Cameroun: la CAN féminine, l’événement sportif majeur en 2016

Aucun incident majeur n’a été signalé tout au long de cette compétition, jouée du 19 novembre au 03décembre, qui a de nouveau consacré le Nigeria championne d’Afrique

L’organisation, du 19 novembre au 03 décembre dans la capitale, Yaoundé mais aussi à Limbe (Sud-Ouest), de la 10ème édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football dames, aura constitué l’événement sportif majeur au Cameroun en 2016.

Aucun incident majeur n’a en effet été signalé tout au long de cette compétition qui a de nouveau consacré le Nigeria, face à un pays organisateur (1-0) ayant aligné quatre victoires contre une seule défaite en finale, pour six buts marqués et un seul encaissé.

Les Camerounaises, en dépit du faux pas en finale, ont néanmoins décroché le trophée du fair-play avec en prime le titre de meilleure joueuse attribué à Gabrielle Aboudi Onguéné, et aligné cinq athlètes dans la sélection majeure du continent.

Elles figurent aussi au 3ème rang africain derrière le Nigeria et le Ghana, et pointent à la 47ème place mondiale là où les hommes, par ailleurs engagés dans la CAN «Gabon 2017» et qui accueillent la même compétition en 2019, se contentent d’une 65ème position au dernier classement de la Fédération internationale de football association (FIFA).

Et, alors que le Cameroun est revenu bredouille des Jeux olympiques de Rio (Brésil), en cyclisme, c’est le Français Martial Roman qui s’est imposé à la 16ème édition du Grand prix international Chantal Biya.


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Cameroun: ils étaient là 1972! Ils sont là en 2016

Par Abdelaziz Mounde

Depuis plus de 40 ans, les mêmes personnalités assistent à la tribune présidentielle aux finales des compétitions nationales et internationales.

Pour cette Can féminine encore, députés des temps de Mathusalem, anciens Dg, ministres au cours plus long que celui de la Sanaga et dignitaires ayant trusté toutes les fonctions au plus haut sommet de l’Etat et un président cumulant plus de 50 ans aux plus hautes fonctions étaient encore là.

En ces temps où même en Gambie, l’on peut changer de visages, où Dos Santos en Angola prend le pas de la retraite, il n’est pas inutile de marteler ces choses simples : la tribune du stade Ahmadou Ahidjo comme la tête de l’Etat ne sont pas des titres fonciers éternels !


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Finale inédite de la CAN féminine 2016 ce samedi à Yaoundé

Camerounaises et Nigérianes s’affrontent demain, 03 décembre, en finale de l’édition 2016 de la compétition. Une clôture qui s’annonce explosive

Le Cameroun affronte le Nigéria demain, samedi 3 décembre 2016 en finale de la Coupe d’Afrique des nations de football féminin. Cette rencontre sera précédée pour une cérémonie de clôture présidée par le président camerounais, Paul Biya. Le Nigéria qui a gagné le trophée à neuf reprises en onze éditions de la compétition, part favoris dans cette rencontre à l’allure de revanche pour le Cameroun. En effet, le pays de Gaëlle Enganamouit a avait perdu la finale en Namibie en 2014 face à cette même équipe du Nigéria.

Les Lionnes indomptables ont la chance de jouer à domicile et espèrent inscrire leur nom pour la première fois au palmarès de la compétition. Et la pression est grande parce que tout un peuple les attend au tournant.

« Nous savons que nous avons un public immense derrière nous, et nous allons continuer à tout faire pour rendre nos supporters toujours heureux », a indiqué Carl Enow Ngachu le sélectionneur du Cameroun, jeudi en conférence de presse.

Enjeu supplémentaire, il s’agira pour les Camerounaises de prendre leur revanche devant leur président. Et remporter ce match serait mettre fin à la suprématie des Nigérianes qui les ont déjà battues en finale à trois reprises en 2014 (2-0), 2004 (5-0) et 1991 (2-0 et 4-0 en aller-retour).

Le Cameroun veut donc renverser la tendance lors de cette édition 2016. Et les filles d’Enow Ngachu « savent ce qu’elles ont à faire que le Cameroun soit vainqueur de cette rencontre », a souligné Ejanguè Siliki avant d’ajouter que « c’est le genre de match qui se gagne ou se perd sur des détails ».

Mais la tâche ne sera pas facile face à une équipe du Nigéria qui selon Enow Ngachu, « mérite d’être le numéro 1 en Afrique (.) c’est une équipe qui peut faire mal à tout moment (.) c’est vraiment une belle équipe », mais qui « ne fait pas peur » au Cameroun.

En match de poule, le Nigéria avait infligé un 6 à 0 infligé au Mali et un 4 à 0 au Kenya en avant de se qualifié pour la finale après sa difficile victoire sur l’Afrique du Sud le 29 novembre à Limbe (1-0).

En face, les Lionnes indomptables ont tenu leur rang en se hissant en finale devant des milliers de supporters en transe au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé et dans tout le pays. Les Lionnes battaient le Ghana (1-0). Parcours sans faute donc Mani Christine et ses camarades qui ont enregistré trois victoires en trois matchs au premier tour, face à l’Égypte (2-0), à l’Afrique du Sud (1-0) et au Zimbabwe (2-0).

Jusqu’à présent la charnière défensive a tenu bon et Annette Flore Ngo Ndom n’a toujours encaissé aucun but dans cette CAN 2016. Mais face au Nigéria ce sera un autre match. Et malgré la force offensive des Supers Falcon, le sélectionneur camerounais a promis que sa défense restera solide et n’encaissera point de buts.


