Can 2019 : Comment le Cameroun s’est fait éliminer

Au terme d’un match des huitièmes de finale de bonne facture, à rebondissement, le Nigeria s’est imposé face au Cameroun ce samedi à Alexandrie, 3-2. Le Cameroun s’est fait éliminer tout seul à cause du faible niveau technique de ses joueurs. Pis, les errements tactiques de Clarence Seedorf ont fait tourner la Can des Lions au fiasco. Voici les notes des Lions.

André Onana 6/10

Battu sur un ballon dévié par Yaya Banana, le portier de l’Ajax d’Amsterdam n’a pu rien à la 19ème minute, sur l’ouverture du score d’Ighalo. Sur une mauvaise relance de Yaya Banana (66ème minute) et l’absence de marquage de Fae Colins à la 63ème minute, il va encaisser deux autres buts. Par la suite, le portier camerounais va sauver sa cage à plusieurs reprises.

Fae Colins 3/10

Dans un pays, où la formation à la base est quasi inexistante, la prestation de l’ancien sociétaire de FC Bamenda Academy illustre à suffisance le niveau technique de nos internationaux. Volontaire et souvent appliqué sur le plan défensif, son importance dans la construction du jeu est néanmoins quasi nul, tellement il est imprécis dans la relance. Son absence de couverture défensive a conduit au deuxième but nigérian par Ighalo. 

Ngadeu Ngadjui 4/10

Doté d’une bonne lecture de jeu, le défenseur du Slavia de Prague a coupé de nombreuses trajectoires. Mais, à l’image de ses partenaires en défense, il a vendangé de nombreux ballons de construction. L’ancien pensionnaire de Diable rouge de Maroua a dégagé plusieurs ballons là où il aurait fallu relancer proprement. Monté souvent aux avant-postes, il n’a pas pu cadrer ses coups de tête.

Yaya Banana 2/10

Un fiasco total. Le défenseur de Panonios en Grèce est fautif sur 2 des 3 buts encaissés par les Lions. On retiendra surtout de la soirée de l’ancien sociétaire de Diable rouge de Maroua son cauchemar vécu face à un Ighalo, intenable. Il commet la faute du coup-franc qui va conduire à l’ouverture du score. C’est sur une de ses mauvaises relances que les Nigérians vont sceller le sort du match, par Iwobi.

Ambroise Oyogo Bitolo 4/10

Le latéral gauche de Montpellier a réalisé un match correct, participant même à quelques belles constructions. Mais techniquement limité, l’ex-joueur de Coton sport a eu du déchet dans son jeu. S’il s’est montré peu flamboyant sur le plan offensivement, il a sans doute été plus sûr défensivement.

Georges Mandjeck 5/10

Pris de vitesse, l’ancien joueur de la KSA a écopé d’un carton jaune à la 52ème minute de jeu. Il cède sa place à Zambo Anguissa (non noté) à la 62ème minute. Quand Mandjeck était sur l’aire de jeu, il a multiplié les courses pour récupérer les ballons. Bien qu’il ne déclenche jamais rien sur le plan offensif, ses passes étant toujours en retrait, son remplacement a désorganisé l’équilibre défensif des Lions, qui vont encaisser deux buts coup sur coup.

Pierre Kundé Malong 5,5/10

Le milieu de terrain de Mayence s’est dépensé sans compter, écopant même un carton jaune à la 22ème minute de jeu.  Le relayeur camerounais, élu « Homme du match » face au Bénin, a encore été précieux au milieu de terrain. Mais, à l’image de ses coéquipiers, il a très souvent mal dosé ses passes. Remplacé à la 85e minute par Jacques Zoua (non noté), qui n’a (comme d’habitude), rien apporté.

Clinton Njié 6/10

Sur un long centre vers l’avant de Yaya Banana, Stéphane Bahoken a dévié le ballon de la tête vers l’ailier marseillais qui a du plat du pied droit gagné parfaitement son duel face à Akpeyi, à la 44ème minute. Mais avant ce but, Clinton Njié n’a toujours pas joué juste. Grâce à sa bonne pointe de vitesse, il a fait quelques bons replis défensifs. Il est remplacé à la 70e minute par Karl Toko Ekambi (non noté), qui a essayé quelques incursions sans être décisif.

Eric Maxim Choupo-Moting 4,5/10

Les multiples positionnements de Choupo-Moting (ailier gauche, ailier droit, avant-centre, meneur de jeu) durant cette Can illustre à merveille les tâtonnements tactiques de Clarence Seedorf. Le maître à jouer camerounais après une entame de match laborieuse, à l’image de son équipe, a souvent décroché pour offrir de bons ballons à ses partenaires d’attaque. Mais dans l’ensemble, la prestation du capitaine des Lions a été moyenne.

Christian Bassogog 4/10

La Can de Bassogog se résume à une action d’éclat. Il est passeur décisif pour Stéphane Bahoken à la 41ème minute. Avant cette action, il n’a pas existé face au Nigeria.  L’ailier camerounais avec son jeu très prévisible a loupé son match. Il a terriblement souffert durant toute cette Can à cause de ses déchets techniques.

Stéphane Bahoken 7/10

L’avant-centre d’Angers a sonné la révolte des camerounais, en surgissant dans le dos de Kenneth Omeruo pour battre le gardien des Super Eagles d’une reprise à bout portant, à la 41èmeminute. Puis, dans la foulée, il a dévié un ballon de la tête pour Clinton Njié qui a doublé la mise. Durant tout le match, il a, grâce à sa vélocité, pesé sur la défense adversaire.

 

CAN 2019: Nigeria – Cameroun : Direct commenté

Nigéria 3 – Cameroun 2 : 2ème Mi-Temps

90’+3 : Fin du match. Les Camerounais sont éliminés.

90’+2 : Corner. C’est pratiquement la dernière action pour les Camerounais

90′ : Il y aura 3 minutes de temps additionnel

90 ‘ : BALOGUN remplace Alex IWOBI, buteur ce soir pour les nigérians.

88′ : Nouveau débordement de BASSOGOG mais BAHOKEN rate sa reprise

86′ : Jacques ZOUA fait preuve d’une inefficacité  chronique avec les Lions. Va t-il inverser la tendance ?

85′ : Coup franc de KUNDE qui ne donne rien. Le milieu camerounais est obligé de faire une faute par la suite. Il cède sa place à Jacques ZOUA

84′ : Le héros du match coté nigérian cède sa place à INUACHU

83′ : Le coup de tete d’IGHALO est sauvée in extremis par ONANA

82′ : YAYA BANANA vient contrer MUSA, étrangement tout seul dans la surface. Corner

81′ : Corner pour les Camerounais qui ne donne rien. La tete de CHOUPO étant trop écrasée.

79′ : Les deux équipes semblent bien fatiguées. Les Camerounais trouveront ils l’énergie pour revenir au score ?

77′ : Passe décisive d’ONANA pour BAHOKEN. L’attaquant du SCO d’Angers en France est devancé par le défenseur nigérian.

75′ : IGHALO manque de peu le triplé. Servi idéalement dans la surface, sa frappe cadrée est repoussée par ONANA sur sa ligne. On n’est pas loin du KO pour les Camerounais.

70′ : Corner pour les Lions. NGADEU n’arrive pas à reprendre correctement le ballon.

69′ : AWAZIEM écope d’un carton jaune alors que TOKO EKAMBI remplace Clinton N’JIE.

68′ : Les Camerounais croyaient avoir fait le plus dur. Ils doivent faire le jeu désormais au risque de s’exposer

Quel pressing nigérian ! Ngadeu et ANGUISSA sont débordés par la rapidité des nigérians. Alex IWOBI devance ANGUISSA et ajuste ONANA.

BUUUUUUUUUUUUUT Nigérian IWOBI

62′ : Ighalo à la limite du hors jeu récupère un ballon de Musa et trompe ONANA

BUUUUUUUUUUUT Nigérian 

61′ : ANGUISSA va faire son entrée à la place de MANDJECK coté Camerounais.

60 ‘ : CHUKWUZIE remplace Moses coté nigérian, tandis que BASSOGOG se plaint des douleurs.

58′ : Hors Jeu de CHOUPO. Les Camerounais semblent fatigués alors que les Nigérians ont du mal à déployer leur jeu. Les entraineurs vont ils procéder à des changements ?

57′ : Corner nigérian après une déviation de Collins FAI

53′ : Eclair nigérian dans le camp camerounais. Le tir du N2 est loin d’etre cadré. Les Camerounais retrouvent le faux rythme observé en début de 1ère période. La chaleur y est certainement pour beaucoup

51′ : MANDJECK écope son habituel carton jaune après une faute flagrante.

50′ : Nouveau coup franc rapidement joué. La frappe de Clinton a failli tromper la vigilance des Nigérians.

Les Camerounais mettent plus d’impact dans leur jeu au contraire de la 1ère période.

47′ : Après avoir perdu un ballon, Clinton N’JIE fait un effort énorme de replacement pour contrer à nouveau le nigérian.

46′ : CHOUPO n’arrive pas à reprendre le centre de KUNDE

46′ : Les Camerounais donnent le coup d’envoi par CHOUPO

17h59 : Les deux équipes s’appretent à regagner l’aire de jeu.

45’+1 : Fin de la première mi-temps. Le Cameroun termine bien mieux que les nigérians.

45′ : Quel finish Camerounais. Nwankwo KANU fait la tete des mauvais jours.

Après un long dégagement de NGADEU, BAHOKEN dévie le ballon pour NJIE. Après s’etre défait du défenseur nigérian, il bat à bout portant le portier nigérian

43′ : BUUUUUUUUUUUUT CAMEROUNAIS

41′ : Egalisation méritée des Camerounais qui font le siège de la défense nigériane depuis quelques minutes

Décalage de Bassogog repositionné sur la gauche, qui centre au 2ème poteau et trouve BAHOKEN tout seul qui n’a aucun mal à battre le portier nigérian

40′ BUUUUUUUUUUUUUUT CAMEROUNAIS 

39′ : Cafouillage dans la surface nigériane. Les Camerounais réclament un pénalty très justement, mais l’arbitre ne bronche pas.

35′ : Coup franc dangereux pour les Camerounais, repoussé par NDIDI mais CHOUPO obtient un corner dans la foulée.

33′ : L’absence de ZAMBO ANGUISSA se fait ressentir cet après-midi.  Les Lions, trop statiques, n’arrivent pas à créer des décalages au milieu de terrain.

27′ : KUNDE MALONG écope d’un carton jaune pour une nouvelle faute sur un nigérian IGHALO. Le joueur semble totalement dépassé cet après-midi.

