurité mènent des actions de ciblage et de renseignement dans certaines localités, des patrouilles pédestres, motorisées dans la ville de Bamenda, la sécurisation des écoles et autres points sensibles.

Le bulletin de renseignement du ministère de la Défense indique que le 16 septembre dernier, l’explosion des engins improvisés a causé la mort de 15 militaires. Ils ont péri dans l’attaque de leur convoi par une synergie de terroristes dans les départements du Bui, Boyo et Ngoketunjia. En utilisant des engins lourds. Deux véhicules blindés ont été incendiés, le matériel militaire tel que les armes et tenues ont été emportées. Les scènes de liesse de ces groupes armés ont été partagées sur les réseaux sociaux. Comme pour signifier qu’ils ont de la matière pour poursuivre cette guerre.

Cameroun : une dizaine de soldats tués et exhibés au Nord-Ouest

Ils sont tombés sur des engins explosifs improvisés (EEI) le 16 septembre 2021 sur la route Bamessing-Sabga dans le département du Ngoketunjia. Leurs dépouilles ensanglantés et dénudées sont présentées dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux.

 

 

Scène effroyable à Bamessing-Sabga dans le département du Ngoketunjia, région du Nord-Ouest. Des militaires, selon toute vraisemblance, du Bataillon d’intervention rapide ont été piégés hier par des combattants des groupes sécessionnistes. Au moins dix   soldats tombée sur des engins explosifs improvisés (EEI) et a péri sur le champ.

Dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux, l’horreur présente ces militaires, certains décapités, d’autres blessés, ou complètement dénudés.  Leurs véhicules ravagés par les flammes. L’un des commandants de ces groupes armés, dénommé  « General No Pity » jubile la réussite de ce  « guetapens »  tendu aux soldats camerounais.

La crise anglophone débutée en 2016 prend une autre tournure. Mardi dernier, se souvient-on, des cercueils ont été déposés dans certains carrefours de la région du Nord-Ouest. Au lendemain de la découverte des corps sans vie de 11 séparatistes,  neutralisés par les forces de défense. La tuerie des militaires d’hier en serait une réponse.

Cameroun : six présumés éléments de Boko Haram tués à Dabanga, dans l’Extrême-Nord

Après une attaque du camp militaire de la localité, ils ont été rattrapés au moment de leur fuite par les tirs des soldats de la Force multinationale mixte présents sur les lieux.

Un  correspondant du poste national de la CRTV, a rendu compte le 28 mars au journal de 13 heures, du bilan d’une attaque survenue la veille, des personnes soupçonnées appartenir à la secte Boko Haram dans la localité de Dabanga à l’Extrême-Nord.

« Bilan de l’attaque, six éléments de Boko haram tués. Des assaillants dans leur fuite, ont abandonné des véhicules avec leurs munitions et une moto. Le calme est revenu à Dabanga, les populations ont pu regagner leur domicile» a décrit le journaliste.

Les témoignages recueillis sur place révèlent que tout est parti d’une offensive des assaillants qui ont notamment ouvert le feu sur le camp du Bataillon d’intervention rapide (BIR). Les militaires camerounais et leurs compagnons de la Force multinationale mixte, ont immédiatement répliqué pour mettre en déroute les combattants rebelles.

Des informations non encore authentifiées indiquent qu’un élément du BIR et trois civils ont aussi perdu la vie dans cette attaque terroriste.

Cameroun : les miliaires souhaitent une bonne année au peuple à travers une chorégraphie de danse

Les forces de défense et de sécurité célèbrent déjà la nouvelle année. Dans une vidéo (voir ci-dessous) qui tourne en boucle sur la toile, les soldats exécutent des pas de danse sur des chansons qui font fureur en ce moment.

L’armée, défenseur des hommes, de leurs biens et de l’intégrité du territoire souhaitent bonne année 2021 à l’ensemble des camerounais. Cela se passe dans une vidéo d’environ trois minutes où des pas de danse sont excécutés au rythme des sonorités du moment.

Un avant goût du réveillon de la Saint-Sylvestre que compte organisée le 31 décembre 2020,  le ministre délégué chargé de la Défense Joseph Beti Assomo, dans la localité de Tibati régionde l’Adamaoua.