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La CAF, satisfaite du déroulement de la CAN féminine au Cameroun

Le président de la Confédération africaine de football, Issa Hayatou, s’est exprimé sur le sujet mardi, en marge de la tenue des demi-finales Cameroun-Ghana et Nigeria-Afrique du sud

Le président de la Confédération africaine de football (CAF), Issa Hayatou, a exprimé mardi, 29 novembre 2016, la satisfaction de la CAF au sujet du déroulement de la 10ème Coupe d’Afrique des nations (CAN) féminine qui se déroule actuellement au Cameroun, en marge des demi-finales Cameroun-Ghana et Nigeria-Afrique du sud jouées respectivement à Yaoundé et à Limbé.

« Je voudrais exprimer le satisfécit de la CAN de la manière dans laquelle la compétition se déroule », a-t-il indiqué.

Selon lui, « cette 10ème édition de la CAN féminine est pour l’instant la mieux organisée ».

Occasion pour le président de la CAF de saluer à la fois « l’implication des gouvernants au niveau le plus élevé, le comité local d’organisation qui a pris toutes les dispositions pour que les choses se passent normalement et la mobilisation des populations ».

Habitué de l’organisation des compétitions continentales et internationales depuis son élection à la tête de la CAF en 1988, Issa Hayatou sait par expérience que plus on se rapproche de la finale, plus la compétition gagne en intensité.

Une mobilisation que les uns et les autres aimeraient voir jusqu’à dimanche prochain, lors de la finale dont les finalistes seront connus ce mardi soir.


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Bus «pourris-moisis» de la Can: carton rouge pour le gouvernement

Par J. Rémy Ngono

Alors que la CAN féminine démarre ce samedi (19 novembre 2016, Ndlr) au Cameroun, les délégations découvrent un accueil d’une rare indigence du pays organisateur qui ne respecte pas l’engagement minimal de transporter les sélections dans des bus confortables aux couleurs de leur nation.

C’est avec une mine d’enterrement, la bouche attachée, les yeux enragés que la délégation égyptienne est montée dans un bus hideux sur lequel est écrit  » Touristique Express ».

Les bus neufs promis par le gouvernement ont disparu de la circulation. Les bus habitués à prendre feu ont été réquisitionnés dans les agences de voyage. Avec des rétroviseurs rouillés, certains pare-brise lézardés, ils ont été peinturlurés et maquillés à la hâte tels des voitures volées, ont été bloqués par leurs propriétaires qui exigent le règlement de 50% du montant de leurs factures.

Le 12 mars 2016, l’ambassadrice d’Italie est partie rencontrer le ministre camerounais des transports, Alain Mebe Ngo’o, pour une offre de véhicules de transports à travers la firme respectable IVECO. Il a refusé. Le 15 avril 2016, c’était le tour de l’ambassadeur d’Égypte de faire une proposition de 100 bus au prix presque cadeau pour « la contribution de l’Égypte au lancinant problème des transports urbains au Cameroun ». La société égyptienne MDC était prête à livrer immédiatement les bus.

Par un tour de passe- passe sans appel d’offres, le ministre des Transports annonce le 30 août 2016 la signature d’un contrat avec une société portugaise pour 150 autobus. Il s’autoglorifie, fait des homélies grandiloquentes et succulentes en précisant que ces bus climatisés – tropicalisés de marque Mercedes, seront équipés des moteurs puissants comme des avions. En plus, la société portugaise devrait construire tout de suite 26 terminaux archi-modernes, 579 arrêts bus ultra- sophistiqués équipés de toilettes parfumées et des systèmes de vidéo – surveillance.

Les bus VIP annoncés au Cameroun le 30 octobre 2016, ne sont jamais arrivés. La société de Transports collectifs (STECY) créée avec un capital de 100 millions et dont le siège est à YaoundéÌ , n’existe nulle part. Mais elle a réussi à faire décaisser à deux banques camerounaises, des centaines de millions qui sont allés garnir les comptes d’EXIMTRANS SARL IRMAOS, une société écran qui est un écran de fumée au Portugal.

Au final, après tant de rêveries et de supercheries, les voyous repentis du gouvernement profitent de ce gâchis pour débloquer des montants faramineux dans les caisses de l’État. Sous prétexte de relancer les opérateurs économiques nationaux, les montants injectés pour la location des bus dépassent l’achat des bus neufs en Égypte ou en Italie. Les agences BUCA VOYAGES et VOYAGEUR VIP qui louent les bus au gouvernement, appartiennent au ministre des Transports Alain Mebe Ngo’o qui utilise un prête-nom.

Les deux CAN qu’organise le Cameroun, ne sont que des occasions pour démontrer que l’addiction à la corruption et les détournements de fonds, sont les seuls sports favoris ouÌ€ la sélection nationale que dirige le LION INDOMPTABLE Paul Biya, détient le trophée de double champion du monde. Comme le dit un proverbe africain : « la souris apprend à ses enfants à ronger les greniers d’arachides ».


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Paul Biya présidera la cérémonie d’ouverture de la Can féminine

Le président de la République du Cameroun sera de la partie samedi 19 novembre, à l’ouverture de la 10ème édition de la Coupe d’Afrique des nations dames au stade Ahmadou Ahidjo

Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, présidera, samedi 19 novembre 2016 à Yaoundé, la capitale du pays, la cérémonie inaugurale de la 10ème édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football dames, apprend-t-on de source officielle.

Selon le programme du jour, ladite cérémonie, domiciliée au stade Ahmadou Ahidjo, sera encadrée par une imposante animation artistique et culturelle, juste avant le match d’ouverture opposant le pays hôte à l’Egypte.

