Au Cameroun quatre soldats du BIR ont été tués dans l’explosion d’une mine

Une voiture du Bataillon d’intervention rapide (BIR) a sauté sur une mine mardi matin entre Amchidé et Sabon Gari, sur la route menant à Kolofata (Extrême-Nord).

Selon le bilan de l’explosion communiqué par les forces de sécurité, quatre morts sont enregistrés dans leur rang ainsi que plusieurs blessés. Quant au véhicule du BIR, un pick-up il a été complètement endommagé.

L’engin explosif a été posé dans la nuit du 20 mars sur cette route menant à Kolofata par des présumés membres de la secte islamiste Boko Haram, relaye le journal L’Oeil du Sahel.

La pose de mines est un mode opératoire du groupe terroriste dans le Nord-Est du Nigéria et dans la région du Lac Tchad. En 2017, près de 22 soldats avaient trouvé la mort au Cameroun dans des explosions de mines posées par le groupe terroriste Boko Haram, selon le ministère camerounais de la Défense.

Cameroun-zone de crise : le gouverneur de l’Extrême-Nord menace de remplacer les fonctionnaires déserteurs

Midjiyawa Bakari a saisi le préfet du département de Mayo-Sava par une correspondance du 25 octobre 2022 pour sonner l’alerte disciplinaire.

« La non résidence des responsables des services publics à Kolofata », principale ville du département du Mayo-Sava  est l’objet de lettre du gouverneur. C’est que, « bon nombre de responsables des services publics et parapublics nommés à Kolofata n’y résident pas. Certains n’y vont que de façon éclair tandis que d’autres passent des séjours prolongés en dehors de leur lieu de résidence par principe », fait remarquer l’autorité administrative.

Au regard de la situation qui préoccupe, Midjiyawa Bakari menace d’infliger des sanctions disciplinaires. Les concernés ont une semaine à compter du 25 octobre pour rejoindre leurs postes respectifs à Kolofata et d’y résider. Dans le cas  contraire, « ils seront numériquement remplacés », précise le gouverneur sans toutefois évoquer les raisons qui poussent les fonctionnaires à déserter leurs postes dans cette localité.

A cet effet, l’on se souvient que la secte islamiste Boko Haram multiplie des incursions meurtrières dans cette zone proche du Nigeria. Plusieurs attentats y ont été perpétrés depuis 2014. En rappel, le 02 juin 2017, un double attentat fait 11 morts à Kolofata. Suite à ces multiples attaques et malgré les assurances des autorités administratives et sécuritaires sur le retour à la normale, des fonctionnaires ont fui pour sauver leur peau.

Dans cette  mouvance, 70 écoles dont 20 des 30 du département du Mayo-Sava ont fermé en 2014 faute d’enseignants, selon l’ONU. Le ministère de l’Education de base a confié à l’Organisation des  nations unies que dans la même année, 200 enseignants n’ont pas pris fonction dans ces localités en crise. En raison de l’insécurité, nombreux cherchent à être transférés.

Si la situation sécuritaire n’est pas comparable à celle de 2014 aujourd’hui, il reste que les incursions ont diminué mais la menace plane et la crainte demeure au sein de la population.

Cameroun : un gendarme se donne la mort à Kolofata

Le commandant de la brigade de gendarmerie de la ville a mis fin à ses jours ce vendredi 29 novembre 2019.

L’adjudant-chef Joseph Assoulai Alakai s’est suicidé le matin du vendredi 29 novembre après une dispute conjugale. C’est du moins ce qu’affirme les proches du défunt.

Joseph Assoulai Alakai était le commandant de brigade de gendarmerie de Kolofata, une petite ville du département du Mayo Sava, dans la région de l’Extrême-nord du Cameroun.

D’après des sources au sein de la brigade, c’est l’incompréhension. « Personne ne sait exactement pourquoi il s’est suicidé », souffle un élément des forces de sécurité de la ville.

Mais d’après des proches,  ce suicide est intervenu après une scène de ménage avec sa compagne. Le défunt sous-officier de gendarmerie étai le fils du colonel de gendarmerie Adolphe Alakai.

Cameroun : le maire de Kolofata écrit à Amnesty international

A travers un communiqué, Seiny Boukar Lamine liste les victimes de l’attaque terroriste du 05 août, toutes âgées de 7 à 13 ans.

 Seiny Boukar Lamine a trouvé un moyen de réagir au rapport de l’Ong Amnesty international selon lequel, des militaires camerounais commettent des actes de torture sur des civils accusés « injustement » d’appartenance à la secte Boko haram. Le maire de la commune de Kolofata a signé un communiqué le 06 août dernier pour interpeller l’organisation de défense des droits de l’Homme sur les événements survenus le 05 août dernier à Ouro Kessoum.

« Le maire de la commune de Kolofata soussigné, informe l’Ong Amesty international qu’un attentat perpétré par un kamikaze est survenu dans la nuit du 5 au 6 août 2017 à 20h30 », introduit le communiqué de Seiny Boukar Lamine. Le magistrat municipal ne se prive pas de lister les huit victimes de l’attentat de samedi dernier. On y découvre leurs identités, mais surtout leurs âges. Les morts de l’explosion du 05 août avaient entre 7 et 13 ans. Des enfants, en somme.

Le communiqué ne précise pas les attentes du maire à l’endroit d’Amnesty international. Mais, pour lui, les faits sont assez significatifs pour les porter à l’attention du monde, y compris de l’organisation de défense des droits de l’Homme. « Il y a ce fait qui est récent et qu’il faut prendre en compte. Il faut pouvoir avoir une appréciation de la situation. C’est trop facile de…Moi je dis, il faut contextualiser les situations. Nous vivons ces drames au quotidien. Et en ma qualité de maire, je dois communiquer. C’est moi qui suis sur le terrain. Il faut que j’informe les gens de ce drame. Vous avez vu l’âge des victimes ? C’est sans commentaire! Je tenais à donner des éléments d’appréciation de la situation, c’était ça mon objectif. Au besoin, je communiquerai plus souvent, si ça peut permettre de mieux comprendre la situation », dit le maire, joint au téléphone par Journal du Cameroun.

Seiny Boukar Lamine fait ces déclarations en connaissance de cause. Le 27 juillet 2014, il a été enlevé avec son épouse et leurs cinq enfants, lors de deux attaques simultanés de la secte Boko haram. L’épouse du ministre Amadou Ali avait été enlevée cette même nuit. Ils ont tous été libérés dans la nuit du 10 au 11 octobre 2014. A ce sujet, le maire affirme : « On ne peut pas vous dire réellement ce qu’on ressent ».

Amnesty international n’a pas encore réagi à cette sortie du maire de Kolofata.

 

 

Cameroun : le Mindef célèbre le Ramadan dans l’Extrême-nord

Joseph Beti Assomo s’est rendu à Kolofata, dans le but d’apporter du réconfort aux populations et aux soldats en poste dans cette ville.

