Croissance des PME en Afrique : un forum organisé au Togo

Après Kampala en 2022, Lomé, la capitale togolaise va accueillir la 8è édition de l’Africa SME Champions Forum, consacrée aux petites et moyennes entreprises (PME), les 5 et 6 octobre prochains.

« Consolider la croissance des PME« , tel est le thème de cette rencontre organisée par le Togolais Didier Acouetey, PDG d’AficSearch, un cabinet de recrutement panafricain. L’ Africa SME Champions Forum, qui en est à sa 8e édition, est dédié à l’accompagnement de la croissance des PME africaines.

500 participants sont attendus, dont des chefs d’entreprise, des institutions financières et une sélection de start-ups. Pendant 2 jours, les experts apportent de nouvelles solutions pratiques et opérationnelles aux défis de financement et de croissance auxquels sont confrontées les PME en Afrique.

Pour la capitale togolaise, ce prochain rendez-vous économique fera suite aux travaux de haut niveau qu’elle a abrités depuis le début de cette année 2023 et au cours de l’année précédente, à l’instar de la rencontre Infra for Africa Forum, de la BAD, et prochainement en novembre, l’Africa Financial Industry Summit (AFIS 2023).

 

Transport aérien : Asky renforce sa flotte

Asky Airlines, la compagnie aérienne panafricaine basée à Lomé, renforce sa flotte avec 2 nouveaux appareils.

 

La compagnie Asky, dont l’Etat togolais est désormais actionnaire, a reçu vendredi deux Boeing 737-800. Les deux avions ont eu droit à un water salute à leur arrivée à l’aéroport de Lomé. Avec ces nouveaux appareils, Asky compte désormais 15 appareils, des 737-700 et 800.

Depuis Lomé, cette nouvelle réception survient en outre, peu après l’entrée du Togo au capital de la compagnie, à hauteur de 6 milliards FCFA pour 14% des parts sociales. Une opération faisant suite à l’intérêt grandissant de l’Etat togolais pour les activités et le développement d’Asky, qui opère depuis son hub de Lomé, renforçant ainsi l’importance stratégique de la plateforme aéroportuaire de Lomé. Notons que pour l’heure, Asky couvre un réseau de 26 villes, dans 24 pays du continent africain.

Plus précisément, le 21 août 2023  l’État togolais a fait son entrée dans le capital de la compagnie aérienne pour un montant de 6 milliards FCFA comme susmentionné selon un communiqué de la compagnie sur ses réseaux sociaux et confirmé par l’Economiste du Togo. « La compagnie panafricaine, et l’Etat Togolais sont fiers d’annoncer la signature d’un accord sans précédent concernant un apport au capital de la compagnie au cours d’une cérémonie officielle ce lundi 21 août 2023. Cette initiative marque une étape importante dans le renforcement des liens entre ASKY et le Togo, ainsi que dans le développement continu du secteur de l’aviation dans la sous-région », avait écrit la compagnie sur son compte LinkedIn

Le Cameroun à Lomé pour renforcer la lutte contre la méningite

Le pays est représenté aux travaux de la 13ème réunion annuelle sur la surveillance, la préparation et la réponse aux épidémies de méningite en Afrique, ouverts lundi au Togo

Les acteurs de la santé de 21 pays d’Afrique de la ceinture méningitique ont démarré lundi 28 novembre 2016 Lomé, les travaux de la 13ème réunion annuelle sur la surveillance, la préparation et la réponse aux épidémies de méningite en Afrique.

Cette rencontre de trois jours de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) permettra aux participants de prendre des décisions allant dans le sens de la préparation efficace de la saison épidémique 2017 qui va de janvier à juin.

L’ouverture des travaux a été présidée par le ministre togolais de la Santé et de la Protection sociale, Moustafa Mijiyawa, en présence de la représentante résidente de l’OMS au Togo, Lucile Imboua.

