Le Contentieux historique national au Cameroun occidental

Daniel Yagnye, upéciste

Comment devons-nous comprendre ce qui se passe actuellement dans le Cameroun Occidental?
Que peut-on attendre du Président Biya?
Quelle attitude devrait-on attendre des patriotes « francophones » ?
Que devraient faire les patriotes du Cameroun Occidental?
Quelle solution pour cette crise?

Les origines de la crise
Contrairement à ce que disent beaucoup de compatriotes « anglophones » ,« francophones » et même notre vétéran Woungly-Massaga dans sa contribution « L’UPC et la crise anglophone », cette crise ne commence pas en Mai 1972 avec le référendum qui a mis fin à la république fédérale du Cameroun.

NON!
Le référendum n’a été qu’une mascarade politique, une manifestation du Contentieux Historique National qui avait pour objectif principal, l’adaptation de l’état du Cameroun, afin qu’il serve le mieux possible les intérêts de la France.

La véritable origine de la crise est le Contentieux Historique Franco-Kamerunais!!!
Il est d’une importance capitale que les patriotes ne perdent pas de vue la nature réelle de ce problème National, qu’ils comprennent bien les enjeux actuels, tout comme les forces en présence.

Une réelle opportunité pour tout le pays…qui est en train d’être gâchée…

Ce qui se passe au Cameroun Occidental peut être une merveilleuse opportunité pour le pays entier, ce qui s’y passe pourrait se transformer en une opportunité pour tout le pays.

Mais pour le moment les choses vont très mal…le pays devra d’abord surmonter de sérieux obstacles…puisque malheureusement avec l’arrestation des dirigeants du Consortium (Nkongho Agbor Balla, Fontem Neba, Michael Boyo, Kah Afumbon…), la situation a pris un cours dangereux et devient très préoccupante.

Il faut condamner ces arrestations avec force et exiger énergiquement la libération immédiate et inconditionnelle de ces dirigeants, ceci d’autant plus qu’ils ont toujours été ouvertement pour la Non-Violence et pour le Fédéralisme.

La mauvaise tournure des événements: tout en reconnaissant le grand mérite de ces dirigeants dans la formidable mobilisation des populations des deux provinces, il apparaît clairement qu’ils se sont fait surprendre par la férocité pourtant naturelle du régime Ahidjo-Biya, en se disant peut-être que Biya était mieux que Ahidjo, en croyant qu’il était moins dictateur que Ahidjo, comme on le dit souvent dans les milieux « anglophones », que plus intellectuel que son prédécesseur il allait considérer la partie « anglophone » tel qu’il le faudrait dans un État de droit, c’est-à-dire en tenant compte de son statut avant la pseudo Réunification, avec les droits élémentaires des citoyens respectés.

Ce gouvernement s’est doté de lois scélérates qui épousent bien son caractère tyrannique et dictatorial, tout combattant devrait tenir compte de sa nature extrêmement violente et opter pour des stratégies et des tactiques qui contournent ses lois, ne pas le faire n’est pas regarder la réalité telle qu’elle est, ne pas le faire est ne pas tenir compte de l’Histoire sanglante de ce pays. Ceci d’autant plus que l’armée camerounaise, la gendarmerie, la police et les forces de sécurité ont toutes été formatées par le contentieux historique pour réprimer nos populations. Ce qui ne veut pas du tout dire que l’on ne peut pas rencontrer des patriotes dans ces institutions.

Il est Inadmissible que des dirigeants qui sont des civils, soient jugés par des tribunaux militaires, mais le Cameroun c’est le Cameroun!

Quant aux jeunes incarcérés lors des manifestations, nous devons les prendre pour innocents, jusqu’à ce qu’il y ait des preuves de leur participation dans des actes de casse et de vandalisme.Luttons contre la culture de l’Impunité et pour le respect de la propriété privée et de celle de l’État, mais exigeons des procès équitables pour ces jeunes, en même temps que des poursuites judiciaires, contre tous les agents de l’État (militaires, gendarmes et policiers) coupables d’exactions contre les manifestants.

Les responsabilités des patriotes « anglophones » sont énormes à l’heure actuelle, puisque ce n’est pas seulement le Cameroun Occidental, mais le pays tout entier qui attend beaucoup d’eux. Le manque de confiance et la suspicion créés par les discriminations des « anglophones » au long de ces décennies, a réduit considérablement le champ d’action et la marge de man uvres de ces compatriotes qui s’ouvrent difficilement à leurs confrères « francophones », ce qui est regrettable pour le pays, parce que la crise reste confinée pour le moment au Cameroun Occidental.

