Football-Double identité: la Fécafoot a une très grande part de responsabilité

Le journaliste Marc Lionel Chouamo analyse que la cacophonie actuelle aurait pu être évitée si la Fécafoot avait consacré une meilleure gestion avec la presse.

Quand les médias, hommes de médias (Journalistes de Sport, Blogueurs, ou journalistes tout court), encore moins le public et les fans de foot (à qui la bonne information doit être servie) ne s’accordent sur une telle actualité, c’est qu’il y’a un gros problème de communication dans l’instance.

Pour résorber ce problème, la Fédération Camerounaise de Football doit arrimer sa communication (la vraie, l’utile) à celle de la CAF, FIFA pour ne prendre que ceux-là.

La CAF et la FIFA dressent des rapports de toutes les avancées de la discipline et de leur organisation à l’endroit des médias (présents ou pas), du moins ce qui est jugé utile à servir au public, parce que des fans bien informés, ça diminue la polémique et le populisme. Pour cela, elles ont un mailing list de tous les journalistes accrédités à leur media media channel, et envoient rapport, documents essentiels pour la presse, sans oublier également de publier des articles sur leurs sites internet au cas où. Même étant en année sabbatique, je reçois tous les documents essentiels, et les nouveautés au sein de ces instances dans ma boîte mail.

La Fécafoot gagnerait d’un, à établir un media Channel sur son site internet, deux, à dresser un mailing list des hommes de médias (de tout bord, j’insiste). Comme ça, elle pourrait y envoyer toutes ses informations et rapports qu’elle juge utiles pour les médias afin de les mettre à disposition du public.

L’arrivée du système FIFA CONNECT (control de gestion des licences et identités des joueurs) depuis peu, a bouleversé le monde du foot même dans les fédérations africaines. On ne peut plus modifier ses identités sans un jour se faire attraper par le control à un moment donné de la saison ou des années. Comme c’est un outil que la plupart des clubs ne maîtrisent pas encore (ou d’autres qui maîtrisent assez et essayent de jouer avec le système pour passer entre les mailles du filet en modifiant à chaque fois les données de leurs joueurs) encore moins la presse, la Fécafoot gagnerait à inviter la presse (avec une invitation en bonne et due) comme les administrateurs des clubs. Récemment les clubs y ont participé, on aurait pu y associer les médias que ces questions aujourd’hui, chacun ne tirerait pas la couverture de son côté selon son camp.

Aidez la presse à obtenir les bonnes informations c’est s’assurer que le public et les fans de foot ne soient manipulés à de quelconques fins.

Les hommes médias font un travail bénévole pour la promotion du sport. Associez-les, au lieu d’aller en guerre avec eux. Car il va de votre propre intérêt d’abord, la promotion de vos activités, ensuite, du bien du public et des fans. RESPECTEZ LES svp !

 

Par Marc Chouamo

Cameroun : la Fifa et la Fécafoot de nouveau à couteaux tirés

L’instance dirigeante du football mondial a décidé de retenir l’enveloppe (5 milliards 700 millions FCFA) destinée à la participation du Cameroun à la Coupe du monde au Qatar.

Le litige porte sur l’indemnité que doit verser la Fédération camerounaise de football à son ancien sélectionneur, Antonio Conceicao. L’entraîneur portugais a été licencié par la Fécafoot après l’élimination du Cameroun en demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations 2021.

Antonio Conceicao a estimé que son licenciement était abusif et a donc porté plainte. Il a obtenu gain de cause et la Fédération a été condamnée à lui verser 1,6 million d’euros. Selon plusieurs sources, la Fifa demande depuis plusieurs semaines à la Fécafoot d’exécuter la décision de juin 2022 ordonnant de payer la somme susmentionnée.
Face à l’inertie du Cameroun, la Fifa a décidé de retenir la somme de 5 milliards 700 millions FCFA qui à la Fécafoot pour la participation des Lions Indomptables à la dernière Coupe du Monde au Qatar. En outre, le Cameroun risque également des sanctions sportives, dont l’interdiction de participer à de futurs événements sportifs internationaux, en raison de son inaction dans d’autres affaires, notamment « Le CoQ sportif » (en cours), mais aussi en raison des intérêts exorbitants qui lui sont facturés en raison du retard de paiement de Conceicao, alors que le Cameroun a fait appel au TAS et au Tribunal civil suisse, en vain.

Cameroun : la Fifa va construire un Centre d’Excellence

La Fédération internationale de football association (FIFA) choisit le Cameroun pour lancer son programme de développement des talents.

Si le choix du site n’est pas encore déterminé, il est acquis que l’instance faîtière du football mondial prévoit de construire un Centre d’Excellence dans notre pays, qui sera le deuxième, après celui de la CAF à Mbankomo. Le programme de développement des talents de la FIFA a pour mission principale d’investir dans les académies. L’objectif est que d’ici à 2026, chaque association membre dispose d’au moins une académie ou un centre d’excellence.

Le programme de développement des talents de la FIFA, mené sous la houlette d’Arsène Wenger, Directeur du Développement du Football Mondial de la FIFA, aborde sa phase de mise en œuvre. Son but : aider les associations membres à atteindre leur potentiel en veillant à ce que chaque talent puisse être détecté et développé. Dans la droite ligne de l’engagement à long terme de l’institution en la matière, l’objectif principal du programme de développement des talents de la FIFA consiste à élever les standards des équipes nationales, féminines et masculines, dans le monde entier.

« Il s’agit d’une étape clé de la stratégie d’amélioration de la compétitivité des équipes nationales. Avec cette initiative destinée à donner à chaque talent sa chance, nous adoptons une approche coordonnée, holistique, scientifique et mondiale en matière de développement des talents. Dans le cadre de ce programme quadriennal, nous entendons développer les talents en nous rendant dans tous les pays, en y dépêchant nos entraîneurs et en ouvrant des académies ou des centres d’excellence. 2023 sera une année charnière pour nous à cet égard », souligne Arsène Wenger.

En décembre 2022, le Conseil de la FIFA a approuvé l’octroi à cette initiative historique d’une enveloppe de 200 millions de dollars pour le cycle 2023-2026. Lors de sa dernière séance en date, le 14 mars à Kigali, au Rwanda, le Conseil a approuvé plusieurs règlements énonçant les principes et la répartition du financement, la procédure de validation, ainsi que les droits et obligations des associations membres. Présenté en détail lors du Congrès de la FIFA tenu le 16 mars, le programme de développement des talents de la FIFA a été salué chaleureusement par l’ensemble des personnes présentes.

La Caf organise une nouvelle compétition : l’African Football League

La première édition de l’African Football League (AFL) démarre en octobre et sera précédée d’un tirage au sort officiel ce samedi 2 septembre 2023.

Les clubs de football les mieux classés d’Afrique s’affronteront dans la nouvelle et passionnante African Football League (AFL), conçue pour mettre en lumière le meilleur du football de club africain et offrir aux fans de football en Afrique et dans le monde entier, l’occasion de voir et d’apprécier l’un des plus grands spectacles du football africain.

L’AFL est un partenariat entre la CAF et la FIFA. L’édition inaugurale réunira huit des équipes les plus célèbres et les plus performantes d’Afrique, issues des trois blocs régionaux africains que sont la région Nord, la région Centre-Ouest et la région Sud-Est.

Al Ahly Football Club (Egypte), l’Espérance Sportive de Tunis (Tunisie) et le Wydad Athletic Club (Maroc) sont les clubs issus de la région Nord. La région Centre-Ouest est représentée par Enyimba Football Club (Nigeria) et le Tout Puissant Mazembe (RD Congo). Le Mamelodi Sundowns Football Club (Afrique du Sud), l’Atlético Petróleos de Luanda (Angola) et le Simba Sports Club (Tanzanie) sont issus de la région Sud-Est.

Le tirage au sort de la compétition inaugurale de l’AFL aura lieu au Caire, en Égypte, le 2 septembre 2023, à 19H00 (heure du Caire, 16h00 GMT). L’évènement sera retransmis en direct sur le site web de l’AFL et télévisé par les partenaires de diffusion de la CAF.

Le calendrier de la compétition inaugurale de l’AFL est structuré sur la base d’un match à domicile et d’un match à l’extérieur. La compétition débutera par des quarts de finale à élimination directe, suivis des demi-finales et de la finale, qui se joueront en matches aller-retour.

Cette édition inaugurale historique de l’AFL se déroulera sur quatre semaines, avec la cérémonie d’ouverture et le premier match le 20 octobre 2023 à Dar es Salaam, en Tanzanie. Les demi-finales se dérouleront entre le 29 octobre et le 1er novembre. Les matchs finaux, qui détermineront le vainqueur de la compétition inaugurale de l’AFL, auront lieu les 5 et 11 novembre 2023.

Cette édition inaugurale est un précurseur de la compétition AFL à part entière qui réunira les 24 clubs de football les mieux classés du continent africain et débutera au cours de la saison de football 2024/2025.

 

 

Cameroun-Fécafoot : Samuel Eto’o au cœur du trucage de matchs !

Un échange téléphonique entre le président de la Fécafoot et le président de Victoria United s’est retrouvé sur la place publique.