Ces deux pays évolueront dans le groupe A basé à Yaoundé, au même titre que l’Afrique du Sud et le Zimbabwe alors que la poule B, établie à Limbe (Sud-Ouest), aura pour protagonistes le Ghana, le Kenya, le Mali et le Nigeria.

Par ailleurs, à la veille de cette ouverture, le ministère des Postes et Télécommunications a mis au point une application mobile « CAN féminine Cameroun 2016 » permettant aux internautes de par le monde de suivre la compétition en temps réel.

Affiche officielle de la Can féminine de football 2016 au Cameroun.
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Bus «pourris-moisis» de la Can: carton rouge pour le gouvernement

Par J. Rémy Ngono

Alors que la CAN féminine démarre ce samedi (19 novembre 2016, Ndlr) au Cameroun, les délégations découvrent un accueil d’une rare indigence du pays organisateur qui ne respecte pas l’engagement minimal de transporter les sélections dans des bus confortables aux couleurs de leur nation.

C’est avec une mine d’enterrement, la bouche attachée, les yeux enragés que la délégation égyptienne est montée dans un bus hideux sur lequel est écrit  » Touristique Express ».

Les bus neufs promis par le gouvernement ont disparu de la circulation. Les bus habitués à prendre feu ont été réquisitionnés dans les agences de voyage. Avec des rétroviseurs rouillés, certains pare-brise lézardés, ils ont été peinturlurés et maquillés à la hâte tels des voitures volées, ont été bloqués par leurs propriétaires qui exigent le règlement de 50% du montant de leurs factures.

Le 12 mars 2016, l’ambassadrice d’Italie est partie rencontrer le ministre camerounais des transports, Alain Mebe Ngo’o, pour une offre de véhicules de transports à travers la firme respectable IVECO. Il a refusé. Le 15 avril 2016, c’était le tour de l’ambassadeur d’Égypte de faire une proposition de 100 bus au prix presque cadeau pour « la contribution de l’Égypte au lancinant problème des transports urbains au Cameroun ». La société égyptienne MDC était prête à livrer immédiatement les bus.

Par un tour de passe- passe sans appel d’offres, le ministre des Transports annonce le 30 août 2016 la signature d’un contrat avec une société portugaise pour 150 autobus. Il s’autoglorifie, fait des homélies grandiloquentes et succulentes en précisant que ces bus climatisés – tropicalisés de marque Mercedes, seront équipés des moteurs puissants comme des avions. En plus, la société portugaise devrait construire tout de suite 26 terminaux archi-modernes, 579 arrêts bus ultra- sophistiqués équipés de toilettes parfumées et des systèmes de vidéo – surveillance.

Les bus VIP annoncés au Cameroun le 30 octobre 2016, ne sont jamais arrivés. La société de Transports collectifs (STECY) créée avec un capital de 100 millions et dont le siège est à YaoundéÌ , n’existe nulle part. Mais elle a réussi à faire décaisser à deux banques camerounaises, des centaines de millions qui sont allés garnir les comptes d’EXIMTRANS SARL IRMAOS, une société écran qui est un écran de fumée au Portugal.

Au final, après tant de rêveries et de supercheries, les voyous repentis du gouvernement profitent de ce gâchis pour débloquer des montants faramineux dans les caisses de l’État. Sous prétexte de relancer les opérateurs économiques nationaux, les montants injectés pour la location des bus dépassent l’achat des bus neufs en Égypte ou en Italie. Les agences BUCA VOYAGES et VOYAGEUR VIP qui louent les bus au gouvernement, appartiennent au ministre des Transports Alain Mebe Ngo’o qui utilise un prête-nom.

Les deux CAN qu’organise le Cameroun, ne sont que des occasions pour démontrer que l’addiction à la corruption et les détournements de fonds, sont les seuls sports favoris ouÌ€ la sélection nationale que dirige le LION INDOMPTABLE Paul Biya, détient le trophée de double champion du monde. Comme le dit un proverbe africain : « la souris apprend à ses enfants à ronger les greniers d’arachides ».


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Cameroun: une campagne pour stopper la destruction de l’environnement

Au menu de cette initiative, la remise par la fondation Roger Milla, d’un don de 50 poubelles pour permettre d’entretenir la propreté autour des stades lors de la CAN féminine

Hausse des maladies respiratoires et des taux de prévalence des cancers, inondations meurtrières, dégradation des sols, tarissement des cours d’eau, pollution de l’air : la destruction de l’environnement a des conséquences graves au Cameroun à tel point que le Fonds mondial pour la nature (WWF) a décidé de lancer une campagne de sensibilisation pour y remédier.

En marge de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN) féminine du 19 novembre au 3 décembre au Cameroun, l’ONG internationale fait appel à la légende du football Roger Milla et sa fondation C ur d’Afrique pour sensibiliser la population camerounaise aux enjeux de la protection de l’environnement.

Sous le slogan « Sports for nature », la campagne lancée lors d’une conférence de presse vendredi à Yaoundé se sert du sport comme levier pour essayer de provoquer un changement de comportements en vue de mettre fin à la déforestation et à la pollution de l’air et des eaux des cours d’eau par les déchets ménagers, deux des principales manifestations de la destruction du milieu de vie dans le pays.

La préoccupation avait déjà été exprimée lors de la présentation deux semaines auparavant de l’édition 2016 du rapport « Planète vivante », qui s’alarme d’une baisse de 67% de la population mondiale des vertébrés.

Selon Hanson Njiforti, le directeur national de WWF-Cameroun, « Sports for nature » est conçu comme une « vaste campagne de sensibilisation en marge de la Coupe d’Afrique des nations féminine (CAN) pour toucher l’esprit et les c urs de tous les fans de football et du public en général sur les défis environnementaux auxquels font face notre planète et notre pays bien-aimé, le Cameroun ».