Mme Imboua a relevé que la méningite reste un sujet d’actualité en Afrique. « La preuve, c’est qu’en 2016, 15.165 cas suspects de méningite ont été enregistrés dans les pays de la ceinture méningitique avec 1.262 décès, soit un taux de létalité de 8,3% », a-t-elle souligné.

Elle a rappelé qu’après le Niger en 2015, le Ghana et le Togo, deux pays de la sous-région ouest-africaine, ont connu des épidémies majeures. Le Ghana a enregistré 2.406 cas suspects de méningite à pneumocoque dont 222 décès, et le Togo 1.834 cas suspects de méningite à méningocoque W dont 118 décès ». Mme Imboua a précisé qu’actuellement, tous les pays sont susceptibles de connaître une épidémie de grande ampleur.

La représentante de l’OMS a noté avec satisfaction que la détection des épidémies a été précoce et la surveillance renforcée conformément aux trois stratégies recommandées par l’OMS, à savoir la surveillance et une réponse efficace aux épidémies, la prise en charge adéquate des cas et la vaccination préventive et réactive. Cependant, elle a évoqué des difficultés dans la disponibilité des vaccins en quantités requises.

Pour le ministre de la Santé, la mise en uvre des recommandations doit être considérée comme des faits acquis par les hautes autorités, notamment le chef de l’Etat togolais, qui a toujours mené une politique économique de raison, une politique sociale de passion et une politique étrangère d’ouverture.

La méningite se manifeste chez l’adulte par une fièvre qui survient brutalement, des maux de tête, des vomissements et une raideur de la nuque. Chez le nourrisson, outre une fièvre qui survient brutalement, des maux de tête, des vomissements, il y a le bombement de la fontanelle, les convulsions, les pleurs, le refus de téter et la nuque molle.

Cette réunion rassemble les acteurs de la santé de 21 pays, dont le Bénin, le Cameroun, l’Ethiopie et le Kenya.


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Des exposants camerounais à la foire internationale de Lomé

La rencontre s’est ouverte officiellement lundi sous la présidence du Premier ministre togolais, Sélom Klassou

La 13e foire internationale de Lomé (FIL) couplée du Salon international des cosmétiques et de la beauté (SICOBE) démarrée vendredi, 18 novembre 2016, sur le site du Centre d’exposition et foire de Lomé a été officiellement ouverte lundi par le Premier ministre togolais, Sélom Klassou.

La 13e FIL qui a pour thème « Promotion de l’agro-industrie, gage de développement économique », a comme invité spécial l’Egypte qui est arrivée à la foire avec 14 entreprises spécialisées dans l’agro-industrie et dans l’exploitation du cuir.

La ministre du Commerce, de l’Industrie, de la Promotion du secteur privé et du Tourisme, Bernadette Legzim-Balouki, s’est félicitée du choix de ce thème car il vient appuyer la volonté du gouvernement togolais à faire véritablement du secteur le levier de l’économie nationale.

« Ces structures constitueront des pôles modernes de croissance de nos régions et dont les effets induits participeront à coup sûr au développement économique et social de l’ensemble de pays », a-t-elle
poursuivi.

A cet effet, elle a invité les opérateurs économiques à venir suivre les différents panels de discussion qu’animeront durant la foire le ministère en charge de l’agriculture afin de comprendre le sens de ce concept et toute la perspective qui tourne autour de sa réalisation au Togo.

Elle invite également les opérateurs économiques venus du reste du monde à s’inscrire dans ce thème en échangeant avec leurs homologues togolais sur les pratiques et les expériences en cours dans leurs pays respectifs notamment en ce qui concerne les politiques, les techniques de production, de conservation et de transformation alimentaire, le système moderne de commercialisation pour le grand bien de ce secteur et des Etats.

Bernadette Legzim-Balouki s’est aussi réjouie de l’organisation durant la foire du SICOBE, précisant que face aux conséquences désastreuses de la mauvaise utilisation des produits cosmétiques sur la peau et la santé des utilisateurs, ce salon constitue une plate-forme de discussion et d’échange entre producteurs, distributeurs et utilisateurs sur la meilleure façon d’utiliser ces produits.

