Cameroun-gestion des ordures : la CUD crée une Régie de propreté urbaine

La nouvelle structure soutiendra la gestion des déchets dans la ville de Douala.

La communauté Urbaine de Douala propose une nouvelle initiative pour faire face aux déchets sans cesse grandissant dans la ville. Le 21 juillet 2023, Roger Mbassa Ndine, le maire de la ville de Douala a créé par arrêté la Régie de propreté urbaine (RPU). Selon la municipalité, outre la pollution grandissante, ce projet a été motivé par l’incivisme sanitaire des populations avec des conséquences sur la santé et l’environnement.

La Régie aura pour missions principales la collecte des déchets ménagers, inertes et autres types de déchets assimilés aux déchets ménagers, la mise à disposition des bacs de collecte et de leur installation dans les zones cibles, ou la planification et l’organisation des horaires et jours de nettoyage et de collecte des déchets dans les zones cibles de la capitale économique.

La signature de cet arrêté par la CUD intervient plus de six ans après la mise sur pied (2017) d’un système de pré-collecte des ordures ménagères dans la capitale économique du Cameroun, en partenariat avec six mairies d’arrondissement du département du Wouri. Un système qui a montré ses limites au regard de la persistance de l’insalubrité à Douala. À ce jour, la ville produit 2 500 tonnes de déchets solides par jour dont 1 500 à 1 700 tonnes sont ramassées et traitées par Hysacam.

Cameroun-salubrité : Hysacam perd le monopole de la gestion d’ordures à Yaoundé

Le nouvel opérateur a été présenté le 23 janvier 2023 par Luc Messi Atangana, le maire de Yaoundé.

le gouvernement recrute un nouvel opérateur pour soutenir les activités de la Société d’hygiène et de salubrité du Cameroun (Hysacam), dans la capitale politique où elle faisait figure de principale entreprise d’assainissement.

Les déchets ménagers de la ville de Yaoundé seront conjointement gérés par la Société d’hygiène et de salubrité du Cameroun (Hysacam) et l’entreprise Thychlof.

Il s’agit  de l’entreprise qui gère les déchets ménagers du troisième arrondissement de la ville (Yaoundé III) depuis bientôt trois mois. En effet, cet arrondissement a jugé utile il y a quelque temps de libérer son service de gestion des déchets ménagers en raison des difficultés rencontrées par Hysacam, notamment dues à l’irrégularité de paiement par l’État du Cameroun.

« Nous prévoyons de renflouer notre flotte pour plus d’efficacité avec l’acquisition de sept autres camions poubelles qui arriveront dans les semaines à venir », affirme Charles Onana Mvondo, le directeur des affaires financières (DAF) chez Thychlof.

Thychlof Environnement, la branche de la société qui s’occupe des travaux d’assainissement poursuivra ses activités de collecte et de transport des ordures ménagères dans l’arrondissement de Yaoundé III et dans plusieurs autres secteurs de la ville, selon un planning de passage qui sera mis sur pied de concert avec Hysacam, et coordonné par la Communauté urbaine de Yaoundé (CUY) afin d’éviter des chevauchements sur le terrain.

Cameroun : Hysacam reprend peu à peu ses activités

Les employés de la Société d’hygiène et de salubrité du Cameroun ont repris du servie samedi dernier. Après plus d’une semaine de grève caractérisée par un abandon des ordures dans les quartiers de Douala et Yaoundé.

Les activités de collecte des ordures  reprennent çà et là dans la capitale Yaoundé. Selon certaines informations, le ministère des Finances a débloqué une première partie des 10 milliards de FCFA de  dette de l’Etat due à cette société.

Le payement tardif de celle-ci a conduit à une pollution des deux principales métropoles du pays que sont Yaoundé et Douala. Des montagnes d’ordures s’étaient constituées dans les quartiers. Coupant même la route en deux à certains carrefours.

A côté de la question des salaires, des responsables d’Hysacam revendiquent la signature de leur contrat relatif au traitement des ordures collectées. Il y a trois ans, un accord passé avec la Communauté urbaine de Yaoundé confiant à Hysacam le traitement des déchets ramassés dans les communes d’arrondissement de Yaoundé 3, Yaoundé 6 et Yaoundé 7.  Conséquence, l’entreprise travaille depuis sans base de facturation de ses activités, et dont sans payement.

Le dernier débrayage a donc été l’occasion de poser toutes les réclamations.

Cameroun : Yaoundé parfumé d’odeurs puantes de poubelles

Alors qu’Hysacam vient d’annoncer un plan de salubrité générale avant, pendant et après a Coupe d’Afrique des nations de football, son personnel est en grève pour raison de salaires non reversés.

 

 

 

 

 

Pas un pas à Yaoundé sans croiser des tas d’ordures ou des bacs qui débordent de leur contenu. Les agents d’Hysacam ne sont plus visibles depuis plusieurs jours.