« Pour WWF, précise le scientifique, [i le football et les icônes du football comme l’ambassadeur [itinérant à la présidence de la République] Roger Milla représentent une voix omnisciente qui peut rassembler les populations sans distinction de couleur et de race, au-delà des frontières, pour sauver cette planète en danger »].

Au menu de la campagne, la remise par la fondation Roger Milla, d’un don de 50 poubelles pour permettre d’entretenir la propreté autour des stades lors de la CAN féminine.

L’organisation le 17 novembre à l’esplanade du stade Omnisports de Yaoundé, d’une journée spécifique dédiée à la promotion et la protection de l’environnement « Sports Day for Nature » et d’une opération de « planting » d’arbres permettra aussi de mobiliser d’autres figures sportives et des personnalités d’origines diverses pour pouvoir créer une plus grande symbiose autour du projet.

L’événement prendra une dimension continentale avec la participation des représentants des gouvernements des pays qualifiés à la CAN et leurs fédérations, des membres de la Confédération africaine de football (CAF, organisatrice du tournoi), des joueuses et leurs staffs techniques, des artistes et autres sportifs de renom, des associations et organisations de la société civile, etc.

L’objectif, explique WWF, est d’encourager les gouvernements et les autres institutions sportives camerounaises et africaines sur la nécessité de la protection de l’environnement, et de montrer le rôle que le sport peut jouer dans ce domaine.

La diffusion de 50 spots télévisés sur des chaînes de télévision locales est prévue, ainsi que la distribution de 20.000 flyers autour des stades de Yaoundé et de Limbe.

Légende vivante du football mondial, Roger Milla, qui occupe aujourd’hui les fonctions d’ambassadeur itinérant à la présidence camerounaise, avait déjà associé son nom à une autre campagne, « Earth Hour » (heure de la Terre), organisée en mars par WWF.

Cet engagement, a-t-il expliqué à la presse vendredi, « est un appel à toute la communauté nationale et internationale pour la préservation de notre planète ».

Car, rappelle le « vieux Lion », son surnom d’ancien joueur de la sélection nationale camerounaise, « depuis 50 ans, les scientifiques tirent la sonnette d’alarme sur la destruction de l’environnement. Les catastrophes naturelles se succèdent. Nous assistons presque impuissants à la transformation négative de notre environnement ».

Même si des statistiques n’existent pas, l’ampleur des manifestations et des conséquences de la destruction de l’environnement est alarmante au Cameroun, alerte WWF.

Le Cameroun ayant fait de l’hydroélectricité la base de sa politique de production énergétique, des inquiétudes sont notamment exprimées au sujet des conséquences de la baisse du niveau d’eau des cours d’eau sur la disponibilité de l’électricité déjà insuffisante pour satisfaire la demande des ménages et des industries.

D’après un autre expert de WWF, le nombre de malades de cancers est en hausse au Cameroun, en partie aussi à cause de la dégradation de la qualité des aliments due à la détérioration des sols par les produits chimiques utilisés dans l’agriculture.

Dans sa mission de protection et de promotion du développement durable, l’organisme international soutient le Cameroun et ses voisins de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) pour lutter contre l’exploitation illégale des ressources forestières et fauniques, et le changement climatique.

Il est également partie prenante de la Déclaration de la Commission du Bassin du Congo sur la gestion durable des forêts, mise en uvre depuis son adoption en 1999 à Yaoundé.


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Cameroun, humeur: merci à Paul Biya!

Par Abdelaziz Mounde

C’est quand j’ai vu la pochette du Cd de l’hymne de la Can féminine, morceau d’entourloupes, d’esbroufes, enrobé du gombo de l’Opéra Garnier de Paris, sous la houlette de Roméo Dika, rythmeur des réseaux de la République, où la gracieuse Charlotte Dipanda, le virtuose Guy Nsangue sont plus des instruments que des ténors ;

Quand j’ai lu un communiqué de remerciement au président pour la construction de la Maison de la Culture Sawa dont il ignore où se trouve l’emplacement à Douala ; quand j’ai réécouté le numéro de mendjang de Charles Ndongo à Kribi ;

Quand j’entends les mercis de Tombi a Roko, à l’époux de Chantal Biya, aussi abondants que dans la chanson de Samy Diko, lors de la cérémonie de tirage au sort de la prochaine Can féminine de 23 milliards ramenés à 4, je me rends soudain compte que, comme moi, beaucoup de Camerounais ne le font pas assez.

Oui, il faut louer notre président. Au nom ! Sortir nos trompettes comme à Jericho, nos lachitas, instruments à vent des cours de Lamidos et du Sultan-roi des Bamoun, pour projeter au loin l’écho de sa grandeur, mieux de sa légendaire magnanimité. Ce Zamba en miniature, ce Nyinnyi en chair et en os, qui peut tout, fait tout, voit tout.

Avant nos prières, l’appel du muezzin et les salats du matin, les invocations du soir, dès qu’on a franchi la porte de l’église, à Lourdes, Nsimalen, Fatima ou Jerusalem, oublions le Mur des Lamentations, imaginons celui des Louanges à Pa’a Paul.

Avant le signe de croix, mettons-le au-dessus de la Sainte Trinité, exigeons pour lui que le Vatican adapte une version camerounaise de l’infaillibilité pontificale, comme Germaine Ebelle le faisait pour les chansons de Michael Jackson, ou le King pour Soul Makossa de Manu. Avant les génuflexions sur le tapis de prière au Mont de la Piété à Tsinga, au moment des circonvolutions à la Mecque.

Anonnons ses hauts faits avant la transe chez le Dr Tsala, les hallucinations chez T.B Joshua et dans les tribulations survoltées dans les travées des nouvelles églises cossues construites par ses collaborateurs.