Au Cameroun une bande audio est devenue virale sur les réseaux sociaux. Dans cet enregistrement de plus de onze minutes, survenu apparemment après le match de Mtn Elite Two qui opposait Victoria United F.C à T.K.C de Yaoundé au stade Victoria Centenary en décembre 2022, fini prématurément à cause de l’intrusion en plein match du président de Victoria United F.C sur l’aire de jeu et marqué par la confiscation du ballon par ce dernier. On peut entendre le président de Victoria United exprimer ses frustrations au président de la Fécafoot concernant l’arbitrage de ce match particulier, l’accusant de ne pas avoir respecté leur « deal ».

En réponse, Samuel Eto’o, tout en l’invitant plusieurs fois à la discrétion, le rassure que son équipe, Victoria United alias « Opopo » se qualifiera pour la MTN Elite 1 et qu’il rencontrera le président de la commission des arbitres pour qu’il en soit ainsi. Il invite en outre le président de « Opopo » à le rencontrer « discrètement » à Yaoundé le 4 janvier 2023 afin de peaufiner leur plan. C’est ainsi que depuis ce jour, Opopo passe curieusement de la huitième à la première place, se qualifiant pour la MTN Elite 1 par la même occasion.

On a désormais la preuve de comment Victoria United a procédé pour se retrouver parmi l’Elite One. C’est bien parce que Samuel Eto’o et la Fécafoot se sont fixés clairement cet objectif. C’est de la conversation audio entre « Bobiddy », de son vrai nom Valentine Gwain,  et Samuel Eto’o que la vérité a été éventrée.

Soulevant ainsi le gourou de l’ancien Vice-président de la Fécafoot, Henri Njalla Quan Junior, démissionnaire. Il a été aperçu la semaine dernière au Palais de l’Unité. Ici,  il aurait été reçu par Ferdinand Ngoh Ngoh, le ministre d’Etat, secrétaire général à la présidence de la République. Dans une note adressée à la Fifa, la Caf et au gouvernement camerounais, le président de Njalla  Quan Sports Academy écrit :

« Dans l’appel, le président de Victoria s’offusque de l’arbitrage du match, accusant le président de la Fécafoot de ne pas respecter leur accord. A son tour, le président la fédération souligne et promet que Victoria va monter en Elite 1 et qu’il va donc rencontré le président de la commission d’arbitrage pour s’assurer que cela arrive…curieusement, c’est à partir de ce moment que Victoria a commencé progresser de la huitième place jusqu’à terminer 1er de la MTN Elite 2… »

 « Il est donc évident que ces deux personnalités du football figurent dans la plainte que nous avons adressé au comité d’éthique de  la Fifa, celui de Caf et de la Fécafoot mais également le gouvernement camerounais contre les arrangements de match, corruption aggravée, manipulation de résultat, incitation à la violence, menace à l’intégrité moral et physique et propagation de fausses informations. Les cas évoqués concernaient principalement  la ligue régionale du Sud-Ouest eu égard du match entre Victoria united et Kumba City FC »

 « Des circonstances qui ont concouru à la démission de notre propriétaire de son poste de vice-président de la Fecafoot. Nous avons soumis toutes les preuves à qui de droit et nous attendons que les autorités compétentes concluent leurs enquêtes indépendantes sur cet acte honteux qui n’honore pas le football mondial et l’image du Cameroun. N’oublions pas que le président de la Fecafoot a récemment signé un contrat controversé et apparemment lucratif avec une société de paris, visant à promouvoir les paris en violation de l’article 27 du code d’éthique de la Fifa auquel il est tenu d’adhérer ».

« Au regard de ces récents développements, nous implorons une fois de plus la Fifa et le gouvernement du Cameroun de prendre leurs responsabilités, car les dirigeants actuels à la tête du football camerounais violent toutes les valeurs fondamentales de la Fifa, de la Fecafoot et de la République du Cameroun, constituant un risque majeur pour la déstabilisation du pays ».

Cameroun-Samuel Eto’o : la FIFA a accordé 6.5 millions de dollars à la Fecafoot

La FIFA a accordé 6.5 millions de dollars (soit environ 3 788 643 300 Fcfa) à la Fecafoot dans le cadre du programme FIFA Forward.3.

Lors d’un point de presse tenu ce mardi au siège de la Fecafoot à Yaoundé, Samuel Eto’o Fils a annoncé que la FIFA a accordé une enveloppe de 6.5 millions de dollars à la Fecafoot. Ces fonds entrent dans le cadre du programme FIFA Forward.3. En mettant une telle somme à la disposition de la Fecafoot, l’instance mondiale de football confirme que l’argent octroyé dans le précédent programme a été utilisé à bon escient.

Selon Samuel Eto’o, la moitié des 6.5 millions de dollars sera utilisée pour la construction des stades de proximité dans toutes les contrées du Cameroun. Le président de la Fecafoot entend porter ce plaidoyer auprès de Gianni Infantino, président de la FIFA.

Ngom Mbekeli et Marou Souaibou

Lors de ce point de presse, l’on a également été édifié sur les retombées financières de la coupe du monde Qatar 2022 pour les clubs locaux.  Il s’agit de Marou Souaibou de Coton Sport de Garoua et Jérôme Ngom Mbekeli de Colombe du Dja et Lobo, figuraient de la liste des 26 Lions retenus par le manager-sélectionneur Rigobert Song pour disputer le Mondial qatari. .

En effet, la Fifa a alloué un montant pour rémunérer les clubs dans lesquels ont évolué ces joueurs lors des deux dernières saisons précédentes la Coupe du monde. C’est ainsi que Coton a empoché la rondelette somme de 219 000 dollars soit un peu plus de 128 millions de Fcfa. Colombe empoche 109 000 dollars soit un peu plus de 68 millions de Fcfa, et Apejes de Mfou, ancien club de Ngom Mbekeli, 73 350 dollars, plus de 43 millions de Fcfa.

Cameroun : Geremi Njitap nommé membre du Football Advisory Panel

L’international Football Association Board (IFAB) est l’organe qui garantit une gestion cohérente et conforme des Lois du Jeu aux traditions du football.

Ce 12 avril 2023, le président du Syndicat national du football camerounais (SYNAFOC) Geremi Sorèle Njitap Fotso a été nommé membre du Football Advisory Panel. Ce groupe consultatif constitué d’anciens joueurs tels que le portugais Luis Figo ou le nigérian Daniel Amokachi, d’entraîneurs de renommée comme le français Arsène Wenger apporte son expertise et ses connaissances aux discussions portant sur les aspects footballistiques et sportifs et propose des amendements aux travaux de L’IFAB.

 L’IFAB est constitué des quatre associations de football britanniques (Angleterre, Écosse, pays de Galles et Irlande du Nord), qui disposent chacune d’une voix, et de la FIFA (en représentation des 207 associations restantes), qui dispose de quatre voix. Cette composition garantit une gestion des Lois du Jeu conforme aux traditions du football et aux différentes réalités nationales. L’approbation d’une motion requiert une majorité des trois-quarts.

Regroupant des personnalités du monde du football, notamment d’anciens joueurs et arbitres, les groupes consultatifs Football et Technique contribuent au mécanisme de prise de décision de la sous-commission technique de l’IFAB. L’approbation des changements des Lois du Jeu n’est possible qu’à l’occasion de l’assemblée générale annuelle de l’IFAB, à laquelle prend part l’assemblée générale (composée des principaux représentants de l’IFAB).

Généralement organisée aux mois de février/mars, l’assemblée générale annuelle se tient tour à tour en Angleterre, en Écosse, au pays de Galles et en Irlande du Nord, ainsi que dans d’autres pays déterminés par la FIFA lors des années de Coupe du Monde de la FIFA™.

 

Le Cameroun bénéficie du soutien de la Fondation Fifa

Outre le pays de Samuel Eto’o, une quarantaine d’organisations africaines bénéficieront du Programme communautaire de la Fondation FIFA. 

Pour commémorer la Journée internationale du sport au service du développement et de la paix, la Fondation FIFA a annoncé que 114 organisations à but non lucratif de 54 pays bénéficieront d’un soutien financier dans le cadre de son Programme communautaire en 2023.

Ce programme permet aux organisations à but non lucratif du monde entier de demander un financement pour soutenir des initiatives de football axées sur les objectifs avec une composante spécifique de développement durable.

Sur les 114 organisations retenues, 38 sont originaires d’Afrique, l’Afrique du Sud et l’Ouganda se partageant la part des Lions, chaque nation comptant 7 bénéficiaires. Le Kenya compte 5 institutions qui bénéficieront de ce geste, tandis que le Mozambique et la Zambie en comptent 3. Des organisations du Zimbabwe, du Ghana, de l’Éthiopie, du Maroc, du Cameroun, du Sénégal, du Cap-Vert, du Lesotho, du Burundi, de la Tanzanie et de la République démocratique du Congo devraient bénéficier du geste de l’instance dirigeante du football mondial.

A en croire gazeti237, le programme communautaire de la Fondation FIFA vise à soutenir des projets locaux qui utilisent le pouvoir du football pour susciter un changement social positif et relever les défis mondiaux les plus urgents auxquels sont confrontés les enfants et les jeunes défavorisés du monde entier.