Elle a exhorté le public à visiter ce salon et surtout à participer aux différents programmes qui le meublent afin de mieux s’informer et surtout de découvrir d’autres produits et de meilleures pratiques pour maintenir la beauté et une bonne santé corporelle.

S’agissant du SICOBE, le directeur du CETEF, Johnson Kuéku-Banka, a souligné qu’outre l’espace d’exposition s’étalant sur 250 mètres carrés, seront organisés cinq panels de discussion portant sur l’utilisation de ces produits, les méthodes réparatrices, les meilleures pratiques de soins du corps, l’utilisation des produits locaux pour une meilleure santé corporelle.

« Déjà les 880 exposants inscrits sur 17.977 mètres carrés et venant de 20 pays ont déjà amorcé leurs activités de promotion dès le premier jour d’ouverture et surtout ce premier week-end », a-t-il confié.

Il s’est engagé à offrir encore une fois aux exposants et visiteurs un moment de partage de visibilité et de joie afin qu’ils puissent se préparer à entrer avec ferveur dans la nouvelle année 2017.

Les exposants sont venus d’Égypte, du Mali, du Ghana, du Niger, du Burkina Faso, du Sénégal, de Côte d’Ivoire, de France, des Etats-Unis, de l’Iran, de Guinée, de Syrie, du Maroc, du Bénin, du Cameroun, de Madagascar, de Belgique, d’Italie, du Nigeria et d’Inde. Ces participants sont réunis jusqu’au 05 décembre prochain, jour de clôture de l’évènement.


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Ouverture du sommet de l’UA sur la sécurité maritime à Lomé

Pendant quatre jours, dix panels sur les différents thèmes retenus seront organisés tandis que 238 experts et participants de haut niveau sont également attendus

Le Premier ministre togolais Selom Klassou a présidé lundi à Lomé, la cérémonie d’ouverture des activités parallèles au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA sur la sécurité et la sûreté maritimes et le développement dénommées « Side- events » que le Togo abrite du 10 au 15 octobre.

Selon le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, les « side-events » sont une série d’évènements parallèles qui se veut un espace de débat où plusieurs thèmes seront abordés, notamment la lutte contre la piraterie maritime et autre trafic, l’économie bleue, les enjeux de la sécurité et de la sûreté maritimes, les problématiques de gouvernance maritime et échanges en matière judiciaire et de police.

Les side-events comprennent également le « village des partenaires » construit sur une superficie de 2.800 m2 et disposant de 49 stands. Le village dispose également d’une salle de conférence de 400 m2, un restaurant de 400 m2 et un salon VIP de 200 m2. Sur les 49 exposants 21 sont venus de l’étranger.

Pendant quatre jours (du 10 au 14 octobre), dix panels sur les différents thèmes retenus seront organisés tandis que 238 experts et participants de haut niveau sont attendus également des universitaires et des chercheurs.

Pour le ministre des Affaires étrangères, l’expérience togolaise de la démocratie délibérative permettra aux acteurs de débats d’expliciter et de clarifier davantage les enjeux et défis du sommet de Lomé.

« Il s’agira de débattre par le truchement des panels autour des problématiques définies et de proposer des actions idoines à engager pour la préservation de nos mers et océans », a-t-il relevé. Le ministre a précisé que ces échanges doivent être en phase aussi bien avec la charte de Lomé proposée pour adoption aux chefs d’Etat et de gouvernement pour le 15 octobre qu’avec les mesures dépliées dans le cadre de la mise en uvre de la stratégie africaine des mers et océans, la stratégie AIF 2050.

« Par ailleurs les entreprises saisiront l’opportunité pour présenter leurs dernières innovation qui serviront à renforcer et à rendre efficaces les actions de nos Etats en mer », a-t-il conclu.