26′ : Faute de N’JIE peu inspiré cet après-midi.

25′ : Clinton N’JIE récupère un ballon à l’entrée de la surface et décale en retrait KUNDE MALONG dont sa frappe trouve les nuages.

23′ : Corner Camerounais mais la combinaison tentée par KUNDE et OYONGO ne trompe pas la vigilance des nigérians.

22′ : Accélération de BASSOGOG mais son centre ne donne rien

Les Camerounais sont pris à leur propre piège. Le Jeu est complètement à l’avantage des nigérians.

19′ : BUUUUUUUUT Nigérian.

Cafouillage dans la surface et IGHALO opportuniste croise son tir aux 5m

18′ : Faute de Yaya BANANA dans la surface mais l’arbitre considère que c’est hors de la surface.

17′ : N’JIE évite le carton de justesse pour une vilaine faute.

15′ : N’JIE obtient un corner. Pierre KUNDE et OYONGO pour la combinaison. La tete de NGADEU ne donne rien.

12′ : Nouveau corner pour les nigérians qui ne donne rien.

12′ : Le rythme est très lent. Mais on est habitués avec les Camerounais.

11′ : Corner pour les Nigérians. Alex IWOBI ne cadre pas sa frappe.

8′ : Ahmed MUSA à la lutte avec un défenseur Camerounais fait faute. Coup franc pour les Camerounais dans leur camp.

7′ : Les deux équipes s’observent et se craignent.

5′ : Coup franc Camerounai. Ngadeu s’appuie sur un défenseur nigérian et fait faute.

2′ : Corner pour les Camerounais qui ne donne rien

1′ : Premier ballon et déjà une incrompréhension entre OYONGO et ONANA.

L’arbitre central est bostwanais et ses assistants sont de RDC et de Mozambique

17h00 : Coup d’envoi donné par les Nigérians

16h57 : A noter la présence au stade de Nwanko KANU coté nigérian et de Samuel ETO’O coté camerounais

16h55 : Place aux hymnes nationaux

16h53 : Les Camerounais évolueront en Jaune alors que les Nigérians seront en vert

16h30 : Fin de l’échauffement des deux équipes.

16h20 : Les compositions d’équipe sont connues :

Les Super Eagles aligneront cet après-midi : Daniel AKPEYI – Ola AINA, Chidozie AWAZIEM, Kenneth OMERUO, William TROOST-EKONG – Oghenekaro ETEBO, Alex IWOBI, Wilfried NDIDI – Simon MOSES, Ahmed MUSA, Odion IGHALO

Les Lions Indomptables aligneront quant à eux : André ONANA – Georges MANDJECK, Yaya BANANA, Michael NGADEU – Collins FAI, Eric Maxime CHOUPO MOTING, Ambroise OYONGO, Pierre KUNDE MALONG et Clinton N’JIE – Christian BASSOGOG et Stéphane BAHOKEN

16h 17 : Le match débute à 17h heure de Yaoundé -16hGMT-

16h15  : Bonjour, chers internautes. Bienvenue à Alexandria Stadium afin de suivre le direct du 8ème de finale de la CAN 2019 qui oppose les Lions Indomptables du Cameroun aux Super Eagles du Nigéria.

Primes impayées: les Lions indomptables quittent (enfin) le Cameroun

L’équipe du Cameroun quitte finalement le pays après d’âpres discussions avec les autorités sur les primes des joueurs. 

Les Lions indomptables quittent finalement le Cameroun cet après-midi pour joindre leur base à Ismailia en Egypte pour pendre part à la Coupe d’afrique des Nations (Can) qui débute ce 21 juin.

Le décollage du vol spécial devant transporter les joueurs et leur staff est prévu pour 14h. D’après des sources, les Lions ont refusé la prime de performance de 5 millions Fcfa proposée par les autorités du football à la tête desquelles se trouvent le ministre des Sports qui supervise les discussions. Prime qui doit être versée au plus tard à la fin du 1er tour de la Can tel que contenu dans le procès verbal de la dernière rencontre.

Les pourparlers ont alors débuté au petit matin ce jour dans le cabinet du ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep).

Narcisse Mouelle Kombi et ses collaborateurs, le président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), son secrétaire général, l’entraîneur principal des Lions et son adjoint, Carlos Kameni, Choupo Moting, Fabrice Ondoa, Michael Ngadeu, George Mandjeck et Gaëtan Bong vont échanger pendant 3h d’horloge, selon les informations publiées sur le compte twitter du Minsep.

Les parties auraient finalement trouvé un compromis «le président de la Fécafoot au titre de sa contribution en sus des primes payées ou déjà prévues par l’Etat, propose l’octroi à chaque joueur d’une prime de performance de 5 millions Fcfa net à percevoir, pour le 1er match qui sera remporté pendant le 1er tour de la Can. Elle sera versée au plus tard avant la fin du 1er tour.»

Proposition que les joueurs de l’équipe nationale présents à la concertation ont demandé à soumettre au préalable à leurs coéquipiers avant toute décision. Non sans réaffirmer «leur souhait à procurer du bonheur au peuple camerounais lors de cette compétition.»

Des sources indiquent que les Lions indomptables vont finalement rallier Ismaïlia cet après-midi. Le Cameroun ne pourra cependant pas échapper à une pénalité. D’après le règlement, les équipes doivent impérativement arriver dans le pays hôte, cinq jours avant leur premier match. Le Cameroun entre dans l’arène le mardi 25 juin. Ils affrontent la Guinée Bissau.

En 2014, déjà lors du Mondial du Brésil, des problèmes d’organisation au sein de l’équipe ont retardé le départ des Lions. Le Cameroun avait dû payer deux jours de pénalité.

CAN 2019: le Cameroun prendra part aux éliminatoires

Les Lions indomptables évolueront dans la poule B aux côtés du Maroc, du Malawi et des Comores ou Maurice. La CAF a effectué le tirage au sort des éliminatoires de la CAN qui aura lieu au Cameroun

Déjà qualifié en tant que pays organisateur, le Cameroun participera aux éliminatoires. Et le tirage au sort a voulu que les Lions indomptables soient dans le groupe B où ils devront se frotter au Maroc, Malawi et au vainqueur du match du tour préliminaire entre les Comores et Maurice.

Dans le groupe du Cameroun plusieurs scénarios possibles. Les Lions indomptables peuvent terminer en tête. Dans ce cas, seul le 2e de du groupe sera qualifié. Si les Camerounais terminent à la deuxième position, le premier obtiendra son billet. Dans un troisième cas de figurent, l’équipe camerounaise peut finir à la 3e ou 4e place. Ici, le premier se qualifie automatiquement et le deuxième attendra une place parmi les meilleurs deuxièmes.

La Tunisie, l’Algérie et la Côte d’Ivoire ont hérité respectivement de l’Egypte, le Togo et la Guinée.

Le Sénégal est dans le même groupe que la Guinée équatoriale tandis que le Nigéria est avec l’Afrique du Sud. Les deux Congo composent le groupe G avec le Zimbabwe et le Liberia.

Six journées sont au programme des poules. Au terme de celles-ci, le premier de chacun des 12 groupes sera qualifié pour la CAN en compagnie des trois meilleurs 2es de l’ensemble des groupes.

La composition des groupes éliminatoires de la CAN 2019:

Groupe A : Sénégal, Guinée Equatoriale, Soudan, Sao Tomé ou Madagascar
Groupe B : Cameroun, Maroc, Malawi, Comores ou Maurice
Groupe C : Mali, Gabon, Burundi, Djibouti ou Sud Soudan
Groupe D : Algérie, Togo, Bénin, Gambie
Groupe E : Nigeria, Afrique du Sud, Libye, Seychelles
Groupe F : Ghana, Ethiopie, Kenya, Sierra Leone
Groupe G : RDC, Congo, Zimbabwe, Liberia
Groupe H : Côte d’Ivoire, Guinée, Centrafrique, Rwanda
Groupe I : Burkina Faso, Angola, Botswana, Mauritanie
Groupe J : Tunisie, Egypte, Niger, Swaziland
Groupe K : Zambie, Mozambique, Guinée Bissau, Namibie
Groupe L : Cap Vert, Ouganda, Tanzanie, Lesotho

Le calendrier:

20-28 Mars 2017 : 2 matchs du Tour Préliminaire
05-13 Juin 2017 : Journée 1
19-27 Mars 2018 : Journée 2
03-11 Septembre 2018 : Journée 3 et Journée 4
08-16 Octobre 2018 : Journée 5
05-13 Novembre 2018 : Journée 6


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Cameroun: M. Le Président, vous n’avez pas honte?

Par Abdelaziz Mounde

Pendant que Bamenda explose, de grâce, arrêtez ce mépris du peuple camerounais ! Bon sang, ou est passée la dignité de ce peuple qui cite Dieu dans toutes ses phrases ? Être chef d’Etat ne donne pas droit à toutes les arrogances ! Il faut que cela cesse au Cameroun !

Le football ne peut et ne doit plus être le prétexte et le cache-misère des graves problèmes auxquels nous faisons face. Vous ne pouvez pas vous taire sur ce drame à Bamenda, la barbarie policière à Buea, les suites d’Eseka et vous contenter dans une cérémonie de réception des lionnes, à la seule dimension sportive de la cérémonie et discourir sur 2019 !

Philémon Yang et Atanga Nji, ministre pyromane par ses déclarations incendiaires, ne sont pas des élus et n’ont pas la légitimité qui serait celle d’un chef d’Etat en cette circonstance. Ils n’ont jusqu’ici pu maîtriser la situation explosive qui cause morts et violences quotidiennes, ne songeant qu’à leurs privilèges, de ceux que Bernard Fonlon, appelaient les « bourgeois » de Yaoundé, coupés de la réalité des provinces, aujourd’hui, régions dites anglophones du Cameroun.

Organiser des contre-meetings du Rdpc, dans un mano à mano avec le Sdf, à coups d’incantations, de proclamations et de dénis, à Buea ou Bamenda, ne saurait, sinon à être un sparadrap, résoudre le moindre aspect de ce dossier explosif.

Leurs solutions et sorties, loin d’apaiser n’ont pu calmer la tension, aller au fond de la question et organiser un dialogue sincère, inclusif et qui permettrait d’esquisser une approche politique cohérente et nouvelle de ce malaise profond, déjà décrit par John Ngu Foncha dans sa lettre de démission de 1990.

Si vous êtes fatigués par votre charge, prenez un repos juste ! Si vous souhaitez la continuer jusqu’en 2018, ce qui doit marquer la fin de ces années pénibles, alors vous avez mille occasions de réussir votre sortie ! Il ne sert à rien de faire des déclarations sibyllines comme d’habitude sur la Can 2019 ; ces phrases qui ne nous rapportent plus rien.