Les abords des rues servent de dépotoir pour certaines populations. Elles y déposent des poubelles dans l’espoir d’un passage des camions de ramassage d’Hysacam.

A plusieurs endroits, les amas d’ordure polluent l’air d’odeurs puantes.

Selon une source à Hysacam, les employés ne revendiquent pas moins de trois de salaire impayés. Une situation qui contraste avec l’image projetée par l’entreprise il y a quelques semaines. Hysaacam a acquis des dizaines de camions présentés dans les certains médias à grand renfort de publicité.

Ces camions disait-on, ont été acquis pour des opérations villes-propres à l‘occasion de la 33e Coupe d’Afrique des nations TotalEnegies 2021.

A Hysacam, des cadres approchés  pointent un doigt accusateur sut l’Etat qui ne se serait pas acquitté de ses obligations financières vis-à-vis de l’entreprise. Ils promettent que les choses pourraient bientôt changées. Entre temps dans les quartiers de Yaoundé, ça dégage, comme disent les plus jeunes.

Bamenda : un travailleur blessé dans l’incendie d’un camion de Hysacam

Un conducteur du camion de la société Hysacam a été grièvement blessé lors d’une attaque d’hommes armés le 17 janvier à Mile 4 dans la ville de Bamenda.

La localité de Mile 4 dans la ville deBamenda, chef-lieu de la région du Nord-Ouest, aurait reçu la visite d’hommes armés le week-end dernier. ces derniers ont mis du feu à un véhicule de la société d’Hygiène et de salubrité du Cameroun (Hysacam). En plus de cela, ils ont frappé le chauffeur dudit véhicule et blessé un autre travailleur de la même entreprise. Les habitants ont pris la fuite et se sont cachées sous des menaces de ces hommes armés.

Alertées, les forces de sécurité sont arrivées sur les lieux lorsque les assaillants étaient repartis, laissant la zone sous haute surveillance, d’après quelques témoins. Ces derniers affirment également que les passants étaient soumis à des contrôles.

La société d’assainissement de l’environnement est la cible de plusieurs attaques dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun depuis  que la crise s’est embrasée. Ces conflits ont d’ailleurs amené la société à mettre fin à ses activités dans ces régions.

Cameroun : Hysacam a du mal à recouvrer

D’après le président directeur général de cette entreprise, les difficultés de fonctionnement rencontrées depuis bientôt un an sont liées aux factures impayées.

Hygiène et salubrité du Cameroun (Hysacam), entreprise chargée de la collecte des déchets ménagers au Cameroun,  n’assure que le service minimum depuis environ deux mois. Conséquence, les ordures sont en souffrance sur les trottoirs- et parfois même les chaussées- de certaines villes. A Yaoundé, par exemple, où les populations produisent environ 1300 tonnes de déchets ménagers chaque jour, les bacs à ordures sont débordés. Les décharges improvisées se multiplient  et créent un malaise au sein de la population.

Si Hysacam ne tourne pas à plein régime en ce moment, c’est parce qu’elle ne peut simplement pas se le permettre. L’entreprise a du mal à recouvrer les sommes dues notamment par l’Etat, pour gérer son fonctionnement et ses investissements. Dans une interview qu’il a accordée au quotidien Cameroon tribune ce 08 mai, Michel Ngapanoun, le président-directeur général de l’entreprise affirme que Hysacam a clôturé l’année 2017 avec une dette de plus de 13 milliards de francs CFA. Malgré le règlement d’une partie de la dette, le problème de ressources reste persistant. « En mi-décembre [2017, Ndlr], les instructions données par le président de la République ont permis de régler 45% de l’ardoise. Le reliquat [55%, Ndlr] reste attendu. Le problème reste entier pour ce qui est des règlements de l’année 2018. De plus, la quote-part des communes, qui représente 20% du règlement global est aussi attendu », affirme le patron d’Hysacam.

Toutes choses qui ne l’empêchent pas de promettre qu’ « en dépit de la conjoncture », Hysacam a « mis en place une organisation spéciale aux fins d’assurer la propreté des villes à l’occasion de la fête de l’Unité le 20 mai ».

Pour l’après célébration de la fête de l’Unité, Michel Ngapanoun précise que l’acquisition de 200 nouveaux camions va permettre à Hysacam d’optimiser ses performances et d’étendre son rayon d’activités. « Nous avons de l’expertise, un matériel adapté et un personnel compétent », ajoute le Pdg de l’entreprise de collecte d’ordures.

Le nerf de la guerre reste donc l’argent. C’est parce qu’ils n’en avaient plus vu depuis deux mois que les employés de cette entreprise ont entamé un mouvement d’humeur en mars dernier. Les camions sont restés immobilisés et les ordures n’ont pas bougé des bacs à ordures dans la ville de Douala. Les grévistes réclamaient également un calendrier de paie régulier, les allocations familiales, entre autres. Ils n’ont repris le service que parce que promesse leur a été faite que leurs arriérés seraient payés.