Le ministre délégué auprès de la présidence de la République chargé de la Défense est à l’Extrême-nord depuis le samedi 24 juin 2017 pour une visite de travail de deux jours. Il va passer la fête du Ramadan dans cette partie du pays. Le membre du gouvernement a assisté à la grande prière du Ramadan à Maroua ce dimanche.

Samedi, il s’est rendu à Kolofata, alors qu’un attentat y a été déjoué vendredi, aux environs de 6h20.  Une femme a tenté de s’infiltrer dans le camp des réfugiés nigérians de la ville. Elle a été repérée par un vigile, puis abattue.

Mardi, toujours à Kolofata, onze personnes -dont deux kamikazes- sont mortes après l’explosion d’une bombe humaine. Trois enfants ont également perdu la vie après cette attaque.

Conscient des menaces sécuritaires qui pèsent sur la région, Joseph Beti Assomo s’y est rendu en visite de travail, pour faire le point sur les opérations militaires en cours dans la lutte contre la secte Boko haram.

A Kolofata, Joseph Beti Assomo a réconforté les troupes, leur a dit toute la reconnaissance de la nation et les a encouragé à poursuivre leur mission de défense de l’intégrité des frontières du Cameroun.

Le ministre de la Défense, accompagné de quelques hauts gradés de l’armée camerounaise, est également allé à Kolofata pour transmettre des dons en denrées de première nécessité du chef de l’Etat aux populations de cette partie du pays. Celles-ci sont confrontées à la menace permanente d’incursions sournoises de bombes humaines. Depuis trois mois, Kolofata est le théâtre d’attentats suicides au moins une fois par semaine.

Joseph Beti Assomo s’est également rendu à Mora, samedi, où il a rencontré les soldats et les populations.

La dernière visite de Joseph Beti Assomo dans les villes de Kolofata et Mora date de décembre 2015. Deux mois après sa nomination comme ministre de la Défense, il avait passé le réveillon de la Saint-sylvestre 2015 à Kolofata, aux côtés des troupes. Une action qui avait fait grimper sa cote de popularité auprès des camerounais.

Cameroun : Boko haram fait plus de dix morts en 24h

Mercredi, des membres de la secte ont perpétré un attentat suicide à Kolofata et exécuté deux personnes quelques heures avant à Fadjier, dans le Logone et Chari.

Kolofata a été le théâtre d’un attentat suicide mercredi aux environs de 17h30. A cette heure-là, des jeunes se sont regroupés dans la rue après une grosse pluie, en attendant la rupture du jeûne du Ramadan. Ils ont entrepris de curer les caniveaux, obstrués par les ordures drainées par la pluie. Concentrés sur leur ouvrage, les jeunes n’ont pas vu venir deux terroristes. Une fois au milieu du groupe de jeunes, l’un des kamikazes a fait sauter sa bombe et est mort sur-le-champ. Celui qui l’accompagnait a lui aussi perdu la vie. Il portait également un engin explosif qu’il n’a pas eu le temps d’activer.

En plus des deux terroristes, cet attentat survenu à Kolofata a tué six personnes et blessés neuf autres. Les quatre cas les plus graves ont été évacués dans la ville de Maroua pour une prise en charge appropriée. Selon le dernier bilan, trois enfants de moins de dix ans, blessés lors de l’explosion et internés à l’hôpital de Mora, sont décédés tard mercredi. En somme, huit personnes sont mortes suite à l’attentat de Kolofata.

Quelques heures avant cet attentat meurtrier, mercredi vers 1h du matin, des membres de la secte Boko haram ont fait une incursion à Fadjier, dans le département du Logone et Chari. Ils étaient visiblement en mission commandée, puisqu’ils se sont rendus dans un domicile précis pour débusquer Moussa, le chef traditionnel de Dogoullo, village nigérian situé non loin de la frontière du Cameroun. Moussa, réputé insoumis à la secte, a été tué avec l’un de ses fils, alors qu’ils avaient trouvé refuge au Cameroun. Moussa aurait trahi les djihadistes, raison pour laquelle il aurait fait l’objet d’un décret de mise à mort par la secte Boko haram.

Les réfugiés de l’Extrême-nord embarrassent l’Etat du Cameroun

Lundi, le gouverneur de la région s’est rendu à Kolofata où un camp improvisé formé peu à peu accueille déjà près d’un millier de personnes.

La journée mondiale des réfugiés se célèbre ce 20 juin. A Yaoundé, une manifestation a été organisée par le ministère des Relations extérieures et le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (Hcr) . Celle-ci va donner lieu à des discours, mais aussi à des réjouissances, en guise de solidarité pour les réfugiés du Cameroun.

Pendant ce temps, à l’Extrême-nord, la réalité est moins colorée. Depuis 2013, la région accueille plus de 70 mille  réfugiés nigérians ayant fui les massacres et pillages des membres de la secte Boko haram perpétrés dans leurs villages. Les frontières avec le Cameroun étant poreuses, ces populations n’ont nulle autre part où aller. Selon de récents chiffres du Hcr (décembre 2016), le seul camp de Minawao a accueilli 60.193 personnes (réfugiés et déplacés internes) depuis son ouverture en juillet 2013. Et, chaque jour, il en arrive dans le camp ou sur d’autres sites.

Pas plus tard que lundi, le gouverneur de l’Extrême-nord, Midjiyawa Bakary, s’est rendu à Kolofata. Depuis quelque temps,un camp de réfugiés nigérians s’y forme, jour après jour. Par petits groupes, des nigérians s’installent et vont bientôt atteindre le millier. Ils seraient plus de 900.

D’après nos sources, le gouverneur avait l’intention de faire raccompagner ces réfugiés à Banki, au Nigeria mais, il a dû se raviser parce que les organismes humanitaires présents sur le terrain ont exprimé des réserves. Renvoyer ces réfugiés les exposerait à de nouveaux traumatismes. Midjiyawa Bakari a quand même relevé, lors d’une interview accordée à la Crtv ce 20 juin 2017, qu’il est bon, pour le confort et la sécurité de ces populations qu’elles rentrent dans leurs villages. Les autorités nigérianes auraient été contactées pour l’accompagnement de cette opération de rapatriement. Selon le gouverneur, celles-ci n’auraient pas encore réagi.

Le gouverneur a aussi insisté sur les raisons de sécurité qui poussent le Cameroun à refouler ces populations. « Ce camp n’est pas sécurisé…On ne sait pas qui est qui. Je pense qu’il est bon que ces populations rentrent chez-elles », a déclaré Midjiyawa Bakari. Il faut y voir, en filigrane, les récents attentats survenus dans la ville, qui, selon l’armée camerounaise, seraient partis de ce camp « improvisé », d’où l’urgence de le démanteler.