Les temps ont changé. Nous ne sommes plus en 1990 et 2008, où la répression sanglante suffisait à reprendre la main. Tout ça, c’était avant ! Ne vous contentez plus de la  » résilience  » et de l’extrême tolérance des Camerounais ; de leur accoutumance à toutes sortes d’absurdité.

Ce qui couve n’est pas un simple rhume mais un volcan dont l’éruption ne fera que du mal à notre pays ! Alors, prenez vos responsabilités et cessez ces caprices du Prince et ces jeux du cirque !


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Can de football 2019: l’état des préparatifs inquiète Patrick Mboma

L’ancien Lion indomptable vient d’exprimer son inquiétude au sujet de l’état d’avancement des travaux de constructions des stades, en prélude à la compétition que le pays abritera en 2019

L’ancien attaquant international des Lions indomptables du Cameroun Patrick Mboma a exprimé son inquiétude au sujet de l’état d’avancement des travaux de constructions des stades en prélude à la coupe d’Afrique des nations (Can) que le pays abritera en 2019.

De passage au Cameroun, le double champion d’Afrique 2000 et 2002 n’est pas passé par quatre chemins pour marquer son inquiétude.

«C’est très facile d’être critique me direz-vous, mais il y a quand même du temps entre le moment où on est désigné pour accueillir une compétition et la compétition elle-même. Donc la préparation doit se faire de la meilleure des façons», a-t-il indiqué.

En tout état de cause, a-t-il souligné, «je ne veux pas parler en oiseau de mauvais augure, mais j’ai peine à croire que l’on sera capable d’accueillir dans les meilleures conditions cette compétition dans deux ans. Je fais mes comptes, nous sommes effectivement en 2016, si je rajoute deux ans, nous sommes en octobre 2018, donc à trois mois de la compétition».

A en croire l’ancien «Ballon d’or» africain, les autorités camerounaises devraient accélérer la cadence pour être prêt au rendez-vous.

«A deux ans et trois mois de cette compétition, vu le peu de choses que nous avons réalisées, étant donné que nous sommes pas les Etats-Unis, nous ne pouvons pas nous vanter d’avoir à profusion des hôtels, des routes ou autoroutes et aéroports, je pense qu’on est complètement en retard», a-t-il insisté.

Patrick Mboma
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Les travaux d’aménagement du Lac municipal pourraient démarrer en janvier 2017

L’hôtel cinq étoiles prévu dans la première phase du projet devrait être opérationnel en 2019, pour la CAN qu’abritera le Cameroun

Le projet d’aménagement du lac municipal de Yaoundé – pollué et fermé au public depuis 1982 – commence à se dessiner, avec la signature, mardi dernier, de deux conventions de prêts d’un montant de 21,173 milliards de F CFA y afférents. Les conventions ont été signées par le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du terriroire (Minepat), Louis Paul Motaze; et par le représentant de la Deutsche Bank Espagne, Antonio Navarro-Escabias.

Le projet, dans sa première phase, permettra de dépolluer le lac et d’aménager ses contours avec des espaces verts, commerces et autres agréments. Il est aussi prévu ici la construction d’un hôtel cinq étoiles qui pourrait être inauguré avant la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 qu’organisera le Cameroun.

« Pour un projet qui sera exécuté dès 2017, les délais conduiraient à ce qu’il soit opérationnel en 2019. Il viendrait renforcer la capacité hôtelière de notre capitale », explique Roger Mvogo, sous-directeur de la coopération avec l’Europe au Minepat, dans une interview accordée à la presse publique mercredi.

D’après des informations émanant de la Communauté urbaine de Yaoundé, qui assure la « maîtrise d’ouvrage déléguée des travaux », la deuxième phase débutera par une étude pour déterminer l’aménagement de la « vallée de la Mingoa », zone qui va du « Camp Yeyap » (nom d’un camp de la gendarmerie, NDLR) à la voirie municipale. Ici, pas de délai communiqué pour les travaux proprement dits.

Le lac municipal de Yaoundé va faire sa mue. Photo pour illustration
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CAN 2016 et 2019: trois clubs espagnols offrent des équipements au Cameroun

Ce matériel sportif offert par le FC Barcelone, Real et l’Atletico Madrid a été remis vendredi 2 septembre 2016 par l’ambassadeur d’Espagne à Yaoundé

L’ambassadeur d’Espagne au Cameroun, Jorge De Orueta Pemartín a remis au gouvernement, le vendredi 2 Septembre, un lot de matériel offert par les trois sports grands clubs espagnols, l’Athletico Madrid, le Real Madrid et le FC Barcelone.

Ce matériel sportif composé des jeux de maillots, des ballons, des sacs de sports et du matériel d’entraînement, a été reçu par le ministre des sports et de l’éducation physique, Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt, représentant le Chef de l’Etat

La cérémonie de réception de cet important matériel s’est déroulée au palais polyvalent des sports de Yaoundé.

S’exprimant lors de cette cérémonie, le ministre Bidoung Mkpatt a exprimé sa gratitude au gouvernement espagnol.

« Le Royaume d’Espagne, à travers les trois clubs sus-cités, apporte une contribution déterminante dans l’organisation des prochaines Coupes d’Afrique des Nations féminine de 2016 et masculine de 2019 pour lesquels le gouvernement et le peuple camerounais, sous la très haute impulsion du Chef de l’Etat, travaillent sans relâche pour en assurer le plein succès », a déclaré Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt.

Ces équipements permettront aux sélections nationales du Cameroun de bien se préparer pour les Coupes d’Afrique des nations 2016 et 2019.

Pour l’ambassadeur d’Espagne, ancien joueur de tennis, « les Camerounais aiment les sports et certains d’entre achètent les maillots des clubs espagnols et même de l’équipe nationale »

La première CAN est prévue du 19 novembre au 3 décembre prochain et monsieur l’ambassadeur est convaincu que les Lionnes indomptables dont la renommée a pris du galon ces quatre dernières années, remporteront le trophée au terme cette compétition le pays organise.
« Pendant cette Can, les Lionnes auront un fan de plus : l’ambassadeur d’Espagne », a déclaré Jorge De Orueta Pemartin,

Les relations bilatérales entre l’Espagne et le Cameroun ont commencé en 1961 et depuis lors, l’Espagne a servi de tremplin pour de nombreux sportifs camerounais tels que Thomas Nkono, Idriss Carlos Kameni, Samuel Eto’o et bien d’autres.

L’Espagne a également servi de terrain d’entraînement pour la sélection nationale de volley-ball féminin avant les Jeux Olympiques de Rio. Le Cameroun, par hasard, a également participé à la Coupe du monde de football la première fois en Espagne en 1982.


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BTP: le groupe suisse Sika s’implante au Cameroun

Le chimiste du bâtiment va s’installer à Douala, afin de se passer des intermédiaires par lesquels il passait depuis plus de dix ans pour distribuer des adjuvants pour béton et mortier dans le pays

Le chimiste du bâtiment Sika annonce l’ouverture de deux nouvelles représentations en Afrique, au Cameroun et à Djibouti.

Djibouti est perçu comme un «emplacement important» afin de pénétrer le marché voisin éthiopien, «en forte croissance». La fourniture sera réalisée depuis Djibouti,

Au Cameroun, la société sera implantée à Douala, elle s’occupera de produire des adjuvants pour béton ainsi que des produits pour le mortier. Ceci devrait permettre de renforcer la présence de Sika sur le «marché florissant de la construction» dans le pays.

La firme précise que «le marché de la construction croît de manière dynamique dans les pays de l’Afrique de l’Ouest» et centrale. Elle cite notamment le projet d’agrandissement du port de Kribi au Cameroun, d’extension du réseau ferré ainsi que la construction de stades de football pour la Coupe d’Afrique des nations en 2019.

Au Cameroun, Sika pourra désormais se passer des intermédiaires par lesquels il passait depuis plus de dix ans.

Sika est une entreprise active au niveau mondial dans le secteur des produits chimiques de spécialité et un fournisseur leader de matériaux de construction et de procédés dans les domaines de l’étanchéité, du collage, de l’insonorisation, du renforcement et de la protection d’ossatures pour le bâtiment et l’industrie.

Suite à la fondation de ces deux nouvelles structures, Sika renforce sa présence sur le continent africain avec un total de 18 succursales. Au niveau mondial, la firme zougoise possède dorénavant 97 entreprises nationales.


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Egis assiste Piccini dans la maitrise d’ouvrage du stade d’Olembe

La société vient de remporter la mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage et surveillance des travaux pour la réalisation du futur complexe sportif d’Olembé. Lequel doit accueillir la Coupe CAN 2019

L’entreprise française Egis remporte la mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage et surveillance des travaux pour la réalisation du futur complexe sportif d’Olembé, situé dans la périphérie de Yaoundé. Il lui revient d’aider le maître d’ouvrage, l’italien Piccini, à définir, piloter et exploiter, Ledit stade. Durée de la mission, 27 mois.

Le complexe sportif d’Olembé comportera : un stade couvert de 60 000 places, deux stades d’entraînement, un lac artificiel, un gymnase, une piscine olympique, des terrains de tennis, de basketball et de volleyball, ainsi qu’un ensemble hôtelier et des espaces commerciaux.

Le groupe Egis est un groupe de conseil et d’ingénierie dans les domaines des transports, de la ville, du bâtiment, de l’industrie, de l’eau, de l’environnement et de l’énergie.

En juin 2015, le Cameroun avait déjà confié à Egis la maîtrise d’ uvre pour la réhabilitation du stade Ahmadou-Ahidjo à Yaoundé. Cette infrastructure devrait accueillir, en novembre 2016, la Coupe d’Afrique des Nations de football féminin.


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Démarrage des travaux de construction du stade de Douala-Japoma

Le stade omnisport sera doté entre autres, d’une capacité de 50 000 places, d’un complexe hôtelier et de deux piscines olympiques, coût de l’ouvrage, 166 milliards de FCFA

Les travaux de construction du nouveau stade omnisport de Douala d’une capacité de 50 000 places ont commencé lundi à Japoma, une banlieue de Douala, la métropole économique du Cameroun

Ces travaux qui seront assurés par l’entreprise turque Yenigün Construction Industry, pour près de 166 milliards de FCFA, permettront de construire un stade moderne dans la perspective de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019 qu’accueillera le Cameroun.

Doté d’un complexe hôtelier, le stade de Japoma sera également pourvu de deux terrains d’entraînements avec gradins, d’un gymnase couvert de 2000 places assises, d’une piscine olympique de 8 couloirs avec 1000 places assises.