Sommet sur la sécurité maritime: une réunion des experts de l’UA à Lomé au Togo.
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Des joueurs camerounais au circuit ITF de l’Afrique de l’ouest 2016

Organisée par la Fédération internationale de tennis (ITF), cette compétition qui se déroule du 12 au 19 septembre compte pour le classement mondial des joueurs de 18 ans et moins

L’édition 2016 du circuit ITF de l’Afrique de l’ouest a démarré lundi, 12 septembre 2016, à Lomé au Togo avec la participation de jeunes joueurs de 15 pays.

Les joueurs viennent du Bénin, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, de la Corée du Sud, de l’Egypte, de l’Espagne, de la France, de la Grande Bretagne, du Ghana, de l’Inde, de la Malaisie, du Maroc, du Nigeria, Singapour et du Togo.

Organisée par la Fédération internationale de tennis (ITF), cette compétition qui se déroule du 12 au 19 septembre compte pour le classement mondial des joueurs de 18 ans et moins.
Elle est réservée aux joueurs de catégorie junior de par le monde et comptera pour le classement ITF.

En simple messieurs, le Togolais Kadangah Kili a battu le Nigérian Ipodo par 2 sets à 1 (4/6, 6/1, 6/2) tandis que le Ghanéen Weccey a dominé le Béninois N’Tcha Bence par 2 sets à 0 (6/3, 6/0).

En simple dames, la Nigériane Qabre est venu à bout de la Togolaise Dotsè Vania par 2 sets à 0 (6/0, 6/0) alors que la Béninoise a battu la Togolaise Dermane Sakari par 2 sets à 0 (6/3, 6/4).

Cette compétition organisée en collaboration avec la Confédération africaine de tennis (CAT) se déroule en deux étapes. L’étape de Lomé a été précédée de celle de Cotonou au Bénin qui s’est déroulée du 6 au 11 septembre.


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Le pauvre, le riche et Dieu

Par Michel Tagne Foko

Il y a peu de temps de cela, j’étais à Lomé (capitale de la république du Togo), dans le quartier Agoè, plus précisément vers le lycée qui porte le même nom, aux alentours de l’endroit où deux lions sculptés se dressent majestueusement sur un sens giratoire. Ici, ça se voit, il fait bon vivre : parfois le soir, parfois en journée. Les gens que j’ai rencontrés étaient communicatifs, la joie de vivre et le sourire qui émaillaient les visages me semblaient communs à ceux des gens de Barranco, un des quartiers de Lima, capitale du Pérou. À Thamel, Katmandou, au Népal. Tsaralalàna, Antananarivo, Madagascar. Pétionville, banlieue de Port-au-Prince, Haïti, avec son quartier « Jalousie » suspendu en hauteur sur une architecture ressemblante aux favelas du Brésil. Patpong, Bangkok, Thaïlande ou Sisowath, Phnom Penh, Cambodge. Etc.

Comme je le disais, il fait bon vivre dans ce milieu, c’est la raison pour laquelle j’ai accepté d’être logé là-bas. J’y suis allé pour écrire un livre, je n’avais même pas encore écrit une phrase, que j’étais déjà enthousiasmé à l’idée de finir mon travail d’écriture pour aller vers les gens, prendre mon temps pour les écouter et pourquoi pas, faire un peu de tourisme.

Pendant que je bataillais avec moi-même, à la recherche des mots qui résonneraient juste dans mon oreille, des phrases précises et compréhensibles à la première lecture, etc., un couple de voisins, un homme et sa femme, était venu me souhaiter la bienvenue. C’était sympa, ils étaient en vacances, je les enviais. Ils parlaient si mal le français que je croyais que l’homme était nigérian et la femme hindoue, albinos ou décapée. Pour dire vrai, je pensais que la dame était du pays, mais qu’elle avait forcé sur les produits éclaircissants qui se vendent comme des petits pains dans les nombreux petits marchés de la ville. Eh oui, je le pensais réellement. Mais il y avait quelque chose de sûr chez ces gens, quand on prenait le temps de bien les regarder, c’était qu’ils étaient mixtes. C’était un couple mixte. Ça se voyait qu’il y avait un mélange, de quoi ou de qui ? Je ne le savais pas, mais c’était clair !