On a même entendu des déclarations du genre : « ce problème est strictement « anglophone », sinon les « francophones » aussi devraient manifester…hier lorsque l’UPC a lutté et a pris les armes, c’était seulement pour le Cameroun Oriental…lorsqu’un mariage ne va plus bien, seul le divorce et la séparation sont les meilleures solutions…etc… »

De telles affirmations montrent que l’on n’a pas compris combien il est suicidaire pour tout le pays, de limiter la pensée et l’action rien qu’au Cameroun Occidental, puisque exclurait notre peuple (Cameroun Oriental et Occidental) de la résistance générale et de la lutte pour les solutions de cette crise, car malgré tous les sacrifices actuels de nos populations du Cameroun Occidental et de tous les espoirs que pourraient susciter les évènements, le risque est encore Grand pour que la montagne accouche d’une souris, comme nous en avons déjà l’habitude dans ce pays.

Ce pays a déjà connu des villes mortes pendant des mois et des mois…
Tout en saluant le succès de ces villes mortes puisque toute résistance contre la tyrannie est justifiée, il n’est pas du tout évident que confinées seulement dans ces deux provinces, ce régime fainéant s’en émeuve, puisqu’il n’a jamais accordé l’attention nécessaire aux problèmes des populations.

Le temps est grave!!!
Il serait bon que ceux qui dirigent cette résistance comprennent ce que représente le moment historique actuel pour tout le pays : hier c’était l’UPC l’avant-garde de notre lutte, aujourd’hui avec de l’imagination, les patriotes du Cameroun Occidental peuvent mener le bateau du Changement. Pour cela, ils devraient dépasser ce dilemme: S’allier aux forces d’opposition non organisées, souvent infiltrées et corrompues du Cameroun Oriental ou bien continuer seuls la résistance? La révolution est un risque, elle est même une illusion où l’on ne gagne jamais sans risques !!!

On ne peut pas comparer la faillite de la réunification à un mauvais mariage, ni prétendre que l’UPC ne s’est battue que pour le Cameroun Oriental:

Dans la guerre pour la Réunification et pour l’Indépendance, les populations « anglophones » savaient très bien que l’UPC luttait pour le pays entier, c’est la raison pour laquelle elles lui ont donné refuge, c’est aussi la raison pour laquelle elles ont payé ce lourd prix en y sacrifiant plusieurs vies de leurs meilleurs filles et fils.

Nous nous devons de respecter ces morts!!! La meilleure manière de les honorer aujourd’hui est de continuer leur lutte!!!
Que l’on le veuille ou pas , que l’on en soit conscient ou pas, ce qui se passe actuellement au Cameroun Occidental est la continuité directe de la résistance du peuple Kamerunais, la même lutte initiée par l’UPC, contre les forces de l’oppression, pour son émancipation et pour son Bien-être.

La faillite de la Réunification a pour cause principale le Contentieux Historique Franco-Kamerunais, mais il faut aussi dire cette vérité: c’est en connaissance de cause que les John Ngu FONCHA, Salomon MUNA et etc… se sont associés aux Ahmadou AHIDJO et Charles ASSALE pour créer la fantoche république fédérale du Cameroun, alors que les principaux protagonistes de la Réunification du Cameroun Oriental étaient assassinés et neutralisés.

Dans ce processus de création de cette république fédérale, personne n’a été trompée, comme certains « anglophones » le présentent aujourd’hui, personne n’était dupe ni naïve, car l’UPC avait solennellement averti ces élites « anglophones » du choix anti patriotique et anti populaire qu’ils faisaient, et des conséquences qui en adviendraient : ce qui est vécu depuis la fausse Réunification dans notre pays en général, et par les populations du Cameroun Occidental en particulier, est la conséquence logique des choix faits et assumés par les petites bourgeoisies et bourgeoisies « anglophones » lors de la pseudo Réunification.

Aujourd’hui une mauvaise analyse politique fait croire que les problèmes du Cameroun Occidental sont différents de ceux du Cameroun Oriental, alors que ce ne sont que les manifestations spécifiques de ces problèmes liés à la nature historico-culturelle du Cameroun Occidental qui diffèrent.