Douala : les employés d’Hysacam ont repris du service

Ils avaient observé un mouvement d’humeur dans la matinée du lundi 12 mars 2018 pour réclamer le paiement de leurs arriérés de salaire.

Les camions de ramassage d’ordures de la société d’Hygiène et salubrité du Cameroun (Hysacam) ont finalement quitté la base lundi 12 mars 2018 à 11h. Ils étaient restés immobilisés à la faveur d’un mouvement d’humeur des employés qui revendiquaient le paiement de leurs arriérés de salaire et de meilleures conditions de travail.

La grève a débuté peu après 4h30 à Douala, l’heure indiquée pour la prise de service. Les éboueurs mécontents ont plutôt pris d’assaut l’entrée de la direction générale, déterminés à ne reprendre le travail qu’après le règlement de leurs dus. «Aucun camion ne sortira d’ici aujourd’hui. Nous voulons qu’on nous paie nos salaires », a lancé un des grévistes en colère.

Michel Ngapanoun, le Président directeur général (Pdg) d’Hysacam, arrivé sur les lieux autour de 9h, est allé à la rencontre des manifestants deux heures plus tard. Il les a rassuré de ce que les virements des salaires du mois de février seront entamés dès le mardi 13 mars 2018. Il a ensuite invité les uns et les autres à reprendre du service dans la quiétude. Ce qui a été fait.

Une réunion s’est tenue à 17h entre les délégués du personnel et la direction de l’entreprise a été l’occasion pour les représentants des employés d’obtenir des explications sur le retard des salaires, a-t-on appris.

En plus des arriérés de salaire, les employés d’Hysacam se plaignaient aussi lundi matin du calendrier de paie irrégulier, des allocations familiales, de l’assurance maladie et de la mutuelle indisponibles. Ils ont observé le mouvement d’humeur, alors que des délégués du personnel soutiennent qu’ils n’avaient pas appelé à la mobilisation.

«Les employés sont en train d’exprimer leur mécontentement, car nous sommes en train de traverser une période difficile. Les délégués du personnel ont entamé une procédure. Il était question ce matin que les ouvriers vaquent à leurs occupations et se retrouvent à la direction générale de l’entreprise à 17h, pour une réunion avec le directeur d’agence. Les employés ont jugé que la procédure est lente et trop longue. Ils ont arrêté le travail ce matin », a déploré Roger Nchoungou Njoundap, un délégué du personnel, rencontré à l’entame de la manifestation.

 

Douala : Les employés d’Hysacam en grève

Ils ont interrompu le travail lundi 12 mars 2018 pour revendiquer le paiement de leurs arriérés de salaire.

Aucun camion de ramassage d’ordures n’a quitté la base de la société d’Hygiène et salubrité du Cameroun (Hysacam) à Douala, lundi 12 mars 2018. Pour cause, les employés de cette société spécialisée dans la collecte des déchets ménagers observent un mouvement d’humeur pour réclamer le paiement de deux mois d’arriérés de salaire.

Dès 5h, les éboueurs ont pris d’assaut l’entrée de la direction générale pour exprimer leur ras-le-bol. «Nous faisons un travail assez difficile. Nous aspirons des odeurs nauséabondes à longueur de journée. Il ne faut pas qu’on nous prenne pour des ordures. Aucun camion ne sortira d’ici ce matin. Nous voulons qu’on nous paie nos salaires », vocifère Nestor, un éboueur. Il fait remarquer qu’il s’agit d’un mouvement pacifique et que la chaussée, qui jouxte l’entrée de la société, n’a pas été bloquée par les grévistes.

A côté de deux mois d’arriérés de salaire, les employés se plaignent également d’un calendrier de paie irrégulier, des allocations familiales manquantes, de l’assurance maladie et de la mutuelle indisponibles. Selon Roger Nchoungou Njoundap, un des délégués du personnel, cette grève se fait sans l’aval des représentants des employés. Le syndicaliste fait savoir qu’il était question ce matin que les ouvriers vaquent à leurs occupations et se retrouvent à la direction générale de l’entreprise à 17h, pour une réunion avec le directeur d’agence. « Les employés sont en train d’exprimer leur mécontentement, car nous sommes en train de traverser une période difficile. On a attaqué le 3ème mois sans salaire. Mais les délégués du personnel ont entamé une procédure. Les employés ont jugé que la procédure est lente et trop longue. Ils ont arrêté le travail ce matin», déplore –t-il.

Dans les démarches jusqu’ici engagées, les délégués du personnel ont adressé une lettre au directeur d’agence le 09 mars 2018 pour lui exposer les difficultés des employés. Le 10 mars, une première assise a eu lieu entre les délégués du personnel et l’administration. Le directeur d’agence a promis de saisir le Président directeur général (Pdg) d’Hysacam, Michel Ngapanoun. En date du samedi 11 mars 2018, le Pdg a procédé au virement d’un mois de salaire et a convoqué les employés pour une réunion ce lundi 12 mars à 17h. Les éboueurs, impatients, ont interrompu le travail avant la rencontre. A la cellule de communication d’Hysacam, on refuse de se prononcer sur cette situation avant la tenue de la réunion prévue dans quelques heures.