 

Cameroun: 46 personnes libérées ainsi que 130 têtes de bétail en deux ans de lutte contre les preneurs d’otages dans le septentrion

Bilan à mettre à l’actif des bataillons d’intervention rapide déployés dans les trois régions du septentrion et à l’Est

 

Les quatre bataillons d’intervention rapide (BIR) déployés dans l’Adamaoua, au Nord, à l’Extrême-Nord et à l’Est pour lutter contre le phénomène des preneurs d’otages et le grand banditisme ont permis de libérer 46 otages et récupérer 130 têtes de bétail ces deux dernières années, renseigne le bilan public à ce mois de novembre des BIR.

Les BIR déployés dans le septentrion et à l’Est ont également récupéré sur la même période 36 armes de guerre et 228 munitions. Ils ont en outre interpellé 13 suspects et tué 15 présumés malfrats dans des combats.

Pour sécuriser davantage la frontière séparant le Cameroun de la Centrafrique des incursions des groupes armés basés en RCA, le BIR a inauguré ce mois de novembre trois nouveaux postes opérationnels dans l’Adamaoua, notamment à Gbatoua-Godolé, Nyamba et Ngaoui.

Cameroun : le ministre de la Défense dément le lancement d’un recrutement au Bataillon d’intervention rapide (BIR)

Le porte-parole du ministère déclare qu’aucun concours n’est ouvert pour l’heure dans les forces armées.

Un document, prétendument signé du ministre de la Défense ce 11 août a fait son apparition sur les réseaux sociaux.

Ce communiqué annonçait le «recrutement spécial de  2600 commandos d’élite pour le compte des Bataillons d’intervention rapide (BIR) et de la Garde présidentielle (GP)« .

Faux, déclare le capitaine de frégate Cyrille Serge Atonfack Guemo, porte-parole du ministère de la Défense. « Le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense précise qu’aucun concours ni recrutement n’ont été pour l’instant ouverts pour les Armées, et la Gendarmerie nationale », déclare-t-il dans un communiqué de ce 11 août 2020.

Il ajoute que le « moment venu, la bonne information sera communiquée au public par les canaux habituels ».

Le dernier recrutement de 2600 soldats d’élite dans les rangs du BIR et de la GP remonte à 2018.

 

Forces de défense : sortie ce jour de la 37e promotion de l’EMIA

Sortie d’école et remise des épaulettes aux élèves-Officiers d’Active de l’Ecole Militaire Interarmées, 37e promotion, en présence du Chef de l’Etat, chef suprême des forces armées.

Le président de la République. Chef suprême des armées préside ce 24 janvier 2020 la cérémonie de sortie officielle de la 37eme promotion des  élèves-Officiers d’Active de l’Ecole Militaire Interarmées (EOA).

Promotion qui porte  le nom Général de division Kodji Jacob dont la 37e décédée le 22 janvier 2017 à Bogo, des suites d’un accident d’hélicoptère, alors qu’il était en mission de reconnaissance sur le secteur. La 37e promotion des EOA de l’Emia est invitée à prendre pour référence ce modèle d’obéissance à la hiérarchie, d’engagement et de détermination dans l’exécution de sa mission, d’abnégation et de consécration à la Patrie.

La promotion baptisée ‘’Général de Division Kodji Jacob’’, survient dans un contexte sociopolitique marqué par  le terrorisme à l’Extrême-Nord, du fait de la secte  obscurantiste Boko Haram, et à un moment où les régions  du Nord-Ouest et du Sud-Ouest connaissent les actes barbares de groupuscules séparatistes.

Adamaoua: plus de 13 armes de guerre saisies par le Bir

Ces armes ont été retrouvées dans les caches des preneurs d’otage qui sévissent dans la région de l’Adamaoua au Cameroun.

 C’est le regain de prise d’otages dans la région de l’Adamaoua qui a interpellé les forces de l’ordre. Une opération conjointe des éléments du 4e Bataillon d’intervention rapide (Bir) de Garoua, et du 5e Bataillon de Ngaoundéré menée au Parc national de la Bénoué a permis la découverte d’une cache d’armes.