Il s’agit d’un site de 45 hectares qui accueilli une délégation interministérielle sous la conduite de Séraphin Magloire Fouda, le secrétaire général des services du Premier ministre.

Les travaux devront durer 24 mois au lieu de 30 mois comme initialement annoncé, parce que le projet accuse un retard de six mois, a-t-on indiqué.


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Organisation des Can 2016 et 2019, le PAN recommande la vigilance

En félicitant les acteurs impliqués, Cavaye Yeguié Djibril a insisté sur le contrôle des mesures de sécurité dans les chantiers, au cours de son discours d’ouverture, jeudi, de la session de juin

Jeudi 02 juin 2016, le président de l’Assemblée nationale (Pan) a présidé, au palais des verres de Ngoa-Ekelle, la séance plénière d’ouverture de la session ordinaire du mois de juin de la chambre basse. Dans son discours, Cavaye Yeguié Djibril a insisté sur le dossier des Coupes d’Afrique des nations féminine (Can 2016) et masculine (Can 2019) que le Cameroun accueille.

En appelant au respect strict des engagements pris pour l’organisation de cette compétition, le Pan a tenu à féliciter le Premier ministre (PM) pour son implication dans le dossier. « Je voudrais vous adresser ma particulière satisfaction, à vous-même et à tous les acteurs concernés », a-t-il déclaré à l’endroit du chef du gouvernement.

Le PAN a également salué les mesures de surveillance édictées par Philemon Yang en vue de la réalisation qualitative et urgente des chantiers en cours. A ce sujet, les descentes sur le terrain du PM, dans le cadre de l’inspection des chantiers de la Coupe d’Afrique des nations de football féminin qui débute en novembre prochain, ont rassuré les députés.

Passées les félicitations, le PAN a recommandé la vigilance et le contrôle des mesures de sécurité, dans les chantiers de la CAN. Une allusion faite au triste évènement du 12 mai dernier au stade Omnisport de Yaoundé, où un agent a trouvé la mort à la suite d’un accident.

Cavaye Yeguié Djibril a également insisté sur la nécessité pour tous les acteurs de s’impliquer et d’apprécier les urgences de la même manière.

Restant sur le terrain de la CAN, l’encadrement des Lionnes indomptables et la dénonciation du dénigrement et du pessimisme de certains Camerounais. Sans oublier le rôle de la compagnie aérienne. En effet, la représentation nationale s’inquiète de « l’état de santé de la Camair Co, grand malade ». « Il faut tout faire pour parvenir au redressement de la compagnie nationale. Il y aussi urgence d’accélérer les travaux dans certains aéroports du pays », a souligné le PAN. En dépit des efforts faits par le gouvernement, la sollicitude du chef de l’Etat, pour l’acquisition de deux MA 60, Cavaye Yéguié Djibril note que la situation reste préoccupante et d’importants investissements demeurent nécessaires.

A l’ouverture de la session de juin jeudi, un moment particulier a aussi été réservé aux fils et filles du Cameroun décédés ces derniers jours. Une minute de silence a ainsi été observé en l’honneur des disparus. Notamment l’honorable Elias Gondji, Patrick Eken Eken, Pr Peter Agbor Tabi, Anne Marie Nzié, David Mayebi, etc. Des hommages ont également été rendus aux vaillants soldats de la Nation tombés au front contre Boko Haram, en présence, entre autres, de Marcel Niat Njifenji, président du Sénat, Philemon Yang, PM, Daniel Mekobe Sone, Premier président de la Cour suprême, des députés, invités et autres personnalités présentes.

Pour finir, il a également été annoncé, en décembre prochain, la célébration des 70 ans du parlement camerounais.

Le président de l’Assemblée nationale du Cameroun, Cavaye Yeguié Djibril.
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Transport urbain: l’Egype propose 100 bus au Cameroun pour les CAN 2016 et 2019

L’annonce a été faite vendredi à Yaoundé, à l’issue d’une audience entre l’ambassadeur d’Egypte au Cameroun et le ministre des Transports

Les sociétés égyptiennes veulent gagner des parts de marché au Cameroun dans le cadre des deux Coupes d’Afrique des Nations qu’organisera le pays en 2016 (CAN féminine) et en 2019 (CAN masculine). C’est du moins l’impression qui se dégage d’une audience accordée ce vendredi, 15 avril 2016, à l’ambassadeur d’Egypte au Cameroun, Shérif Salah Elleithy, par le ministre camerounais des transports, Edgar Alain Mebe Ngo’o.

A l’issue de cette audience, la presse a appris que l’Egypte, via la société MDC, se propose de mettre à la disposition du gouvernement camerounais 100 bus qui pourraient servir aux déplacements des usagers dans le cadre des deux compétitions majeures de football que le pays abritera en 2016 et 2019.

Il s’agit d’une « contribution de l’Egypte au lancinant problème des transports urbains au Cameroun », a expliqué le ministre des Transports. Au cours de cette audience, il a été aussi question de perspectives dans le domaine du transport aérien. Rien de précis n’a cependant filtré sur ce dernier point.

Le Cameroun fait l’objet d’une sollicitude de la part d’acteurs économiques de plusieurs pays ces derniers mois, dans le domaine du transport urbain. Le 12 mars 2016, l’ambassadrice d’Italie au Cameroun, Samuela Isopi, avait elle aussi accompagné des hommes d’affaires italiens, de la firme Iveco, faire une offre de véhicules de transport urbain, au ministre des Transports.


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Cameroun – Italie: les perspectives de coopération envisagées

La coopération italo-camerounaise dans le domaine de l’aide au développement connaît un dynamisme relatif

Malgré l’absence du Cameroun au rang des pays prioritaires de la politique de coopération de l’Italie depuis quelques années, la coopération italo-camerounaise dans le domaine de l’aide au développement connaît un dynamisme relatif.

En effet, l’Accord de 2006 afférent à l’annulation d’une enveloppe de 99,3 milliards de Fcfa prévoyait une affectation de 33%, soit 32,7 milliards de Fcfa, à des projets à convenir avec la partie italienne.

Ces engagements ont sous-tendu la mobilisation par le Cameroun, d’un montant de trois milliards de Fcfa pour la mise en uvre du premier programme 2009-2011.

S’agissant du second programme, qui couvrira la période 2016-2018, un montant de 9 milliards sera mobilisé, dont trois par an, pour le financement des projets relevant des domaines de concentration que sont l’éducation de base, la santé, le développement rural convenus d’accord partie.

Sur le plan institutionnel, on peut noter la coopération dans la recherche agricole ayant abouti à la transformation du manioc menée entre le ministère en charge de l’Agriculture et l’université de Florence en Italie.

En outre, la perspective d’ouverture d’un bureau de l’Agence italienne de coopération au Cameroun est envisagée par les autorités italiennes devant mener à la réintégration du Cameroun au rang des pays prioritaires de la politique de coopération italienne dès 2017.

Sur le plan des partenariats économiques, il y a lieu de relever les discussions en cours pour la mobilisation de l’expertise italienne en matière infrastructurelle, concernant la construction d’un stade de football à Yaoundé dans le cadre de la préparation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 que va accueillir le Cameroun.

Il s’agit également du projet de construction de tours jumelles devant abriter l’immeuble siège de la Cameroon Telecommunications (Camtel) ainsi que le projet de construction de 10.000 logements sociaux avec la société Pizzarotti.

Par ailleurs, à l’issue de la première session du Comité ad hoc d’Orientation et de Suivi de l’Accord bilatéral Cameroun-Italie sur l’annulation de la dette du Cameroun, tenue le 29 janvier dernier, une programmation du rayon d’intervention de l’Italie au Cameroun a été validée.

Dans le domaine de la santé, il s’agira au cours de l’exercice budgétaire 2016 en cours, d’intervenir dans les quatre régions cibles (Adamaoua, Est, Extrême-nord et Nord) en termes notamment de construction de 14 centres de santé Intégrés pour un montant de 700 millions de Fcfa, de deux pavillons Mère et Enfant pour un montant de 120 millions de Fcfa, l’équipement de 89 Centres de santé Intégrés (Csi) et des Centres médicaux d’arrondissement (Cma) pour un montant de 736 millions de Fcfa et une subvention de 100 millions de Fcfa pour le renforcement des capacités à travers la recherche et la formation au Centre international de recherche Chantal Biya (Cicrb).

Pour la même période, il est envisagé pour l’éducation de base, une dépense de 1,744 milliard de Fcfa en vue du financement des projets de construction et équipement de 14 blocs maternels dans les écoles maternelles à un coût de 378 millions de Fcfa, de 113 salles de classe dans les écoles primaires et maternelles pour un montant de 1,231 milliard de Fcfa, de 10 Centres préscolaires communautaires (Cpc) pour un montant de 85 millions de Fcfa et une autre subvention au Circb pour le renforcement des capacités à travers la recherche et la formation pour une montant de 50 millions de Fcfa.

Pour sa part, le développement rural va bénéficier d’une imputation de 150 millions de Fcfa en vue de la mise en place d’un incubateur pour l’entrepreneuriat agropastoral à Balamba, département du Mbam et Inoubou.

Avant la clôture de ce cycle triennal en 2018, un montant de deux milliards de Fcfa sera mobilisé pour la mise en place de 13 incubateurs.


Une mission de la CAF inspecte les infrastructures sportives au Cameroun

Conduite par le Togolais Assogba Vicoblan, elle visite lundi, les stades de Buéa et de Limbé au Sud-ouest, les deux devant abriter les matches de la poule B de la Can féminine 2016

Une mission de la Confédération africaine de football (CAF) est attendue lundi, 25 janvier 2016, au Cameroun pour inspecter les infrastructures sportives en prélude à la Coupe d’Afrique des nations féminine qu’abritera le pays en novembre 2016.

La mission de la CAF conduite par le Togolais Assogba Vicoblan, visitera lundi, les stades de Buéa et de Limbé dans la région du Sud-ouest, les deux stades devant abriter les matches de la poule B de ladite compétition.

Il s’agira pour la CAF, de procéder à l’homologation des deux stades conformément aux normes internationales.

Au cours de cette mission, les noms de baptême du stade de Limbé sera dévoilé par le ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep), Pierre Ismaël Bidoung Mpkwatt, en présence de l’émissaire de la CAF.

En plus des stades, la mission de la CAF inspectera également les infrastructures hôtelières et routières dont les travaux, après un énorme retard, connaissent une accélération depuis quelques jours, suite aux menaces du gouvernement de retirer de la liste des marchés publics, des entreprises qui n’étaient pas en mesure de respecter leurs cahiers de charges.