Disons lui merci pour l’air que nous respirons avant les effets de la Cop 21. Disons lui « meksi », comme sur les marchés pour la nourriture du jour, les fleuves qui coulent, l’harmattan qui souffle sur Boko Haram, la mousson qui sifflote sur la canopée des arbres de la réserve du Dja. Disons lui merci pour la respiration sans appareil. Disons-le haut et fort !

Comme ce que les pieux disent de Dieu, tout ce que Paul Biya fait est bon. Il n’y a pas d’eau. C’est bien. Il n’y a pas d’électricité, c’est toujours bien. Il n’y a pas le Congrès de son parti, il sait ce qu’il fait. Il ne tient pas de Conseil des ministres, il pilote à distance comme les commandants de Camair-Co. Il ne donne pas d’interviews, ses silences sont d’or, thèse de scientifique. Il ne va pas à Maroua, il est plus puissant que Alexandre Le Grand et les empereurs africains des temps anciens, pas besoin d’aller au front. Il gouverne par l’urgence, tous ses plans sont bons. Il passe ses vacances en Suisse, il est le Saint des voyageurs, Magellan, Ibn Battuta, Savorgnan de Brazza, Stanley, Mansa Musa, Christophe Colomb, Hannon, Adama… réunis.

Quand le président s’est investi pour que Bakassi reste camerounaise, j’ai pensé écrire un livre qui honorait son flair et ce succès. Mais, je me suis bien rendu compte qu’il y’avait plus brillant et talentueux dans le rayon de la louange, d’un griotisme yaoundéen et de la flagornerie de bon aloi. Pourquoi écrire le même roman que Mongo Beti ou Victor Hugo ?

Depuis que, beaucoup d’atalakoueurs du président sont en haut, Charles Ndongo qui peut enfin boire un peu d’eau des chutes de la Lobé, Mbella Mbella qui peut faire l’ascension de tous les monts du Moungo, Atanga Nji qui n’est plus le Bamenda de la banque foireuse, Aminatou Ahidjo qui marche sur les cadavres et bien d’autres personnalités, à l’exception du toujours très malchanceux Messanga Nyamding, je me dis qu’il faut que je me mette, résolument et bruyamment, à la science de l’Ekomot de Tsimi Toro. Cet as de la guitare bikutsi, version assiko-eton, qui a fait, comme dans la société de cour républicaine, de Merci, un tube à succès.

Le président de la République du Cameroun, Paul Biya.
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Je vous en prie, donnez les noms de nos figures et héros à nos stades!

Par Abdelaziz Mounde

D’un coût initial de 18 milliards, le stade de Limbé en a déjà englouti 20. Et ce n’est pas fini ! Il a été baptisé  » Stade Omnisports »…Une absurdité ! Il a fallu parer au plus pressé. Après le coup de blues de la délégation interministérielle, inquiète de l’avancement poussif des travaux en vue de la Can féminine 2016, prévue en novembre prochain, suite à un report de quatre mois à la demande du Cameroun, le gouvernement était dans la quasi-obligation de faire quelque chose.

La raison ? Une visite officielle de M. Espoir Assogbavi, l’émissaire de la Confédération Africaine de Football (CAF), en séjour au pays d’Enganamouit, le temps d’inspecter les infrastructures sportives, hôtelières et hospitalières devant abriter la CAN de football féminin du 19 Novembre au 3 Décembre 2016.

L’idée toute trouvée, était une cérémonie de baptême. Pas d’inauguration ! Pas question d’en rajouter dirait-on. 44 ans après la Can 1972, ce serait un comble d’inaugurer un stade assez commun dans des villes africaines, le premier de l’ère du Renouveau, 33 ans après son avènement. Lequel ne dispose pas encore d’une alimentation en eau et en électricité, reste dépourvue de barrière, exige encore de nombreuses finitions et d’aménager l’entrée. Et pourquoi pas un toit, comme de nombreux stades modernes en portent, y compris sur le continent

Du beau monde est donc venu à Nguémé, à huit kilomètres de la ville de Limbé, longeant la desserte de la Sonara. Un rappel des troupes, des hautes personnalités de l’Etat aux militants du Rdpc, spectateurs des deux rencontres du jour opposant outre des formations locales, mais aussi une sélection junior des Lionnes Indomptables à des talents du coin.

A la fin, toujours ce goût amer des symboles. Alors que l’on s’attendait à un nom de baptême emblématique, original, traduisant notre aspiration commune à célébrer et honorer figures, héros et talents d’exception, le ministre Bidoung Mpkatt a mis fin aux espoirs : «après moult tractations, il a été décidé que le stade va s’appeler  »stade omnisports de Limbe »», a tranché le patron des Sports.

C’est ainsi chez Mbappé Léppé, Eugène Njo Léa, Docteur Abéga, Thomas Nkono, Roger Milla, Joseph Antoine Bell ou Samuel Eto’o. Dans leur pays, quand on ne peut donner le nom de Paul ou Chantal Biya à une bâtisse, un événement ou un prix, on décide de baptiser un stade d’un terme abscons comme on l’a longtemps fait pour la cuvette de Mfandena, désignée Stade Omnisports alors qu’elle portait le nom de Stade Ahmadou Ahidjo. Banni depuis 1984, cette appellation est revenue cahin-caha dans les m urs et documents officiels.

Manque t-on dans le domaine du football et du sport de ces génies et talents d’exception qui ont fait rayonner le Cameroun et raffermi la cohésion nationale ? Manquons-nous de héros dont le souvenir peut rehausser notre quête de dignité et de développement ? Faudra-t-il définitivement désespérer de voir disparaître une culture du dévoiement de l’histoire de nos résistants depuis 1957, au profit du lustre de l’aventure coloniale ?