 Le programme cherche à impliquer les organisations non gouvernementales (ONG) dans une variété d’initiatives qui contribuent à la santé et au bien-être, à une éducation de qualité, à l’égalité des sexes, à l’éradication de la pauvreté, à la réduction des inégalités, à la paix, à la justice et à des institutions fortes, ainsi qu’à la promotion du travail décent et de la croissance économique.

Lors de l’annonce de la nouvelle liste d’organisations, Mauricio Macri, président exécutif de la Fondation FIFA, a déclaré : « Le football a le pouvoir unique de toucher des milliards de personnes à travers le monde, et son rôle significatif en tant que moteur de changement social est démontré chaque jour. C’est ce qui est au cœur de la Fondation FIFA et de la raison d’être du Programme Communautaire ».

 « Entre 2020 et 2022, les projets financés par le programme ont bénéficié à plus de 250 000 personnes à travers le monde – et nous espérons toucher encore plus de personnes en 2023. Je me réjouis de voir ces initiatives avoir un impact positif dans leurs communautés.  » a souligné M. Macri.

Les organisations et les projets sélectionnés promeuvent une participation équilibrée entre les sexes et soutiennent les enfants et les jeunes des groupes vulnérables, notamment les minorités autochtones, nationales, ethniques, religieuses et linguistiques, les migrants, les réfugiés, les demandeurs d’asile et les personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays, entre autres.

Disparition : le monde pleure le « Roi » Pelé

Le plus grand joueur de l’histoire du foot s’est éteint à l’âge de 82 ans. Il a marqué à jamais l’histoire du sport le plus populaire de la planète.

Il est, déjà, le seul à avoir gagné trois Coupes du monde (1958, 1962 et 1970). Il a également participé aux premières heures de gloire du football brésilien, celles qui contribuent aujourd’hui encore à la légende sportive de ce pays. Ce n’est donc pas un hasard s’il a aussi été désigné comme athlète du siècle en 1999 par le Comité international olympique. Il gagna son premier Mondial alors qu’il n’avait que 17 ans et endossa la panoplie de jeune prodige grâce notamment à un but somptueux marqué contre l’équipe de France en demi-finale (5-2).

Mais la Coupe du monde de 1970 demeure à jamais son plus glorieux moment. Cette année-là, à 29 ans, il fut en pleine possession de ses moyens et mit son costume de chef d’orchestre pour guider l’une des plus belles équipes que le football nous ait offertes. Ce Mondial mexicain étant le premier à être diffusé en direct et en couleur, les prouesses de Pelé restent bien ancrées dans l’imaginaire collectif. Il doit aussi son titre de meilleur joueur de l’histoire à cette exposition médiatique inédite et relègue au second plan les gloires antérieures du foot international comme Alfredo Di Stéfano.

Actions de légende

Ses actions ratées ont contribué à nourrir sa légende, mais aussi à enjoliver de manière considérable les carrières de ses adversaires. Pour le quart de finale 1970, il offre l’occasion au gardien anglais Gordon Banks de réaliser l’arrêt du siècle via un tir de la tête a priori imparable qui percute le sol avant de filer au ras du montant, mais le portier sort un plongeon impensable pour dévier la balle au dernier moment.

Lors de cette même compétition, en demi-finale, Pelé réussit un grand pont sur le gardien uruguayen, sans toucher le ballon au moment du duel, ce qui trompe complètement ce dernier. Sauf que le tir du génie brésilien frôle le montant droit alors que le but était grand ouvert. Au lieu de relativiser le talent de Pelé, ces deux loupés ont renforcé son aura et démontré son génie.

L’épopée du Santos FC

Le maillot auriverde (97 buts en 91 sélections) ne sera pas la seule étoffe à contribuer à la légende de Pelé. Sous les couleurs du Santos FC, il conduit cette équipe au panthéon mondial du ballon rond. Un an avant l’arrivée du prodige en 1956, le club ne compte que deux titres de champion régional de São Paulo. Sous son règne, le club gagne cinq fois le championnat national entre 1961 et 1965, deux Copas Libertadores (la version sud-américaine de la Coupe des champions) et deux Coupes intercontinentales en 1962 et 1963. Après le départ du numéro dix brésilien, le Santos FC est classé 5e plus grande équipe du XXe siècle par la Fifa.

Si Pelé est considéré comme le plus grand de tous, il le doit aussi à sa propension à ne pas avoir raté ses rendez-vous cruciaux, contrairement à Johan Cruijff (finaliste du Mondial en 1974) et à ne pas s’être fait trop étourdir par la célébrité, tel Diego Maradona (suspendu pour usage de cocaïne). Il est le symbole de la rationalité sportive. Son talent se met au service du spectacle, mais c’est aussi sa meilleure arme pour vaincre. Il n’est pas un puriste du jeu comme son homologue néerlandais fier d’avoir perdu face à la RFA parce que son équipe des Pays-Bas avait tout de même marqué les esprits. Il est un gagneur qui raisonne avec des objectifs chiffrés, comme dépasser les 1 000 buts inscrits (1 281 au total en 1 363 matchs sur 21 ans de carrière).

La vengeance du père

Pelé n’incarne donc en rien la face dionysiaque et carnavalesque du Brésil, celle de l’alcool et des excès, mais le versant apollinien lié au culte et au soin du corps. Né en juin 1940, fils d’un footballeur amateur, il grandit à Três Corações, dans l’État du Minas Gerais, au nord de Rio de Janeiro. Victime d’une grave blessure, son père avait échoué à l’orée d’une grande carrière. Conséquence, le jeune Edson Arantes do Nascimento n’envisage pas le football comme un loisir, mais comme une profession. Il adopte cette vision non hédoniste du ballon rond dès l’âge de 15 ans lorsqu’il débarque au Santos FC et qu’il est logé dans la Concentraçāo, l’hôtel qui sert d’appui pour les mises au vert des joueurs pros.

Il mène là-bas une vie monacale et se montre extrêmement soucieux de son corps. D’ailleurs, Pelé n’est pas un colosse au physique de Hulk. Lorsqu’il était joueur, il mesurait 1,72 m pour 75 kilos et chaussait du 39. Mais son anatomie était harmonieuse et bien proportionnée, suffisante pour lui permettre de devenir un joueur de niveau planétaire et de nous régaler par des buts ou des actions d’anthologie.

La revanche sur la vie et la réussite par le prisme de l’échec du père, tous les ingrédients de la success-story sont réunis. Il n’est pas un héros racinien comme Garrincha, vaincu par ses démons. Il est un personnage de Hollywood qui va jusqu’au bout de son happy end. Pelé véhicule comme message aux yeux des élites que le travail et l’abnégation paient. Il est alors un exemple idéal pour ne pas désespérer les classes populaires qui ont raté le train de la prospérité économique.

Il est une hagiographie du « petit Noir » qui surpasse les préjugés racistes et les barrières sociales, sans la verve revendicative de Muhammad Ali, ce qui rassure les annonceurs. Il est la preuve ultime de l’universalité du sport, une version édulcorée de la négritude, de son tropicalisme, de son tiers-mondisme. Il n’oppose pas les Noirs à l’establishment et ne s’inscrit pas dans une logique communautariste.

Premier ministre des Sports noir

Non, le leitmotiv de Pelé est de jouer sur le terrain de la White Class, au sein d’une société brésilienne où l’élite a la peau blanche. Il est l’un des premiers Noirs, en 1974, à signer un contrat de publicité avec Pepsi-Cola. Il devient ministre des Sports de 1995 à 1998 : jamais une personne de couleur n’avait exercé une telle haute responsabilité jusque-là. Il n’est plus un Afro-Brésilien originaire des favelas, il est désormais un notable, invité aux soirées mondaines. La fée football l’a fait changer de couleur.

Sa notoriété lui a même permis de partager la vedette sur grand écran avec Sylvester Stallone dans le film À nous la victoire (1981) et de s’offrir un bain de foule avec le public américain du club de Cosmos de New York, le dernier club de sa carrièreUn challenge plus mercantile que sportif pour ce footballeur, certes, extraordinaire, mais qui avait ses heures de gloire derrière lui.

Exemple de reconversion

À sa manière, Pelé a dépassé le cadre du football pour transgresser les codes sociaux et raciaux du Brésil. Mais il n’est pas devenu pour autant un serviteur docile du pouvoir. En tant que ministre, il s’est opposé aux diktats du football brésilien incarnés par les élites blanches et menés par l’ancien président de la Fifa João Havelange à propos d’une réforme sur la transparence financière des clubs et la lutte contre la corruption.

Son après-carrière constitue d’ailleurs aussi une révolution. Il est le premier sportif retraité à obtenir un rôle important auprès de l’ONU et de la Fifa pour mener des actions humanitaires. Messages de prévention contre la drogue, commission du fair-play, Téléthon de l’Unesco pour les enfants en difficulté et même une participation au processus de paix israélo-palestinien, il aura été un exemple de reconversion pour les gloires futures comme le Brésilien Ronaldo ou Zinedine Zidane en utilisant sa notoriété pour des causes nobles. Une légende du football d’autrefois et une inspiration pour les joueurs du XXIe siècle, la trace qu’il laisse est immense.