Après cinq jours de travail, plus de 13 armes de guerre et plus de 700 minutions ont été récupérées dans la nuit du 04 au 05 décembre 2019, informe le journal L’œil du Sahel. La prise des forces de défense est constituée de neuf Kalachnikovs AK47, 26 boîtes chargeurs, cinq chasubles porte-chargeurs, des effets vestimentaires, des denrées alimentaires, des téléphones portables, des plaques solaires, des cadenas et des chaînes.

Quatre présumés malfrats ont péri au cours de l’opération.

D’autres saisies ont été enregistrées plus tôt par l’armée. C’était dans la localité de Djaouro-Fio, dans l’arrondissement de Méiganga, toujours dans l’Adamaoua. Les forces de défense ont récupéré quatre Kalachnikovs AK47, plus de 200 munitions de guerre, 08 boîtes chargeurs. Ils y ont également découvert des chaînes et cadenas utilisés par les preneurs d’otages pour retenir en captivité les personnes kidnappées.

Selon le rapport 2018 de la Commission nationale des droits de l’Homme et des libertés (Cndhl), pour la seule année 2018, près de 650 millions de Fcfa ont été versés par les familles aux preneurs d’otages dans le Grand Nord.

 

Cameroun: « Médiapart veut inciter les populations à l’insurrection » (Armée)

En date du 19 septembre, le média en ligne Médiapart sous le titre « Au Cameroun, les basses œuvres d’une unité spéciale équipée par la France » a accusé les forces de défense de commettre des exactions contre des civils et la mise sur pied des chambres de tortures secrètes. Après la réaction du ministre de la Communication, c’est au tour de l’armée camerounaise de réponse à Médiapart.

Mediapart a Tout faux sur le Cameroun

Le 19 septembre 2019, le media en ligne www.Mediapart.fr a publié un article accompagné d’une vidéo dans lesquels de graves accusations sont portées à l’encontre du Bataillon d’Intervention Rapide-BIR. Cette unité est en effet accusée d’employer contre les civils des moyens matériels d’origine française, ainsi que des techniques de contre-insurrection enseignées par des formateurs français, à l’exemple de celles utilisées en Indochine et plus tard, en Algérie. Le BIR est également accusé de disposer de chambres de tortures secrètes, à sa base de Salak à Maroua, dans la Région de l’Extrême-Nord.

Le fait que ces accusations portent sur une unité d’élite de nos Forces de Défense dont les faits d’armes sont réputés et admirés au-delà de la sous-région, traduit à souhait l’acharnement et le désarroi des pourfendeurs du Cameroun, visiblement désespérés de parvenir à l’instauration du chaos programmé dans les régions de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en crise, régions dans lesquelles le niveau de violence va s’amenuisant, ce grâce au professionnalisme de nos Forces, dont le BIR.

Il est à noter que le Cameroun est signataire de multiples Conventions internationales relatives au respect des Droits de l’Homme. A ce titre, le Gouvernement de la République ne lésine sur aucun effort visant à équiper ses personnels des Forces de Défense et de Sécurité, des éléments cognitifs et matériels concourant au respect desdites dispositions pertinentes des susdites, qui ici, ont d’ailleurs force de loi. Les résultats de cette action sont du reste visibles, non seulement à travers les prestations des militaires sur le territoire national, mais également à travers la réputation des contingents camerounais engagés dans des opérations de paix à l’international.

Au final, la nature partiale, partielle, puérile, subjective et émaillée d’allégations gratuites de ce reportage ne peut qu’être déplorée, les faits y incriminés étant de toute façon invraisemblables. Bien au contraire, cette initiative révèle au grand jour, les intentions malveillantes de quelques cercles d’influence, qui entendent faire feu de tout bois pour amener le Cameroun à se plier à leurs desiderata.

 En tout état de cause, Médiapart est loin de jouer caché pour le cas du Cameroun. /-

Mediapart décidé à torpiller le Grand Dialogue National

Alors que le Cameroun s’apprête à entrer de plain-pied dans les assises convoquées par le Président Paul Biya sous le vocable de « Grand dialogue national » le 30 septembre prochain, et qui ont pour but de trouver principalement, une solution pacifique et concertée à la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, ainsi qu’aux problèmes des autres régions du Cameroun, une certaine presse internationale connue sous les noms de Mediapart et Arte, veut jeter le discrédit sur cette noble ambition, à travers ses vecteurs de la haine et de la mort.