Yaoundé : Hysacam semble débordé

En ce moment, l’entreprise a du mal à gérer les 1300 tonnes d’ordures à collecter seulement dans la capitale du Cameroun

Certains quartiers de la ville de Yaoundé n’entendent plus raisonner le klaxon de la benne d’Hysacam que très rarement. Certains autres ne l’entendent plus du tout depuis quelques mois. Des ordures débordent des bacs disposés dans certains points de la capitale. Dans les rues, des points de dépôt improvisés gagnent du terrain… à même le sol.

Du coup, les habitants de Yaoundé ont l’impression que l’entreprise Hygiène et salubrité du Cameroun (Hysacam) peine à assurer le ramassage des déchets ou que son personnel est en grève. De son côté, l’entreprise reconnait les manquements décriés par les usagers. Malgré une réorganisation du travail impliquant l’augmentation des horaires de travail, Hysacam admet éprouver des difficultés, notamment pour rallier le centre de traitement des déchets situé à Nkolfoulou (périphérie de Yaoundé), en raison des embouteillages.

Pour régler le problème, « la solution, c’est d’avoir un centre de transfert des déchets dans chaque arrondissement. Nous n’avons actuellement que le centre de traitement des déchets de Nkolfoulou. Les camions font des va-et-vient, alors que le temps consacré au transport est un temps de collecte qu’on peut mettre à profit si la circulation est fluide. Ainsi, quand le camion est à Yaoundé VI par exemple, il collecte uniquement dans cet arrondissement. Il a la possibilité de faire plusieurs tours et de verser les déchets dans le centre de transfert», propose Fernand Joël Olomo Ndo, le responsable de la communication d’Hysacam interviewé par le quotidien Cameroon tribune.

En attendant, pour gérer la situation actuelle, « nous avons changé notre mode opératoire. Nous avons intensifié le processus de collecte dans la nuit, augmenté la fréquence de ramassage de déchets. Le service est maintenant continu», se défend le responsable d’Hysacam.

Celui-ci se plaint également de l’incivisme des populations qui volent des bacs à ordures « pour en faire des récipients ». Il ne parle pas de ceux qui jettent leurs ordures à même le sol même quand les bacs sont vides, ou encore de ceux qui abandonnent leurs déchets ménagers devant leurs portes ou dans la rue pendant des jours dans l’attente du passage de la benne à ordures.

Hysacam a passé la commande de 200 nouveaux camions censés se déployer bientôt pour améliorer les conditions de vie des populations.

Buea la belle, un modèle de ville propre

La propreté qui observée dans cette ville du Sud-Ouest est la conséquence de la collaboration entre les autorités locales, Hysacam et les populations.

Buea est l’ancienne capitale du Cameroun Occidental. Cette ville est actuellement la capitale de la région du Sud-Ouest camerounais et abrite environ 800 000 habitants. Ce qui frappe lorsqu’on entre dans cette ville, c’est son état de propreté. Les rues sont soigneusement entretenues par une société privée dénommée Hygiène et salubrité du Cameroun (Hysacam). Cette société ne s’arrête pas seulement aux routes principales, mais elle est aussi à l’œuvre dans les quartiers et dans les zones reculées pour récolter les ordures ménagères. Un habitant raconte que les voitures d’Hysacam passent systématiquement collecter les ordures ménagères et toute la saleté. Pendant que les voitures font ce ramassage, charge aux populations elles-mêmes de sortir avec les ordures pour les verser dans les camions de récolte.

«Les programmes sont établis pour la collecte des ordures. Les premier et dernier mercredis de chaque mois, de 8h à 12h, tout est fermé dans la ville pour que l’on s’occupe de la propreté dans son environnement immédiat. Ce programme est dénommé «keep Buea clean», « garder Buea propre», explique M. Mosoko Edward Motuke, 3ème Adjoint au Maire.

En fait, continue-t-il, des réunions régulières sont tenues entre la communauté urbaine et les responsables d’Hysacam deux fois par mois ou plus quand il y a urgence, afin de fixer des orientations et élaborer des stratégies pour le maintien de la propreté. Des activités de sensibilisation sont menées zone par zone avec les différents conseils traditionnels qui ont leurs comités d’hygiène et de salubrité dans les différents quartiers de la ville et dans les villages environnants.  Les chauffeurs de taxi et les motos taxis sont aussi de la partie, ils veillent à ce que leurs clients ne jettent rien par terre lorsqu’ils sont à bord. Bien évidemment, des amendes sont prévues pour tous ceux qui violent ces principes.