La mémoire est rangée dans les placards officiels. Et ceux qui militent pour cette cause donnent l’impression de courir dans un vieux sac de jute. Un kouta dans lequel on s’enferme au pays de Bernard Fonlon, chantre du bilinguisme à travers la célèbre revue Abbia, ministre emblématique, originaire de cette partie anglophone du Cameroun. Comme d’autres du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, acteurs de l’Histoire, si on avait pris le temps de travailler sérieusement, avec une générosité d’âme et un sens élevé des symboles et des valeurs, il aurait mérité de voir son nom adossé à une bâtisse, une infrastructure ou…un stade.

C’est le défi des générations actuelles. Et, ce combat n’est pas vain. Il faut le mener !


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Can Féminine 2014: le Cameroun tombe en finale face au Nigéria

Le Nigeria a repris le titre de Champion d’Afrique de football féminin en battant le Cameroun 2-0, samedi à Windhoek (Namibie), en finale de la compétition

Les Super Falcons ont remporté la 9eme édition de la CAN en battant le Cameroun (2-0), samedi à Windhoek (Namibie), grâce à des buts de Desire Oparanozie (12eme) et Asisat Oshoala (43eme). Il s’agit du septième titre nigérian dans la compétition.

Desire Oparanozie a ouvert le score par un superbe coup franc, à la 12e minute. Asisat Oshoala marquera ensuite le second but de la partie à deux minutes d’une première période rageusement disputée.

Cette victoire finale donne aux Nigérianes leur septième titre continental. Elles n’ont manqué que deux victoires finales de la CAN dames qui, lancée en 1991, en est cette année à sa neuvième édition. La Guinée Equatoriale, championne en 2008 et 2012, n’a pu se qualifier pour l’édition 2014.

Enow Ngatchu, le sélectionneur des Lionnes Indomptables, estime que la qualification historique de son pays à la Coupe du monde de football dames va encourager le football féminin camerounais.

«Nous avons de plus en plus de filles qui jouent au football. Nous sommes mieux organisés. Avec cette qualification, beaucoup de choses vont changer», a-t-il dit au micro de Bbc Afrique.

Les Super Falcons du Nigeria et les Lionnes Indomptables du Cameroun se sont qualifiées pour la phase finale de la Coupe du monde dames prévue en 2015 au Canada.

La Côte d’Ivoire a remporté le match de la 3eme place face l’Afrique du Sud (1-0) et rejoint les deux finalistes parmi les qualifiées pour la Coupe du monde, qui aura lieu l’an prochain au Canada.

Le Nigéria a décroché son septième titre de champion d’Afrique
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Le Cameroun qualifié pour la finale de la CAN féminine 2014

Après la victoire obtenue contre la Côte d’Ivoire mercredi (2-1), les lionnes indomptables se préparent pour le dernier match avant la gloire. Ce sera face aux Super Falcons du Nigéria

Les Lionnes indomptables continuent leur bonhomme de chemin en Namibie. Le Cameroun a obtenu son ticket de qualification pour la finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) féminine de football mercredi, 22 octobre, en soirée au Sam Nujoma Stadium de Windhoeck en venant à bout de la Côte d’Ivoire (2-1), en demi-finales de la compétition. Les buts camerounais ont été marqués par l’avant-centre Gaëlle Enganamouit à la 60e minute; et la capitaine Christine Manie à la 118e.

Les Camerounaises disputeront la finale de la 9ème CAN féminine face à une équipe de l’Afrique de l’Ouest: Le Nigéria. Les Super falcons ont obtenu leur ticket de qualification après la rencontre remportée mercredi sur le même stade face à l’Afrique du Sud (2-1).

C’est un duel de tactique et de stratégie qui s’annonce pour le coach camerounais Enow Ngachu, et l’entraineur nigérian Edwin Edem Okon pour cette finale qui décidera du successeur de la Guinée Equatoriale, championne en titre. Le Cameroun et le Nigéria sont d’ores et déjà qualifiés pour la Coupe du monde de la catégorie qui se jouera au Canada en 2015.

Christine Manie, capitaine de l’équipe féminine de football du Cameroun
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CAN féminine: Le Cameroun affronte la Côte d’Ivoire en demi-finales

L’autre rencontre des demi-finales prévues mercredi opposera le Nigéria à l’Afrique du Sud

Le décor est planté pour les demi-finales du Championnat d’Afrique féminin 2014 (African Women Championship, Awc) qui se déroule actuellement en Namibie à l’issue de la phase des matches de groupe.

Dans les deux rencontres de demi-finales prévues mercredi au stade Sam Nujoma à Windhoek, la capitale de la Namibie, l’Afrique du Sud sera opposée à l’éternel champion, le Nigeria et le Cameroun va en découdre avec la Côte d’Ivoire.

L’Afrique du Sud s’est qualifiée pour les demi-finales après avoir battu samedi l’Algérie sur le score de 5-1 à l’issue du dernier match du Groupe B. Les Sud-africaines ont terminé leur phase de groupe avec quatre points, derrière le Cameroun classé premier.

Bien qu’ayant perdu leur dernier match du Groupe B, également disputé samedi devant le Ghana sur le score de 1-0, les Camerounaises se sont qualifiées pour les demi-finales et ont terminé à la première place de leur groupe.

De son côté, le Nigeria a battu vendredi la Namibie, le pays organisateur sur le score de 2-0 à l’issue de leur dernier match du Groupe A. Les Nigérianes ont bouclé la phase de groupe sans défaite avec le maximum de 9 points.