Généralement, face à des problèmes objectifs d’exclusion et de discrimination, des minorités (homogènes et non homogènes) adoptent des réflexes de survie. Dans notre cas particulier, les patriotes « anglophones » ont eu le mérite et la fantastique habileté politique de dissoudre ces réflexes dans des revendications qui ont admirablement épousé des contours identitaires.

Les camerounais des deux rives du Moungo souffrent des complications du même problème qui est le Contentieux Historique Franco-Kamerunais.

Un mauvais diagnostic de cette situation lève à commettre des erreurs dont l’une des plus GRAVES est la tendance à la réduction de la sphère de la lutte rien qu’au Cameroun Occidental, au lieu de chercher la collaboration des « francophones » afin de répandre la résistance partout dans le pays, et acculer ainsi le régime néocolonial…Oui il est grand temps pour que les « francophones » eux-aussi s’engagent, afin de donner leur part de lutte dans la résistance actuelle !!!

S’il est tout à fait légitime pour les « anglophones » de s’organiser entre eux et de rechercher les solutions des problèmes spécifiques du Cameroun Occidental, il devient suicidaire de ne pas comprendre la nécessité de ratisser plus large en créant de réelles synergies avec le pays tout entier.

Il est important à l’heure actuelle d’éviter les maladresses politiques insensées, qui feraient perdre la solidarité des « francophones », ce qui rendrait encore la lutte plus minoritaire et confinée, ce serait non seulement contreproductif, mais jouerait le jeu du régime.

Le régime Ahidjo-Biya, avec son ADN issu du contentieux historique, n’a pas la culture du dialogue. Ce régime ne réagit positivement que sous la contrainte d’un rapport de force qui lui est défavorable.

Il est donc légitime et stratégiquement adéquat pour les patriotes « anglophones » de s’entendre avec les patriotes « francophones » pour conquérir le pouvoir central, ce qui résoudrait définitivement ces problèmes qui minent notre pays depuis la petite Indépendance et la fausse Réunification. C’est Injuste de ne pas comprendre l’indignation des patriotes « anglophones » qui ne veulent plus continuer à travailler pour la France alors qu’ils n’ont pas connu de colonisation française directe.Tout en les encourageant à continuer leurs démarches auprès de l’Union Africaine et des instances de l’ONU, il serait temps de comprendre que le Contentieux Historique National est avant tout un problème camerouno-camerounais qui ne se résoudra essentiellement qu’avec le changement du rapport de force à l’intérieur de ce pays pseudo « réunifié » depuis 1961: nous devons nous UNIR, « anglophones » et « francophones », nous devons compter d’abord sur nos propres forces internes!!!

Que peut-on réellement attendre du président Paul Biya, le digne héritier du contentieux historique franco-kamerunais ?

On pouvait rêver et penser qu’à la fin de son règne, par miracle, le président Biya pourrait opter pour un geste salutaire pour lui-même, en choisissant pour une fois la satisfaction des aspirations les plus légitimes de notre peuple, en nous offrant une Conférence Nationale Souveraine pour l’adoption d’une nouvelle Constitution.
Mais avec cette dernière sortie lors de son message à l’occasion de la fin d’année 2016 et du nouvel an 2017:

[I « Mais, ne l’oublions jamais, nous marchons sur les pas des pères fondateurs de notre pays, de nos héros nationaux, qui ont versé leur sang pour léguer à la postérité une nation unie dans sa diversité. L’unité du Cameroun est donc un héritage précieux avec lequel nul n’a le droit de prendre des libertés »].

M Biya nous ramène les pieds sur terre (Jam li mut u tehe u kal…la chose de quelqu’un, tu vois, tu parles ) et nous oblige à reconnaître que pendant toutes ces décennies, il est resté cohérent avec lui-même.

Même dans son incohérence, il est toujours resté prisonnier du contentieux historique qui l’a crée.

Aujourd’hui nous voyons avec ce paragraphe, ce que le président Biya préparait et prépare pour le pays : Les arrestations des dirigeants du Consortium tout comme celles des autres représentants anglophones (Paul Ayah…) prouvent que le président Biya et son gouvernement se sont définitivement disqualifiés, elles montrent clairement qu’il leur manque toute bonne volonté politique et qu’ils sont incapables de résoudre cette crise dans le sens des aspirations légitimes de notre peuple.