Vu que je commençais à lui parler à un dialecte camerounais-nigérian, appelé pidgin, il m’annonçait tout d’un coup qu’il est togolais. Oui, un Togolais pas né au Togo. Un Togolais américain. Un américain de parents togolais. Et elle, une Américaine tout simplement. De parents mulâtres. J’ai failli m’esclaffer, je me suis retenu, ils auraient cru que je me moquais d’eux, pourtant je ne suis pas de ce genre, j’avais juste eu l’image d’un livre que j’ai adoré : « Délivrances », de l’auteure américaine, Prix Nobel de littérature, Tony Morrison. Dans ce livre, une femme mulâtre accouche d’un enfant noir. Elle dit de son nouveau-né : « Elle m’a fait peur, tellement elle était noire. Noire comme la nuit, noire comme le Soudan. Moi, je suis claire de peau, avec de beaux cheveux, ce qu’on appelle mulâtre au teint blond, et le père de Lula Anna aussi ».

Mes chers voisins avaient pris l’habitude de venir me rendre visite. Ils étaient en vacances, mais pas moi, j’essayais sans y arriver de me faire comprendre. Leur présence incessante m’énervait, mais par politesse, je me suis résolu à ne plus protester. Je les laissai me raconter leur vie. Ça se voyait qu’ils prenaient du plaisir à le faire. Ils savaient que j’écrivais des livres. Sans me le dire ouvertement, je comprenais qu’ils voulaient figurer dans l’un de mes uvres. Ils m’invitaient à sortir, à boire des verres et à découvrir les lieux qui nous entouraient. À ma grande surprise, j’ai découvert que, dans ce quartier, il y avait des très riches et des très pauvres. Je trouvais ça assez paradoxal, mais c’est comme ça.

Les pauvres, les plus en vue, sont ceux qui animent le quartier par les petits commerces qu’ils tiennent pour subsister. Les autres, plus ou moins démunis, se démènent comme ils peuvent. Il y en a qui sont des gens à tout faire, des employés de maison, gardiens, mécaniciens, etc. Pour un salaire précaire qui les maintient quand même en vie. D’autres sont là à ne rien faire, à rêver par exemple de football, dirent vouloir rentrer dans les villages, que Lomé ce n’est pas facile, etc. Mais le soir venu, au bar du coin, les visages changent. Tout le monde, ou presque, devient gai.

Les riches, quant à eux, ne se mêlent pas à ces « petites gens ». Ils ne le disent pas ainsi, mais ça se voit. C’est comme ça et pas autrement. Ils restent dans leurs belles maisons et sortent parfois dans leurs véhicules de luxe. Ils rient entre eux, se bagarrent entre eux, vivent entre eux. Ils se marient ou divorcent, entre eux. C’est dans les supermarchés qu’ils font leurs emplettes, et quand il leur arrive d’avoir une conversation avec les pauvres, celle-ci se déroule dans une certaine condescendance. Il est clair, à ce moment-là, que le pauvre est appelé à rester à sa place. À sa situation de pauvre, d’impuissant, de rien du tout. Quelqu’un qui reçoit la salutation du riche comme un don, quelque chose de très précieux. Oui, oui, oui. À Agoè Lycée, les gens connaissent et respectent les statues sociaux, sauf quand il s’agit de marchander un service auprès de dames galantes, ce sont les quelques seules fois où se monde se croise parfois pour quelques instants.

