Intelligence artificielle : le Cameroun invité au « AI Hack Tunisia 2022 »

Il s’agit dune compétition en Intelligence Artificielle (IA) et Machine Learning (ML), co-organisée par InstaDeep, Google et le gouvernement.

L’événement accueille plus de 1 000 participants venant de plusieurs pays, notamment de : la Tunisie, l’Algérie, le Maroc, l’Égypte, le Nigéria, le Cameroun, la Gambie, l’Ouganda, le Kenya, le Sud Afrique, Tanzanie, Rwanda, Somalie, Zimbabwe, et plus encore.

L’événement est ouvert aux développeurs du monde entier de tous profils ainsi qu’aux entrepreneurs Tech, chercheurs, étudiants, doctorants et startups pour créer des idées innovantes et résoudre des défis réels en utilisant l’intelligence artificielle.

AI Hack Tunisia 2022 qui va de ce 29 au 31 août est un double hackathon : la première partie sera un Challenge individuel en Machine Learning, la seconde partie sera une compétition de groupe (ou de Startups).

Pendant trois jours, plusieurs compétitions d’Intelligence Artificielle seront lancées en parallèle et chaque participant sera invité à choisir et à résoudre l’une d’entre elles.

Plus de 150 équipes devront présenter publiquement leurs idées à un jury d’experts qui sélectionne les gagnants. 10 équipes seront sélectionnées pour la finale. A la clé, des prix seront offerts aux gagnants des compétitions individuelles et de startups. Chaque compétition a son propre thème et ses prix.

Le Camerounais Marius Noubissi nouvel attaquant de Valenciennes

Après quatre années de bons et loyaux services, l’attaquant camerounais a quitté le club belge de Beerschot  afin de relever un nouveau challenge.

Le week-end dernier, Valenciennes a lancé sa saison 2022/23 de Ligue 2 par un nul sur la pelouse des Girondins de Bordeaux (0-0). Une rencontre durant laquelle Ugo Bonnet était titulaire à la pointe de l’attaque mais le joueur de 28 ans va bientôt avoir un concurrent aux avant-postes. Selon nos informations, le VAFC vient en effet d’enrôler le Camerounais Marius Noubissi, libre depuis quelques semaines et la fin de son expérience à Beerschot (Belgique).

L’élément offensif de 25 ans, également passé par Ilves (Finlande), Gil Vicente (Portugal) ou encore le Club Sportif Sfaxien (Tunisie) va donc découvrir la deuxième division française sous les couleurs rouges et blanches. La saison passée, le natif de Bamougoum avait disputé 21 matches en Jupiler Pro League (D1 belge) et marqué 4 buts.

En fin de contrat, Marius Noubissi a donc quitté le Beerschot  ces jours après une année chaotique qui a vu le club être relégué en deuxième division. « Une année compliquée pour l’équipe, mais aussi pour moi. Il y a eu les pépins physiques en général dont mes problèmes aux adducteurs dont deux déchirures puis les changements de coach ont pesé dans la balance aussi. Le niveau de concentration n’était plus le même que les années précédentes. Sans oublier le fait que nous ne sommes pas parvenus à revenir à notre niveau de ces deux dernières années », nous confie le buteur camerounais qui a disputé 94 rencontres pour les Rats toutes compétitions confondues et inscrit 25 buts et distillé 5 passes décisives.

Entrepreneuriat : la 2è édition du concours « 60 secondes pour convaincre » est ouverte

Le challenge consiste à présenter son projet en 60 secondes chrono en format vidéo.

Quatre prix d’une valeur allant de 1 500 euros à 300 euros et la mise en relation des lauréat.e.s avec des mentors et des incubateurs sont à clé de cette compétition. L’appel à candidatures est ouvert jusqu’au 25 avril 2022.

Lancé par l’AUF, le concours est ouvert aux étudiants inscrits pour l’année universitaire 2021-2022 dans un établissement supérieur et de recherche membre de l’AUF.