Rien ne bon ne peut donc plus venir de Mr Biya : nous devons nous attendre à plus de Violence, à plus de Corruption et à plus de Mensonge d’état qui sont avec le Tribalisme d’État, les quatre piliers de l’État camerounais.

La déclaration montre aussi l’Incohérence politique de Mr Biya: il s’adresse au peuple Kamerunais la veille du premier janvier qui est le « Jour de son Indépendance ». Cette indépendance pour laquelle ses meilleurs filles et fils (upécistes et sympathisants upécistes) ont versé leur sang. Ce sang dont il fait même référence dans son discours. Mais il ne dit pas un seul mot, il ne dit rien sur cette Indépendance, parce que pendant tout son long règne, il n’a jamais rien fait pour exalter le sacrifice des héros nationaux.

Il n’en fait aussi aucune allusion parce qu’il ne croit pas à cette indépendance, Mr Biya sait très bien qu’à cause du contentieux historique Franco-Kamerunais, notre pays n’est pas Indépendant: raison pour laquelle le Cameroun n’a jamais célébré son indépendance, comme le font les autres pays un peu partout dans le monde.

Pour les besoins de sa cause, qui est la future répression et l’écrasement par le sang de toute velléité de résistance au Cameroun Occidental, Mr Biya a évoqué notre héritage précieux qu’est l’unité nationale…Qu’est-ce que Mr Biya a déjà fait pour notre unité nationale?

la condamnation de la répression et la nécessité d’un sursaut patriotique national

Ce qui se passe au Cameroun Occidental n’est pas simplement une réclamation des enseignants et des avocats, il ne s’agit pas seulement de problèmes liés aux langues française et anglaise…Il est bien vrai que ce sont des enseignants et des avocats qui se sont soulevés les premiers, mais les problèmes qui sont évoqués, les solutions qu’il faudrait apporter, touchent les racines et l’essence même de l’état marionnette du Cameroun.

Les véritables patriotes du pays, « anglophones » et « francophones » savent la Vérité suivante: toute solution de la crise actuelle qui ne va pas dans le sens de la solution du Contentieux Historique Franco-Camerounais n’est que provisoire, superficielle et ne sera jamais à la hauteur des espérances de nos populations.

De plus en plus de voix « francophones » se font entendre et souhaitent non seulement le retour au fédéralisme, mais que le prochain président du pays soit « anglophone ».

Ce qui montre clairement que de plus en plus de « francophones », reconnaissent les injustices et les discriminations dont souffrent leurs s urs et frères « anglophones » pendant toutes ces décennies.

Est-ce que le Fédéralisme serait une solution miracle?

Tout fédéralisme qui n’irait pas dans le sens de la solution du contentieux historique ne pourrait jamais satisfaire les aspirations les plus légitimes de notre peuple.

À quoi nous servirait réellement le fédéralisme si le pays continuait avec les menottes du Fcfa et le compte d’opérations qui fait travailler tout notre Peuple pour la France?

À quoi servirait un président aujoulatiste « anglophone » pour notre pays?
Apparaît ainsi l’immensité des problèmes à résoudre et la vision globale et inclusive qu’elles suscitent.

C’est la raison pour laquelle certains « anglophones » prôneraient carrément la sécession qui aurait pour « avantage » d’éviter la confrontation avec la France. Cette voie est trompeuse et joue non seulement contre les populations du Cameroun occidental, mais contre les populations de tout notre pays puisqu’elle lève à la violence et à la confrontation sanglante que le gouvernement néocolonial Ahidjo-Biya sollicite de tous ses v ux : on n’enlève pas impunément un drapeau, tout comme on ne hisse pas sans sacrifices conséquents un nouveau.

L’unique fois dans notre continent où un drapeau nouveau a été hissé sans effusion de sang aura été en Guinée Conakry, lorsque la France très affaiblie après la deuxième guerre mondiale, a été incapable d’ouvrir un troisième front dans ce pays, après ceux de l’Algérie Flniste et du Kamerun upéciste, s’est vue obligée d’accepter l’Indépendance de la Guinée Conakry.