Les publications récemment répertoriées sur les sites web de ces médias font état de ce que des soldats camerounais notamment ceux du Bataillon d’intervention rapide (BIR), seraient à l’origine de plusieurs « exactions sur son territoire », précisément dans le Nord-Ouest, le Sud-Ouest, et dans la Région de l’Extrême Nord. Des allégations sans fondements visant, non seulement à saper le moral de nos troupes qui brillent pourtant par leur discipline et leur professionnalisme sur le terrain, mais aussi à tuer avant son éclosion, le fruit des assises prévues cette fin du mois à Yaoundé.

Cette presse insinue par ailleurs que la technologie française à travers les véhicules blindés légers « Bastion », ainsi que les savoir-faire acquis auprès d’autres partenaires notamment américains, français et israéliens pour lutter contre le terrorisme, seraient utilisés pour anéantir les populations civiles dans les régions en crise. Cette fois sont clairement visées les solides et anciennes relations bilatérales auxquelles on peut associer de nombreux accords militaires signés entre le Cameroun et ces différents partenaires.

Cette abjecte campagne de Médiapart et Arte vise davantage à déposséder nos Forces de Défense des moyens qu’elles n’utilisent du reste, que dans le but de se débarrasser des bandes armées qui sèment la terreur dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, laissant derrière elles mort et désolation, dans la poursuite d’un illusoire projet de partition du Cameroun.

Loin de tout chauvinisme, le Cameroun a toujours su prouver qu’il pouvait résoudre ses problèmes de lui-même, dans le respect des règles et conventions internationales. L’apport des partenaires extérieurs est certes précieuse. Il convient tout de même de citer comme exemple la guerre sans merci menée par nos Forces de Défense contre la secte islamiste Boko haram, aujourd’hui en déroute. Une lutte que Mediapart estime avoir été menée dans le mépris des droits de l’homme, en avançant pour moyen de preuve, l’existence non fondée, de ‘‘chambres de torture’’ dans la base du BIR à Maroua-Salak, dans le septentrion camerounais.

En dépit des actes illégaux et isolés de certains de ses éléments du reste déjà traduits en justice, l’Armée camerounaise a toujours su gérer ce conflit avec professionnalisme. Il en sera de même pour la résolution de la crise observée dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Fidèle à ses engagements pris contre le terrorisme qui menace pourtant nombre de pays à travers le monde, le Cameroun devrait et mériterait de bénéficier de plus d’égards de la part de ces médias. /-

Mediapart, ou le néocolonialisme en marche

Havre de paix, le Cameroun se battra toujours pour retrouver sa paix, malgré les allégations diffamatoires des professionnels de la calomnie qui font feu de tout bois pour que ce pays sombre dans le chaos. Alors que les Camerounaises et les Camerounais de toutes les strates de la société se préparent pour le Grand Dialogue National annoncé par le chef de l’Etat le 10 septembre dernier, les ennemis du Cameroun à travers les médias sociaux et les ONG, affichent sans détour l’ambition de torpiller cette concertation.

Honte aux hypocrites !!! Oui !!! Honte à ces marchands d’illusions qui prétendent se préoccuper du Cameroun et de son peuple, mais s’engagent à saborder l’image des Institutions et le processus de Dialogue National qui est censé sortir le Cameroun de cette situation de crise. Honte à ceux-là qui veulent profiter de l’anarchie pour piller les richesses du Cameroun et appauvrir les Camerounais. A travers la sortie de Mediapart le 19 septembre 2019 sur, entre autres, l’existence présumée de ‘‘chambres de torture’’ dans les cantonnements du BIR à Maroua, l’on peut deviner une démarche destinée à faire mettre le Cameroun à l’index de la communauté internationale, de même qu’une incitation à l’insurrection.