C’est le cas de dire qu’au-delà de la propreté qui caractérise certaines villes de culture anglo-saxonne, les populations sont fortement sensibilisées et mises à contribution ici pour garder leur environnement propre. Ce qui constitue un grand pas pour la santé qui, elle, est un gage du développement durable.

 

 

Bamenda: la Communauté urbaine confie l’hygiène de la ville à Hysacam

L’Entreprise du groupe français GranJouan a décroché un contrat de cinq ans pour la collecte, le transport et recyclage des ordures ménagères dans cette ville

La société Hygiène et salubrité du Cameroun (Hysacam) vient de recevoir l’autorisation de mener des activités de collecte, transport, traitement et le recyclage des ordures ménagères dans la ville de Bamenda. Bien que le montant du contrat signé avec la Communauté urbaine de Bamenda n’ait pas été révélé, l’on apprend qu’il porte sur une période de cinq ans.

Sur place, la structure est déjà active dans les rues de Bamenda depuis le 22 février.

En s’attachant les services d’Hysacam, Bamenda rejoint les villes de Yaoundé, Douala, Bafoussam, Ngaoundéré, Garoua, Maroua, Bertoua, Buea, Limbe, Kribi, Edéa, Ebolowa, et Sangmélima qui, elles aussi, s’appuient sur ladite structure.

C’est pour favoriser l’expansion de ses activités dans d’autres villes du pays qu’Hysacam avait contracté une dette de 9,8 milliards de F CFA auprès de Proparco, le guichet de l’Agence française de développement (AFD) dédié au financement du secteur privé.

Ce montant était dédié à l’acquisition de 200 nouveaux véhicules afin de renforcer et améliorer la collecte et le ramassage des ordures.

L’AFD accorde un prêt de 9,8 milliards de F à Hysacam

Le prêt obtenu par l’intermédiaire de Proparco permettra à la société Hygiène et salubrité du Cameroun de se doter de 200 nouveaux camions pour optimiser son déploiement sur l’étendue du territoire

L’Agence française de développent (AFD) à travers la Proparco, son guichet dédié au financement du secteur privé, a accordé un prêt de 9,8 milliards de francs CFA à la société Hygiène et salubrité du Cameroun (Hysacam) pour lui permettre de renouveler son parc automobile.

L’information rendue publique lundi, 10 octobre 2016, par cette entreprise constitue une bouffée d’oxygène pour elle d’autant plus qu’elle est appelée à étendre ses activités dans d’autres villes du pays.

A travers ce financement, Hysacam projette en effet d’acquérir 200 nouveaux véhicules afin de renforcer et améliorer la collecte et le ramassage des ordures ménagères dans plusieurs villes camerounaises.

Proparco, grâce à la signature d’une convention d’entente avec Hysacam, s’est portée caution auprès des banques pour faciliter l’acquisition de financements.

Pour en arriver là, l’institut a, courant août 2016, procédé à une évaluation environnementale et sociale des activités d’Hysacam en conduisant un diagnostic sur la collecte et le stockage d’ordures ménagères solides sur quatre villes couvertes par l’entreprise. Il s’agit de Yaoundé, Douala, Bertoua et Edéa.

Le financement consenti par Proparco arrive dans un contexte où Hysacam fait face à des difficultés endogènes et exogènes, ce qui avait provoqué il y a quelques semaines, l’amoncellement des ordures à Yaoundé et à Douala.


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Un projet pour transformer nos ordures en biodiesel

La société slovène Grimpower en partenariat avec le groupe camerounais NetOil Petroleum ont paraphé un accord pour la construction d’une unité de traitement des déchets solides à Douala

La société slovène Grimpower en partenariat avec le groupe camerounais NetOil Petroleum opérant dans le secteur pétrolier, ont paraphé un accord pour la construction d’une unité de traitement de déchets solides dans la banlieue de Douala, la capitale économique du pays.

La récupération, puis la transformation des déchets devraient permettre de produire des produits dérivés, entre autres, des carburants de type biodiesel.

Les financements pour cet investissement d’un montant total de 40 milliards de francs CFA seront en partie pourvus par les partenaires slovènes, qui se sont d’ores et déjà engagés à injecter 25,5 milliards de francs CFA dans ce projet, a affirmé le président-directeur général de NetOil Petroleum, Jehu Doumi.

Il est actuellement question de mobiliser les fonds pour le reste du projet, une enveloppe que devrait supporter la partie camerounaise.

«Nous sommes partis du simple traitement des déchets huileux, et notamment des boues d’hydrocarbures, vers un traitement des déchets solides municipaux», a-t-on indiqué.

Une initiative qui «va nous permettre, à terme, une fois la collecte effectuée par des structures comme la société Hygiène et salubrité du Cameroun (HYSACAM) de récupérer tout ce qui est solide, de les traiter et de produire du biodiesel (du gasoil bio), du kérosène, du Nafta et d’autres types de produits dérivés», a déclaré le PDG de NetOil Petroleum.