Qui veut tuer son chien, l’accuse de rage !
Pour justifier sa répression aveugle, le gouvernement de Mr Biya choisit l’amalgame en voyant la sécession partout, alors que l’écrasante majorité  » anglophone » comprend très bien quel serait le poids réel d’un micro-État dans un monde de plus en plus globalisé, où n’ont de l’importance que les grands ensembles, sait très bien que l’évolution normale de notre région va vers l’édification d’une Confédération composée par les États actuels ( Kamerun, Nigeria, Congo, Tchad, RCA, Gabon, Guinée Équatoriale, São Tomé et Principe, etc…).

Tout en respectant les choix politiques de leurs compatriotes « anglophones », les patriotes « francophones » devraient se mobiliser afin de contribuer à la solution de la crise actuelle, ils devraient tout donner pour une Collaboration politique avec les patriotes « anglophones », tout en intégrant la réalité d’une réduction (ou même d’une absence) de confiance de la part de certains de leurs compatriotes « anglophones », après toutes ces années de règne Ahidjo-Biya.

Sans toutefois minimiser l’existence et l’influence d’un courant sécessionniste minoritaire qui a toujours existé, reconnaissons tout de même que les discriminations du régime Ahidjo-Biya et le manque d’interlocuteurs crédibles ont fini par miner profondément la confiance, car pendant toutes ces décennies, l’unique interlocuteur des patriotes « anglophones » après la décapitation de l’UPC, n’a été que le régime néocolonial. Toutes leurs tentatives de relance d’une collaboration politique avec les patriotes « francophones » ont échoué à cause des infiltrations policières du régime. Parmi ces tentatives échouées, il y a celles faites par l’éminent patriote Albert Mukong.

Les patriotes « francophones » doivent reprendre le travail des pères fondateurs de l’UPC (Um Nyobe, Moumié, Ouandié, Kingue, etc…) afin de convaincre celles et ceux de leurs s urs et frères « anglophones » qui auraient des doutes, leur faire comprendre que ce qui est arrivé dans notre pays était prévisible et prévue par l’UPC, à cause du Contentieux Historique, qu’une vie ensemble est possible dans un pays qui donnera les mêmes opportunités à toutes ces filles et fils sans distinction ni discrimination aucunes.

C’est la raison pour laquelle les patriotes du pays, « anglophones » et « francophones » individuellement, les forces saines des partis politiques (l’Uc-Unc-Rdpc, du Sdf, de l’UPC, du CPP, etc), les partis politiques et les organisations de la société civile doivent :

-se mobiliser et apporter tout le soutien qu’ils méritent, à ceux qui donnent leur sang pour le Bien-être du Cameroun Occidental et de TOUT notre pays.

– uvrer pour la création d’une véritable Coalition, Alliance ou Front Patriotique de Salut National pour la conquête de notre Souveraineté, où évolueront côte à côte, « anglophones » et « francophones » pour faire renaître la confiance mutuelle dans la lutte commune pour un Autre Kamerun Confédéral réellement Indépendant et Souverain, libéré du Contentieux Historique, entièrement dédié à l’émancipation et au Bien-Être de toutes ces populations.


Droits réservés)/n

Cameroun: l’UPC veut exclure le député Robert Bapooh Lipot

La décision a été prise par le bureau du Comité directeur tenu le 13 avril 2016. Toutefois, Robert Bapooh Lipot pourra se défendre devant au conseil de discipline qui l’entendra en mai

Le député Robert Bapooh Lipot, est invité à comparaitre, le 07 mai 2016, devant le comité de discipline de l’Union des populations du Cameroun (UPC) qui va statuer définitivement sur son appartenance ou non au parti politique cité. Il devra donc présenter avant le 30 avril au secrétariat général les noms des deux camarades qui vont assurer sa défense à ces assises. En attendant, il lui est interdit de parler au nom de l’UPC. C’est ce qu’a décidé le bureau du Comité directeur, le 13 avril, au cours d’une réunion extraordinaire entièrement dédié à l’examen de son cas. Et pour cause, il lui est reproché des actes d’indiscipline et d’usurpation de titre, d’incitation à la division, et le non-paiement des cotisations.

La décision du Comité directeur, présidé ce jour par Victor Onana est fondée sur le motif que Robert Bapooh Lipot aurait tenté de faire annuler puis refusé de participer à un congrès visant à doter l’UPC d’une direction unique au lendemain des élections législatives et municipales du 30 septembre 2016. Il aurait en plus essayé de se faire reconnaitre comme secrétaire général de l’UPC par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, indifféremment aux décisions du congrès du parti politique.