« 60 secondes pour convaincre » est une compétition qui valorise la créativité, la capacité d’innovation des étudiants auprès de ses plus de 1000 universités et établissements membres dans 120 pays.

Concernant les critères de selections, l’AUF dit se baser sur la pertinence : la proposition doit être conforme aux conditions définies dans le règlement du concours.

Aussi, sur la faisabilité : le projet présenté doit être réaliste et offrir des garanties de pérennité ; l’originalité : la solution à la problématique du projet doit faire preuve d’imagination et elle doit impacter son écosystème. Et sur la qualité de présentation : la présentation doit être structurée pour être convaincante.

En rappel, la première édition du concours, lancée en 2021, à l’occasion du 60ème anniversaire de l’AUF, a compté la participation de plus de 500 candidats en provenance de 43 pays avec des projets portant sur le numérique, l’environnement, la santé, l’éducation, la culture, l’agriculture, le e-commerce.

Jean Crespin Cubahiro, étudiant de l’Université Américaine de Beyrouth (Liban), a reçu le 1er prix, à l’occasion de la Semaine de la Francophonie scientifique à Bucarest en septembre 2021.

Sébastien Migné : «Quand deux légendes comme Song et Eto’o vous appellent…vous acceptez le challenge»

L’entraîneur adjoint de l’équipe du Cameroun a accordé une interview à RFI. Dans cet entretien, il parle de sa relation avec Rigobert Song et affiche ses ambitions avec les Lions indomptables.

Après avoir été sélectionneur du Kenya à la Can 2019, vous arrivez au Cameroun comme sélectionneur adjoint. Comment cela s’est-il fait ? Connaissiez-vous Rigobert Song bien avant ?

-Oui, on a eu l’occasion de jouer l’un contre l’autre notamment lors du CHAN puisque j’étais manager général des équipes nationales du Congo. Et on avait battu le Cameroun. Nous avons été jusqu’en quart de finale et puis, on a toujours gardé le contact. On a également le même agent. On s’était souvent dit que peut-être un jour, on sera amené à travailler ensemble et puis, les choses se sont accélérées ces dernières semaines.

C’est lui qui vous a contacté?

 -Oui, tout à fait. Je pense qu’il ne voulait pas rater son intronisation auprès des lions indomptables. Il a donc voulu s’entourer de quelqu’un d’expérience à qui, il pouvait avoir confiance avec une connaissance de l’Afrique.

Quand une légende africaine comme Rigobert Song vous appelle ou une autre légende à savoir le président Samuel Eto’o, vous ne pouvez que prendre en considération leur requête et puis finalement accepter de partir pour cette nouvelle aventure. Donc je suis content de découvrir un nouveau pays. Je l’ai connu au travers des histoires de Claude Leroy.

On va officier un peu avec un management à l’anglaise avec Rigobert comme manager général et un responsable de tout ce qui est animation autour de l’entraînement et du staff en l’occurrence ma personne.

 La grande majorité de camerounais est enthousiaste avec la nomination de Rigobert Song et la vôtre. Mais certains pointent du doigt un manque d’expérience, de mauvaises expériences. Comment accueillez-vous cela ?

 -Avec beaucoup de recul. J’ai pu m’en rendre compte au travers des quelques jours passés avec Rigobert. Je pense qu’il y a une grande attente. Mais ce que j’ai retenu ce sont les propos d’une dame qui a dit : «  nous avons l’homme du peuple et le peuple sera avec toi ». Toute l’ampleur de la tâche qui m’attend est d’arriver à épauler et d’amener si c’est possible un peu d’expertise.

La sélection du Cameroun a fini troisième de sa CAN. Un troisième pas toujours flamboyant dans le jeu. Avec vous, qu’est-ce qui va changer ?

-On va essayer de rester humble. On a déjà deux matchs importants contre l’Algérie, je pense que là, l’important est d’essayer d’aller au Qatar. Je pense que les gens seront tolérants sur la nature de la qualité de jeu. J’en suis persuadé, car si on joue bien et qu’on ne se qualifie pas, ce sera difficile pour nous.