Ils sont nombreux, les pourfendeurs du Cameroun à avoir été surpris par les grandes et majestueuses propositions du Chef de l’Etat visant la réconciliation du peuple camerounais avec lui-même, dans le cadre d’une concertation interne et autonome, déliée du carcan de la communauté internationale et de ses capitalistes génocidaires. Le Gouvernement de la République a jusqu’ici remporté plusieurs victoires diplomatiques significatives, de nature à garantir la posture haute du garant des Institutions Républicaines face à ses détracteurs tant de l’intérieur que de l’extérieur.

Les sécessionnistes terroristes qui sèment la mort et la désolation dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ambitionnaient de provoquer l’intervention des Nations-Unies au Cameroun, ou à défaut, le débarquement de leurs alliés, Etats démocratiques le jour, et rapaces assassins la nuit, uniquement motivés par leurs intérêts hypocrites et mercantiles, pour faire plier les Institutions de Yaoundé, et consacrer la partition du Cameroun. Leur échec est cuisant, le constat étant désormais solidement établi que la résilience des Institutions camerounaises va au-delà des Forces de Défense et de Sécurité pour se perpétuer dans le peuple, lequel, de génération en génération, a su dire NON, NON à la domination, NON à la soumission. /-

Capitaine de Frégate Cyrille Serge ATONFACK G.

Chef Division Communication / Ministère de la Défense

Crise anglophone: le gouvernement renforce le dispositif militaire

Un décret du Président de la République daté du 06 août crée un poste de commandement du 6ème Bataillon d’intervention rapide (Bir) à Mabanda dans la région du Sud-Ouest.

Le 6ème Bataillon d’intervention rapide (Bir) est une mutation de l’opération dite «Chacal» mise en place par les éléments du Bir qui opéraient principalement dans les régions du Sud-ouest, Nord-Ouest et Ouest du Cameroun.

Le 6ème Bir a son poste de commandement installé à Mabanda, dans le département de la Mémé, région du Sud-Ouest. D’après une source au ministère de la Défense la création de ce poste de commandement vise à «resserrer le maillage sécuritaire territorial, sécuriser et rassurer les populations.»

Il sera également question pour ces militaires de «sécuriser les activités économiques: libre circulation des biens et des personnes.»

Cameroun: Adolphe Lélé appelle les anglophones à plus de retenue sur les réseaux sociaux

Le gouverneur Adolphe Lélé Lafrique appelle les ressortissants du Nord-Ouest à faire preuve de retenue dans la diffusion de contenus liés à la crise anglophone.

Adolphe Lélé appelle les ressortissants du Nord-Ouest à faire preuve de « retenue en ce qui concerne le contenu des informations diffusées sur les réseaux sociaux ». Ceci, afin de « donner une chance à la paix, à la sécurité et à la stabilité que nous préconisons tous», a-t-il écrit dans un communiqué publié le 11 avril à la suite d’accusations d’Ong contre le Bataillon d’intervention rapide (Bir).

Human Rights Watch a accusé cette unité de l’armée camerounaise d’avoir tuée des civils et incendiée des domiciles dans la localité de Meluf, dans le Bui, le 4 avril dernier. Des allégations que l’armée réfute. Des images de cette attaque ont été largement diffusées sur les réseaux sociaux. C’est dire que depuis le début de la crise anglophone en octobre 2016, plusieurs vidéos de ce type ont déjà été partagées en boucle sur les médias sociaux.

Le gouvernement pour sa part, multiplie des sorties pour démentir les informations véhiculées ci et là. Il a même souvent dû annoncer publiquement l’arrestation de soldats impliqués dans des bavures sur le terrain.

Au sujet de l’intervention du Bir à Meluf, Adolphe Lélé Lafrique indique qu’elle fait suite au refus des combattants sécessionnistes de déposer leurs armes, conformément au plan de désarmement initié par le Président Paul Biya. « Les forces de sécurité et de défense se sont résolues à intensifier leurs opérations militaires et de sécurité ciblées sur des camps sécessionnistes bien identifiés et localisés. Ça vaut la peine de mentionner que ces opérations sont réalisées avec précision et professionnalisme», souligne Adolphe Lélé Lafrique.

Le gouverneur appelle par la présente au soutien total et sans faille des populations.