Autre fait reproché au politicien, son obstination à conserver le statut de secrétaire général et à organiser des évènements au nom du parti. Alors même que cette fonction incombe à Basile Louka qui avait été élu secrétaire général lors d’un congrès de l’UPC tenu le 06 et 07 juin 2014 à Yaoundé. Ces rencontres, boycottés par Robert Bapooh Lipot et Bernard Ouendié, avaient également conduit à l’élection de Victor Onana comme président du Comité directeur de L’UPC.

Lire l’intégralité du Communiqué de l’UPC sur la suspension de Robert Bapooh Lipot

Le député Robert Bapooh Lipot
Droits réservés)/n

Communiqué de l’UPC sur la suspension du député Robert Bapooh Lipot

Par Charly Gabriel Mbock, secrétaire national à la Communication de l’UPC

Le bureau du Comité directeur
Vu les articles 15, 16, 17 et 22 des Statuts de l’UPC,

Vu les articles 5 et 6 du Règlement Intérieur de l’UPC,

Vu les résolutions du Congrès de l’UPC tenu les 6 et 7 juin 2014 à Yaoundé,

Considérant la répétition d’actes d’indiscipline caractérisée tels que l’usurpation de fonction, l’incitation à la division,

Considérant notamment que :
1. Désigné comme l’un des membres du Comité Provisoire dûment chargés en 2013 d’organiser un congrès pour doter l’UPC d’une direction unique au lendemain des élections législatives et municipales, M. Robert Bapooh Lipot, seul contre tous, s’est opposé à la tenue dudit congrès, a activement tenté d’en obtenir l’annulation auprès des Autorités compétentes, pour finalement n’y point participer,

2. S’opposant aux décisions souveraines du congrès, M. Robert Bapooh Lipot a tenté de se faire reconnaître comme Secrétaire Général de l’UPC par M. Le Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation,

3. Malgré la fin de non-recevoir à lui opposée par le MINATD, M. Robert Bapooh Lipot s’est obstiné à usurper cette fonction auprès des autorités locales et des populations à travers des activités visant à saborder l’unité de l’UPC,

4. Il usurpe constamment cette fonction auprès des medias où il tient un discours propre à semer la haine et à cultiver la division au sein de l’UPC comme l’attestent ses multiples sorties médiatiques à l’occasion du 68eme anniversaire de la création du parti,

5. M. Robert Bapooh Lipot ne paie pas les cotisations qu’il doit au parti en sa qualité de député de l’UPC,

Vu l’urgence,

Vu la nécessité de préserver l’intégrité et la cohésion de l’UPC en cette période particulièrement sensible que vit notre pays,

Décide:
M. Robert Bapooh Lipot est suspendu de toute activité au sein de l’Union des Populations du Cameroun.

Il lui est désormais interdit de parler au nom du parti, jusqu’au réexamen de son appartenance à l’UPC par la prochaine session du Comité Directeur.

M. Robert Bapooh Lipot est convoqué à comparaître devant la Commission de Discipline du Comité Directeur le Samedi 7 mai 2016 à Yaoundé.
Conformément à l’article 6 du Règlement Intérieur de l’UPC, l’intéressé a jusqu’au 30 Avril 2016 pour indiquer au Secrétariat Général le nom de deux Camarades chargés d’assurer sa défense.

Fait à Yaoundé, le 13 Avril 2016
Le Bureau du Comité Directeur a renvoyé l’examen des autres cas à une session ultérieure.
Pour le Bureau du Comité Directeur et p.o
(é) Hon. Charly Gabriel MBOCK
Secrétaire National à la Communication

Le député Robert Bapooh Lipot
Droits réservés)/n

Football: Programme de la 12ème Journée du championnat de première division

Stades, officiels, équipes… Cliquez ici!