Puis après viendra le temps d’essayer de mettre notre patte sur cette équipe et de définir un style. Il y a des qualités athlétiques indéniables donc il va falloir se reposer sur ces points forts. Mais pour l’instant, on va garder ça pour nous. 

Que dire de la tentative de faire revenir des joueurs et faire jouer Youssoufa Moukoko ?

 -Je vais laisser la primeur à Rigobert pour vous annoncer cela. Mais on est à l’affût de toutes les pépites camerounaises ou d’origine camerounaise. Ça va être à nous d’essayer de créer une dynamique que l’on pourrait retrouver sur le terrain.

Est-ce que ça pourrait ressembler à ce que vous avez essayé de faire avec le Kenya ?

-Au niveau de la dynamique collective, j’espère avoir un groupe heureux sur le terrain, collectivement parlant. Après, on va rester humble aussi. Le Cameroun a d’autres arguments, c’est une des cinq grosses nations africaines. Il faut qu’on joue sur ça et qu’on s’impose en cultivant aussi l’humilité parce que, au haut niveau, si on n’a pas ça, c’est mal barré.

Votre expérience va vous servir énormément…

 –Oui je l’espère. Je crois que ce sera ma huitième sélection donc je vais essayer de me servir de toutes les expériences passées pour me mettre du mieux que possible au service de Rigobert et du Cameroun.

Avec la pression pour le Cameroun face à l’Algérie, ça doit être une pression énorme ?

-C’est aussi très positif. Imaginez la chance il y a quelques jours, j’étais à la maison à tourner en rond,  essayant de voir sur quel nouveau projet je vais bosser et puis là, on vient de me donner un nouveau plan : deux matchs des barrages d’une Coupe du monde et ce sont des éléments où ne peut même pas hésiter.

C’est quoi votre programme aujourd’hui. Après avoir été nommé ?

-Connaître l’équipe, étudier nos adversaires et se concerter avec le Staff. Je pense qu’on va arriver dans la semaine à Yaoundé. Et ensuite, on sera 24H/24 focus sur les deux matchs qui arrivent et on aura le temps de se jeter sur le football local parce que je pense que le championnat va reprendre. Et essayer aussi de se projeter sur la prochaine CAN avec quatre matchs au mois de juin.

Quand on est le Cameroun, on peut estimer qu’on est au moins au même niveau que nos adversaires directs.

Bidoung challenge: les courbettes d’un ministre enflamment le Web

La révérence effectuée par le ministre camerounais du Sport et de l’Education physique, Bidoung Mkpatt, pour saluer le chef de l’Etat durant la réception offerte le 08 décembre 2016 au Palais de l’Unité en l’honneur des Lionnes indomptables a amusé les internautes. Ces derniers ne cessent de le parodier. Dans le cadre du BidoungChallenge ou Courbedoschallenge, les jeunes rivalisent d’idées pour reproduire la scène originale.

Challenge camerounais 2012, le point sur les préparatifs

Cette année, en plus du sport, de nombreuses autres activités sont au menu, notamment le challenge culinaire et la bourse de l’emploi

L’édition 2012 du challenge camerounais qui se déroulera du 26 au 28 Mai 2012 à Stuttgart se veut être le meilleur Challenge de tous les temps. Au vu des préparatifs et de l’avancée des travaux sur le terrain, tout porte à croire que cet objectif n’est pas qu’une ambition. Aussi bien sur le plan culturel, académique ou sportif Stuttgart se veut être la référence d’une organisation réussie. Le parrainage de cet évènement par S.E. M. Jean Marc Mpay, ambassadeur du Cameroun en république fédérale d’Allemagne, de Joseph Antoine Bell gardien mythique des lions indomptables du Cameroun, de Celia Okoyino da Mbabi championne du monde féminin avec l’Allemagne et d’origine camerounaise Les grandes articulations de cet évènement cette année se résument en plusieurs points.