Avec le traitement des déchets, Net Oil petrolum envisage de produire du biodiesel et d’autres produits dérivés
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Cameroun: La campagne de propreté de nouveau activée dans l’Adamaoua

Une journée de propreté sera observée tous les jeudis de 7h 30 à 10h dans les villes, villages, quartiers et marchés. de la région

C’est ce jeudi 18 août 2011 que les populations ont expérimenté la première journée d’hygiène et de salubrité après la relance le 11 août dernier de l’opération jeudi ville propre par le gouverneur de la région de l’Adamaoua, Enow Abrams Egbe. Jadis observée un jeudi sur deux, cette mesure qui était devenue lettre morte avait tôt fait de montrer ses limites, les habitants des 8 arrondissements du département de la Vina ayant décidé de jouer au chat et à la souris. Comme conséquence immédiate, il y a eu l’apparition du choléra dans la région de l’Adamaoua. Une résurgence qui n’a pas laissé les autorités administratives indifférentes. Réactivée par le gouverneur de la région de l’Adamaoua le 11 août dernier, cette nouvelle campagne d’hygiène et de salubrité publique est entrée dans sa phase pratique. Dans l’optique de l’assainissement du cadre de vie, les populations de la région de l’Adamaoua sont désormais astreints à observer 2h et 30 minutes de propreté chaque jeudi de la semaine.

Contrairement à ce qui se passait avant, les portes des bureaux administratifs, des boutiques et magasins resteront désormais grandement ouvertes et non plus fermées pendant les journées de propreté. Pendant 2h et 30 minutes ce jeudi, les populations se sont attelées à nettoyer soigneusement leur cadre de vie pour le rendre plus sain et plus agréable en le débarrassant de hautes herbes et des ordures de toutes sortes. A cet effet, il a été demandé aux propriétaires de grandes surfaces et autres magasins ainsi qu’aux responsables des services publics et privés de mettre à la disposition de leurs agents, du matériel de travail approprié pour faire un peu de propreté dans leur entourage. Selon le Préfet de la Vina, Thomas Hona, qui a effectué une descente sur le terrain pour se rendre compte de l’effectivité de cette opération, ce travail devrait se faire consciencieusement et sans contrainte aucune. « La campagne d’hygiène et de salubrité est une affaire de tous et de chacun. Dans les villages, dans les villes, dans les quartiers, les marchés, les services publics. chacun doit consacrer juste quelques heures pendant une seule journée dans la semaine. Tous les jeudis, nous allons faire des descentes inopinées pour vérifier que tout le monde est en phase avec les consignes de l’administration. Ça ne doit pas être une contrainte, ça doit être une conviction », a-t-il déclaré.

Le moins que l’on puisse dire c’est que ce jeudi a effectivement occupé les devants de la scène à Ngaoundéré, que ce soit dans les services publics, bars, restaurants et marchés. Contrairement à certains habitants qui ont choisi de jouer à l’indifférence dans les quartiers, les services du gouverneur par exemple ont choisi de prêcher par l’exemple. Vivement que cet exemple fasse tâche d’huile.

Les services du gouverneur par exemple ont choisi de prêcher par l’exemple dans les quartiers de Ngaoundéré
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Hysacam: Du sang neuf pour lutter contre les ordures ménagères au Cameroun

125 camions et engins multifonctionnels pour renforcer la collecte des ordures ont été présentés dans la capitale économique

Les populations de la ville de Douala produisent en moyenne 1400 tonnes de déchets ménagers au quotidien. Une situation susceptible d’être à l’origine des épidémies telles que le choléra. Pour faire face à l’augmentation de la production des déchets générés dans les villes du Cameroun en général et Yaoundé et Douala en particulier, 125 nouveaux camions et engins viennent d’être acquis, ils ont été présentés au cours d’une cérémonie présidée par le gouverneur de la région du littoral Faï Yengo Francis : il s’agit de la propreté des populations et vous savez que sans propreté les populations ne peuvent pas être en santé et pour moi c’est très très important pour la ville et pour les populations de la ville et partant des autres régions car ces camions seront répartis dans plusieurs régions. Hysacam (Hygiène et Salubrité du Cameroun) l’entreprise chargée de la collecte et du ramassage des ordures ménagères dit avoir mobilisé 50 milliards de francs Cfa pour améliorer le volet assainissement de ses activités.