Le Cameroun qui abritera la CAN féminine en 2016 accueillera également la CAN masculine en 2019, une compétition qui se déroulera sur quatre sites, contrairement à la compétition féminine qui se déroulera uniquement à Yaoundé, la capitale et à Limbé dans le Sud-ouest.


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Les CAN 2016 et 2019 attirent des entreprises canadiennes au Cameroun

Selon l’ambassadeur du Canada au Cameroun, la construction et la réhabilitation des infrastructures sportives en cours intéressent fortement son pays

René Cremonese, ambassadeur du Canada au Cameorun, l’a affirmé : « des entreprises canadiennes sont intéressées par la construction et la réhabilitation des infrastructures sportives dans la perspective de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) féminine et masculine qu’abritera le Cameroun respectivement en 2016 et 2019 ».

René Cremonese qui s’entretenait mardi avec le ministre camerounais des Sports et de l’Education physique, Pierre Ismaël Bidoung Mpkwatt, a fait savoir que son pays était fortement intéressé par ce double événement sportif continental.

A en croire le diplomate, des entreprises canadiennes qui ont un regard sur la réhabilitation des stades de la Réunification de Douala et Roumdé Adja de Garoua comptent incessamment faire parvenir leurs offres.

Selon des sources proches du dossier, les entreprises canadiennes pourraient également reprendre la construction du palais polyvalent de sport de Douala, dont les travaux ont été interrompus depuis plusieurs mois.

Au sujet de la CAN 2016, le Canada pourrait contribuer à la préparation des Lionnes Indomptables du Cameroun dont la bonne participation au championnat du monde il y a quelques mois au Canada a conquis le c ur des millions de Canadiens.

Le gouvernement camerounais avec l’appui des partenaires au développement, a entrepris depuis quelque temps, la construction et la réhabilitation des infrastructures dans les secteurs sportifs, hôteliers, des transports et des télécommunications dans la perspective des CAN 2016 et 2019.


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CAN 2019 au Cameroun: comment transformer un gouffre financier en aubaine?

Par Marafa Hamidou Yaya

Dans un contexte économique difficile, marqué par la chute du prix du pétrole et des dépenses militaires exceptionnelles liées à la lutte contre Boko Haram, le Cameroun envisage, dans son projet de lois de finances 2016, d’affecter 550 milliards de francs CFA (838 millions d’euros), soit 13 % de son budget, à « la construction des infrastructures nécessaires à la tenue des Coupes d’Afrique des nations de football 2016 (féminine) et 2019 (masculine) ».

Sont projetés notamment deux nouveaux stades, de respectivement 60 000 et 50 000 places, à Yaoundé et à Douala, pour 150 milliards de francs CFA chacun, la réhabilitation des stades omnisports existants de Yaoundé, Douala, Bafoussam et Garoua (158 milliards de francs CFA), l’aménagement extérieur des stades de Limbé et de Bafoussam (20 milliards de francs CFA), ainsi que l’adaptation des infrastructures routières et hôtelières dans et autour des villes concernées.

Voulons-nous, pouvons-nous, nous permettre cette dépense, cet investissement sans lendemain, qui profitera majoritairement à des entreprises étrangères et qui, puisque nous sollicitons l’aide la Chine pour l’assumer, creusera notre endettement ? Non.

Investir dans l’éducation et la sécurité
Ces 838 millions d’euros dépensés pour la tenue d’événements de prestige vont se traduire par un déficit de 4,5 % du budget de l’Etat. De plus, vu le retard pris dans l’avancement des travaux, il est très probable que la facture finale sera alourdie par les dépassements. Pour ce seul motif, la dépense serait déjà insoutenable.

Mais elle l’est encore plus si l’on considère qu’elle détourne des ressources publiques, déjà en baisse, de nos priorités vitales et interdépendantes que sont l’éducation et la sécurité face aux attentats répétés de Boko Haram.

Il ne s’agit pas seulement des moyens à donner à nos courageux gendarmes et militaires, engagés dans une lutte de longue haleine.

Les 550 milliards de francs CFA alloués aux deux coupes de football représentent davantage que le budget de l’éducation (éducation de base, enseignements secondaire et supérieur) en 2016, qui s’élèvera à 499 milliards de francs CFA.

Pourquoi cette comparaison ? L’éducation est le vecteur le plus efficace pour lutter contre l’extrémisme. Ces Camerounais, et en particulier ces jeunes femmes kamikazes, qui tuent d’autres Camerounais à Garoua, à Fotokol et ailleurs, agissent aussi par désespoir. Leur donner des perspectives de réalisation personnelle, de dignité, de maîtrise de leur destin suppose qu’elles entrent le plus tôt possible à l’école et en sortent le mieux formées possible. Nos militaires peuvent vaincre Boko Haram, mais seuls l’éducation et l’emploi permettront de triompher durablement de l’extrémisme.

Bien sûr, la vocation de l’éducation ne se réduit pas à l’enjeu sécuritaire. Elle engage l’avenir de notre pays sur tous les plans. C’est pour cette raison que j’ai proposé de rendre l’éducation obligatoire jusqu’à 16 ans.

Or l’éducation primaire, secondaire et supérieure subit un déficit de moyens dramatique. Les besoins sont considérables, un Camerounais sur deux ayant moins de 18 ans, mais nos infrastructures sont très loin de pouvoir y répondre. Dans le primaire, on compte en moyenne 50 places assises pour 60 élèves. Un écart que va très vite creuser la démographie.

Partager la CAN avec les pays voisins
Quelle réponse apporte le projet de budget 2016 de l’Etat ? Il aggrave la situation, en réduisant des ressources déjà dramatiquement pauvres. En tenant compte de l’inflation, le budget 2016 de l’éducation recule de 1 % par rapport à 2015.

Devons-nous, pour autant, renoncer à la CAN et demander son report comme l’a fait récemment le Maroc pour cause d’Ebola ? Non. Le Cameroun, qui n’a pas reçu la CAN depuis 1972, risquerait d’en être privé pour les vingt prochaines années. Et ce serait aussi une victoire pour Boko Haram. Non, il ne faut pas renoncer.
Quelle est donc ma proposition ? Partager la CAN avec nos voisins et frères d’armes dans la lutte contre Boko Haram : le Nigeria et le Tchad.

Un tel partage impliquerait peu d’investissements supplémentaires. De plus, ceux-ci auraient un impact bénéfique de long terme, dépassant largement l’horizon des deux CAN.

S’agissant des stades, le Cameroun pourrait organiser la CAN féminine en 2016 avec les installations qui sont déjà en cours de réhabilitation. Pour la CAN masculine de 2019, le cahier des charges impose de disposer de quatre stades. Il serait respecté en s’appuyant sur les équipements de nos voisins, qui disposent chacun d’un grand stade à Abuja et à N’Djamena. Cela permettrait de renoncer à la construction des grands stades à Yaoundé et Douala.

Quant aux infrastructures hôtelières, celles de nos voisins sont déjà adaptées à ce type d’événement. Pour ce qui est du parc camerounais, la solution serait de favoriser l’investissement privé, la vocation de l’Etat n’étant pas, de toute façon, de construire des hôtels.

Le choix de la raison et de la fraternité
De fait, les efforts les plus importants devront être faits dans les réseaux de transports vers nos voisins. Mais il s’agit là d’une formidable occasion ! Réaliser enfin l’extension du chemin de fer camerounais de Ngaoundéré à N’Djamena permettrait de créer des emplois et de désenclaver le Tchad. Créer des axes routiers entre le Cameroun et le Nigeria serait le vecteur d’une dynamique d’intégration régionale synonyme de croissance durable et de partage. Est-ce possible ? Oui. Les dossiers techniques sont prêts. En juillet, à Yaoundé, les chefs d’Etat nigérian et camerounais ont affirmé leur volonté de connecter leurs réseaux routiers. De surcroît, les retombées bénéfiques de ces projets de transports seraient telles que la mobilisation des bailleurs de fonds internationaux et des investisseurs étrangers sera au rendez-vous.

Qu’aurions-nous à gagner à ce partage ? Tout. Une économie massive qui permettra d’investir dans l’éducation pour préparer l’avenir de nos jeunes et dans la défense pour équiper nos troupes face aux terroristes ; une accélération et une concrétisation de l’intégration économique dans la sous-région ; une illustration éclatante de la solidité de nos liens avec nos frères nigérians et tchadiens sur le territoire même où Boko Haram mène sa campagne de mort et de division. Notre fierté nationale peut aussi s’exprimer par ce choix de la raison et de la fraternité.


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CAN 2019: la construction d’infrastructures confiée à la Turquie

L’ambassadeur de Turquie au Cameroun a confirmé, jeudi, la détermination de son pays à participer à la mise en place d’ouvrages sportifs et hôteliers pour la compétition à venir

La Turquie a confirmé, jeudi, 03 septembre 2015, par la bouche de son ambassadeur au Cameroun, Omer Faruk Dogan, sa détermination à participer à la construction des infrastructures sportives et hôtelières pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football 2019.

Cette annonce a été faite à l’issue d’une rencontre entre le diplomate, arrivé en fin de séjour en terre camerounaise et le ministre des Sports et de l’Education physique, Adoum Garoua.

Omer Faruk Dogan a vanté le partenariat qui se dessine, dans le cadre de ce programme, entre les secteurs publics et privés des deux pays. Début juin dernier, déjà, le groupe turc VTB Capital avait présenté au gouvernement camerounais son offre de financement, d’environ 500 milliards FCFA, destinée à la réalisation des stades de football de Yaoundé et Douala, les métropoles politique et économique du pays, ainsi que d’hôtels en prévision de la CAN.

A l’occasion, les investisseurs turcs avaient réitéré leurs propositions de mise à disposition des études de faisabilité des projets prioritaires visés, qui comptent également la construction d’infrastructures routières et d’un barrage hydroélectrique. La partie camerounaise avait, quant à elle, souhaité mieux maîtriser les intentions de ces investisseurs, les sources de financement y relatifs et les conditions de remboursement proposées.

Le Cameroun se prépare à accueillir la grande messe sportive de 2019.
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Cameroun: Les investisseurs turcs à la quête de marchés pour les CAN 2016 et 2019

VTB Capital, un holding turc en matière d’infrastructures, a été reçu à cette fin en début juin par les ministres des Finances et de l’Economie, pour des projets de 500 milliards

Une délégation de VTB Capital, holding turc en matière d’infrastructures, a été reçue en audience par des membres du gouvernement camerounais le 03 juin dernier. Le holding voudrait gagner réaliser des infrastructures en vue de l’organisation des prochains CAN féminine 2016 et CAN masculine 2019, que le Cameroun abritera.