Plan culturel
Ce trio qui se connait depuis l’enfance a su se mettre ensemble pour offrir aux amateurs de la bonne musique des uvres de très grande qualité. Les ambitions et la notoriété de ce groupe vont bien au delà du Cameroun. Ainsi on retrouve dans leur musique un mélange de chants en français, anglais et bassa sur fond de Hip-hop, de rythmes et sonorités de chez nous. Quand on fait allusion à la culture d’un peuple, on y voit les m urs, la croyance en un ou plusieurs êtres suprêmes, les us et coutumes, la conception du monde, les arts oraux ou graphiques. Si l’on ne tient pas compte du drapeau, la seule autre chose où un pays est reconnaissable par sa carte d’identité culturelle est la gastronomie. Les pâtes sont italiennes, le kebab est turc, le sushi est japonais, le kedjenou est ivoirien, et le hamburger est américain. La commission Event du CC-Stuttgart 2012 créé une compétition baptisée Challenge Culinaire Camerounais qui verra l’opposition des villes allemandes autour d’un plat national camerounais. On notera également la participation du très célèbre comédien Fingon Tralala qui s’attèlera à distiller le rire pendant la journée. La danse des masques avec le groupe Lali est aussi au programme. On notera que ce groupe comporte douze membres et qu’à chacune de leurs prestations, le public présent n’a jamais été laissé indifférent. En outre, on saurait terminer ce volet sans mentionner la présence du groupe Matango qui jouera de la musique live, de Tom Kingue, de Julio Makossa, Ngoma Afrika qui animeront l’Open Air Festival.

Plan économique
Ce plan trouve sa réalisation dans le cadre du Business and Social Forum (BSF). Cette année le thème est: Entrepreneunariat comme levier pour booster l’essor économique de notre pays et l’épanouissement de la diaspora camerounaise. Le premier aspect aura trait aux opportunités qui s’offrent aux investisseurs de la diaspora d’une part et aux défis y afférents dans notre pays d’autre part. Le deuxième point renvoie plutôt aux chances qu’ouvre le chemin de l’entreprenariat en général pour la diaspora. La chambre de commerce de la région de Stuttgart organise une table-ronde le Jeudi, 24 Mai 2012 dans ses locaux en prélude au Challenge Camerounais. Les entrepreneurs camerounais locaux et de la diaspora, les syndicats patronaux du Cameroun, les PME/PMI de la région du Baden-Württemberg et les représentants du gouvernement camerounais y ont été conviés. Pour la première fois au sein du Challenge Camerounais une bourse de l’emploi est organisée conjointement avec le GIZ représenté par le Dr. Djoumessi. Ce point du programme permettra de mettre des jeunes diplômés de la diaspora en contact avec des entreprises de tous les horizons.

Plan social
Durant le challenge, une partie des gains engrangés sera reversée au CAED. (Centre d’Aide de l’Enfance en Détresse). Ce centre caritatif est basé à Yaoundé. Y sont logés des orphelins et enfants abandonnés. Il est suivi par le ministère des affaires sociales qui uvre pour le placement « provisoire » de ses enfants auprès des familles respectant des critères bien définis. Ce placement est ensuite finalisé par une décision de justice après étude et enquêtes

Plan sportif
Le sport étant l’activité mère du challenge camerounais, l’équipe organisatrice pour cette édition a voulu lui donner encore un peu plus de tonus en y ajoutant un tournoi de football pour enfants, ici l’origine des équipes est diverses. On y retrouvera aussi bien des équipes camerounaises qu’étrangères. Dans le même sillage, deux Matchs de gala seront organisés : le premier opposera l’équipe camerounaise de football féminine de Duisburg contre l’équipe allemande de Stuttgart-Feuerbach. Ici l’accent est mis sur l’intégration et l’échange entre ces deux peuples. Le second match opposera les camerounais de Boston contre ceux de la Belgique. Par ces actions le challenge camerounais s’ouvre au monde entier et jette les bases d’un avenir encore plus ambitieux. Le tennis de table et le basketball sont également au rendez-vous cette année. La dernière innovation côté sport concerne l’espace dédié aux familles pour jouer avec les enfants (DfB-Familienkick).