J’avais arrêté de chercher à écrire, je subissais le programme de mes chers voisins. Ils ne me parlaient plus de leur vie de tous les jours. Ils avaient pris un virage à 290°, ils me parlaient dorénavant de leur relation avec Dieu, du fait qu’ils étaient de l’Église évangéliste, etc. ça m’intriguait, j’avoue que ça me donnait de la matière à développer le sujet dans l’un de mes livres.

Un dimanche matin, comme sur un coup de tête, ils me demandaient de les accompagner dans une église. Oui, vous l’avez sûrement compris, ça leur plaisait de changer de temps en temps de lieu de prières. Comme je n’arrivais plus à écrire, même pas une phrase, alors je me suis dit que ça allait me distraire un peu. Ensemble, dans la voiture, on se mit à la recherche d’une église. À ma grande surprise, dans cette église, riches et pauvres étaient assis côte à côte, sur un même banc. Il y avait même un ministre, aucun protocole, tout le monde chantait, dansait et priait. Hallucinant !!! Le riche, celui-là même qui ne dîne pas avec son domestique, encore moins sur une même table, est pourtant là, en train de prier avec lui. Tout à coup, c’était comme s’il n’y avait plus de rang social, le pauvre et le riche se croisaient. Se parlaient-ils pour autant ?


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Terrorisme: le Cameroun attendu à Lomé sur la question des armes légères

L’atelier y relatif, qui regroupe neuf pays du Sahel, s’ouvre mercredi 10 février 2016 à Lomé

Le Cameroun et huit autres pays du Sahel prendront part, les 10 et 11 février 2016 à Lomé, à un atelier de validation régionale de l’Enquête sur les Armes Légères et de Petits Calibres (ALPC) au Sahel.

Organisé par le Centre régional des Nations Unies pour la Paix et le Désarmement en Afrique (UNREC), l’atelier regroupera des représentants du Cameroun et des autres pays invités à la rencontre. Les consultants ayant participé à la rédaction des rapports d’évaluation, ainsi que les représentants des bureaux nationaux du PNUD seront également présents.

Cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet d’évaluation sur les armes légères au Sahel et dans les pays limitrophes, élaboré conjointement par l’UNREC et le Bureau sous régional du PNUD pour l’Afrique, dans le but de promouvoir des interventions conjointes et la coordination accrue ainsi qu’une approche régionale au-delà des actions spécifiques des pays.

Le projet comprend plusieurs phases. L’une consiste en une recherche documentaire préliminaire, suivie des consultations avec les acteurs impliqués dans la lutte contre la prolifération des ALPC dans deux des neuf pays. Et l’autre est relative à l’organisation d’un atelier régional de validation du rapport final, qui se tiendra les 10 et 11 février à Lomé.

Les pays du Sahel, notamment le Cameroun, demeurent vulnérables aux effets déstabilisateurs de l’insécurité qui résultent des conflits armés, des activités terroristes et des divers types de trafics illicites. Les récentes crises en Libye, au Mali, dans le nord du Nigeria ou en République centrafricaine ont exacerbé cette situation. Elle a notamment eu pour conséquence le pillage des arsenaux de l’État et a davantage engendré la prolifération des armes légères illicites dans la région.

En marge de cet atelier, l’UNREC organise deux réunions d’information sur deux projets majeurs dont les rapports d’enquête sur les ALPC serviront de base de travail. Il s’agit du projet visant à soutenir l’Équipe spéciale de lutte contre le terrorisme (CTITF) dans ses actions de lutte contre l’acquisition des Armes Légères et de Petits Calibres (ALPC) et leurs munitions par les combattants terroristes étrangers (CTE), et du projet « Sécurité Physique et Gestion des Stocks (PSSM) au Sahel ».

Le Centre Régional des Nations Unies pour la Paix et le Désarmement en Afrique (UNREC), dont le siège est à Lomé (Togo), a été établi le 24 octobre 1986, en application d’une résolution de l’Assemblée Générale de l’ONU.