Cameroun : un militaire tué à Kolofata

Il est mort dans l’explosion d’un kamikaze qui a réussi à pénétrer le camp de l’opération Alpha à Kolofata.

Samedi, vers 1h du matin, un kamikaze, présumé membre de la secte Boko haram s’est fait exploser dans le camp de l’opération Alpha à Kolofata (région de l’Extrême-nord Cameroun). En déclenchant la charge explosive qu’il portait, le terroriste s’est donné la mort et a tué un soldat camerounais. L’attentat kamikaze a également blessé deux personnes qui, d’après nos sources, ont été évacués sur la ville de Maroua pour une prise en charge médicale.

La veille déjà, les terroristes ont tenté une incursion à Kolofata. Deux terroristes se sont fait exploser à non loin du camp de l’opération Alpha. Ils auraient pris peur en voyant sortir un blindé dudit camp.  Une semaine, les terroristes avaient réussi un double attentat dans le camp des déplacés de Kolofata. Deux explosions avaient retenti simultanément aux premières heures de la matinée du vendredi 02 juin. Les terroristes, présumés membres de la secte Boko haram, ont causé le bilan le plus lourd depuis le début de l’année : onze morts sur le tapis, les kamikazes y compris.

Trois kamikazes se donnent la mort à Mora et Kolofata

Les terroristes ont tenté de faire des victimes dans ces villes respectives aux premières heures de ce vendredi 09 juin.

La nuit a été courte pour les populations du quartier Guirvala, dans la ville de Mora. En effet, ce vendredi 09 juin, aux environs de 3h du matin, une présence suspecte a été repérée. Une patrouille des militaires du 42ème bataillon d’infaterie motorisée, accompagnée de membres du comité de vigilance local, a détecté un mouvement étrange. A cette heure-là, une moto dépose un passager avant de repartir à toute vitesse.

Après avoir sommé l’individu à moto de s’arrêter, les militaires ont ouvert le feu dans sa direction pour le freiner ou le neutraliser. Voyant la réaction des militaires, le passager préalablement déposé a activé la charge explosive qu’il portait, ce qui a déclenché une forte explosion.

Quelques heures plus tard, c’est à Kolofata que deux terroristes se sont fait exploser. Selon nos sources, ils auraient paniqué en voyant sortir un blindé du camp de l’opération alpha.

 

Boko haram : un double attentat à la bombe fait onze morts à Kolofata (source officielle)

Le drame survenu ce vendredi matin a également fait une trentaine de blessés, selon un bilan provisoire.

Vendredi, aux environs de 5h45, deux explosions ont retenti simultanément au camp des déplacés de Kolofata (Mayo-Sava, région de l’Extrême-nord). Selon le gouverneur de la région de l’Extrême-nord, Midjiyawa Bakari, le double attentat a tué onze personnes et blessé une trentaine d’autres. Pour le moment, on n’en sait pas davantage sur l’identité des victimes, ni sur l’ampleur des dégâts.

Ce double attentat est venu refroidir l’enthousiasme des populations et des autorités administratives de la localité. En effet, c’est ce vendredi que devait avoir lieu la cérémonie d’installation du nouveau sous-préfet de l’arrondissement de Kolofata, affecté dans cette ville par un décret présidentiel daté du 22 mai dernier. Tchombai Ibrahim a reçu un message de bienvenue plutôt sanglant. A Yagoua, où il était deuxième adjoint préfectoral avant sa nomination à Kolofata, aucun acte terroriste n’a encore été enregistré.

Kolofata est décidément la cible privilégiée des terroristes de la secte Boko haram. Il y a une semaine, un attentat y a été déjoué. Un homme à bicyclette tentait d’entrer dans la ville. Il a été stoppé à quelques mètres d’un check-point. A distance, des membres du comité de vigilance lui ont demandé de lever son boubou. Plutôt que de se faire attraper, celui-ci a préféré déclenché la charge explosive et se donner ainsi la mort.

Lutte contre Boko haram : un kamikaze se tue à Kolofata

L’explosion du terroriste a blessé trois membres du comité de vigilance, selon nos premières informations.

Un kamikaze a trouvé la mort en actionnant la charge explosive qu’il transportait ce vendredi matin à Kolofata, dans la région de l’Extrême-nord du Cameroun. L’homme à bicyclette a été stoppé à l’entrée de la ville par des membres d’un comité de vigilance qui lui ont demandé, à distance, de soulever son boubou. Le terroriste a préféré activer la bombe qu’il transportait. L’explosion a blessé trois des membres du comité de vigilance.

La ville de Kolofata, cible d’attaques terroristes depuis plusieurs mois, était sous haute surveillance militaire, surtout avant et pendant la célébration de la fête de l’Unité. En effet, le 20 mai dernier, Kolofata avait renoué avec le défilé civil et militaire, suspendu depuis trois ans pour des raisons sécuritaires. La réponse des terroristes ne s’est pas fait attendre.

Cameroun : le 20 mai a été célébré à Kolofata

En raison de la sécurité menacée dans la zone, la ville n’organisait pas de manifestations publiques depuis trois ans.

Il y a eu un défilé sur la place des fêtes de Kolofata le samedi 20 mai 2017. Cela faisait trois ans que les populations en étaient privées, en raison de menaces sur la sécurité dans cette partie du pays. Pour le défilé civil, des écoliers, des militants de partis politiques (Rdpc et Undp), des volontaires de la Croix rouge et des membres des comités de vigilance ont marqué le pas pour exprimer leur volonté de rester unis derrière les idéaux de leur pays. Le défilé militaire était l’occasion pour l’armée camerounaise de montrer son arsenal de pointe.

La manifestation s’est déroulée sur haute sécurité. Après trois ans, la zone n’est toujours pas à l’abri d’attaques. La dernière en date a été perpétrée le 19 avril dernier, soit un mois avant la célébration de la fête nationale. Un kamikaze venu du Nigeria est entré à Kolofata et s’est fait exploser. L’explosion a tué trois personnes dont un gendarme. Plus récemment, le vendredi 19 mai, c’est un double attentat qui a réveillé la ville voisine de Mora, située à 40 minutes de Kolofata. Trois personnes y ont perdu la vie : les deux femmes kamikazes repérées et une civile.

Kolofata fait l’objet d’attaques de la secte Boko haram depuis quelques années. La plus médiatisée a été celle du domicile d’Ahmadou Ali, le vice-premier ministre, ministre chargé des relations avec l’Assemblée, au cours de laquelle son épouse avait été enlevée, en juillet 2014. Elle avait été libérée plusieurs semaines plus tard.

Action caritative : assistance médicale pour les réfugiés nigérians à Kolofata (Extrême-nord)

Les difficiles conditions de vie fragilisent leur santé et les rend beaucoup plus vulnérables.