Classement Fifa : le Cameroun fait un bond

Malgré le sacre de l’Argentine à la Coupe du monde, le Brésil conserve sa place de numéro 1, devant l’Albiceleste. Le Cameroun remonte à la 33ème position.

Si la Coupe du Monde de la FIFA 2022 a couronné un nouveau champion, l’Argentine (2ème, plus 1), c’est le Brésil (1er, -) qui trône en tête du dernier Classement Mondial FIFA/Cola-Cola de l’année civile. La Seleçao devance d’un rien l’Albiceleste qui aurait pu passer devant son rival sud-américain si elle avait battu la France (3ème, plus 1) en finale sans avoir eu recours à une séance de tirs au but.

Finalistes malheureux, les Bleus ont certes perdu leur titre, mais ils retrouvent le podium de la hiérarchie mondiale. La Belgique (4ème, moins 2) en tombe, faute d’avoir pu atteindre la phase à élimination directe de l’épreuve reine. L’Angleterre (5ème, -) complète le Top 5.

En parvenant à se hisser dans le dernier carré, la Croatie (7ème, plus 5) et le Maroc (11ème, plus 11) réalisent de spectaculaires bonds au classement. Les Lions de l’Atlas signent même la « Progression de l’Année » en ayant récolté pas moins de 142 points au cours des 12 derniers mois.

Autres équipes à qui la Coupe du Monde a plutôt souri, l’Australie (27ème, plus 11) et le Cameroun (33ème, plus 10) grimpent de 11 et 10 rangs respectivement. Victorieuse de l’Argentine en phase de groupes, l’Arabie Saoudite (49ème, plus 2) intègre le Top 50, tout comme le Burkina Faso (50ème, plus 4).

Enfin, s’il l’on compare avec le Classement Mondial de décembre 2021, on remarque que sept équipes ont progressé de 10 places ou plus au cours de l’année 2022 : la Gambie (126ème, plus 24), le Maroc (11ème, plus 17), le Costa Rica (32ème, plus 17), le Cameroun (33ème, plus 17), la Guinée équatoriale (98ème, plus 16), l’Indonésie (151ème, plus 13) et Cuba (168ème, plus 11).

 

Cameroun-Suisse : Paul Biya donne les consignes d’avant-match aux Lions Indomptables

Le président de la République du Cameroun vient d’écrire une lettre d’encouragement aux poulains de Rigobert Song Bahanag, le manager sélectionneur.

Le chef de l’Etat du Cameroun écrit à M. Vincent Aboubakar, capitaine de l’équipe national sénior fanion de football Les Lions Indomptables. La correspondance est sous le couvert du ministre des Sports et de l’Education Physique Narcisse Mouelle Kombi. Dans ladite correspondance, le président de la République écrit :

« Monsieur le capitaine, le 24 novembre prochain, la sélection nationale sénior fanion du football disputera son premier match dans le cadre de la 22è édition de la Coupe du monde FIFA Qatar 2022. Dans la même compétition, les Lions Indomptables ont par le passé, écrit les plus belles pages du Football africain et mondial face à des adversaires redoutables. La brillante qualification de notre sélection nationale à ce prestigieux tournoi qui regroupe les 32 meilleures nations de football du moment atteste des qualités exceptionnelles de nos valeureux Lions Indomptables.

Au moment où vous vous apprêtez à descendre dans la l’arène, je vous adresse à mon nom propre et au nom du peuple camerounais mes chaleureux encouragements. Je vous exhorte à donner le meilleur de vous-mêmes, à faire preuve de combativité, d’engagement, de détermination et de discipline afin de hisser encore plus haut le drapeau du Cameroun.

Veuillez agréer, monsieur le capitaine, les assurances de ma parfaite considération

Paul Biya, le président de la République du Cameroun »

Mondial 2022 : le vainqueur remportera plus de 26 milliards de FCFA

Plus de 800 joueurs sont au Qatar du 20 novembre au 18 décembre 2022 pour discuter la 22ᵉ édition de la Coupe du monde de football, compétition organisée par la FIFA et qui réunit les meilleures sélections nationales. Au-delà de la gloire, pourquoi se battent-ils ?

Remporter la Coupe du monde 2022 au Qatar va rapporter très gros à l’heureuse sélection qui triomphera en finale le 18 décembre prochain.

Le vainqueur de la 22e édition de la Coupe du monde recevra 42 millions de dollars (environ 26 234 222 696 FCFA) soit une augmentation de 4 millions de dollars par rapport au Mondial 2018 remporté par la France.

Il faut le dire, participer à la Coupe suppose remporter des primes. Parce qu’à côté du grand vainqueur toutes les équipes qui participent seront récompensées.

L’équipe qui tombera à la finale recevra 30 millions de dollars soit 19 014 348 000 de FCFA. Le groupe ou l’équipe qui occupera la troisième de ce mondial percevra pour sa part 27 millions de dollars, en FCFA ceci équivaut à 17 112 913 200.

Par ailleurs, la quatrième place de cette compétition vaut 25 millions de dollars, donc 15 845 290 000 FCFA. Les équipes qui s’inclineront lors des quarts de finale obtiendront 17 millions de dollars, soit 10 774 797 200 FCFA.

Les équipes éliminées lors des huitièmes de finale recevront 13 millions de dollars, c’est-à-dire 8 239 550 800 FCFA. Pour ce qui est des équipes éliminées lors de la phase de groupes, celles-ci recevront 9 millions de dollars, soit 5 704 304 400 FCFA.

En rappel, en se qualifiant pour la Coupe du monde 2022 au Qatar, chaque équipe a reçu une prime de participation de 1,5 million dollars donc 950 717 400 FCFA.

Les clubs

Pour compenser la perte de leurs joueurs lors de la Coupe du Monde 2022 au Qatar (20 novembre-18 décembre), la FIFA, organisateur de l’événement, va indemniser les clubs lésés avec une enveloppe de 215 millions d’euros soit 140 730 198 846 FCFA à répartir entre eux.

La même indemnisation avait d’ailleurs été mise en place lors de la dernière Coupe du monde en Russie (2018). Pour rappel, cette mesure avait été mise en place avant la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud après un accord avec l’Association européenne des clubs, présidée actuellement par Nasser al-Khelaïfi, le président du Paris Saint-Germain.

Retro

L’évolution de la prime versée à l’équipe championne du monde ne cesse de croître tous les quatre ans et ce, depuis 1982. Voici les montants touchés par les vainqueurs du Mondial. 1982 : Italie, 2,2 millions de dollars, soit 1 390 998 620 FCFA. En 1986 en Argentine la prime était de 2,8 millions de dollars soit 1 770 361 880 FCFA

En 1990, l’Allemagne de l’Ouest a empoché 3,5 millions de dollars c’est-à-dire, 2 212 952 350 FCFA. Le Brésil a remporté en 1994, 4 millions de dollars soit 2 529 0884 00 FCFA. La France en 1998 a pour sa part pris 6 millions de dollars soit 3 793 632 600 FCFA. 8 millions de dollars en 2002 pour le Brésil, donc 5 058 176 800 FCFA.

L’Italie a en 2006 empoché 20 millions de dollars ce qui équivaut à 12 645 442 000 FCFA. En 2010, l’Espagne a remporté pour sa part 30 millions de dollars, 18 968 163 000 FCFA. L’Allemagne a reçu 35 millions de dollars en 2014 donc environ 22 129 523 500 FCFA. Et la France a eu 38 millions de dollars, 24 026 339 800 FCFA en 2018.

Mondial 2022 : la Fifa dévoile les deux joueurs clés du Cameroun

Selon la Fifa Vincent Aboubakar et Zambo Anguissa seront les deux piliers de la sélection camerounaise à la Coupe du Monde Qatar 2022.

Selon une analyse publiée par la FIFA sur son site internet, le Cameroun, de retour à la Coupe du monde après l´édition de 2018 manquée est attendu sur impatience. Avec cette huitième participation, un record sur le continent africain, les Lions indomptables, logés dans la poule G joueront la Suisse, la Serbie et le Brésil.

Pour y arriver, le Cameroun devrait se baser sur ses hommes forts du moment. Selon la FIFA, le meilleur buteur de la CAN 2021, Vincent Aboubakar sera le point d´encrage des Lions au Qatar et Zambo Anguissa, le joueur à surveiller.

Il est le capitaine de l´équipe mais aussi un de ses leaders techniques. À 30 ans, Vincent Aboubakar s´apprête à jouer sa troisième Coupe du Monde avec le Cameroun. Une longévité en équipe nationale qui témoigne de son acharnement pour rester au top. Que de chemin parcouru pour le natif de Garoua.

Arrivé en 2010 sur la pointe des pieds en sélection, Aboubakar a énormément appris en évoluant aux côtés de ses illustres Samuel Eto´o ou encore Achille Webo. Aujourd´hui c´est à son tour de porter cette équipe dont les principaux protagonistes vont participer à leur première Coupe du Monde. Une responsabilité qui n´effraie pas Aboubakar.