La Côte d’Ivoire et la Zambie se sont quittées vendredi sur un nul (1-1) dans l’autre match du Groupe A, mais les Ivoiriennes ont rejoint le Nigeria en demi-finale.

Le match de la troisième place est prévu le 25 octobre. La CAN féminine sert également de tournoi de qualification pour la Coupe du monde féminine. Les trois premières de cette présente édition de la CAN féminine vont représenter l’Afrique lors de la Coupe du monde féminine 2015 prévue au Canada.

L’équioe féminine de football du Cameroun à la CAN 2014
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Foot-féminin: Gaëlle Enganamouit, la terreur des défenses

A 22 ans, Gaëlle Deborah Enganamouit, est presqu’au sommet de son art. C’est la joueuse à tout faire de l’attaque camerounaise à la CAN

A 22 ans, Gaëlle Deborah Enganamouit, est presqu’au sommet de son art. C’est la joueuse à tout faire de l’attaque camerounaise. Professionnelle en Suède, elle en est à sa énième participation à une CAN féminine. On la surnomme la terreur des défenses.

Cette jeune footballeuse a commencé à pratiquer son sport très jeune «j’ai commencé à jouer au football à l’âge de 5 ans. Je jouais avec mes frères. Et mes parents n’appréciaient pas du tout. Pour eux il fallait que j’aille d’abord à l’école et faire le reste après». Mais, Enganamouit était une vraie mordue.

L’avant-centre des Lionnes Indomptables pense que le football n’est pas un sport réservé uniquement aux hommes, «Le football c’est ma passion et il contribue pour beaucoup à mon épanouissement personnel».
Au sein du collectif camerounais, Gaëlle Déborah Enganamouit est très respectée de ses coéquipières comme le raconte l’entraineur Enow Ngatchou «c’est une fille qui sait écouter, qui sait comprendre, qui sait gérer les situations même les plus compliquées. C’est une joueuse sur qui je peux compter au même titre que les autres. Elle, particulièrement, de par sa taille pose beaucoup de problèmes aux défenses adverses».

Elue joueuse du match contre l’Algérie, Gaëlle prend cette désignation avec fair-play « C’est le le privilège de la jeunesse. Je suis très fière de cette distinction. Seul le travail paie. Et il m’en a fallu pour être ce que je suis. Mais je veux davantage. Je veux aller au-delà des performances actuelles ».

L’attaquante des Lionnes vit un drame personnel depuis quelques jours. Une situation qui lui a donné une énergie supplémentaire. «En abordant le match contre l’Algérie, je voulais rendre hommage à mon ami de longue date, Essomba. Un très grand ami à moi. Il est décédé il y a de cela deux semaines aujourd’hui. J’ai tout fait pour lui faire plaisir».

Benjamine d’une famille de 9 enfants (7 filles et 2 garçons) Gaëlle Enganamouit consacre toute sa vie au football. Elle n’a qu’un seul objectif en ce moment, remporter la CAN féminine TN Mobile 2014 et elle est très confiante « je promets aux Camerounais que nous ferons mieux que lors de la dernière CAN. Nous allons revenir au pays avec le trophée». Un rêve possible au vu des performances réalisées par le Cameroun depuis le début du tournoi et sa qualification assurée pour les demi-finales.

Fiche de la joueuse:
-Naissance: 9 juin 1992 (à Yaoundé-Cameroun)
-Taille: 1.71 m
-Poste: Attaquant
-Club: Eskilstuna United DFF (Suède)
-Palmarès: Vainqueur des Jeux africains en 2011 (Maputo-Mozambique)

Gaëlle Deborah Enganamouit a été élue joueuse du match contre l’algérie le 15 octobre à Windhoeck
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Can féminine 2014: le Cameroun tiré dans le groupe B

Les Lionnes indomptables ont connu leurs adversaires samedi. Elles joueront dans la même poule que l’Afrique du Sud, l’Algérie et le Ghana

Le tirage au sort de la phase finale de la 9e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football féminin a été effectué le samedi 19 juillet 2014 à Windhock (Namibie) par le Premier ministre namibien, le Dr Hage Geingob. Ce tirage a placé le Cameroun dans un groupe B relevé avec la vice-championne d’Afrique en titre, l’Afrique du Sud, l’Algérie et le Ghana.

Le sélectionneur du Cameroun s’est exprimé à l’issue de la cérémonie du tirage au sort organisé le samedi 19 juillet dernier. «C’est un groupe difficile et nous devons travailler très dur pour briguer une place en demi-finale. Nous travaillons depuis longtemps et nous devons accroître encore nos efforts si nous voulons obtenir notre billet pour la Coupe du Monde A. Nous devons maximiser nos chances lors de la préparation. Pour moi, c’est le groupe le plus difficile; avec l’Afrique du Sud, qui s’est qualifiée pour les Jeux olympiques de 2012 à Londres et le Ghana. L’équipe d’Algérie mérite également toute notre attention », a déclaré Carl Enow Gachu à cafonline.com.

Dans le groupe A, lui aussi très relevé, on retrouve le pays hôte, la Namibie. Le groupe est complété par le leader du football féminin continental, le Nigeria, de la Côte d’Ivoire qui a écarté lors des éliminatoires la Guinée Equatoriale, tenant du titre, et de la Zambie. Il faudra batailler ferme pour décrocher les deux tickets qualificatifs pour les demi-finales.