Crise anglophone : un mort et 15 blessés dans l’attaque d’un convoi de l’armée

Un caporal camerounais est mort mercredi dans une attaque de véhicules militaires à Menji (Sud-Ouest). 14 autres soldats y ont été blessés.

Un convoi conjoint du Bataillon d’intervention rapide (Bir) et du Bataillon des troupes aéroportées (BTAP) a été attaqué mercredi sur la route de Menji (Sud-Ouest). Un sous officier y a perdu la vie en même temps que d’autres militaires écopaient de blessures dont huit cas graves. Journalducameroun.com n’a pas pu obtenir les identités des victimes. Elles ont été transférées à Douala pour des soins. La dépouille du caporal y a été placée dans une morgue.

L’armée a par la suite mener une opération de ratissage dans la zone ce qui leur a permis de récupérer dees armements appartenant aux sécessionnistes présumés.

Crise anglophone : la dépouille d’un militaire retrouvée à Muea

La victime qui appartenait au Bataillon d’intervention rapide (Bir) serait décédée ce mardi matin.

Le soldat du Bir retrouvé mort ce mardi à Muea, non loin de Buea (région du Sud-Ouest),  présentait des blessures sur son corps. Les populations qui ont fait la découverte ne peuvent pas affirmer que ces blessures ont été causées par des balles, des coups de feu n’ayant pas été entendus.

Ce mardi, des individus armés non identifiés ont réussi à entrer à Mile 16 aux environs de 5 heures du matin. Ils y ont bloqué la route, paralysant la circulation avant d’incendier cinq voitures. Cet incident a incité les populations à rester chez-elles. La gare routière située non loin du lieu où le soldat du Bir a été retrouvé.

Le Cameroun renforce la sécurité autour des hauts cadres de la République

Une augmentation des effectifs de la Garde présidentielle aura lieu dans les prochains jours. Pendant ce temps, la sécurité des ministres a été renforcée.

Le gouvernement camerounais manifeste un intérêt accru pour la sécurité des hauts cadres de la République alors que se rapproche l’élection présidentielle du 7 octobre 2018, marquée par l’essor d’une nouvelle classe politique. C’est dans cette lancée qu’un recrutement spécial de 600 jeunes est lancé au sein de la Garde présidentielle, un corps dédié à la sécurité du chef de l’Etat Paul Biya, en fonction depuis 1982.

La Bataillon d’intervention rapide (Bir), une autre unité spéciale de l’armée camerounaise, recrute aussi. Selon un arrêté du ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo, ce sont 2000 nouveaux éléments de 18 à 23 ans qui seront intégrés dans les rangs.

Les éléments du Bir assurent aussi, en temps de paix, la sécurité du chef de l’Etat. Ils sont mobilisés en période trouble lorsque les conflits s’enlisent. Le contexte sécuritaire au Cameroun s’y prête. Le nouveau contingent sera affecté aux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en proie à des combats entre séparatistes et forces armées nationales, a appris Journalducameroun.com.

Au Cameroun pendant ce temps, l’on assiste à un renforcement de la sécurité autour des ministres et autres hauts membres du gouvernement. Les domiciles et les sièges des institutions ont récemment reçu des éléments supplémentaires pour la protection des lieux et des personnes.

Cette mesure est prise à la suite de l’attaque armée, le 12 août 2018, de la  résidence du secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh. Trois malfaiteurs avaient été abattus ce jour-là.

 

 

 

Armée camerounaise : vers un recrutement de 2600 commandos d’élite?

C’est la substance d’une correspondance transmise par un conseiller technique de la présidence de la République au Mindef, et dont une copie a été diffusée sur les réseaux sociaux.

Les rangs du Bataillon d’intervention rapide (BIR) et de la garde présidentielle (GP) devraient recevoir 2600 membres supplémentaires dans les prochaines semaines. Ce sera à l’issue d’un concours de recrutement qui devrait être lancé par le ministère de la Défense dans les prochains jours. Cette information est contenue dans une lettre adressée par un conseiller militaire de la Présidence de la République au ministre délégué en charge de la Défense, et dont la copie circule depuis hier après-midi sur les réseaux sociaux.