Cette année, en plus du sport, de nombreuses autres activités sont au menu du challenge camerounais
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Clément Nkamanyi: «Le Challenge fonctionne avec l’apport des Camerounais de la diaspora»

Il est le président du Challenge Camerounais qui se déroule du 21 au 23 mai à Darmstadt en Allemagne

Vous êtes le président du Challenge depuis combien de temps?
Je suis président depuis seulement Septembre 2009, mais l’association a été créé depuis 1992, d’abord autour du football et ensuite elle a évolué et s’est étendue à d’autre activités, le tennis de table le handball et aussi un Business forum. D’un autre côté, il y a un volet initiatives de solidarité en faveur de certaines régions au Cameroun.

C’est quoi les innovations du challenge cette année?
L’innovation cette année c’est le quizz show. Pour ceux qui vont participer, on va poser des questions sur le Cameroun et le monde. Les personnes qui le voudront pourront répondre en français ou en anglais.

Avez-vous des soutiens?
Le challenge n’est pas politique. L’initiative fonctionne avec l’apport des Camerounais de la diaspora qui sont invités à supporter à hauteur de 150 euros pour l’évènement. Nous avons obtenu du gouvernement allemand que cette contribution puisse être déduite des impôts annuels. Ceci concerne 100 à 150 personnes. Nous avons aussi le soutien de nos sponsors camerounais (Afriland first Bank, le crédit foncier, ou Chanas Assurance) et même en Allemagne.

Que représente aujourd’hui le Challenge en termes de chiffres?
Le challenge attire annuellement près de 10 000 personnes. Ensuite, le Challenge intègre aussi de nombreuses associations qui envoient chacune au moins dix délégués. Il y a au sein du Challenge de nombreuses commissions qui réunissent près de 40 personnes et chaque année, une association membre demande l’organisation du Challenge et a ses propres commissions d’organisation. Nous travaillons en collaboration.

Le président est élu pour combien de temps?
Il est élu pour deux ans renouvelables autant de fois que possible. Mais, la quantité de travail qu’implique la gestion du Challenge est telle qu’après deux mandats, on a plus suffisamment d’énergie.

Qu’est ce que ça vous fait de présider le Challenge?
C’est pour moi une fierté déjà parce que je suis à la tête d’une association camerounaise qui fonctionne. Cela permet de taire les critiques qui disent souvent que les camerounais n’ont pas cette capacité à se réunir autour d’un projet et le mener à bien.

Finalement il semble que les camerounais d’Allemagne sont plus dynamiques, c’est dû à quoi?
Nous avons peut être pris l’habitude des Allemands. De nombreux Camerounais qui ont fait les études et qui travaillent ici ont certainement appris de l’expérience allemande. Cela fait que les Camerounais d’Allemagne ont pris le bon exemple des Allemands qui s’organisent sur tout. Il y a d’autres facteurs que je ne saurais vraiment expliquer.

Pour nos lecteurs, si on demandait qui est Clément Nkamanyi?
Je travaille comme consultant et je travaille depuis trois ans chez Siemens Logistics à Duisbourg en (Allemagne). Je travaille sur les technologies de l’information. Au Cameroun, j’ai fait mes études au Saint Joseph College à Buea (Sud ouest du Cameroun) après j’ai fait deux ans d’étude à Bamenda (Nord Ouest du Cameroun). J’arrive à l’université de Yaoundé en 1994.