La compétition, prévue du 11 au 25 octobre 2014 en Namibie, est qualificative pour la Coupe du monde de la discipline prévue au Canada en 2015

Composition des groupes de la CAN 2014 de football féminin :

Groupre A : Namibie, Zambie, Nigeria, Côte d’Ivoire
Groupe B : Afrique du Sud, Cameroun, Algérie, Ghana

Les Camerounaises évolueront dans la même poule que l’Afrique du Sud, l’Algérie et le Ghana
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Les Lionnes indomptables en stage préparatoire de la CAN féminine 2014

Les joueuses de l’équipe nationale féminine de football du Cameroun ont entamé le jeudi 17 juillet 2014 un stage à Yaoundé pour la CAN féminine que va abriter la Namibie du 11 au 15 octobre prochain

Les joueuses de l’équipe nationale féminine de football du Cameroun ont entamé le jeudi 17 juillet 2014 un stage à Yaoundé, la première phase de préparation de la neuvième Coupe d’Afrique des nations féminine que va abriter la Namibie du 11 au 15 octobre prochain.

La cérémonie de tirage au sort de la phase finale de cette 9ème édition du Championnat d’Afrique féminin se déroulera au Windhoek Country Club Ressort dans la capitale namibienne par les officiels de la Confédération africaine de football (Caf) samedi.

Sont qualifiées pour ce 9ème tournoi: l’Afrique du Sud, l’Algérie, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Nigeria, la Zambie et la Namibie, pays organisateur. La compétition d’octobre prochain qualifiera les trois premières équipes pour la Coupe du monde féminine qui sera organisée en juin 2015 au Canada.

Liste des 32 joueuses camerounaises présélectionnées :
Beyegla Ndeme (Sawa Girls Douala); Enyegue Bessala (As Police Yaoundé); Mbororo Teclaire (Panther Security Garoua);Toldo Julienne (Caiman Fille Douala), Nguiadem Kamdem (Panther Security Garoua); Mona Kiven Kwim (Louves Minproff), Omboudou Brigitte (Lorema Yaoundé);
Sonkeng Isis (Louves Minproff Yaoundé); Wanki Rita ( Locomotive Yaoundé); Ndjana Marie (Fap Yaoundé); Mambolamo Elianne (As Police Yaoundé); Bessong Gladys (Best Star Limbe);
Bengono Catherine (Lorema Yaoundé); Abena Therese (Louves Yaoundé); Ngo Beleck ( Caïman Douala); Aboudi Onguene (Louves Yaoundé); Ajara Njoya (As Police); Mama Chantal (Lorema Yaoundé); Mihamle Iven (Louves Yaoundé); Bella Rose (As Police Yaoundé); Zouga Edoua (Louves Yaoundé); Ngani Agathe ( Louves Yaoundé); Ada Jaquette ( Lorema Yaoundé);
Egreba (Kirikou Garoua); Nsim Jacqueline ( Louves Yaoundé); Meyong Mene ( Yaoundé V);
Njolle Ngonja ( Caiman Douala); Bana (Panthere Security Garoua); Angan Therese ( Social Du Mbam); Ngono Marie (Cherubin Banjoun); Njioze Nkang Raissa (Frank Rhollycek Douala) et
Tiam Alexandra ( Fap Yaoundé).

32 joueuses ont été sélectionnées pour le stage qui a commencé jeudi à Yaoundé
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CAN féminine: les différentes équipes seront fixées le 19 juillet

Le tirage au sort des groupes de la CAN 2014 de tooball féminin aura lieu le 19 juillet prochain à Windhoek, la capitale de la Namibie

Le tirage au sort des groupes de la phase finale de la 9e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) féminine sera effectué le 19 juillet prochain à Windhoek (Namibie), a annoncé jeudi la Confédération africaine de football (CAF).

Les huit équipes qualifiées seront réparties dans deux groupes de quatre chacun. Il s’agit du pays hôte, la Namibie, de l’Afrique du Sud, de l’Algérie, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Nigeria et de la Zambie.

La compétition qui se déroulera du 11 au 25 octobre qualifiera les trois premières équipes pour la Coupe du monde féminine qui sera organisée en juin 2015 au Canada, rappelle l’instance de gestion du football continental.

Qualification des Lionnes indomptables le 08 juin 2014 après leur victoire un but à zéro contre le Sénégal au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé
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Eliminatoires CAN 2014: Les Lionnes face au Sénégal ce vendredi

Les Camerounaises affrontent les Sénégalaises en match-aller pour la compétition prévue du 11 au 22 octobre prochain en Namibie

La sélection nationale féminine de football du Cameroun est à Dakar au Sénégal depuis le mercredi 21 mai dernier en vue du match-aller du dernier tour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations de football féminin. C’est la première sortie des Camerounaises en match officiel depuis les Jeux olympiques 2014.

L’équipe conduite par Carl Enow Ngachu va en terrain inconnu puisqu’elle affronte le Sénégal, 89e mondial au classement Fifa de mars 2014, pour la première fois. Médaillé d’or aux Jeux africains en 2011, le Cameroun jouera contre une équipe difficile à man uvrer qui s’est renforcée il y a quelques jours avec les arrivées de deux joueuses professionnelles à savoir : la capitaine Mamy Ndiaye évoluant en Suède et Maïmouna Diop Yaly qui joue au Maroc.

Privée de quelques titulaires, l’équipe du Cameroun composée de 13 joueuses locales et cinq professionnelles doit cravacher dur pour se débarrasser d’un Sénégal qui a bénéficié du forfait de la Guinée-Bissau au tour précédent et qui est à la recherche de sa deuxième qualification à la compétition après celle de 2010. Enow Ngachu, le sélectionneur du Cameroun dit avoir mis en place « toutes les stratégies pour faire face à toutes les situations de jeu adverse ». La phase finale de la Can 2014 est prévue du 11 au 22 octobre 2014 en Namibie.

Les Camerounaises veulent faire un bon résultat au match aller
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