Kolofata, localité de l’Extrême-nord du Cameroun, subit les assauts répétés des membres de la secte boko haram. Ces dernières semaines, la zone a été secouée par de nombreux attentats. De plus, les opérations menées par la force multinationale mixte ont densifié l’afflux des populations nigérianes dans cette partie du Cameroun. Celles-ci, fuyant les incursions des membres de la secte, se retrouvent à Kolofata. En attendant de rejoindre le camp des réfugiés de Minawao, ils vivent à Kolofata, dans des conditions inhumaines, en manque de tout.  Avec près de 30.000 personnes recensées ces derniers mois, les ressources en eau et en nourriture sont introuvables pour les plus faibles.

En plus du déficit alimentaire, ils ont des besoins en soins médicaux. C’est pour leur venir en aide que l’association sahélienne pour la santé et la protection (Assap) s’est mobilisée le 23 avril dernier, à travers une campagne de santé à Kolofata. Un médecin,  des infirmiers  et  des aide -soignants,  ont été déployés pour cette campagne. « Nous avons recensé 276 personnes, majoritairement des hommes âgés, des femmes et des enfants. Ces familles  arrivent  dans  des  conditions  difficiles  et  attendent  soit  d’être  envoyées  dans  le  seul  camp  des réfugiés  de la zone,  à Minawao,  soit de rejoindre  la ville Nigériane de Banki où elles sont accueillies  par l’armée nigériane.  Mais en attendant,  ils ne disposent quasiment  de rien : pas d’eau, pas de nourriture et pas d’abris », a indiqué Emile Fanwa, le secrétaire exécutif de ladite association.

Pour l’essentiel, ces réfugiés nigérians souffrent de « maladies hydriques telles les diarrhées, la dysenterie, les amibiases et de paludisme.  L’eau que ces réfugiés boivent est de très mauvaise qualité, et peu disponible en saison sèche », d’après le Dr Bruno Natolga, un volontaire de l’association.

Boko haram : Quatre civils tués à Maiduguri

L’attaque survenue le 19 mars dernier a aussi blessé huit personnes

Hier, 19 mars, un attentat est survenu à Umariri à 7 km de Maiduguri (Nord-est du Nigeria). Trois kamikazes dont deux femmes ont fait quatre morts et huit blessés parmi les civils. L’attentat est survenu aux environs de 7h, soit presque simultanément à l’attaque contrecarrée à Kolofata (Extrême-nord Cameroun) par le comité de vigilance de la zone. En effet, deux jeunes filles ont été repérées par ledit comité aux premières heures du 19 mars. L’une d’elles a été tuée par balle et l’autre a préféré actionner sa décharge explosive.

La question est, les deux attentats étaient-ils coordonnés? Difficile à dire. On peut tout de même le supposer, la simultanéité étant un signe de puissance chez les djihadistes…Mais, ces attaques surviennent après la récente sortie de Shekau, le leader de la secte islamiste Boko Haram. Dans une vidéo exploitée par l’AFP et relayée par de nombreux sites, le terroriste réitérait son intention de maintenir son emprise sur les zones de déploiement de la secte.



Cameroun : Un attentat déjoué à Kolofata

Surprises par les membres du comité de vigilance, l’une des kamikazes s’est fait exploser, tandis l’autre a été tuée par balle

Deux kamikazes, des jeunes filles, ont trouvé la mort à Kolofata (Extrême-nord) ce dimanche 17 mars 2017 aux environs de 6h15. Ce sont des membres du comité de vigilance qui ont réussi à déjouer cet attentat. L’une des kamikazes a été stoppée par les balles d’une arme de fabrication artisanale dudit  comité. Dans la panique, l’une des terroristes a déclenché la charge explosive qu’elle portait, mais n’a pas fait d’autre victime qu’elle-même.

Cette autre incursion, après les attentats perpétrés dans cet arrondissement, notamment celui du 22 février à Amchidé (deux morts et deux blessés), entre autres, a de quoi surprendre. En effet, depuis fin février 2017, les autorités camerounaises ont déployé d’importantes ressources pour redoubler de vigilance et sécuriser la zone. Des patrouilles à pied de militaires du Bir sont sur le terrain. Ils arpentent jour et nuit les rues de la ville. Par ailleurs, l’opération de grande envergure baptisée « Thunder 2 » a été mise sur pied pour limiter, sinon en finir avec l’emprise de la secte sur  cet arrondissement, jusqu’en territoire nigérian.

Boko Haram a mené deux attaques en l’espace d’à peine 48 heures en terre camerounaise. Le 17 mars, la base du sous-secteur n°1 de la Force multinationale mixte a été attaquée par des assaillants à Soueram, dans le Logone et Chari (Extrême-nord). Deux militaires camerounais ont été blessés. Trois assaillants de Boko Haram auraient été tués lors de la  riposte de l’armée. La veille, le 16 mars, l’Agence France presse (AFP), repris par de nombreux médias locaux, a fait savoir qu’elle avait pu se procurer une vidéo de Shekau, le leader de la secte Boko Haram. D’après l’AFP, celui-ci fustigeait les « mensonges » du gouvernement camerounais au sujet de la libération de 5000 otages civils détenus par la secte. Une information que le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, avait annoncée à la presse lors d’une conférence de rédaction. Shekau avait, dans la même vidéo (non diffusée par l’AFP), affirmé le maintien de son emprise sur la frontière d’avec le Cameroun. Les attaques du 17 et du 19 mars en sont peut-être la démonstration.

 

Terrorisme : Deux kamikazes neutralisés près de Limani

Deux jeunes filles ont été stoppées hier 05 mars par la Force multinationale mixte aux abords de Boudoa, dans l’arrondissement de Mora

Deux jeunes filles venant du Nigeria ont tenté d’entrer au Cameroun par Boudoa, près de Limani, dans l’arrondissement de Mora, ce 05 mars aux environs de 19h. Elles ont été stoppées par une patrouille du premier secteur de la Force multinationale mixte. Les deux jeunes filles ont été abattues. Des ceintures explosives étaient nouées au niveau de leur abdomen. Leur plan était sans doute de faire de nouvelles victimes au Cameroun.

Chaque jour, la zone est sujette à des attaques sournoises de kamikazes depuis quelques années. Les contrôles systématiques instaurées au niveau des frontières limite quelque peu les dégâts. Mais, certains terroristes parviennent tout de même à pénétrer le territoire camerounais. Il y a  deux semaines, une kamikaze a réussi à atteindre Amchidé (Kolofata, arrondissement voisin à celui de Mora) de et tué un enfant (plus elle-même) dans un attentat à la bombe.