Meilleur buteur de la dernière Coupe d´Afrique des Nations avec huit réalisations, Abouchou arrive au Qatar sûr de ses qualités et confiant, comme il a déclaré sur Fifa.com : « Nous n´avons rien à envier au Brésil. Nous sommes une grande équipe, nous représentons un grand pays et nous avons les moyens d´aller loin. Laissons notre jeu parler pour nous. Ce tournoi va rassembler les meilleures équipes de la planète. Si nous voulons être compétitifs, il va falloir bien se préparer ».

Mondial 2022 : la FIFA va indemniser les clubs qui libéreront des joueurs

La FIFA a dévoilé hier l’enveloppe totale allouée pour indemniser les clubs dont les joueurs vont prendre part à la phase finale du Mondial 2022 disputé au Qatar (du 20 novembre au 18 décembre).

Pour compenser la perte de leurs joueurs lors de la Coupe du Monde 2022 au Qatar (20 novembre-18 décembre), la FIFA, organisateur de l’événement, va indemniser les clubs lésés avec une enveloppe de 215 millions d’euros à répartir entre eux. Les équipes qui sont constituées de nombreux internationaux pourront donc toucher une belle somme sachant que la trêve internationale combinée à la trêve hivernale plongera les clubs dans une longue période sans revenus.

La même indemnisation avait d’ailleurs été mise en place lors de la dernière Coupe du monde en Russie (2018). Pour rappel, cette mesure avait été mise en place avant la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud après un accord avec l’Association européenne des clubs, présidée actuellement par Nasser al-Khelaïfi, le président du Paris Saint-Germain.

Auparavant, les clubs privés de plusieurs joueurs pour des matchs liés à la Coupe du monde devaient formuler une demander d’indemnisation via un formulaire écrit. Petite révolution pour 2022, les équipes concernées pourront déposer leur requête en ligne « via le Panorama du football professionnel de la FIFA. »

Défaite du Cameroun par la Corée du Sud : voici la réaction de Rigobert Song après le match

Le manager-sélectionneur des Lions indomptables exprime sa satisfaction après l’échec enregistré avec une équipe qui n’a jamais pu inscrire le moindre but en deux matchs.

« J’ai trouvé ce que je cherchais pour cette période FIFA. C’est vrai que le résultat n’a pas suivi mais je retrouvé une équipe en progression qui a juste dd petites choses à régler. C’était un match digne d’une Coupe du monde et je suis satisfait de mes joueurs. Ils ont bien réagi et je suis fier car je retrouve un état d’esprit conquérant.

 

Nous sommes dans l’objectif d’observer des joueurs et il fallait donc que certains entrent. Vous avez vu qu’en deux matchs, j’ai utilisé deux systèmes de jeu. Aujourd’hui (mardi 27 septembre, Ndlr), je suis content car on a retrouvé un système qui correspond à mes joueurs.

 

Mais je ne peux pas encore dévoiler ce que je vais faire contre la Suisse. Je suis content des nouveaux joueurs. Ils ont démontré ce qu’ils savent faire. Chacun a eu le temps de s’améliorer.

 

Choupo-Moting et Zambo Anguissa font partie du groupe. Ils ont juste été mis au repos. Il fallait que je vois les autres car la porte est ouverte à tout le monde. Il n’y a pas lieu d’avoir débat. »

Cameroun-Qatar 2022 : Vincent Aboubakar, « nous n’avons rien à envier au Brésil »

Le capitaine des Lions indomptables dans un entretien avec la FIFA a analysé les forces et faiblesses du Cameroun logé dans le groupe G de la Coupe du monde 2022 avec des équipes comme la Suisse, le Brésil et la Serbie.

Le 24 novembre 2022, les Lions indomptables du Cameroun vont fouler la pelouse pour disputer leur premier match de la Coupe du monde. Les poulains de Rigobert Song seront alors opposés à la Suisse. Quelques jours après, ils vont défier le Brésil avant de jouer leur troisième match contre la Serbie.
Bien que le Cameroun ne soit pas favori de son groupe contrairement au Brésil, l’équipe a cependant des ambitions de ne pas juste traverser le premier tour mais remporter la compétition. Et pour ce faire, il ne faut pas avoir froid au yeux. C’est ce sentiment qui semble animer le capitaine de la sélection nationale, Vincent Aboubakar.
Le meilleur buteur de la dernière Can a posé son regard en répondant aux questions de la FIFA et reprit par Allez les Lions, « nous sommes tombés dans un groupe difficile. Pour autant, nous n’avons pas peur du Brésil car cette équipe ne ressemble pas à celle que nous avons connues par le passé. Certes, il y a des bons joueurs mais pour aller loin dans une telle compétition, il faut un groupe soudé. Sans ce collectif, allinger les grands noms ne sert pas à grand-chose. »
Vincent Aboubakar a profité de l’occasion pour étaler ce sur quoi vont reposer les conditions d’une meilleure performance des Lions indomptables, « nous n’avons rien à envier au Brésil. Nous sommes une grande équipe, nous représentons un grand pays et nous avons les moyens d’aller loin. Laissons notre jeu parler pour nous. »
« Si nous voulons être compétitifs, il va falloir bien se préparer. En 2014, les choses ne se sont pas passées comme prévu, car nous étions en pleine transition. Il y avait des tensions au sein du groupe mais nous avons tiré les leçons de cet épisode et nous sommes prêts à entamer un nouveau chapitre, » explique l’attaquant d‘Al-Nassr en Arabie Saoudite.

La Fifa donne 45 jours au Cameroun pour verser 1 milliard de F à Toni Conceiçao

La Fédération internationale chargée du football a tranché dans l’affaire de rupture de contrat abusive qui opposait l’ancien entraîneur des Lions indomptables à la Fécafoot.

 

“C’est une première que je donne, le président Paul Biya vient de demander une prolongation du contrat de Toni Conceiçao, disait le ministre des Sports et de l’éducation physique, Narcisse Mouelle Kombi sur les antennes de la CRTV le 16 août 2021 lors de l’émission Présidence Actu. Moins d’un an après, suite à l’élimination du Cameroun en demi-finale de la Coupe d’Afrique des nations contre l’Egypte, Toni Conceiçao n’a pas vu son nouveau contrat arrivé à terme.
Face à cette rupture abusive de contrat, le technicien portugais a déposé une plainte à la Fédération internationale de football association (Fifa) contre la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). La Fécafoot a sollicité dans l’affaire par la Fifa n’a jamais daigné apporter une quelconque réaction à la plainte d’Antonio Conceiçao comme l’a indiqué un communiqué de l’instance mondiale du football en juin dernier.
A la suite de cela, la Fifa a décidé que la Fédération camerounaise de football va devoir verser la somme d’un milliard de FCFA à l’ancien sélectionneur des Lions indomptables. Cette somme comprend 885 millions de F comme compensation pour rupture de contrat sans motif valable, 140 millions comme rémunération et 24 millions de F comme bonus.
La Fifa souligne que le Cameroun a 45 jours pour solder son ancien entraîneur. Et en cas de non paiement, le Cameroun sera imposé une restriction sur l’appui qu’elle reçoit pour le développement du football et ce, jusqu’à ce que Toni Conceiçao ait reçu le montant défini.

La Fifa se prononce sur l’affaire Antonio Conceiçao-Fécafoot

L’ancien sélectionneur de l’équipe nationale du Cameroun a porté plainte auprès de la FIFA pour « rupture abusive de contrat ». Une première réponse de l’instance mondiale du football a été reçue qui n’est pas favorable au Cameroun.

Dans l’affaire qui oppose l’ancien sélectionneur des Lions indomptables à la fédération camerounaise de football pour une rupture de contrat abusive, l’instance mondiale du football, FIFA (Fédération internationale de football association) a publié une note où elle indique que la Fécafoot n’a pas daigné apporter une réponse ou une réaction à la plainte d’Antonio Conceiçao
« Il semble que nous n’ayons reçu aucune correspondance de la Fecafoot en réponse à la plainte déposée par M. Antonio Conceçao da Silva Oliveira », note la FIFA.
En conséquence, le Cameroun ne devrait plus être en mesure de présenter une défense dans cette affaire, « compte tenu de ce qui précède, nous souhaitons informer les parties concernées que la phase de soumission de ce dossier est désormais close. Cela signifie qu’aucune autre soumission des parties ne sera autorisée dans l’affaire », prévient la Fédération internationale.
La Fifa informe les parties qu’elle « soumettra le présent dossier à la Commission du Statut du Joueur pour examen et décision finale. La date de la réunion de ladite instance décisionnelle sera communiquée par écrit aux parties concernées en temps voulu » .

Qualification CAN 2023 : le Cameroun ne va plus jouer contre le Kenya

Le Kenya a été définitivement suspendu par le Fédération internationale de football association, (Fifa) pour des questions d’ingérence du gouvernement au sein de la fédération.

Le match Cameroun-Kenya, initialement prévu pour le 4 juin, comptant pour les qualifications de la Coupe d’Afrique de nations  qui se jouera en Côte d’Ivoire en 2023, n’aura pas lieu. La fédération kenyane de football pour des questions d’interférences de son gouvernement au sein de sa gestion a été placée sous le coup d’une sanction par la Fifa. Le Cameroun se retrouve désormais avec le Burundi et la Namibie dans le groupe C. Où une seule équipe sera qualifiée.