La séance de travail, qui a eu lieu à Yaoundé, réunissait des investisseurs turcs, l’ambassadeur de ce pays au Cameroun, Ömer Faruk DoÄ an; le ministre des Finances, Allamine Ousmane Mey; le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Emmanuel Nganou Djoumessi; le ministre délégué auprès du Minepat, le directeur général de la Caisse Autonome d’Amortissement, le directeur général de la Coopération au Minepat et celui de l’Economie, de la Programmation des investissements publics, dans le même ministère.

Parmi les projets présentés par les Turcs, figurent des stades de football à Yaoundé et Douala et des hôtels en prévision de l’organisation des prochaines Coupes Africaines des Nations 2016 et 2019; les routes Loum-Kumba-Mudemba dans le Sud-Ouest, Dschang-Mamfé à l’Ouest, entre autres; ainsi que le barrage hydro-électrique de la Mamfé. Montant total de l’enveloppe nécessaire à ces projets: Un milliard de dollars (environ 500 milliards de F CFA).

Cependant, des étapes préalables sont encore à remplir avant de passer à l’oeuvre. «Il faudra expliciter les attentes des deux parties et maîtriser les sources de financement proposées ainsi que les conditions de remboursement afin de mieux négocier», indique-t-on au Minepat.


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CAN 2019: Paul Biya rassure la CAF

Issa Hayatou, président de la CAF et deuxième personnalité de la FIFA, a été reçu en audience mercredi au Palais de l’Unité

Le président de la République, Paul Biya, a reçu en audience, ce mercredi 08 octobre 2014, Issa Hayatou, président de la Confédération africaine de football (CAF), et vice-président de la FIFA. Le tête-à-tête a porté pour l’essentiel sur le programme d’organisation des Coupes d’Afrique des Nations de football féminine et masculine prévues au Cameroun, respectivement en 2016 et en 2019.

S’exprimant devant la presse au terme d’un échange de près d’une heure avec le Chef de l’Etat, le Président de la CAF, a déclaré avoir effectué un large tour d’horizon des questions se rapportant au football à travers le monde, et plus particulièrement à travers l’Afrique.

Selon Issa Hayatou, cette audience a été mise à profit pour évoquer les questions relatives à la bonne organisation des Coupes d’Afrique des Nations que va abriter notre pays, en 2016 pour les filles, et en 2019 pour les garçons. Le Chef de l’Etat et la figure emblématique du football africain et mondial ont notamment jeté un regard prospectif sur les infrastructures sportives que le Cameroun se propose de mettre en place: «Le Président m’a rassuré que tout sera fait dans les délais et convenablement pour que tous les Camerounais continuent à être fiers de leur pays.» Malgré le retard accumulé dans ce domaine, tout sera rattrapé à la suite des compétitions annoncées, s’est-il réjouit.

Depuis quelques mois, Issa Hayatou est la deuxième personnalité de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) et président de la Commission des finances de l’instance faitière du football mondial, a-t-on appris de la bouche de l’illustre hôte du Chef de l’Etat. De lourdes responsabilités qui font honneur, à son pays le Cameroun et aux Africains, et pour lesquelles il a promis de tout faire pour ne pas décevoir.

La venue du président Issa Hayatou au Palais de l’Unité intervient au lendemain d’importants décrets du Chef de l’Etat, en faveur du mouvement sportif national. Il s’agit du décret portant création de l’Académie Nationale de football, de celui portant création, organisation et fonctionnement des sélections nationales de football, enfin le décret portant création, organisation et fonctionnement des Comités de préparation des Coupes d’Afrique des Nations.

Issa Hayatou et Paul Biya le 08 octobre au Palais de l’Unité
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CAN 2016 et 2019: Le premier sportif camerounais résolument engagé

Après la création de l’académie nationale de football et le transfert de la gestion des sélections nationales à la Fecafoot, Paul Biya a publié ce vendredi un décret créant le Comité de préparation

Le président de la République a publié ce vendredi, 03 octobre, un décret portant création, organisation et fonctionnement du Comité de préparation des Coupes d’Afrique des Nations que le Cameroun va abriter. Ledit comité baptisé Comican va s’occuper de l’organisation de la CAN masculine 2019, dont l’organisation a été accordée au Cameroun le 20 septembre dernier à Addis-Abeba en Ethiopie ; et la CAN féminine 2016 que le pays de Roger Milla accueille également.

Selon le décret, le Comican est placé sous la présidence du Premier ministre, chef du gouvernement. Il comprend une quinzaine de ministères en plus de la Fédération camerounaise de football, des représentants de la Présidence de la République et des Services du Premier ministre, des représentants d’organisations patronales, de l’association des professionnels des établissements de crédit du Cameroun (APECCAM).

Le décret signé par Paul Biya attribue au Comican: la constitution d’un portefeuille de projets à réaliser dans le cadre de la préparation des CAN 2016 et 2019; l’élaboration d’un chronogramme détaillé des opérations à réaliser dans le cadre de la préparation des CAN 2016 et 2019; la coordination des actions des administrations et des partenaires privés dans le cadre de la préparation des CAN 2016 et 2019; Le suivi de l’exécution des actions et des projets à réaliser dans le cadre de la préparation des CAN 2016 et 2019; La recherche des financements et des partenaires dans le cadre de l’exécution des projets identifiés, en relation avec les administrations concernées; toute autre mission à lui confiée par le Président de la République, dans le cadre des CAN 2016 et 2019.

Le Comican se réunit une fois par trimestre et dispose d’un secrétariat technique pour l’accomplissement de ses missions. « Des comités locaux sont créés dans les régions devant accueillir les compétitions de la CAN 2016 et de la CAN 2019 », précise le président de la République.

Après avoir publié un décret créant l’académie nationale de football le 25 septembre dernier, et transféré la gestion des sélections nationales de football à la Fecafoot le lendemain, 26 septembre 2014, Paul Biya veut voir le Cameroun arriver dans les starting-blocks pour l’échéance des deux CAN qu’il organise. Le ton est donc donné à l’endroit du gouvernement ainsi que des joueurs (ses) sur les ambitions du pays des Lions indomptables.

Lire le décret présidentiel créant le Comité national de préparation des CAN 2016 et 2019.

Le président de la CAF, Issa Hayatou, dévoilant le nom de l’organisateur de la CAN 2019, le 20 septembre 2014 à Addis-Abeba
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Can 2019: Les chantiers d’une bonne organisation

Du domaine des stades aux hôpitaux, en passant par les hôtels, les routes et les moyens de sécurité, de nombreux défis restent à relever

«A nous la Can 2019»; «Can 2019, Cameroun, pays hôte»; «Organisation de la Can 2019, Au travail!». En début de semaine, la presse camerounaise n’a pas tari d’éloges pour célébrer la décision historique du Comité exécutif de la Confédération africaine de football (Caf) de confier l’organisation de la Can 2019 au Cameroun. Une grande occasion, en effet, qui porte les espoirs de tout d’un peuple sevré de la plus grande compétition continentale depuis, 42 ans.

Les Camerounais sont donc tombés dans l’euphorie, oubliant en l’espace de quelques heures les difficultés. Le Cameroun tout entier a fêté la victoire surprise, au point que l’ambassadeur du Cameroun en Ethiopie, Zaché Benga, a organisé une grande fête, à laquelle Issa Hayatou, le président de la Caf a refusé de prendre part. Qu’importe, la Can est une chance de développement unique. Qu’est ce que la Can peut bien apporter à un pays comme le Cameroun, qui souffre d’un manque criard d’infrastructures sportives et de lourdes pesanteurs économiques ? Apparemment tout, ou, du moins, beaucoup : du point de vue économique, l’effet d’accélérateur provoqué par l’accueil d’une compétition internationale de l’envergure de la Can n’est plus à démontrer : le Mali en 2002, le Ghana en 2008, le Gabon et la Guinée équatoriale en 2012 en sont des exemples éloquents.

De l’avis des autorités en charge du football camerounais, plusieurs secteurs seront mobilisés pour les préparatifs. Pour la seule capitale Yaoundé, outre la rénovation du stade Ahmadou Ahidjo, il est prévu la construction d’un stade ultra moderne baptisé «Paul Biya», d’une capacité de 60 000 places. Il faut, autour des stades, des parkings capables d’accueillir au moins 3000 véhicules et de larges axes routiers pour les y amener.

Paul Biya
Egalement concernée, la ville de Garoua, où est prévue les travaux de réaménagement du stade de Roumdé Adjia. Mieux, selon nos sources, l’Etat du Cameroun prévoit construire un hôtel de quatre étoiles. Et dans cette capitale de la région du Nord, sont prévus les travaux d’agrandissement et d’aménagement des hôtels de la Bénoué, du Relais Saint Hubert et du Motel Plaza. Sur le plan sanitaire, un hôpital de référence sera aussi construit à Garoua. Fruit de la coopération Corée-Cameroun. Dans le même sillage, Bamenda, située à 75 Km de Bafoussam, se verra doté d’un hôpital de référence, construit par l’Etat du Cameroun. Il sera placé en réserve, afin de parer à toute défaillance éventuelle des installations sanitaires de Bafoussam.
A Bafoussam, où un stade de 20 000 places est en train de sortir de terre, trois opérateurs économiques veulent construire trois hôtels de quatre étoiles chacun. Un projet de construction d’un hôtel de quatre étoiles est également en gestation à Foumban, le chef lieu du département du Noun. Dans le département du Fako, qui possède déjà son stade de 20 000 places à moitié couvert à Limbe, est prévu le réaménagement et la transformation de certains établissements hôteliers, tels que le Fini Hôtel et Seme Beach à Limbe; Chariot Hotel et le Mountain Hotel à Buea.

Sur le plan sécuritaire, le pays hôte de la Can 2019 promet un système de vidéo surveillance par GPS sur tout l’étendu de son territoire. De nouvelles unités de lutte contre l’insécurité urbaine et maritime vont être créées. Une de ces divisions pourrait faire face, le cas échéant au terrorisme international. Les autorités en charge du football camerounais assurent également que sur le plan de la communication et des télécommunications, le Cameroun possède déjà la fibre optique et que ses trois stations terriennes faciliteront la retransmission des matches. Mieux, que sur le plan des transports, les réseaux routiers des villes de Yaoundé, Douala, Bafoussam et Limbe, seront réaménagés.