Accentuer la lutte contre les immondices
Le nouveau contexte devrait permettre d’étendre des prestations aux quartiers denses de la ville, afin de donner l’occasion à une frange importante de la population d’accéder à ces services urbains essentiels que constituent la collecte et le traitement durable des ordures ménagères : c’est la 4e fois en 10 ans que nous réceptionnons un important matériel. En 2001, 90 camions, en 2007, 80 camions, en 2009, 40 camions et aujourd’hui 125 camions soit un total de 335 camions s’est satisfait Michel Ngapanou le directeur général de Hysacam. Parmi les camions et engins réceptionnés on retrouve des « balayeuses mécaniques » équipées de deux balais latéraux et d’un nettoyeur haute pression, ce matériel servira pour le nettoyage en toute sécurité des boulevards, axes et voies rapides. On retrouve aussi des bennes « à compaction » qui servent à la collecte porte-à-porte des quartiers résidentiels et semi-résidentiels. Pour les quartiers à accès difficile on note la présence des bennes dite « Ville de Paris ». A côté de ces trois catégories il y a aussi la benne « porte-coffre » qui est spécialisée dans la collecte des quartiers à population dense, quant à la benne « grue » elle s’adapte aux zones à relief accidenté mais aussi pour la collecte des tas dispersés, enfin la benne « ampliroll » adaptée pour la collecte à point fixe et pour l’enlèvement des bacs à capacités variables (9m3, 16m3 et 20m3). A la communauté urbaine de douala l’ambition est de passer de 1200 tonnes actuellement collectés à 1400 tonnes car la production journalière attendue de déchets est de l’ordre de 1700 tonnes au cours des deux prochaines années ; nous enlevons par jour 1200 tonnes sur 1600 quotidiennement produites, le gap trouve progressivement des solutions a dit Fritz Ntonè Ntonè le délégué du gouvernement de Douala. Pour leur baptême de feu les camions et engins présentés ce vendredi feront le tour des différentes villes du pays y compris les zones les plus reculées, une occasion d’assainir également les axes routiers interurbains.

Hysacam: Hygiène et Salubrité du Cameroun
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Pollution urbaine : la solution du Mécanisme pour un Développement Propre

L’entreprise HYSACAM a présenté la semaine dernière son plan de récupération du Méthane sur la décharge du Génie militaire

Contourner le problème du méthane
Vendredi 16 octobre dernier, l’entreprise HYSACAM chargé de la collecte et du traitement des ordures ménagères au Cameroun a présenté l’avant-projet de son plan de protection de l’environnement par l’extraction du méthane à partir de la décharge de Pk 10 Génie militaire, à la périphérie de Douala la capitale économique. Le projet encore à sa phase initiale a été présenté comme novateur. Il sera développé dans le cadre du Mécanisme pour un Développement Propre (MDP). Techniquement HYSACAM envisage de procéder au captage du biogaz et de le brûler en torchère. Des expertises récentes démontrent que le méthane constitue à hauteur d’environ 50% le biogaz issu des décharges. Son effet sur l’atmosphère est de vingt et une fois plus nuisible que celui du gaz carbonique (CO2). « C’est la raison pour laquelle nous récupérons le méthane pour le transformer en CO2, en effet l’air ne s’en portera que de 21 fois mieux qu’avec du méthane » a affirmé Arlette Tchapoya, la présentatrice du projet.

Les populations ignorantes des enjeux
Les représentants des populations riveraines du site visé (PK 10) ce sont dites satisfaites et soulagées. Ces derniers temps, les populations riveraines des décharges publiques au Cameroun ont formulé des reproches à l’entreprise d’hygiène et salubrité HYSACAM, en raison du degré de nuisance de son activité dans le quotidien de ces populations. La décharge du quartier PK10 où devrait se déployer le projet MDP a été plusieurs fois au c ur d’une véritable controverse. Les populations avaient très tôt demandé que cette décharge soit transférée ailleurs. La société HYSACAM s’était défendu récemment (2007) en argumentant qu’elle exploitait uni0quement qu’une décharge installée à titre provisoire par la Communauté urbaine de Douala (Cud). Ce n’est pas HYSACAM qui a choisi le site de cette décharge. Le projet de construction d’une nouvelle décharge à Ngombè (Pk 25) semble avoir été gelé.

Le marché international du Carbonne visé
Pour les experts des questions environnementales, derrière le slogan « respirer 21 fois mieux » le projet de l’entreprise HYSACAM est une opportunité particulière de se procurer plus de revenus dans le marché carbone international. Le concept qui entoure le Mécanisme pour le Développement Propre (MDP) tire son origine de l’opposition des points de vue Nord-Sud sur la gestion des responsabilités du fait de la dégradation du climat à l’échelle planétaire. Dans un cadre où personne ne pouvait ou ne volait payer la facture des conséquences climatiques d’une économie fondée sur une industrialisation massive, le MDP s’est présenté comme une solution intermédiaire. Il vise à atténuer les coûts inhérents à la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le Nord, tout en contribuant au financement de projets d’énergie non-polluante dans les pays en développement. Son adoption a donné lieu à l’ouverture d’un vaste marché dont les perspectives pour l’année 2010 s’évaluent à près de 15 milliards de Dollars US.