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Tennis: Le Cameroun débute bien au tournoi CAT des moins de 12 ans

Wamba Patricia, qui représente le Cameroun chez les filles, a pris le dessus sur l’ivoirienne Minet Linbell deux sets à 0 dimanche au Togo, à l’ouverture de la compétition

Le Cameroun a bien commencé sa participation au tournoi de la Confédération africaine de tennis (CAT) des moins de 12 ans et des moins de 14 ans (filles et Garçon), qui se déroule au Togo. Dimanche, 29 mars, à l’ouverture de la compétition, Wamba Patricia, qui représente le Cameroun chez les filles de moins de 12 ans, a dominé l’ivoirienne Minet Linbell par deux sets sets à 0 (6/1, 6/1).

La première étape du tournoi de la Confédération africaine de tennis (CAT) des moins de 12 ans et des moins de 14 ans (filles et Garçon) a démarré dimanche à Lomé avec la participation des joueurs de la Côte d’ivoire, du Bénin, du Nigéria du Cameroun, de Madagascar, du Sénégal, du Mali et du Togo, avons nous appris lundi auprès de la Fédération togolaise de tennis (FTT).

La finale aura lieu le 1er avril alors que la 2e étape est prévue du 1er au 4 avril.

Résultats de la première journée:

Filles des moins de 12 ans:
– Wamba Patricia (Cameroun) – Minet Linbell (Côte d’Ivoire) 2- 0 (6/1, 6/1)
– Houngbo Frida (Bénin) – Adéti Valentine (Bénin) 2-0 (6/0,6/1)
– Sopoude Grace (Côte d’Ivoire) – Tsawlassou Marie (Bénin) 2-0 (6/1,6/0).

Garçons des moins 12 ans
– Santos Alexandre (Bénin) – Kouadio Paterne (Côte d’Ivoire) 2-0 (6/0, 7/5)
– Noudogbessi Toib (Bénin) – Padio Isaac (Togo) 2-0 (6/1,6/1)
– Rasolomanana Angy (Madagascar) – Dolo Aimé (Côte d’Ivoire) 2- 0 (7/6,6/1)
– Temgoua Hubert (Togo) – Ouattara Ibrahim (Côte d’Ivoire) 2-0 (6/3,6/3)
– Buce Dyland (Bénin) – Sodji Djeff (Togo) 2-0 (6/1,6/0)

Garçons des moins 14 ans
– Kouma Bourama (Mali) – N’Yaba Jean (Côte d’Ivoire) 2-0 (6/3,6/2)
– Folly-Gah Justin (Togo) – Bokini Robert (Bénin) 2-1 (4/6,6/2, 6/2)
– El Haya Isaac (Côte d’Ivoire) – Dussey Stanislas (Togo) 2-0 (6/1,6/0)
– Ibrahim Ibrahim (Bénin) – Edoh Turbus (Togo) 2-0 (6/1,6/0)
– Ntcha Vince (Bénin) – Eklu Darryl (Too) 2 sets à 0 (6/2,6/1)


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Coupe du Monde 2014: Le Cameroun perd la première place du groupe I

L’équipe nationale camerounaise a été battue par son homologue du Togo (0-2), dimanche à Lomé lors de la 4e journée des qualifications pour la Coupe du monde 2014

Triste scénario ce dimanche à Lomé. Les Lions Indomptables ont été battus par les Eperviers du Togo lors de la 4e journée des éliminatoires du Mondial 2014 dans le groupe I. En absence de leur charismatique capitaine, Emmanuel Adebayor, les Eperviers ont ainsi décroché leur première victoire dans cette campagne de qualification, grâce à deux buts de Komlan Amewou et Atakora Lalawele. Pour son premier vrai test à la tête des Lions Indomptables, le nouveau sélectionneur Volker Finke avait adopté un schéma de jeu extrêmement défensif, avec la titularisation de quatre milieux récupérateurs (Joël Matip, Alexandre Song, Eyong Enoh et Jean II Makoun) devant une défense à quatre traditionnelle. Un système qui n’a pas porté ses fruits et qui à plus tôt causé du tort à l’équipe camerounaise.