Où sont les stades?
Au Cameroun, le football est un facteur d’indentification nationale, soutenue par exemple par les victoires des clubs camerounais en compétitions africaines et les succès de la sélection nationale aux Can de 1984, 1988, 2000 et 2002, sans oublier la médaillé en or glanée aux Jeux Olympiques de 2000 à Sydney. Mais tout ceci a été obtenu sans que le Cameroun ne soit doté d’infrastructures sportives à la dimension du talent de ses joueurs. D’où le scepticisme de certains compatriotes quant à la capacité des Camerounais de bien organiser un événement de l’envergure de la Can.

D’où vient donc la peur ? Simplement du fait que de nombreux projets n’ont même pas encore vu le jour. Un seul stade, celui de Limbe, est achevé. A Yaoundé, où le Programme national de développements des infrastructures sportives (Pndis) annonce depuis cinq ans un stade à Olembé et un autre à Douala (Bekoko), les constructions ont pris du retard. Sauf miracle, la Can féminine prévue initialement se jouer dans ces stades en octobre 2016, sera délocalisée.

Que feront les supporters entre les matchs ? C’est une grande incertitude: le Cameroun ne possède aucune salle de cinéma digne de ce nom. Les sites touristiques sont inaccessibles, (chutes de la Lobé près de Kribi par exemple), du fait du mauvais état des routes. Relier les différentes villes, avec un minimum de sécurité routière, va relever de l’exploit: une seule autoroute est prévue entre Douala et Yaoundé. Or, près de 1000 Km séparent Garoua de Yaoundé. Pour l’heure, un voyage par route prend au moins 14 heures. Dans un pays où le transport aérien est un luxe, il faudra rendre plus efficace le transport par train. Où vont se nourrir les 10 000 visiteurs attendus? Vivement que le Comité de suivie de cette Can 2019 voit le jour, afin que les grands travaux commencent.

Une vue du stade Ahmadou Ahidjo à Yaoundé
rumsiki.org)/n

Le Cameroun va enfin avoir sa première académie de football

Le président de la République a publié un décret jeudi créant cette structure annoncée depuis février 2010. Le rappel du contexte et la situation du football camerounais

Le chef de l’Etat a rendu public ce jeudi, 25 septembre, un décret portant création de l’Académie national de football du Cameroun.

Cette académie a pour mission: «L’initiation et l’encadrement des jeunes à la pratique du football de haut niveau; la formation initiale et continue des formateurs à l’enseignement théorique et à la pratique élaborée du football; le développement de l’expertise nationale dans les métiers du football ; La collecte, la conservation et la diffusion de la documentation relative au football ; la recherche fondamentale et appliquée aux métiers liés au football», détaille ce décret lu en début d’après-midi sur la radio publique nationale.

Il faudra toutefois encore attendre pour voir une véritable implémentation sur le terrain car «l’organisation administrative et académique ainsi que les modalités de fonctionnement de l’académie sont fixés par un texte particulier», explique Paul Biya. L’Ecole de football des Brasseries du Cameroun, la Kadji Sport Academy (KSA) demeuraient pour l’heure les écoles de référence au Cameroun pour les jeunes footballeurs.

La création d’une académie de football au Cameroun était attendue depuis le 10 février 2010. A cette date, le chef de l’Etat, dans son traditionnel discours à la Jeunesse, avait alors déclaré: «J’envisage de mettre à l’étude la création d’une Ecole supérieure de formation au football qui, en liaison avec le ministère des Sports et de l’Education physique et le ministère de la Jeunesse ainsi qu’avec la Fédération et les académies existantes, aura pour mission d’encadrer et de perfectionner les jeunes qui manifesteront des dispositions exceptionnelles pour notre « sport-roi »».

Au début était la CAN 2010
Il convient de rappeler que l’annonce de la création de l’académie à cette époque survenait au lendemain de la contre-performance des Lions indomptables en Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2010, jouée en Angola du 10 au 31 janvier. Le Cameroun était sorti au second tour de cette compétition, battu par l’Egypte (1-3). Depuis lors, il n’y a eu que des mauvais résultats.

En 2012, lors de la 28ème édition de la CAN, co-organisée par le Gabon et la Guinée Equatoriale, le Cameroun avait manqué son ticket de qualification. Il en fut de même pour la CAN de l’année suivante, organisée en Afrique du Sud du 19 janvier au 10 février 2013.

Au niveau mondial, le fiasco fut également au Rendez-Vous. Lors du mondial Sud-Africain, tenu du 11 juin au 11 juillet 2010, le Cameroun était sorti par la petite porte, au premier tour, avec trois défaites, cinq buts encaissés et obtenant au final la 31e place sur 32 équipes en compétition.

Le Mondial brésilien
En juin 2014 au Brésil, les Lions indomptables ont réussi à faire pire, sortant au premier tour avec zéro point, neuf buts encaissés et occupant la dernière place du classement de la compétition : 32e sur 32 équipes.

Ce dernier résultat avait conduit le président de la République à ordonner une enquête sur les causes de la débâcle des Lions au Mondial brésilien, laquelle débâcle avait été émaillée de contestations de primes ; de bagarres sur le terrain, etc.

L’enquête prescrite par Paul Biya au Premier ministre n’a jamais été rendue publique. Toutefois, des actions pour réformer l’équipe nationale de football ont été posées notamment la non sélection d’une dizaine de footballeurs ayant pris part au mondial Brésilien pour les éliminatoires de la CAN 2015. Avec la nouvelle cuvée, le Cameroun a bien démarré avec deux victoires: 2-0 contre la RDC le 6 septembre dernier ; et 4-1 contre la Côte d’Ivoire le 10 septembre 2014 à Yaoundé.

L’autre action posée pour réformer le football au Cameroun a été l’organisation par le ministère des Sports et de l’Education physique, les 25, 26 et 27 août 2014, d’une «Réflexion sur l’instauration effective d’un football véritablement professionnel au Cameroun». La dite réflexion a été menée par un Comité comprenant le ministère des Sports et de l’Education physique, le Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football, la Ligue de Football Professionnel du Cameroun, le Comité national olympique et sportif du Cameroun, les associations sportives, les milieux d’affaires et les organisations patronales. Dans le rapport général des travaux du comité, il est indiqué qu’il s’est réuni «suite à la présentation par le Premier ministre, Chef du gouvernement, du rapport sur les causes de la campagne peu glorieuse des Lions Indomptables à la Coupe du Monde Brésil 2014».

Dernier et non le moindre, l’annonce de la création de l’académie nationale de football du Cameroun intervient après le vote du 20 septembre dernier à Addis-Abeba en Ethiopie, vote au cours duquel 12 membres sur les 14 qui composent le comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) ont accordé leurs voix au Cameroun pour l’organisation de la CAN 2019. Le pays de Roger Milla et de Samuel Eto’o Fils veut y arriver avec tous les avantages de son côté.


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Le Cameroun organisera la CAN 2019.47 ans après

La CAF s’est prononcée sur les différentes candidatures samedi à Addis-Abeba. La dernière CAN abritée par le Cameroun remonte à 1972

Fin du suspense, le nom des organisateurs des trois prochaines de Coupe d’Afrique des nations (Can) de football est enfin connu. Le Cameroun, la Côte d’Ivoire et la Guinée seront respectivement les pays hôtes des éditions 2019, 2021 et 2023, a annoncé la Confédération africaine de football (Caf), samedi dernier. En plus des trois nations retenues, les deux autres candidats étaient la Zambie et l’Algérie. Il faudra sans doute attendre un peu pour comprendre ce qui a présidé au choix de la Caf, ce 20 septembre 2014.

Positionné uniquement sur l’édition 2019, le Cameroun a donc gagné son pari. Les matchs de sa Can – un tournoi qu’il n’a plus organisé depuis 1972 – auront lieu à Bafoussam, Douala, Garoua, Limbé et Yaoundé. Le pays d’Issa Hayatou, le président de la Caf, devra en outre relever le défi de la sécurité. Garoua, dans le nord du pays, se trouve non loin de la zone d’activité de la secte islamiste Boko Haram, laquelle a déjà commis des attentats contre des amateurs de football, au Nigeria.

Pour les autorités en charge du football camerounais, l’utopie s’est enfin dissipée et le rêve s’est matérialisée. Reste celui de la réalisation effective des infrastructures sportives, hôtelières, de communication et de télécommunication en prospective. Le pays de Samuel Eto’o est en effet lancé dans un vaste chantier dénommé «Programme national de développement des infrastructures sportives (Pndis)» qui a déjà, dans la perspective d’abriter les matches de la Can 2019, accouché d’un stade Celui de Limbe. En plus de cet antre d’une capacité de 20 000 places, le Cameroun est lancé dans la matérialisation et/ou la réfection de quatre autres stades qui abriteront à échéance la compétition.

Il s’agit du stade de Kouekong à Bafoussam (20 000 places) dont les travaux sont en cours ; le Stade omnisports Roumdé Adjia de Garoua (15 000 places) qui nécessite quelques travaux de réfections; le stade omnisports Paul Biya de Yaoundé (60 000 places), et le stade omnisports de Douala, Bwang Bakoko (50 000 places) qui sont en prospective, et seront tous deux livrés en 2018. C’est du moins ce qui ressortait de l’exposé fait le 13 mai dernier par le Secrétaire général de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) au cours d’une visite d’inspection de la Caf au Cameroun. Exercice auquel s’est volontiers prêté Tombi A Roko Sidiki samedi à Addis-Abeba devant la commission pour défendre la candidature du Cameroun face à l’Algérie, la Côte d’Ivoire, la Guinée et la Zambie.

Dans la constitution du dossier technique du Cameroun, il est également mentionné des infrastructures connexes réalisées ou à réaliser telles que des hôpitaux, les hôtels, les transports (terrestre et aérien), les infrastructures de télécommunication qui faciliteront un bon déroulement de la compétition.
Les deux recalés que sont l’Algérie et la Zambie faisaient pourtant office de favoris au vu de l’état de leurs infrastructures sportives, routières et hôtelières. Mais selon plusieurs observateurs, l’un de ces deux pays qui disposent des stades déjà fonctionnels, pourrait être choisi pour l’édition 2017 initialement prévue en Libye. Mais ce pays, pour des raisons de sécurité, s’était désisté.

Malgré la présence de plusieurs pays candidats, le Ghana, le Mali, l’Ethiopie et la Tanzanie, la Caf pourrait être tentée de confier cette organisation à un pays de l’Afrique du nord (Algérie) ou du sud (la Zambie). Au contraire de l’Algérie, qui a déjà abrité une édition de la Can en 1990, la Zambie, championne d’Afrique en 2012, n’a jamais abrité une phase finale de Can. C’est le cas aussi de la Guinée désignée pour abriter l’édition 2023. Par ailleurs, le remplaçant de la Libye dans l’organisation de la Can 2017 sera connu en début 2015. Les dépôts de candidatures se poursuivront jusqu’à la fin du mois de septembre. Enfin, la Caf instaure en même temps un prix fair-play qui porte le nom de Albert Ebossé, footballeur camerounais tué le 23 aout dernier en Algérie après une rencontre de football. Notre pays le Cameroun se trouve ainsi honoré en Afrique.