 

 

Amchidé: Un attentat à la bombe fait deux morts

Un attentat à la bombe survenu dans l’ après-midi d’hier, 22 février, a  fait deux morts et deux blessés à Amchidé

Les forces de défense et les comités de vigilance étaient  sur les dents depuis depuis mardi. Les services de renseignement avaient été informés que « deux filles étaient sorties du Nigeria », signe imminent d’un acte répréhensible. Hier donc, aux environs de 15h30,  une explosion a résonné dans le quartier Wouro Dolle, à Amchidé, arrondissement de Kolofata, région de l’Extrême-nord.

Une jeune fille, dissimulant une charge explosive, s’est approchée d’un groupe d’enfants qui s’amusaient et a déclenché l’explosion. L’un d’eux, âgé d’une dizaine d’années, est mort sur-le-champ, en même temps que la kamikaze. Les deux autres enfants du groupe ont été blessés et immédiatement conduits à l’infirmerie du camp du Bir à Amchidé.

Depuis l’information sur l’éventualité d’un attentat, les forces de défense et les comités avaient redoublé de vigilance, mais c’est à Kolofata que les yeux étaient davantage braqués. En effet, depuis mardi, le Comité international de la croix rouge procède à une remise de vivres à 15000 personnes déplacées. Un rassemblement populaire qui aurait été une aubaine pour la terroriste, dont le  contre-pied  a coûté la vie à un jeune enfant. L’attentat n’a pas encore été revendiqué.

 Amchidé est une ville frontalière mitoyenne de la ville nigériane de Banki. Cette dernière est désertée de ses populations du fait des exactions de Boko Haram. Un camp militaire y est quand même installé.  Des centaines de déplacés y sont accueillis.

Quatre kamikazes meurent dans un attentat déjoué au Cameroun

Les terroristes, deux jeunes filles de 15 ans et deux garçons de six ans environs, ont tenté de pénétrer les localités de Kolofata et de Doublé pour commettre leur forfait

Au Cameroun, les comités de vigilance ont empêché quatre jeunes Kamikazes de perpétrer un attentat-suicide à Kolofata et à Doublé, dans la région de l’Extrême-Nord ce mercredi, 11 janvier 2017.

La scène s’est produite dans les premières heures de la matinée.

«A kolofata c’est deux filles d’environ 15 ans qui ont été aperçues par le comité mixte Bir et comité de vigilence. La première fille interpellée a commencé à s’enfuir, elle a été vite neutralisée. La seconde a pris peur et a voulu s’enfuir, elle a aussi été vite neutralisée», a expliqué le gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, Midjiyawa Bakary à la radio publique ce jour.

A la suite de Kolofata, deux autres kamikazes ont été tenus en échec dans la localité de Doublé, dans le département du Mayo Sava. «A Doublé, c’est plutôt deux jeunes garçons d’environ seize ans qui ont été interpellés très tôt à l’entrée de la ville par les membres du comité de vigilance. Le premier a fait exploser sa charge et il y a eu deux morts. Uniquement les deux Kamikazes. Des membres du comité de vigilance ont été légèrement blessés, ils sont actuellement à l’hôpital de Mora, a souligné Midjiyawa Bakary.


Droits réservés)/n

Cameroun: ouverture du procès de trois Nigérians impliqués dans l’attaque de Kolofata

Ils comparaissent depuis mardi au Tribunal militaire pour avoir participé à l’enlèvement de l’épouse du vice-Premier ministre et causé la mort d’une vingtaine de personnes le 27 juillet 2014

Le Tribunal militaire de Yaoundé a ouvert mardi, 07 juin 2016, les dossiers de Mustapha Umar, Mohammed Sherif et Ishaka Ngare, trois agresseurs nigérians présumés, accusés d’avoir participé, en juillet 2014, à l’attaque contre le domicile du vice-Premier ministre camerounais, Amadou Ali ; rapporte le quotidien le Jour dans son édition de ce mercredi.

Les trois Nigérians, d’après le récit qu’en donne cette publication, sont poursuivis pour avoir participé à un raid à Kolofata (commune du département du Mayo-Sava, région de l’Extrême-Nord) ayant conduit à l’enlèvement de l’épouse de l’officiel cité, pénétration irrégulière sur le territoire camerounais, possession d’armes et munitions de guerre sans autorisation légale préalable et destruction, lors d’un mouvement insurrectionnel, d’édifices publics et privés. A savoir : la résidence d’Amadou Ali et la brigade de Kousseri.

Mustapha Umar, Mohammed Sherif et Ishaka Ngare sont aussi soupçonnés de faire partie de la secte terroriste Boko Haram. Ils avaient été arrêtés au lendemain de l’attaque de la résidence d’Amadou Ali le 27 juillet 2014. Des assaillants lourdement armés y étaient entrés, fouillé toute la maison, mis le feu à certaines pièces et brulé leurs occupants avant de kidnapper l’épouse de M. Ali.

Ces mêmes personnes avaient kidnappé quelques minutes plus tôt le lamido de Kolofata, Seini Boucar Lamine, et des membres de sa famille.

Bilan de cette attaque pour laquelle les présumés auteurs comparaissent aujourd’hui: une vingtaine de morts.

Selon Le Jour, Mustapha Umar, Mohammed Sherif et Ishaka Ngare, qui auraient «reconnu appartenir à Boko Haram», sont aussi accusés d’avoir combattu et perpétré des actes pour le compte de la secte islamiste pendant six mois et lui avoir fourni 600 kalachnikov, 25 lances roquettes et 40 roquettes.

Le maire de Fotokol, Ramat Moussa, et deux autres Camerounais, Baba Talma et Wasiri Isma, auraient également été cités dans la même affaire ; Ramat Moussa étant attendu au tribunal le 29 juin 2016.

Photo d’illustration
Droits réservés )/n

Cameroun : deux kamikazes se font exploser à Kolofata

Bourrées de bombes artisanales, elles se sont faites exploser lundi matin sans faire de victimes

Deux jeunes filles bourrées de bombes se sont fait exploser lundi matin dans la localité camerounaise de Kolofata (Extrême-Nord), ne faisant aucune autre victime, a appris APA de source sécuritaire.

Après quelques semaines de relative accalmie, les attentats-suicide et autres incursions criminelles, perpétrés par la secte islamiste Boko Haram, semblent reprendre dans cette zone frontalière avec le Nigeria.

Jeudi dernier, par exemple, ce sont neuf membres présumés du mouvement jihadiste qui ont été éliminés par l’armée à Limani, non loin de Kolofata, alors que deux otages camerounaises, enlevées quelques jours avant, étaient libérées à Barkari, du côté nigérian de la frontière, grâce à l’intervention d’un comité de vigilance.

Toujours est-il que, selon les autorités, l’on assiste à un essoufflement des actes terroristes de Boko Haram grâce à l’action concertée des armées du Cameroun et du Nigeria qui, appuyées par la Force multinationale mixte (FMM), ont lancé début avril dernier l’«Opération tentacule» à leur frontière terrestre en vue de porter le coup de grâce à la secte islamiste.