Un projet peu profitable aux populations
Ce que certains observateurs reprochent au projet MDP de la société HYSACAM, c’est qu’il occulte tous les autres bénéfices que la ville de Douala et même l’ensemble des communautés camerounaises peuvent tirer de ce mécanisme. Le véritable but de ce mécanisme comme des autres opérant dans le domaine de l’environnement, est de compenser la dégradation subie par les pays pauvres par des projets structurant. L’idée initiale et plus intéressante était de transformer le méthane en électricité. Une initiative très vite abandonnée. Pourtant des études ont montré qu’un traitement des résidus agricoles peut aider de produire d’énorme quantité de méthane à but énergétique.
Dans le cadre d’un séminaire sur les perspectives de la finance carbone pour le secteur bancaire en Afrique qui a eu lieu au Sénégal en février 2008 HYSACAM a présenté son véritable objectif. Informer les décideurs communautaires sur l’importance de proposer des contrats à long terme pour le bon fonctionnement de ce type de projet. En d’autres termes asseoir son leadership dans le secteur de manière durable. Deux projets MDP sont actuellement en cours au Cameroun. Le projet d’HYSACAM dans la station de Nkolfoulou tarde à démarrer. Ces derniers jours les populations riveraines se sont encore plaintes des émanations d’odeurs qui en provenaient.

Image d’illustration
priceofoil.org)/n

Propreté de Yaoundé: Tout le monde s’y met!

Les populations de Yaoundé II et les agents de la mairie travaillent main dans la main pour assainir les lieux de vie

C’est une bonne chose que notre quartier demeure propre c’est la raison pour laquelle je m’attelle à la tâche, et aussi à l’occasion des fêtes, il faut que tout soit clair
Stéphane Touko, habitant de Mbankolo

Autour du bac à ordures qui se trouve au carrefour Mbankolo, deux agents habillés tout de vert, à l’aide des pelles, ôtent des ordures qui traînent sur le sol pour les mettre dans le bac. Juste à côté d’eux, un groupe d’environ sept jeunes hommes résidents au quartier Mbankolo défrichent. Les populations semblent adhérer à l’opération d’assainissement entreprise par la mairie de Yaoundé II : « C’est une bonne chose que notre quartier demeure propre c’est la raison pour laquelle je m’attelle à la tâche, et aussi à l’occasion des fêtes, il faut que tout soit clair », explique Stéphane Touko, qui s’évertue à nettoyer autour d’un bac à ordures.

Cette opération ne se déroule pas seulement pendant les périodes des fêtes de fin d’année. Depuis trois mois environ que ces travaux ont débutés. Tous les mercredis entre 6h et 9h, aucune installation n’est autorisée. Toutes les maisons de commerce sont fermées. Les populations, ainsi que les commerçants mettent la propreté devant leurs locaux. On désherbe, nettoie, jette les détritus.

Ce scénario est le même dans tous les quartiers de Yaoundé II. Notamment Briqueterie, Ekoudou, Grand messa, Mokolo, Cité Verte, Madagascar, Flamenco, Montée 8e, Nkomkana, Carrières, Oliga, Febe, Tsinga.
La mairie a recruté des jeunes de la commune de Yaoundé II pour effectuer ce travail. Il s’agit pour ces derniers de parcourir les quartiers, de chasser les commerçants qui occupent anarchiquement les trottoirs, casser les hangars mal positionnés. Ils exigent aussi de repeindre les maisons si c’est nécessaire.Pour ce faire, la mairie a mis en place 16 comités de pilotage avec les chefs traditionnels, et des résidents des quartiers concernés afin qu’il n’y ait aucune résistance.


Journal du Cameroun)/n
Le ministre nous a donné une aide de 53 millions pour mener ce projet à terme. C’est-à-dire jusqu’en décembre 2008. Mais étant donné que l’hygiène et la salubrité sont des missions régaliennes d’une mairie, nous n’allons pas nous arrêter là!
Luc Assamba, maire

Mais, on enregistre quelques plaintes de la part des populations déguerpis des trottoirs et des commerçants véreux qui se soucient de l’incidence financière que cette opération apporte: « le fait de fermer la boutique le matin m’empêche d’avoir des bénéfices. C’est entre 6h et 8h que j’ai le plus de client étant donné que les parents achètent du pain et autres marchandises pour leurs enfants qui vont à l’école », souligne Mouliom, tenancier d’une alimentation. D’un autre côté, les populations vivant dans des coins retirés n’adhèrent pas à cette opération. Car le nettoyage affecte en majorité les bordures des grandes routes.
Ce rendez-vous de tous les mercredis initié depuis trois mois par Luc Assamba, maire de cette commune entre dans le cadre de la lutte contre les maladies vectorielles et infectieuses (dues à l’insalubrité) engagée par le ministère de la Santé publique. « Le ministre nous a donné une aide de 53 millions pour mener ce projet à terme. C’est-à-dire jusqu’en décembre 2008. Mais étant donné que l’hygiène et la salubrité sont des missions régaliennes d’une mairie, nous n’allons pas nous arrêter là ».


Journal du Cameroun)/n