Bien que la qualification s’apparente facile pour le Cameroun, le Manager-Sélectionneur des Lions indomptables, Rigobert Song, pense qu’il n’y a pas de petites nations. Pour lui, la poule reste assez ouverte. Et il renseigne que ces matchs vont permettre de mettre en place une bonne cohésion pour préparer la Coupe du monde.

Le cas kenyan

Selon les textes de la Fédération internationale de football association, (Fifa), les fédérations qui sont des associations de cette dernière ne sont pas soumises à des ingérences du gouvernement.

C’est ainsi que le Fifa a, en février dernier, suspendu provisoirement le Kenya, « sans préjuger des enquêtes menées par les autorités nationales ou d’autres instances juridictionnelles, le Conseil de la Fifa a décidé de suspendre la Fédération Kenyane de Football (…) avec effet immédiat pour cause d’influence par un tiers » révélait un communiqué de la Fifa.

Mais, le pays avait cependant pris part au tirage au sort des qualifications pour la Can 2023. A l’issue de cette dernière, elle hérite du groupe C avec le Cameroun en tête de poule.

Sauf que, le pays a davantage empiré son sort. Le gouvernement kényan a  nommé récemment une équipe de transition de 18 membres pour diriger le football kényan pendant une période de cinq semaines. La nouvelle équipe venait remplacer celle sortant appelée le comité intérimaire (CS), qui a expiré le 2 mai dernier.

Selon les médias kenyans, cette évolution a pratiquement scellé l’exclusion des Harambe Stars des éliminatoires de la Can. Car, le président de la Fifa parlant à la presse déclara, il y a de cela quelque semaine « ils savent ce qui doit être fait pour que la suspension soit levée »

Et cette semaine, son cas a de nouveau été étudié. Le Kenya a ainsi été expulsé des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2023 après avoir continué à défier les instructions de la Fifa.

Genèse du problème

La ministre kényane des Sports, Amina Mohamed, a dissous la Fédération kényane de football, FKF en novembre 2021. Elle a par la suite installé des responsables nommés par le gouvernement pour superviser les opérations.

Le président de la fédération, Nick Mwendwa, a ensuite été arrêté et accusé de détournement de fonds de la Fifa et du gouvernement.

La Fifa a demandé à Mohamed d’annuler sa décision de nommer le comité intérimaire. Et elle a par ailleurs précisé que le contrôle des bureaux de la FKF est rendu à la fédération qui devrait être dirigée par la vice-présidente de Mwendwa, Doris Petra. Chose qui n’a pas eu lieu.

En plus d’être aujourd’hui exclu des compétitions internationales, le Kenya est également exclu de toutes les activités nationales de développement du personnel soutenues par la Fifa pour les administrateurs, les entraîneurs et les arbitres.

Eliminatoires Coupe du monde 2022 : la Fifa sanctionne le Cameroun

La Fédération camerounaise de football (Fécafoot) s’est vu infliger une amende de 10 000 francs Suisse (environ 6 400 000 F CFA) par la Commission de discipline de la FIFA.

L’instance mondiale du football a publié ce lundi un document regroupant l’ensemble des sanctions infligées aux différentes fédérations de football. Le pays de Samuel Eto’o n’a pas échappé. L’organe disciplinaire a décidé de cette sanction financière en représailles à l’invasion de l’aire de jeu du stade Japoma le 16 novembre 2021 par les spectateurs à la fin du coup de sifflet final du match Cameroun vs Côte d’Ivoire (1-0).

Envahissement de la pelouse de Japoma par les fans des Lions le 16 novembre 2021

En effet, après la victoire face à la Côte d’Ivoire au Complexe sportif de Japoma (1-0), le terrain avait été envahi par les supporteurs des Lions indomptables. Si on peut comprendre cette explosion de joie qui qualifie le Cameroun pour les barrages du Mondial 2022, reste que la FIFA estime que des dispositions sécuritaires auraient dû être prises pour éviter ce débordement. Voilà pourquoi le Cameroun est appelé à sortir le chèque.

L’unique réalisation de ce match comptant pour la dernière journée du deuxième tour des qualifications pour le Mondial Qatar 2022 a été inscrite par Karl Toko Ekambi, qualifiant ainsi son pays pour les barrages. La suite de l’histoire est connue…

Algérie-Cameroun-Affaire Djamel Belmadi : la Fédération gambienne de football saisit la Fifa

La Fédération gambienne de football a demandé à la Fifa et la Caf d’ouvrir une enquête à propos des dernières déclarations du sélectionneur algérien Djamel Belmadi en l’encontre de l’arbitre Bakary Gassama. 

Les propos haineux tenus par Djamel Belmadi à la chaîne de la Fédération algérienne de football continuent de faire des vagues en Afrique. Après le Cameroun, c’est au tour de la Fédération gambienne de football de réagir, en prenant la défense de son arbitre Bakary Gassama, mis en cause avec virulence par le sélectionneur de l’Algérie.

« Il a volé notre espoir. Je ne dis pas qu’il faut le tuer, mais il ne faut pas le laisser tranquille ! », a lâché Djamel Belmadi, encore très remonté un mois après le barrage retour, le 29 mars à Blida. Ce mercredi, la Fédération gambienne de football (GFF) contre-attaque suite à ces « vives attaques verbales lancées contre la personne de l’arbitre FIFA, M. Bakary Papa Gassama, par des ressortissants algériens à travers différents médias ».

 « La Fédération gambienne de football a déposé une plainte officielle auprès de la Fédération algérienne de football à ce sujet, et a formellement demandé à la FIFA et à la CAF d’ouvrir des enquêtes et des procédures disciplinaires à l’encontre du sélectionneur de l’équipe nationale algérienne de football, M. Djamel Belmadi pour ses propos sur une vidéo (postée sur la chaîne YouTube de la FAF, ndlr) et à la télévision algérienne », annonce la Fédération gambienne de football.

« Sur la base de ce qui précède, nous avons également demandé à la Fédération algérienne de faire une déclaration publique condamnant les actions de M. Belmadi et toutes les attaques verbales contre M. Gassama par des Algériens et de prendre toutes les précautions nécessaires pour empêcher leurs responsables et ressortissants de rééditer des remarques négatives et des menaces contre la personne de M. Gassama.

A défaut, la Fédération serait tenue pour responsable et complice de tout préjudice qui pourrait lui arriver », poursuit ce communiqué de la GFF. Craignant pour la sécurité de M. Gassama, l’instance conclut en précisant être « en contact permanent » avec lui et qu’elle veille sur sa sécurité au retour de ses déplacements à travers le continent.

Algérie-Cameroun : la Fifa sanctionne la Fédération algérienne de football

La commission de discipline de la FIFA a infligé une amende à la Fédération algérienne de football (FAF) pour un ensemble d’événements survenus lors du match de barrage entre l’Algérie et le Cameroun le 29 mars dernier à Blida.

Si certains algériens de mauvaise foi estiment que l’arbitrage du match entre les Fennecs et les Lions a été entaché de nombreuses erreurs, la FIFA a choisi de punir les agissements de certains supporteurs. D’après les informations du journal El Khabar, la commission de discipline de la FIFA a infligé une amende de 3 000 francs suisses à la FAF, suite au rapport accablant dressé par l’arbitre de la rencontre, Bakary Gassama.

Il faisait état de jets de sièges lors de cette rencontre qui continue donc à cristalliser les attentions. A en croire le journal, la FIFA a même fait preuve de clémence envers la FAF qui risquait une amende beaucoup plus élevé et des matchs à huit clos « Le jet de sièges est un acte passible d’une sanction financière pour mauvaise organisation pouvant aller jusqu’à 200 000 francs suisses, en plus d’une obligation jusqu’à deux matchs à huis clos ».

Il reste à connaître la suite définitive qui sera donnée au recours  de la FAF concernant le match face au Cameroun. La FIFA a commencé à examiner ce dossier le 21 avril. Bakary Gassama s’est exprimé sur les accusations dont il fait l’objet depuis ce fameux match. Interrogé par le quotidien gambien The Standard, Bakary persiste et signe : « Cela ne m’atteint pas vraiment. On voit souvent cela de la part des équipes qui perdent. S’ils gagnent, ils te considèrent comme un bon arbitre. S’ils perdent, ils disent de toi que t’es mauvais ».

Vivement que cette histoire se termine au plus vite pour permettre aux Algériens et Camerounais de se préparer sereinement pour les deux matchs du mois de juin, comptant pour les éliminatoires de la CAN 2023.

Avis juridique : Le match Cameroun-Algérie peut-il être rejoué?