Ladite opération, apprend-on encore, consiste à quadriller toute la zone frontalière et de mener des assauts coordonnés.


Droits réservés)/n

Cameroun: un guide religieux arrêté pour collaboration avec Boko Haram

Les forces de sécurité camerounaises ont interpellé un chef de canton doublé d’un guide religieux pour des activités subversives menées en faveur de la secte terroriste nigériane

Les forces de sécurité du Cameroun ont interpellé un chef de canton doublé d’un guide religieux pour des « activités subversives » menées en faveur de la secte terroriste nigériane, Boko Haram, apprend-t-on lundi de sources sécuritaires.

Seini Djafana a été arrêté dans la localité de Kolofata (Extrême-nord) en même temps que cinq autres personnes dont deux notables. Ces six personnes sont accusées « d’intelligence avec l’ennemi ».

Selon des sources proches de l’enquête, leur arrestation reposerait sur de fiables indices, le nom de ce chef traditionnel ayant été avancé plusieurs fois par des riverains qui le soupçonnent d’être le complice des attaques terroristes dans leur localité.

A l’instar de Maroua, la capitale régionale de l’Extrême-nord, les localités de Dabanga, Fotokol, Kerawa ou Mora et Kolofata souffrent des incursions de Boko Haram.

Le gouvernement camerounais a indiqué dans un récent bilan que les attaques de Boko Haram on fait au cours de ces trois dernières années, 1200 morts au Cameroun.


Droits réservés)/n

Extrême-Nord: un kamikaze s’explose dans une mosquée

Deux personnes ont été grièvement blessées au cours de cette attaque survenue vendredi matin à Kolofata

Un jeune kamikaze, présumé membre du groupe armé Boko Haram, s’est fait exploser, faisant deux blessés graves, vendredi matin, dans une mosquée de Kolofata, région camerounaise frontalière du Nigéria, apprend-t-on auprès d’un responsable religieux.

Alors qu’une baisse relative des attaques avait été enregistrée dans la région ces dernières semaines, Boko Haram a repris ses incursions, multipliant les attaques dispersées, selon des sources locales.

« Vers 5h du matin (locale), à l’heure de la prière, un jeune garçon âgé d’environ 9 ans s’est introduit dans la Mosquée. Il voulait sans doute faire un carnage au moment de la prière mais sa ceinture a explosée peu de temps avant que les fidèles musulmans n’arrivent », indique El Hadj Moussa, Imam de la Mosquée située dans la localité de Ganse.

« Seul le kamikaze a été tué dans l’explosion qui a toutefois gravement blessé deux autres personnes », précise l’Imam.

Dans une précédente incursion, survenue dans la nuit de jeudi à vendredi à Achigachia, dans l’Extrême Nord camerounais, le groupe armé nigérian a égorgé un villageois et a enlevé deux femmes, apprend-t-on auprès des autorités locales.

Malgré la détermination des forces camerounaises appuyées par les membres des comités de vigilance (groupes de défense composés de civils), les combattants de Boko Haram profitent généralement de la tombée de la nuit, ou de l’aube, pour opérer sur le sol camerounais avant de reprendre la route vers le Nigeria.


Droits réservés)/n

Le Mindef galvanise le moral des troupes camerounaises au front

Après un passage à Kolofata, Joseph Beti Assomo a passé la nuit du 31 décembre 2015 avec des militaires camerounais déployés à Kidji-Matari dans la région de l’Extrême-Nord

Arrivé dans la localité de Kidji-Matari, située dans l’arrondissement de Kolofata, dans la soirée de jeudi, 31 décembre 2015, le ministre de la Défense camerounaise (Mindef), Joseph Beti Assomo, y a passé la nuit de la Saint-Sylvestre avec les soldats engagés dans ce poste avancé de la guerre contre la secte islamiste Boko Haram.

Avant Kidji-Matari, la délégation constituée du Mindef, du gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, Midjiyawa Bakary, du général de corps d’armées, René Claude Meka, des chefs d’Etat-major centraux et d’autres officiers généraux, a fait une escale à Kolofata.

« Nous avons été à Kolofata pour renforcer et stimuler le moral des troupes et des populations. Nous n’avons plus aujourd’hui sur le plan militaire des combats homériques comme c’était le cas il y a quelques mois. Il fallait que je vienne envoyé par Monsieur le président de la République, demander aux troupes et aux populations de tenir bon et pour renforcer le lien armée-nation », a indiqué Joseph Beti Assomo, dans une interview publiée par le quotidien national à capitaux publics, édition du Lundi 04 janvier 2015.

A Kidji-Matari, le Mindef qui a écouté le discours du président de la République en compagnie des soldats camerounais a appelé ces derniers à plus d’engagement, de discipline et de détermination dans la préservation de l’intégrité territoriale du pays.

Joseph Beti Assomo a par ailleurs recommandé aux forces de défense d’avoir un comportement exemplaire afin de préserver le lien armée-nation manifesté sur le terrain par l’implication des comités de vigilance dans la défense de la stabilité du pays.


Droits réservés)/n

Kolofata: Un comité de vigilance déjoue un attentat

Une jeune femme kamikaze a été repérée dimanche matin avec une charge explosive qu’elle s’apprêtait à activer dans un marché de la localité à l’Extrême-Nord du Cameroun

Un attentat suicide a été évité de justesse, dimanche matin, 03 janvier 2015, dans la localité de Kolofata, située près de la ligne de front, à la frontière avec le Nigeria. Une jeune femme kamikaze a été repérée avec une charge explosive qu’elle s’apprêtait à activer dans un marché. De jeunes gens, organisés en groupe d’autodéfense, l’en ont empêché. La kamikaze est tout de même parvenue à faire exploser sa charge et est décédée seule, sur le coup.

Ce dernier attentat à Kolofata a été déjoué, rapporte-t-on, grâce à l’action des membres d’un comité de vigilance local. Ces derniers, après avoir repéré la kamikaze, l’ont pris en chasse, ne lui laissant d’autre choix que de se faire exploser sans faire d’autre victime que elle-même.

Cet acte de bravoure est loin d’être isolé. Le 28 novembre dernier, le courage de ces hommes bénévolement engagés dans la lutte contre Boko Haram avait été unanimement salué par le gouvernement, après qu’ils aient empêché un carnage dans un attentat survenu dans la localité de Waza.

Trois membres d’un comité de vigilance avaient perdu la vie en tentant de neutraliser les kamikazes. Ils furent décorés à titre posthume. Dans son message de v ux à la nation de la 31 décembre dernier, Paul Biya a salué « la bravoure et le sacrifice de ces nouveaux héros de la lutte antiterroriste ».