A en croire ce document, le chef de l’Etat aurait donné son accord pour ce recrutement, avant son départ pour la Chine, où il prendra part au sommet Afrique – Chine les 3 et 4 septembre prochains. Les futurs commandos recrutés viendront renforcer le contingent du BIR, un bataillon engagé sur plusieurs fronts de guerre au Cameroun. On retrouve les éléments de cette force créée en 2001 notamment à l’Extrême-Nord, dans la lutte contre Boko Haram, et dans les régions anglophones en proie à une crise socio-politique depuis deux ans.

 

Cameroun : six militaires du Bir blessés dans l’explosion d’une mine

Les concernés se rendaient à Eyumodjock dans le Sud-Ouest lorsqu’ils sont tombés sur une mine. Trois d’entre eux s’en tirent avec des blessures graves.

Des militaires de la Brigade d’intervention rapide (Bir) sont tombés sur une mine jeudi. Ils allaient prêter main forte   aux éléments de la brigade de gendarmerie d’Eyumodjock (département de la Manyu), dans la région du Sud-Ouest.

Six  soldats ont été blessés dont trois grièvement. Un hélicoptère a été dépêché dans la localité pour leur évacuation.

La brigade de gendarmerie d’Eyumodjock a été attaquée mercredi par des individus armés non identifiés. Trois d’entre eux ont été tués sur le champ. Les forces de sécurité n’ont enregistré aucune perte en vie humaine, selon certaines sources contactées par Journalducameroun.com.

Naufrage de Bakassi: l’UE présente ses condoléances au Cameroun

Le chef de la délégation de l’Union européenne adresse ses condoléances aux familles des victimes du naufrage du bateau «Mudemba», lequel est survenu dimanche  avec plus de 37 personnes à bord.

La délégation de l’Union européenne est au chevet de la nation camerounaise après le naufrage du bateau logistique du Bataillon d’intervention rapide (BIR) survenu dimanche, 16 juillet 2017, au large de Debunsha. Par la voie son ambassadeur, chef de délégation, Françoise Collet, l’institution a présenté ce lundi ses «condoléances aux familles des victimes, aux forces armées et à la nation camerounaise» pour cette «grande perte».

«Ce tragique évènement constitue une grande perte pour l’armée camerounaise qui, en plus de la lutte contre la secte Boko Haram, s’investit beaucoup dans le processus de sécurisation de la zone de Bakassi et du Golf de Guinée», Françoise Collet dans un communiqué signé ce jour.

Tandis que l’Union européenne témoigne ainsi sa compassion avec «une vive émotion», la version officielle sur cet accident n’évoque pas de morts, mais des «disparus» et des «recherches minutieuses et intenses pour secourir d’éventuels survivants».

Le «Mudemba» a chaviré dimanche avec à son bord du matériel militaire, 37 soldats et l’équipage du bateau. Selon le ministère de la Défense, seuls trois soldats avaient pu être secourus dimanche. Une commission d’enquête a été mise sur pied qui devrait apporter des éclaircissements sur les circonstances de cet accident.

 

Naufrage de Bakassi : une commission d’enquête mise sur pied (communiqué officiel)

C’est ce qui a été décidé lors de la réunion de crise tenue dimanche à Yaoundé.

Un bateau logistique du Bataillon d’intervention rapide (Bir) baptisé « le Mundemba » a chaviré le dimanche 16 juillet aux larges de Debunsha. Le bateau de ravitaillement, qui transportait du matériel et des militaires, se dirigeait vers la presqu’île de Bakassi.

Le ministère de la Défense a publié un communiqué à l’issue d’une réunion de crise tenue dimanche. Ledit document n’évoque pas des morts. En revanche, il précise que  « 03 soldats ont pu être secourus mais le bateau semble avoir coulé au fond des eaux ». En outre, relève le communiqué, « cette zone est quadrillée et fait l’objet de recherches minutieuses et intenses pour secourir d’éventuels survivants. 34 personnels sont jusqu’à présent portés disparus ».

Pour l’heure, il est difficile de dire clairement ce qui s’est passé. Mais, d’après le communiqué, « les premières informations font état d’une mer agitée ». Une commission d’enquête a été mise sur pied à l’issue de la réunion de dimanche présidée par le ministre de la Défense. Ladite commission devra faire la lumière sur cet accident.