Suite au recours introduit par la fédération algérienne démissionnaire,pour faire rejouer le match contre le Cameroun qui a vu leur élimination pour la Coupe du monde 2022, il y a lieu d’apporter les clarifications juridiques suivantes :

I- D’après le règlement de la coupe du monde 2022, un match peut être rejoué, si et seulement si , cette possibilité est mentionnée dans le code disciplinaire de la FIFA.
C’est une exception au principe du non recours des décisions prises par les arbitres au cours du jeu.
Voici ce que dit l’article 14(6) du règlement de la Coupe du Monde 2022:
 » Les décisions de l’arbitre relatives à des faits de jeu ne peuvent  faire l’objet  d’aucune réclamation. Elles sont définitives et sans appel, SAUF MENTION CONTRAIRE DANS LE CODE DISCIPLINAIRE DE LA FIFA. Il en va de même pour les éventuelles  cas relatifs à l’utilisation de la technologie sur la ligne de but ou de l’assistance vidéo à l’arbitrage »
Dans le code disciplinaire de la FIFA visé  à l’article 14(6) sus rappelé, il est  dit à l’article 27 que :
« Un match peut être rejoué s’il n’a pas pu être disputé du tout ou n’a pu l’être que partiellement pour des raisons autres que la force majeure, mais en raison du comportement d’une équipe ou d’un comportement dont l’association ou le club est responsable »
Ainsi sur le principe des textes de la FIFA, le Match ne pourra être rejoué que s’il y a une faute d’un joueur camerounais ou de la Fecafoot.
C’est le cas de la corruption de l’arbitre par exemple par la Fecafoot.
Aucune preuve dans ce sens n’existe à notre connaissance.
Il- Le Match peut être rejoué , si toutefois  le comportement de l’arbitre est exagérément frauduleux conformément à une jurisprudence de la FIFA .
L’on se souvient encore du match entre le Sénégal et l’Afrique du Sud lors des éliminatoires de la coupe du monde 2018.
L’arbitre ghanéen LAMPTEY avait sifflé un penalty imaginaire contre le Sénégal.
Le match fut rejoué et le TAS a reconnu que la FIFA avait eu raison d’annuler ce match alors que conformément au code disciplinaire de la FIFA ,il n’ y avait aucune faute de joueur ou d’une fédération, mais une faute tirée du fait de jeu.
À cet effet, et conformément à cette jurisprudence, il faut que l’Algérie arrive à démontrer que l’arbitre a été corrompu ou que sa décision de refus du but algérien est imaginaire.
Ce qui restera très compliqué.
Selon d’autres informations, les algériens porteraient des réserves sur le VAR que l’arbitre a consulté, mais qui ne fonctionnait pas à cet instant.
 Ce qui supposerait que l’arbitre a fait du faux en donnant l’impression qu’il a décidé après avoir consulté le VAR.
Là encore, il faudra que l’Algérie démontre que de tels faits se sont produits.
En conclusion seules les preuves de corruption, de faute inexcusable de nature frauduleuse  de l’arbitre selon la jurisprudence de la FIFA peuvent amener la reprise du match Cameroun-Algérie.
l’Algérie a t- elle ces moyens de preuve ?
Dans tous les cas, le Cameroun doit suivre cette affaire de trop près pour éviter toute manipulation .
Toute négligence est absolument à proscrire.

Cameroun : le fisc espagnol réclame près de 650 millions de FCFA à Samuel Eto’o

Le parquet espagnol inflige cette amande à l’ancien capitaine des  Lions indomptables pour  n’avoir pas payé ses droits à l’image lors de sa période au FC Barcelone.

D’après un rapport publié ce lundi et repris par plusieurs médias étrangers, l’ex-buteur du FC Barcelone (2004-2009) figure dans sur une liste des « débiteurs » auprès des finances publiques esplanades.

Samuel Eto’o serait donc débiteur d’un million d’euros au Trésor Public ibère. Précisément 981 598,19 euros…

« En novembre 2016, le parquet espagnol avait requis à l’encontre du Camerounais des peines représentant au total dix ans de prison et une amende de 18 millions d’euros, accusant le joueur de ne pas avoir payé 3,9 millions d’euros tirés de ses droits à l’image lors de sa période au FC Barcelone », explique le journal le Parisien.

Une scabreuse affaire d’il y a plus de 10 ans. Elle refait surface seulement maintenant qu’Eto’o vient d’être élu à la tête de la Fédération Camerounaise de Football. Au terme d’une  élection où il n’a pas bénéficié du soutien de la FIFA. La FIFA dont le président Gianni Infantino tarde encore à lui transmettre sa lettre officielle de félicitation.

Patrice Motsepe : « Je viens regarder le 9 janvier Cameroun vs Burkina Faso»

Propos du président de la Confédération africaine de football ce 21 décembre 2021 après son audience à la présidence de la République du Cameroun.

Patrice Motsepe, martèle que la Coupe d’Afrique des nations débutera le 9 janvier au Cameroun. C’est la principale information à retenir de l’audience avec le chef de l’Etat Paul Biya ce jour au Palais de l’Unité.

« Il est temps d’arrêter de tout critiquer. Nous sommes une génération d’africains qui croient en l’Afrique. Le Cameroun peut organiser une compétition de même niveau qu’en Europe. Je serai là le 9 janvier pour Cameroun vs Burkina Faso», a réaffirmé le président de la CAF.

S’agissant de l’accès au stade en pleine pandémie, il confirme que : « personne ne sera autorisé à entrer dans le stade sans le test PCR pour Covid-19 parce que nous devons protéger ces spectateurs. On craint qu’il y ait de faux tests qui circulent, nous nous occupons de ces problèmes ».

Le débat est donc clos,  la date de coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations 2021 reste inchangée. La compétition débutera le 9 janvier et se déroulera au 6 février 2022

Cameroun-Fécafoot : CAF et FIFA «refusent» de féliciter Samuel Eto’o !

Pas favorable à sa candidature à la présidence de la Fécafoot, les dirigeants de la Fifa et la Caf ont, jusqu’ici, «oublié» les bons usages diplomatiques. Or, les prédécesseurs de Samuel Eto’o à tête de la Fecafoot ont, dans la foulée de leurs élections, reçu les lettres de félicitations de l’instance faitière du football continental et mondial.

Une dizaine de jours après son élection comme président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Samuel Eto’o n’a toujours pas reçu de lettre de félicitation de la Caf encore moins de la Fifa. L’objet de cet «oublie» peut sembler anecdotique, mais il faut néanmoins le relever.

C’est toujours très difficile d’évaluer l’impact d’un incident comme celui-là, mais cela présage le type de relation qu’aura Samuel Eto’o avec la Fifa et la Caf, pendant les quatre ans de son mandat.

Néanmoins, dans la lettre signée du Secrétaire général de la Caf, Veron Mossengo Omba, annonciatrice  de la visite au Cameroun du président Patrice Motsepe, du 18 décembre dernier, la Caf a implicitement reconnu Samuel Eto’o comme président de la Fecafoot. Au stade d’Olembe lundi 20 décembre, devant les caméras, en gentlemen, le président de la Caf n’a cessé d’envoyer des compliments à Eto’o.

Pourquoi alors ne l’avoir pas encore félicité ? Cet oubli peut-il empoisonner les relations entre Samuel Eto’o avec Patrice Motsepe et Gianni Infantino ?  Or, les prédécesseurs de Samuel Eto’o à tête de la Fecafoot ont, dans la foulée de leurs élections, reçu les lettres de félicitations de l’instance faitière du football continental et mondial.

Déjà loin d’être au beau fixe à cause des prises de positions très tranchées de la légende camerounaise, les relations se sont davantage refroidies quand  Samuel Eto’o s’est porté candidat à la présidence de la Fecafoot. Mieux, au cours d’un scrutin houleux, il a terrassé le docile protégé de Gianni Infantino et Patrice Motsepe, qui ne s’en sont toujours pas remis de cette défaite.

La Fifa et la Caf n’avaient pas trouvé mieux que de proposer à l’ancien attaquant vedette de Lions indomptables d’être l’adjoint de Seidou Mbombo Njoya, quatrième vice-président de la Caf. C’était sans compter avec l’esprit de grand compétiteur acharné, sur les terrains et en dehors, qui anime l’ancien « Pichichi » de la Liga. Lors des négociations secrètes tenues à Kinshasa le 10 novembre dernier, Samuel Eto’o a rejeté l’offre sous prétexte qu’il veut une  réforme de fond en comble du football camerounais, «afin que celui-ci retrouve toute sa grandeur».

L’un des gros point de mésententes entre Eto’o et Infantino naît du fait que le patron du football mondial avait orchestré une manœuvre à travers sa commission d’Éthique, pour écarter de la tête de la Caf Ahmad Ahmad, dont Samuel Eto’o était le conseiller. Et le très charismatique nouveau patron du football camerounais n’a jamais fait mystère de ses ambitions continentales voire mondiales. Conséquences,  Motsepe et Infantino, apprécient d’un mauvais œil l’outrecuidance du meilleur buteur de l’histoire de la Can.

Cameroun : Paul Biya reçoit le président de la CAF Patrice Motsepe ce 21 décembre 2021

Au menu de la rencontre,  la tenue de prochaine Coupe d’Afrique des nations de football au Cameroun. Compétition dont la FIFA et l’Association des clubs européens souhaitent le report. 