DR)/n

CAN 2019 et 2021: Les pays organisateurs connus ce samedi

La Confédération africaine de Football rend ses résultats ce 20 septembre par rapport aux candidatures du Cameroun, de l’Algérie, la Côte d’ivoire, la Guinée et la Zambie, officiellement candidats

Le suspense prendra fin ce samedi 20 septembre 2014, à Addis-Abeba. On connaîtra les noms des pays qui abriteront les éditions 2019 et 2021 de la Coupe d’Afrique des nations (Can). Lors d’une conférence de presse au siège de l’Union africaine (UA), chacun des intervenants de l’Algérie, du Cameroun, de la Côte d’ivoire, de la Guinée et de la Zambie, officiellement candidats pour l’édition 2019, aura 30 minutes pour convaincre les membres du comité exécutif de la Confédération africaine de football (Caf). Les perdants n’auront sans doute pas tout perdu : celles de ces cinq nations qui n’auront pas obtenu l’organisation d’une des deux Can pourraient encore accueillir l’édition 2017, après le désistement, le 23 août dernier, de la Libye. L’Ethiopie, le Ghana, le Kenya et la Tanzanie ont également manifesté leur intérêt pour l’organisation de cette édition. La date limite pour le dépôt des candidatures en vue de l’organisation de la Can 2017 a été fixée au 30 septembre par la Caf. Les recalés des Can 2019 et 2021 auront dix jours pour se racheter. L’instance continentale désignera au cours de l’année 2015 le pays-hôte de la Can 2017.

Si rien n’a filtré des stratégies de diplomatie du sport que le Cameroun a déployé pour séduire les membres du Comité exécutif de la Caf, l’on sait tout au moins que la volonté politique est ferme. C’est le 06 décembre 2013, que le Minsep, Adoum Garoua, a confirmé devant la Commission des Finances et du Budget de l’Assemblée nationale la candidature du Cameroun à l’organisation de la Can 2019. Le Cameroun doit remplir les exigences de la Caf formulées dans le cahier de charge. Pour organiser une compétition africaine, la Caf exige du pays organisateur qu’il ait quatre sites de compétition aux normes internationales, avait-t-il alors déclaré.

Dans une correspondance signée du Minsep et datée du 23 novembre 2013, avec pour objet: «présentation du dossier d’infrastructures sportives proposées par le Cameroun pour abriter le tournoi final de la Can 2019», Adoum Garoua écrit au président du comité de normalisation de la Fecafoot Joseph Owona : « J’ai l’honneur de vous faire connaître que le Gouvernement camerounais a pris l’engagement de mettre à la disposition de la Caf, conformément à ses exigences, les infrastructures sportives ci-après : «deux stades et cinq aires d’entraînement engazonnées à Yaoundé ; un stade et cinq aires d’entraînement engazonnées à Douala, Bafoussam, Garoua et Limbe».

Infrastructures
Conformément à son programme d’inspection, une délégation d’experts de la Caf a séjourné au Cameroun, du mardi 13 au samedi 17 mai 2014, afin de prendre connaissance des infrastructures que le pays propose dans sa candidature pour l’organisation de la phase finale de la Can 2019. La visite d’inspection, qui a commencé à Yaoundé, s’est achevée à Douala, en passant par Bafoussam, Garoua et Limbé, les autres villes de l’intérieur du pays susceptibles d’abriter l’événement de 2019. A chaque étape, les infrastructures existantes dans le registre des établissements hôteliers, les hôpitaux, les transports et les installations sportives ont été inspectées.

Face aux experts de la Caf, les autorités en charge du football camerounais se sont engagées à mettre à niveau les stades Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, de la Réunification à Douala et Roumdé Adjia de Garoua. Avant de descendre sur le terrain, les experts de la Caf ont passé en revue les maquettes de nouvelles infrastructures que le Cameroun se propose de faire sortir de terre au plus tard fin 2018. Il s’agit d’un hôtel quatre étoile et d’un stade «Kwekong» de 20.000 places dans la périphérie de Bafoussam, d’un stade « Omnisport Paul Biya » de 60.000 places au quartier Olembé à Yaoundé et d’un stade de 50.000 places à Bwang-Bakoko dans la banlieue de Douala. Le stade Nguemé de 20.000 places à Limbe est déjà achevé.

A la fin de la visite d’inspection, Joseph Owona, a indiqué : « Nous avons montré ce que nous avons de précis et de positif, et nous avons également montré ce que nous pouvons faire, et je crois que c’est un projet qui ne sera complet que vers 2019. Nous avons vraiment exposé nos potentialités ». « Notre mission a atteint son objectif. On était là pour faire une évaluation du projet que le Cameroun présente pour l’organisation de la Can 2019. Notre mission c’est pour voir et faire un rapport. C’est le comité exécutif de la Caf qui prendra une décision. Nous ferons notre rapport en toute objectivité. Je ne peux que souhaiter bonne chance au Cameroun », a déclaré le Malien Amadou Diakhité, chef de la délégation de la Caf, composée également du Tchadien Adoum Djibrine, de l’Egyptien Amr Fahmy et du Nigérian Paul Bassey.

Mobilisation
En plus, dans une correspondance du président du Comité de normalisation de la Fecafoot adressée au secrétaire général de la Caf le 23 novembre 2013, Joseph Owona indique que outre l’engagement du gouvernement camerounais concernant l’organisation de la Can 2019 et la mise à disposition des stades et aires d’entraînement, la Fecafoot prend divers engagements. Ces derniers concernent : les visas d’entrée et de sortie, la douane, la sécurité, le transfert bancaire et devises, les permis de travail, les contrats, les assurances, le transport et parking, les salles de travail de la Caf , la couverture médicale, la situations des hôtels, une carte géographique avec la mention des lieux prévus pour les matches avec indication des distances, etc.

La Can est, en effet, une grosse machine dont la mise en route exige la mobilisation d’énormes ressources aussi bien au niveau des constructions, de l’organisation globale, qu’à celui du déroulement de la compétition. Pour se donner le temps et les moyens nécessaires pour réussir d’abord la Can féminine, que le pays de Roger Milla abritera en 2016, un comité d’organisation devrait être crée à court ou moyen terme au Cameroun, afin qu’il penche sa réflexion sur certains grands axes. Par exemple : La structure organisationnelle ; l’administration et la planification de l’événement ; la promotion et la commercialisation de l’événement ; les infrastructures de la Can et surtout une commission, chargée sur le plan technique, de faire triompher l’équipe féminine des Lions indomptables. Car, une Can, on l’organise pour gagner.

Les membres de la délégation camerounaise
Pour soutenir la candidature du Cameroun à Addis-Abeba, les autorités en charge du football camerounais n’ont pas lésiné sur les moyens. La délégation camerounaise est arrivée à Addis-Abeba, depuis lundi dernier. Elle est composée, côté ministère des Sports et de l’éducation physique (Minsep), du ministre Adoum Garoua ; du conseiller technique N°1, Dieudonné Wouassi ; du Directeur des affaires générales, Eves Bella, du directeur des sports de haut niveau, Oumarou Tado ; secrétaire technique Simon Pierre Nkoth et du photographe-Cameraman, Samuel Jengo Mbappé. Comme responsable de la Fédération camerounaise de football, (Fecafoot), présent dans la capitale éthiopienne, on retrouve le président du Comité de normalisation Joseph Owona ; son directeur de cabinet, Sylvestre Gwet Matip ; le secrétaire général, Sidiki Tombi à Roko ; la directrice du département communication et marketing, Laurence Fotso ; le chef de département juridique, Patrick Ebodé Tsanga et le Directeur technique national adjoint N°2, Etienne Sonckeng. Plusieurs autres hautes personnalités accompagnent la délégation camerounaise : Jacques Alfred, Ndoumbe-Éboule, Ambassadeur du Cameroun en Éthiopie ; Zaché Benga, représentant présidence de la République ; Harouna Hassan, représentant des Services du Premier Ministre ; Didier Edoa , représentant du Minepat ; David Ewu Ngueme, représentant Dgsn, Emmanuel Mbobda, représentant Minfi ; Kaldaoussa Kaissam, représentant Minatd. Seule fausse note, aucune ancienne gloire camerounaise n’est présente dans cette délégation.


Le Cameroun défend sa candidature pour la CAN 2019

Une mission de la Confédération africaine de football (Caf) est arrivée au pays pour inspecter les infrastructures

Le Cameroun a officiellement présenté sa candidature pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations de football en 2019. Cette présentation a été faite le mardi 13 mai 2014 par Tombi A Roko Sidiki, le secrétaire général de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), à l’attention d’une mission de la Confédération africaine de football (Caf) conduite par le malien Amadou Diakhité.

Cette mission composée de l’Egyptien Amr Fahmy, le Tchadien Adoum Djibrine et le Nigérian Paul Bassey en plus du malien, qui séjournera au Cameroun jusqu’au 18 mai prochain, devra constater et faire un rapport au Comité exécutif de la Caf au mois de septembre prochain.

Il s’agit pour ladite mission de marquer un arrêt sur les différentes infrastructures, sportives, hôtelières, de transports. Le premier arrêt a été le stade Omnisports de Yaoundé qui fait partie des cinq infrastructures sportives que vend le Cameroun dans son dossier de candidature.

Après Yaoundé, Amadou Diakhité et ses collaborateurs vont visiter le stade de Nguémé à Limbé (20 000 places), le stade de Kouekong à Bafoussam (20 000 places), le Stade Omnisports Roumdé Adjia de Garoua (15 000 places), le stade Omnisports Paul Biya de Yaoundé (60 000 places, en projet de construction), et le stade Omnisports de Bwang Bakoko dans la ville de Douala (50 000 places).

Parmi ces stades cités plus haut, seuls les trois premiers sont déjà prêts à usage. Les deux derniers, à savoir le stade Omnisports Paul Biya de Yaoundé et le stade Omnisports de Bwang Bakoko, sont cependant en prospective. Ils seront en principe livrés en 2018.

Les résultats seront connus au mois de septembre. Mais les inspecteurs reviendront régulièrement au Cameroun pour suivre la mise en uvre du projet. Après la visite d’inspection, ce sera la phase du lobbying.

Tombi A Roko Sidiki, le Secrétaire général de la Fédération camerounais de football (Fécafoot)
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