Quels souvenirs gardez-vous de cette époque?
Je suis arrivé à Yaoundé lorsqu’on avait déjà restructuré l’Enseignement supérieur et bien qu’il y ait une université à Buea j’ai choisi l’université de Yaoundé I parce que j’avais la possibilité d’y continuer des études en informatique. Mais après une année à Yaoundé je suis rentré là où je vivais (Kumba) pour y faire du Business. Je gérais un restaurant parce que je voulais aller à l’étranger pour approfondir mes études en informatique. Je trouvais que l’université de Yaoundé I n’était pas suffisamment équipée pour le niveau que je voulais atteindre. Après cette expérience, je n’attendais plus qu’une opportunité pour partir à l’étranger. Le restaurant c’était bien sûr une bonne affaire, mais la ville de Kumba où je vivais était une petite ville et je ne pouvais pas évoluer à mon rythme. J’arrive en Allemagne en 1998 et je m’installe à Cologne. Après je me suis rendu à Duisbourg ou j’ai poursuivi mes études. Aujourd’hui je suis ingénieur, je travaille pour une entreprise allemande qui est au centre de l’Allemagne.

Clément Nkamanyi, le président du Challenge Camerounais
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Se Jean Marc Mpay, le « papa » de la diaspora camerounaise en Allemagne

Discret, il n’en est pas moins populaire. Portait d’un ambassadeur qui s’est mis au service des siens, avec succès!

« Papa », c’est ainsi que de nombreux Camerounais installés en Allemagne appellent Se Jean Marc Mpay, ambassadeur du Cameroun depuis février 2008, en remplacement de Jean Melaga, qui a dirigé la représentation diplomatique pendant 24 ans. Disponible, ouvert, disposé à écouter et à communiquer, très impliqué dans de nombreux projets économiques conçus en Allemagne à destination du Cameroun. Jean Marc Mpay frappe par sa simplicité. Depuis son arrivée en Allemagne, quelque chose a changé le reconnaissent volontiers de nombreux Camerounais parmi les près de 15 000 que constituent cette diaspora en Allemagne. Ainsi durant le Davoc (forum économique des Camerounais de la diaspora) organisé à Bonn, il a été présent au long des journées de travaux. Mais ce qui a marqué le plus, c’est les discours de présentation des porteurs de projets qui ont tous souligné la présence et la disponibilité de cet homme pragmatique, réaliste, porté sur l’action, le développement et le concret facilitant ainsi la mise sur pied et la réalisation des projets.

Né le 21 juillet 1945 à Nguimbassal-Eseka dans le département du Nyong Ekelle (région du centre), Jean Marc Mpay a fait ses études primaires à l’école principale de Ndjoungolo à Yaoundé. Il entre au collège au lycée de Nkongsamba devenu lycée de Manengoumba et c’est dans cet établissement qu’il obtiendra son baccalauréat en philosophie. En 1967, il entre à l’université de Yaoundé en facultés de droit et sciences économiques où il obtient une licence. L’institut des relations internationales dirigé par Adamou Ndam Njoya accueille ensuite le jeune étudiant en diplomatie. En 1977, nommé au Canada, il y poursuivra ses études et obtiendra une maîtrise en sciences politiques. Sa carrière professionnelle aura commencé quelques années plus tôt, en 1974 à la mission permanente du Cameroun aux Nations Unies. En 1981, il est nommé 2e secrétaire à l’ambassade du Cameroun en Chine et à la fin de sa mission, il rentre au ministère des affaires étrangères où il occupera les fonctions de directeur adjoint Afrique – Asie, puis directeur de l’information et de la documentation. En 1991, il repart à la mission permanente du Cameroun aux Nations Unies et après 10 ans, il rentre de nouveau au Cameroun. En 2008, il est nommé ambassadeur du Cameroun en république fédérale d’Allemagne avec résidence à Berlin. Sa juridiction couvre 9 pays et 14 organisations internationales. Donc en plus de l’Allemagne, il est ambassadeur en Autriche, en Hongrie, en république Tchèque, en Lituanie, en Macédoine, en Pologne, en Lettonie et au Monténégro. Il est par ailleurs responsable permanent du Cameroun à l’agence internationale de l’énergie atomique (l’un des 35 gouverneurs dans le monde), responsable permanent du Cameroun auprès des organisations des Nations Unies pour l’élimination des armes nucléaires, le développement industriel, la protection des oiseaux migrateurs, contre la désertification, protection de la mer, des espèces protégées. De toutes ces missions et responsabilités, je suis davantage occupé à Vienne lorsque je ne suis pas en Allemagne.