« Ils sont d’une redoutable efficacité », constate Guibai Gatama, un journaliste et spécialiste du Nord Cameroun, qui estime par ailleurs, qu’ils sont devenus un « véritable rempart » aux incursions des jihadistes et sont d’un « appui décisif » aux forces de défense et de sécurité dans leur lutte contre les islamistes de Boko Haram.

Ce n’est pas la première fois que Kolofata est visée par un attentat-suicide. En septembre 2015, un double attentat-suicide avait fait sept victimes.
Droits réservés)/n

Risque de nouveaux attentats dans l’Extrême-Nord du Cameroun

Après avoir déjoué des attaques lundi matin à Kolofata, les services de sécurité évoquent le risque de nouveaux attentats-suicides, avec l’infiltration de six kamikazes présumées à Afadé

Après avoir déjoué avec le soutien de la population locale deux tentatives d’attaques lundi matin à Kolofata, où neuf personnes ont été tuées vendredi, les services de sécurité camerounais évoquent le risque de nouveaux attentats-suicides dans la Extrême-Nord suite à des informations faisant état de l’infiltration de six kamikazes présumées à Afadé, dans la même région.

Lundi est jour de marché périodique à Afadé, localité de l’Extrême-Nord proche de la frontière nigériane. Informés de l’infiltration de « six filles kamikazes » soupçonnées d’appartenir à Boko Haram, les services de sécurité ont décidé l’interdiction de cette activité pour la journée du 14 décembre, a confié à Xinhua une source interne.

A cause de cette menace, les forces de défense et de sécurité camerounaises annoncent le renforcement des mesures de surveillance du territoire, dans les localités frontalières, les centres urbains et les voies de communication.

Selon elles, « les mines et les kamikazes constituent actuellement les principales menaces » dans cette région, après l’affaiblissement militaire du groupe terroriste nigérian.

Lundi 14 décembre aux environs de 4H30 (3H30 GMT), deux attentats ont été déjoués à Kolofata, après que [i « deux jeunes filles kamikazes ont été mises hors d’état de nuire. La première, atteinte par flèche par le comité de vigilance [groupe d’autodéfense communautaire], a déclenché sa charge sans faire de victime, en dehors d’elle-même »], a rapporté le responsable sécuritaire contacté par Xinhua.

La deuxième kamikaze a quant à elle été abattue par un soldat de l’armée, alertée par la population. « Lesdites kamikazes feraient probablement partie de celles en fuite lors des attentats du 11 décembre, actuellement activement recherchées », indique cette source.

Vendredi 11 décembre en effet, un jeune homme d’une quinzaine d’années s’est fait exploser dans la même localité, causant neuf morts y compris lui-même et quelque vingt-deux blessés, selon le bilan officiel.

Depuis juillet, les attentats-suicides se multiplient dans l’Extrême-Nord, Kolofata en apparaît comme l’une des cibles privilégiées. En septembre, deux jeunes garçons s’y étaient déjà fait sauter, causant dix morts et quatorze blessés.

Au terme de trois jours de visite dans la région dimanche, le général camerounais Valère Nka, commandant en second de la Force mixte multinationale de la Commission du Bassin du lac Tchad (FMM/CBLT), s’est félicité des progrès accomplis dans la pacification des zones sous la menace jihadiste.


Droits réservés)/n

Explosions au Cameroun, deux kamikazes abattus par l’armée

De fortes explosions ont secoué tôt lundi matin la ville de Kolofata dans la région de l’Extrême-Nord, des actes terroristes perpétrés par des membres de Boko Haram, a révélé une source sécuritaire

De fortes explosions ont secoué tôt lundi matin, 14 décembre 2015, la ville de Kolofata dans la région de l’Extrême-Nord au Cameroun, des actes terroristes perpétrés par des adeptes présumés de Boko Haram dont deux ont été abattus, a révélé une source sécuritaire.

Un jeune homme s’est fait exploser aux environs de 05H30 (04H30 GMT) près de la chefferie de cette localité proche de la frontière nigériane, sans faire de victime en dehors de lui-même, rapporte cette source.

« Un autre kamikaze a été repéré et abattu par un soldat du BIR (Bataillon d’intervention rapide, force spéciale de l’armée). Une petite fille a aussi été tuée et sa charge récupérée. Trois autres terroristes ont pris la fuite et sont recherchés à travers la ville. Il n’y a aucune victime parmi la population et les forces de défense et de sécurité pour l’instant », a précisé la source.

Dans cette zone déjà, un kamikaze a causé vendredi matin neuf morts y compris lui-même et vingt-deux blessés, selon un bilan fourni par l’armée. Un autre a réussi à s’enfuir après avoir échappé à un membre du comité de vigilance, un des groupes d’autodéfense communautaire institués sous l’instigation des autorités pour aider à lutter contre les attaques de Boko Haram dans l’Extrême-Nord.

Depuis juillet, les attentats-suicides se multiplient dans cette partie du territoire camerounais, aggravant l’insécurité causée par les violences faites de tueries de masse, d’enlèvements et d’attaques à l’arme lourde de la part de la secte islamiste nigériane depuis 2013.


Droits réservés)/n

Cameroun: au moins 11 morts et 22 blessés dans un nouvel attentat suicide

L’attaque est survenue vendredi matin, 11 décembre, à Kolofata dans l’Extrême-Nord du pays où une fillette âgée d’environ 13 ans a pénétré dans une maison en deuil pour se faire exploser

Au moins 11 personnes ont été tuées et environ 22 autres blessées dans un attentat suicide survenu vendredi matin, 11 décembre 2015, à Kolofata, localité de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun proche de la frontière nigériane, révèle un bilan provisoire communiqué par des sources sécuritaires.

Une fillette âgée d’environ 13 ans a pénétré dans une maison en deuil aux environs de 06h00 (07h00 GMT) du matin et s’est fait sauter, tuant sur le champ cinq personnes et elle-même.

Cinq autres personnes grièvement blessées n’ont pas pu survivre après avoir été transportées d’urgence à l’hôpital.

L’attaque n’a pas été revendiquée, mais les services de sécurité camerounais pointent du doigt la secte islamiste nigériane Boko Haram, qui étend depuis 2013 ses activités dans ce pays voisin.

Depuis juillet dernier, ces attentats suicides sont devenus monnaie courante dans l’Extrême-Nord du Cameroun, principale cible des opérations du groupe terroriste.


Droits réservés)/n

Réaction du MCPSD suite au double attentat de Kolofata

Par Vincent Sosthène Fouda, président national du Mouvement Camerounais Pour la Social-Démocratie (MCPSD)

L’horreur ne va pas sans l’indignation, l’attentat de la secte islamique Boko Al Haram ce dimanche 13 septembre 2015, au moment où nous commémorons le 57ème anniversaire de l’assassinat de l’un des pères fondateurs du Cameroun, provoque chez moi indignation comme chez tous les membres du Mouvement Camerounais Pour la Social-Démocratie. Le peuple camerounais dans sa souveraineté n’a pas dit son dernier mot, notre philosophie du vivre ensemble n’est pas ébranlée.