En manque d’inspiration, les Lions Indomptables ne sont pas parvenus à trouver le chemin des filets. Solides et appliqués, les Eperviers ont su concrétiser au bon moment. A la demi-heure de jeu, le Togo ouvrait le score sur coup franc à la suite d’une erreur de main de Charles Itandje, l’ancien gardien du RC Lens (1-0, 32e). Sans solutions, les Camerounais essayaient d’inverser la tendance en seconde période. Sans résultat. Pire, les coéquipiers du milieu de terrain de l’Olympique de Marseille, Alaixys Romao, ajoutaient un deuxième but par Atakora Lalawélé, synonyme de victoire (2-0, 70e). Le Marseillais gagne ainsi son duel à distance avec son partenaire de l’OM, Nicolas Nkoulou, capitaine du Cameroun.

Cette précieuse victoire relance les Eperviers dans ces éliminatoires, car s’ils demeurent en dernière position dans ce groupe I avec quatre points, seules deux unités les séparent désormais des leaders libyens et camerounais. Lors du match aller, les Lions Indomptables s’étaient imposés face aux Eperviers (2-1). Grâce à un homme, Samuel Eto’o, auteur d’un doublé. Blessé lors de la finale de Coupe de Russie la semaine dernière, l’avant-centre de l’Anzhi Makhachkala a manqué à ses coéquipiers.

Tout reste donc possible dans cette poule à deux journées de la fin.

Image d’illustration
journalducameroun.com/photo Sylvestre Kamga)/n

Forces de défense: Un nouveau concours est lancé

C’est pour l’admission à l’Ecole du service de santé des armés de Lomé

C’est dans communiqué paru dans le quotidien national du Cameroun que le ministre délégué à la présidence chargé de la défense, Rémy Ze Meka annonce le lancement d’un concours à l’intention des jeunes camerounais. Il s’agit de l’admission à l’Ecole du service de santé des armés de Lomé (Essal). Le concours sera organisé les 14 et 15 mai 2009 à l’Ecole militaire interarmées de Yaoundé, centre unique d’examen.

Sont éligibles au concours, les personnes âgées entre 18 ans au moins au 31 décembre 2009, et de 22 ans au plus à la date dudit concours. Ce dernier concerne les titulaires d’un Bac C, D, datant de moins de deux ans ou encore les élèves inscrits en classe de terminale C ou D. Pour tous ces candidats, il est recommandé d’avoir obtenu les moyennes sur 20 supérieures ou égale à 8 en français pour toutes les deux séries; 11 pour la série C et 10 pour la série D en mathématiques; 10 pour la série C et 12 pour la Série D en sciences naturelles.

En ce qui concerne la composition des dossiers, les candidats doivent se munir d’une demande manuscrite timbrée à 1000Fcfa, portant mention de l’orientation (sciences ou littérature) et adressée à monsieur le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense. Pour le reste, avoir une copie certifiée conforme du diplôme exigé, une copie du relevé de note de l’examen du probatoire ou du baccalauréat 2008, une copie certifiée conforme de l’acte de naissance, un extrait de casier judicaire, un certificat médical, un reçu de versement de la somme de 20 000 Fcfa représentant les frais du concours à acquitter à la direction des ressources humaines du ministère de la Défense.

Les épreuves écrites de présélection vont se dérouler le 15 avril 2009 au centre d’instruction des spécialistes des armées (Cisa) de Yaoundé dès 7 heures. Suite à ces premières épreuves 20 candidats seront présélectionnés. Ces derniers assisteront aux épreuves de sélection finale qui vont se dérouler les 14 et 15 mai 2009 à l’école militaire interarmées.
Les candidats à ce concours doivent être de nationalité camerounaise, être célibataire et sans enfants à charge. Le candidat doit avoir une parfaite maîtrise de la langue française.


Journal du Cameroun)/n