Se Jean Marc Mpay ici au Davoc à Bonn
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Je soumets à votre réflexion une proposition orientée vers l’action qui, à mon humble avis, est un défi que nous nous devons de relever si nous voulons être des pionniers d’un nouveau mode de coopération. Ce concept s’articule autour de la création d’un fonds de développement économique rémunérateur qui pourrait être une coopérative de développement auquel tout camerounais de la diaspora est invité à apporter une contribution volontaire d’au moins 100 Euros sous forme de prise de participation, devenant ainsi automatiquement un des actionnaires de cette entreprise commune.
Se Jean Marc Mpay, ambassadeur du Cameroun en Allemagne, 30 mai 2009 à Cologne lors de la cérémonie d’ouverture de la 18ème édition du Challenge Camerounais

Très pragmatique, il a épousé dans les discours le réalisme allemand et lors du grand rendez vous culturel qu’est le challenge (qui attend cette année près de 6000 camerounais), il a proposé aux Camerounais de mettre à profit ce type de rassemblement pour monter des projets communs, discuter et le projet du Cadidec est né de ce discours de l’ambassadeur nous affirme Jerôme Monteu Nana associé au projet. Jean Marc Mpay est très apprécié par la diaspora notamment parce qu’il a permis la mise en place de nombreux projets et surtout la recherche des partenaires tant en Allemagne qu’au Cameroun et parfois au-delà. en plus du Cadidec (Cameroon diaspora development Club) mis en place et soutenu par l’ambassade, il y’a d’autres projets. C’est grâce à l’appui de l’ambassade que la CTN Cameroon technologies Networks a vu le jour. Créé par Le Dr Pierre Bisseck, le Dr Alain Pfouga et Hamadou Zourmba, cette SARL a lancé un projet pilote de e-embassy afin de proposer un ensemble de services en ligne aux Camerounais et leur éviter d’avoir parfois à voyager pour se rendre dans la ville de résidence de l’ambassadeur pour des services consulaires.

www.ambacam.de permet à ses visiteurs de télécharger l’hymne national du Cameroun, les formulaires de demande de prorogation de passeport, les fiches de publication de bans, de demande de visa, d’immatriculation, sans oublier des informations nécessaires aux opérateurs économiques étrangers qui voudraient investir au Cameroun. L’on y retrouve également des textes mises à jour toutes les semaines. Cet environnement numérique de l’ambassade du Cameroun vise à améliorer la productivité de l’administration et les services publics rendus aux usagers grâce à l’optimisation du fonctionnement interne de l’ambassade. Enfin il permet de mieux rapprocher les Camerounais d’Allemagne de leur ambassade et d’augmenter le degré de satisfaction des usagers. les conséquences directes de cet investissement stratégique sont la rapidité, la disponibilité et la simplicité d’accès et surtout la réduction du temps d’attente des usagers. C’est donc cet ensemble d’éléments qui font de Jean Marc Mpay, la star des forums, des rencontres et des réunions des étudiants et des professionnels. Comme nous l’a affirmé la président de l’association des ingénieurs et informaticiens Claude Mbayin l’attitude de son excellence explique en partie la grande envie des Camerounais de monter des projets, d’organiser des rencontres, ils se sentent soutenus. Nous avons toujours eu des clubs et organisations, mais il y’a de plus en plus d’activités et ce soutien y est pour beaucoup. Il n’est donc pas possible pour lui, malgré sa discrétion, de passer inaperçu, ni d’éviter de se faire appeler papa dans les couloirs des centres de conférences.

www.ambacam.de, le projet de « e-embassy » en marche
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