Le président de la CAF  et son vice-président Augustin Senghor effectuent une visite  au Cameroun. Arrivé le 20 décembre dans le but principal de rencontrer le chef de l’Etat Paul Biya.

L’audience avec  le président de la République est prévue  ce mardi 21 décembre.  «Notre maison est une maison pour l’Afrique. Nous allons parler aujourd’hui et on vous fera un retour. Nous sommes très clairs en termes d’engagement de faire de la CAN au Cameroun un succès», a déclaré le patron du football africain.

Même si Patrice Motsepe  rassure que la CAN  va se disputer à la période prévue (Janvier-février 2022), nul doute que la menace de report du tournoi  figure au menu de la rencontre.  La FIFA,  l’Association des clubs européens,  et certains membres de Comité exécutif de la CAF, souhaitent que la CAN se joue en 2023 eu égard à la pandémie du Covid-19 et sa nouvelle déclinaison le variant Omicron, et du fait que les clubs européens seront privés de leurs joueurs européens pendant trois semaines de CAN.

Des arguments qui n’arrangent pas plus d’un sur le continent. Footballeurs et dirigeants qualifient cela de mépris pour les athlètes et  leur continent  où la pandémie fait bien moins de ravages qu’en Europe.

Can Cameroun 2021 : le président de la CAF Motsepe à Yaoundé pour négocier le report de la compétition

Le président de la CAF est arrivé à Yaoundé ce matin, en compagnie de son premier vice-président Augustin Senghor et de Samuel Eto’o. Il est mandaté par le président de la Fifa Gianni Infantino qui est opposé à la tenue de la Can en janvier prochain.

En marge de la finale de la Coupe Arabe, une réunion de la Fifa s’est tenue ce dimanche 19 décembre à Doha au Qatar. Le maintien ou non de la Can en janvier prochain au Cameroun était au cœur des débats. La 33ème édition de la Coupe d’Afrique des nations prévue au Cameroun du 9 janvier au 6 février 2022 était au cœur d’une importante réunion dans la capitale qatari ce dimanche.

Accompagné de la secrétaire générale de la FIFA Fatma Samoura, du président de la CAF Patrice Motsepe, des membres africains  du Conseil  de la FIFA, le président Gianni Infantino  a évoqué le sujet de la Can 2021 au Cameroun. La réunion était en présentielle et en visioconférence.

Le contexte est désormais connu de tous les amoureux du football. Depuis quelques jours l’ECA (L’Association des Clubs Européens) et la Premier League ont souhaité ne pas libérer leurs joueurs africains évoquant la covid-19 (Omicron). La CAF et le Comité d’organisation locale ont répondu récemment en durcissant le protocole sanitaire (vaccin obligatoire). Il semble que cette décision n’ait pas suffi à calmer les intérêts des clubs européens. Saisi par les deux camps, la FIFA tente une médiation.

Ça devient insupportable

D’après les informations de RMC Sport, aucune décision (maintien ou report) n’a obtenu un vote majoritaire et l’instance panafricaine compte encore se donner du temps avant de trancher. Cela dépendra notamment du ressenti du président de la CAF, Patrice Mostepe, qui est arrivé à Yaoundé ce matin. Envoyé par Infantino, il vient négocier avec les autorités camerounaises le report de la Can.  Cette visite de travail s’annonce donc très décisive.

On a noté que lors de ce scrutin, imitant Gianni Infantino qui est pour un renvoie de la Can, l’égyptien Hany Aborida, le marocain Fouzi Lekjaa et le burkinabé Sita Sankaré ont voté en faveur du report.  Ces trois présidents de fédérations sont membres africains du Conseil de la FIFA.

Très remonté par tout ce débat, l’attaquant camerounais Karl Toko Ekambi a via son compte twitter déclaré qu’il n’y a aucun entraîneur dans le monde qui peut l’empêcher de jouer la CAN.  « C’est dégoutant que certaines personnes essaient d’empêcher les joueurs africains de participer à la Can. Ça devient insupportable la condescendance dont l’ECA et la Premier League font preuve à l’égard du football africain. Aux joueurs africains, dirigeants et médias de faire en sorte que ce mépris  s’arrête pour de bon ».

Georges Ameké : « cette élection à la Fécafoot n’a pas de base légal »

Pour ce spécialiste en droit du sport, tout le processus électoral à la Fecafoot a été fait en marge de la légalité. Il a l’impression que les personnes habilitées pour l’organisation de ce processus électoral sont juges et partis.

 

 

  • JDC : Que vaut cette élection du 11 décembre 2021 à la présidence de la Fecafoot au plan légal ?

Georges Ameké : A cette étape de ce processus légal, et surtout sur le plan légal, c’est qu’en réalité, ce processus ne respecte pas déjà non seulement la loi qui organise  l’activité sportive au Cameroun, mais davantage les textes et les règlements de la Fecafoot. Ceux qui ont engagé ce processus électoral, l’ont engagé en marge de la réglementation en vigueur. Il y avait un préalable à souscrire, c’était celui de savoir quelle était l’Assemblée générale qui était habilité pour pouvoir adopter les textes qui devaient gouverner ce processus électoral.

Parvenu à ces étapes, il y a lieu de constater que l’Assemblée générale convoquée le 13 juillet 2021 à Yaoundé, n’a pas réuni en son sein, les membres statutaires c’est-à-dire ceux issus de processus électoral de 2009. On a eu à faire à une assemblée hybride des membres, dont on ne sait d’où ils tiraient leur légitimité encore moins leur légalité et qui ont adopté ce texte-là. Toute chose qui amène l’observateur averti à dire que dès que la base est fausse, le reste l’est également.  Le processus a été mal embarqué, les textes ont été adoptés par des personnes sans base légale sans légitimité. Tout est fait en marge de la légalité.

  • Avez-vous l’impression que durant tout le processus, la loi électorale a été respectée de bout en bout ?

Je n’ai pas cette impression. Il faut dire que le contentieux est relatif. Il n’est pas encore clos. Il y a des acteurs qualifiés par la commission électorale, qui continuent à contester ce processus électoral, qui ont encore saisi des juridictions plus élevées que celles de la Fécafoot pour contester ledit processus électoral.  Ils crient l’élimination du candidat Seidou Mbombo Njoya pour n’avoir pas respecté un certain nombre d’exigences dans les statuts qu’eux-mêmes ont adopté. Il ne faut pas oublier qu’il y a les membres qui ont été recalés dans ce processus électoral prétendument du fait de la Commission d’éthique qui a donné un quitus pour que leur candidature soit enrôlée par la Commission des membres.

Ces mêmes membres estiment qu’ils n’ont jamais fait l’objet d’une convocation par cette commission-là, et qu’ils n’ont jamais été mis en situation de présenter leur défense afin qu’ils puissent être jugés et appréciés, à l’aune des arguments qu’ils auront présentés. Il y a quand même un vice de procédure inestimable à ce niveau-là, on a l’impression que  les personnes habilitées pour l’organisation de ce processus électoral sont juges et partis, roulent pour un seul candidat.

  • Est-ce que les affaires pendantes au Tas sont de nature à compromettre la légitimité de cette élection ?

Si nous sommes tombés de manière répétitive dans ce travers, c’est du fait de l’annulation des processus électoraux qui ont été organisés depuis 2013. Chaque comité de normalisation doit rendre sa copie, celle-ci a été retoquée du fait de n’avoir pas suivi scrupuleusement toutes les exigences du texte règlement et loi de la République, qui organise cette activité. Le processus tel qu’il est embarqué, est déjà attaqué dès sa base par des acteurs pertinents. La Chambre d’arbitrage et de conciliation du CNOC, la juridiction compétente au Cameroun pour résoudre les litiges d’ordre sportif, a dit clairement que l’Assemblée générale compétente pour ce scrutin  est celle de 2009.

Or, tout le monde sait que l’Assemblée générale de 2009 n’a jamais été convoquée dans le cadre de ce processus électoral. Il sera plus que jamais nécessaire et utile d’annuler ce processus électoral qui visiblement est une perte de temps inutile. On peut conclure que les procédures pendantes, sont de nature à remettre en cause ce processus électoral qui va nous plonger une énième fois dans les mêmes travers.

Propos recueillis par Amandine Atangana

Cameroun : voici «Toghu», le ballon officiel de la CAN TotalEnergies 2021

Il a dévoilé mardi par la Confédération africaine de football (Caf).

Confectionné par l’équipementier Umbro, «Toghu» est  le ballon officiel de la compétition. Il sera utilisé pour les 52 matchs au programme de 33e édition de la CAN.

Le communiqué de la CAF qui présente le ballon explique qu’il répond «aux normes les plus élevées du jeu (…)  présente des caractéristiques technologiques simples, notamment une configuration de panneaux intelligents, et il est approuvé par la FIFA pour être utilisé au niveau le plus élevé».

La CAF explique par ailleurs que son nom  renvoie à «un costume traditionnel multicolore et finement tissé. Il a été conçu à l’origine pour les membres de la royauté dans la région du Nord-Ouest du Cameroun, mais a depuis été adopté par le reste des Camerounais comme tenue pour les occasions spéciales

La Coupe d’Afrique des nations aura lieu du 9 janvier au 16 février 2022.