J’exprime ici toute ma solidarité aux victimes de ce double attentat et à leurs proches.

Le Cameroun fonde sa défense sur le regroupement et l’engagement populaire, voilà pourquoi toutes les grandes déclarations doivent maintenant cesser. Les marches, les slogans et la communication émotionnelle doivent enfin laisser la place à l’action.

Je demande que des mesures fermes et fortes soient prises immédiatement pour terrasser l’islamisme! Nos frontières nationales terrestres, maritimes doivent être surveillées et leur tracé respecté! Tous les étrangers suspectés de fondamentalisme islamiste doivent être au plus vite expulsés du territoire national! Les binationaux ou les familles vivant de part et d’autre de la frontière doivent subir le même sort et maintenus sur le territoire qui est le leur! La nationalité camerounaise se doit d’être protégée et il est temps que le BUNEC créé par le chef de l’Etat le 13 février 2013 soit mis sur pied et devienne fonctionnel!

Un plan de moyens véritables, matériels et humains, doit être élaboré, décidé à destination de la police, de la gendarmerie, des renseignements et de l’armée! L’ensemble des prêches dans les mosquées doit être placé sous surveillance dès aujourd’hui et la construction de nouvelles mosquées avec des fonds étrangers douteux gelée!

Nous demandons au gouvernement camerounais de mettre sur pied un Observatoire Nationale de Lutte contre le Fondamentalisme.

Le Cameroun est une Nation triconfessionnelle et le demeure. Voilà pourquoi nous n’accepterons pas que notre territoire serve de base arrière à un quelconque fondamentalisme. Le Cameroun doit s’armer contre le terrorisme islamiste. Il doit le combattre enfin, et bannir de son territoire national tout comportement fondamentaliste.
Il en va de nos libertés et de nos vies!

Vive le Cameroun, uni, solidaire, fier et debout pour toujours!


Droits réservés)/n

Extrême-Nord: Amadou Ali retrouve son village natal

Le vice-Premier ministre en charge des Relations avec les assemblées a effectué une visite à Kolofata vendredi, sous une forte escorte militaire. La première fois depuis l’enlèvement de son épouse

Plusieurs centaines de soldats lourdement armés et quatre blindés ont été mobilisés pour la protection du vice-Premier ministre camerounais en charge des Relations avec les assemblées, Amadou Ali, en visite pour la première fois vendredi dernier à Kolofata, son village natal, depuis l’attaque où son épouse avait été enlevée fin juillet 2014, a appris Xinhua de source sécuritaire.

Amadou Ali est arrivé par vol à Maroua, chef-lieu de la région de l’Extrême-Nord, jeudi. On l’a revu dans la ville hier, dimanche 22 mars 2015 à l’occasion d’un meeting du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), se rapportant à la célébration des 30 ans de ce parti politique.

Cacique du régime du président Paul Biya et personnalité influente de la région de l’Extrême-Nord en proie à l’insécurité due à la secte islamiste nigériane Boko Haram, Amadou Ali a retrouvé pendant quelques heures sa terre d’origine à l’occasion du deuil d’un frère cadet, d’après cette source.

Son épouse Agnès et une quinzaine d’autres personnes, dont le lamido-maire de Kolofata, avaien été libérées en octobre 2014 après des négociations menées par les autorités camerounaises avec les ravisseurs.

Selon la source sécuritaire contactée par Xinhua, la mesure de sécurité exceptionnelle est justifiée par des menaces d’attaques persistantes de Boko Haram au Cameroun après le retrait du Nigeria, suite à une décision du président Goodluck Jonathan, des forces tchadiennes qui se sont illustrées en peu de temps par des succès contre la secte islamiste.

D’un effectif de 2.500 hommes, les forces tchadiennes ont été déployées mi-janvier dans l’Extrême-Nord du Cameroun en renfort à l’armée camerounaise, avant de se lancer à la chasse des djihadistes nigérians dans leur pays.

Amadou Ali
Droits réservés)/n

Comment empêcher l’incursion de BoKo Haram sur le territoire Camerounais

Par Pierre Marc Ngamaleu, PCA Jeune chambre de Commerce camerounaise du Canada

Comment empêcher l’incursion de terroristes de la secte islamiste BoKo Haram sur le territoire Camerounais

L’observatoire Camerounais Contre le Terrorisme dans la Province de l’Extrême-Nord (OCTEN) demande au gouvernement Camerounais de construire une longue barrière sur 400 kilomètres de la frontière partagée avec le Nigeria ou «clôture de sécurité antiterroriste», principalement de Fotokol à Kolofata.

L’objectif déclaré serait de protéger la population de la province de l’extrême Nord et l’économie Camerounaise en empêchant physiquement toute «intrusion de terroristes de la secte islamiste Boko Haram» sur le territoire Camerounais, qui déploie des effort pour « déstabiliser le pays et de porter atteinte à l’unité du peuple Camerounais » et aussi en réponse à la non intervention immédiate de l’armée nigériane pour contrer la pieuvre islamiste, qui bat en retraite après l’échec d’une attaque, et pris en chasse par le BIR jusqu’à la frontière que les soldats camerounais ont interdiction absolue de franchir.

La terreur de BoKo Haram coûte au Camerounais non seulement en vie humaine (plus d’une centaine de morts) mais aussi fait des dégâts considérables comme plus de 170 établissements scolaires fermés ; au moins 200 000 déplacés intérieurs et 200 000 réfugiés provenant du Nigéria ; plus de 132 000 tonnes de déficit céréalier et enfin plus d’un milliard FCFA de pertes de recettes douanières.

A cet effet, l’ OCTEN soutient les efforts militaires du gouvernement Camerounais dans la lutte contre le secte islamiste et l’exhorte à construite sans délais par la branche experte en infrastructure de l’armée Camerounaise appelée « Génie Militaire », une longue barrière fortifiée par des parois de béton de 8 mètres, des tours de contrôle tous les 300 mètres, des tranchées profondes de 2 mètres, des fils barbelés électrifiés, des routes de contournement et de détecteurs de mouvement, solution ultime aux intrusions ou incursions meurtrières du groupe terroriste.


Pierre Marc Ngamaleu)/n

Par ailleurs, l’OCTEN rend hommage aux victimes, offre sa sympathie au population de l’Extrême-Nord, ainsi qu’offre des bouquets de fleurs aux membres de sécurité, les exhortant à poursuivre à préserver la sécurité du pays.

La province de l’extrême Nord du Cameroun est le théâtre d’actes terroristes qui ont fait des morts dans les rangs des soldats, des policiers et de lourde perte dans la population civile depuis 2013.


Pierre Marc Ngamaleu)/n