CENAJES DE DSCHANG
15 H 00: AIGLE ROYAL DE LA MENOUA # UNION SPORTIVE DE DOUALA
AC: MAL SOULEY
A1: JANI Benedict
A2: TOCKEY Thierry
4e: NGOWE
Inspecteur : SIAGA Luc
Coordinateur Général : FEZE Justin
Commissaire : DOUANDJI Mathieu

STADE OMNISPORTS DE YAOUNDE
15 H 00: CANON SPORTIF DE YAOUNDE # UNISPORT DE BAFANG
AC: DAÏROU GAMBO
A1: ABBO ADAMOU
A2: MEKE Patrick
4e: MOUANDJO KALLA
Inspecteur: ATANGANA Simon Pierre
Coordinateur Général: AMBANE Emmanuel
Commissaire : ESSO KOH Guy

STADE MUNICIPAL DE NGAOUNDERE
15H 00: NGAOUNDERE UNIVERSITY # TIKO UNITED
AC: KARA KARA
A1: SUKAM Pierre
A2: BOYA KEDI
4e: HAMAN SAÏD
Coordinateur Général : AHMADOU GADJERE
Commissaire : TIAYON Isaac

MOLYKO STADIUM BUEA
15 H 00: MOUNT CAMEROON BUEA # COTON SPORT DE GAROUA
AC: EVEHE Divine
A1: MENKOUNDE Evarist
A2: NDIFON AKWA
4e: MANDENG BAKALI
Inspecteur: ETOGO MENGUE
Coordinateur Général : NJIE Martin TEKE
Commissaire : BASSOUA Isaac

STADE MUNICIPAL DE BAFOUSSAM
14 H 00: SABLE DE BATIE # LES ASTRES FC DE DOUALA
AC: EYENE Lambert
A1: NOUPOUE Elvis
A2: KABA Charles
4e: HAMADOU SADOU
Coordinateur Général : TCHOUMBOUEM Raphaël
Commissaire: NDJONGO Gabriel
16 H 00: FOVU DE BAHAM # DANAY FC DE YAGOUA
AC: BABOULE Jean de Dieu
A1: ENYEGUE Pierre
A2: NGNOUNG Roger
4e: KAMDOM Théophile
Coordinateur Général : TCHOUMBOUEM Raphaël
Commissaire: MAGWA Pierre

STADE MUNICIPAL DE TIKO
15 H 00: AS MATELOTS DE DOUALA # PANTHERE SPORTIVE DU NDE
AC: ABIMNI Andrew
A1: OUSMANOU INOUA
A2: BETFIANG Marius
4e: JUENKOU Aurélien
Coordinateur Général: NGOMBA Isaac
Commissaire : ETIENDEM Christopher

Football: Mtn Elite Two Cameroun saison 2008/2009

2e division: Voici les classements à l’issue de cette journée dans les zones 1, 2 et 3.

MTN ELITE TWO 2008/2009: Classement non officiel, à l’issue de la 2ème journée dans la ZONE I

Equipes Points Joués Gagnés Nuls Perdus Marqués Encaissés Diff.

1 Roumdé A. 6 2 2 0 0 6 1 +5

2 Espérance 6 2 2 0 0 3 0 +3

3 Dynamique 4 2 1 1 0 3 1 +2

4 FC Pilote 4 2 1 1 0 1 0 +1

5 Olympique 1 2 0 1 1 1 3 -2

6 Scorpion 1 2 0 1 1 1 3 -2

7 Sahel 0 2 0 0 2 0 3 -3

8 Ngaoundéré 0 2 0 0 2 0 4 -4

MTN ELITE TWO 2008/2009 : Classement, NON officiel, à l’issue de la 2ème dans la ZONE II

Equipes Points Joués Gagnés Nuls Perdus Marqués Encaissés Diff.

Tonnerre 6 2 2 0 0 3 0 +3

Foudre 4 2 1 1 0 3 1 +2

Achille 4 2 1 1 0 2 1 +1

Lion Ngoma 3 2 1 0 1 1 1
0

Noblesse 3 2 1 0 1 1 1
0

Renaissance 2 2 0 2 0 1 1 0

CPSB 0 2 0 0 2 1 4 -3

Lausanne 0 2 0 0 2 0 3 -3

MTN ELITE TWO 2008/2009 : Classement, NON officiel, à l’issue de la 2ème journée dans la ZONE III

Equipes Points Joués Gagnés Nuls Perdus Marqués Encaissés Diff.

1 America 4 2 1 1 0 3 0 +3

2 YOSA 4 2 1 1 0 2 1 +1

3 Caïman 4 2 1 1 0 2 1 +1

4 NQSA 3 2 1 0 1 1 3 -2

5 AS Cetef 2 2 0 2 0 1 1 0

6 Douala 2 2 0 2 0 1 1 0
7 Authentic 1 2 0 1 1 1 2 -1

8 Olympic 0 2 0 0 2 1 3 -2