Cameroun-violences en milieu scolaire : le Minesec veut faire appliquer les sanctions

Le ministre des Enseignements secondaires, Pauline Nalova Lyonga, a tenu à rappeler les dispositions des textes qui sanctionnent des actes de violence.

Le gouvernement entend actionner les leviers de la répression en cas de commission d’actes de violence en milieu scolaire. Le ministre des Enseignements secondaires veut associer à la sensibilisation, l’application des sanctions prévues dans les lois et règlements régissant l’éducation ou les rapports entre personnes en général au Cameroun.

Il s’agit par exemple de la loi du 04 avril 1998 portant organisation de l’éducation au Cameroun. Son article 35 interdit « les sévices corporels et toutes autres formes de violence, les discriminations de toute nature, la vente, la distribution et la consommation des boissons alcooliques, du tabac et de la drogue ». La loi pénale applicable au Cameroun prévoit et punit certains de ces actes.

Le ministre Pauline Nalova Lyonga a fait le rappel des dispositions et des contenus des différentes circulaires ministérielles le mardi 09 janvier 2024. C’était lors d’une descente au lycée technique bilingue de Nsam à Yaoundé. Lundi, veille de sa descente, une altercation a opposé quelques élèves. Ces derniers ont fait usage des armes blanches dans l’enceinte de l’établissement.

Pour rappeler ces élèves à l’ordre, le ministre s’est adressé à eux et à tous les autres, ainsi qu’au corps enseignant. Le membre du gouvernement, après avoir présenté les dangers liés aux violences en milieu scolaire, a prévenu les élèves et enseignants qu’ils s’exposent aux sanctions pénales en commettant des actes de violence au sein des lycées et collèges.

Durant ces dernières années, la récurrence de tels actes a entrainé des conséquences dont quelques décès et de nombreux cas d’élèves ou enseignants blessés. Le gouvernement a lancé une lutte contre le phénomène en associant les services de la police. D’autres mesures comme des fouilles permanentes et la pose des caméras de surveillance au sein et autour des établissements ont été prises. Mais les actes de violence persistent en milieu scolaire.

Cameroun : de nouvelles disciplines techniques et pratiques dans l’enseignement général

Dès cette année scolaire, plusieurs disciplines de l’enseignement technique seront progressivement introduites dans les programmes de l’enseignement général.

Mini révolution dans l’enseignement secondaire au Cameroun. Les apprenants auront droit tous à de nouvelles matières. C’est principalement le cas des disciplines comme la comptabilité, le commerce ou encore l’économie sociale et familiale (ESF). Au ministère des Enseignements secondaires (Minesec), on admet que cette innovation a pour but d’augmenter les compétences des élèves pour leur donner les acquis pour mieux s’insérer dans le monde du travail ou alors de créer eux-mêmes leur emploi.

Ce choix de faire migrer ces enseignements techniques vers l’enseignement général est en réalité l’une des conséquences du chantier de l’amélioration du système éducatif camerounais. Le refrain au Minesec c’est que bien que ce système éducatif donne satisfaction, il est impératif de l’améliorer pour continuer d’avoir de meilleurs résultats, a en croire Stopblablacam.

Cette innovation est par ailleurs une réponse aux exigences de la Stratégie nationale de développement 2020-2030 (SND30). Ce document diagnostique que « la qualité du système d’éducation et de formation, l’employabilité, l’entreprenariabilité, les contenus et la qualité de l’offre d’éducation ne sont pas toujours en adéquation avec la demande du système productif en termes de main d’œuvre et d’entrepreneurs ou créateurs d’entreprise ». Pour une meilleure adéquation entre l’éducation et le monde du travail, la SND30 propose justement d’accentuer l’offre de formation technique et professionnelle.

Cameroun : plus de 262 000 candidats à l’assaut du CAP et du BEPC

Des élèves des classes de 3è et 4è année des lycées et collèges sont face aux épreuves écrites et orales du Brevet d’études du premier cycle et du Certificat d’aptitude professionnelle.

Ils sont à la quête de leur premier diplôme du cycle secondaire. Les candidats au BEPC et au CAP rendent depuis ce matin les connaissances apprises durant l’année scolaire. Pour la session 2023, la direction des examens, des concours et de la certification (Decc) du ministère des Enseignements secondaires enregistre 262 661 candidats dont 140 porteurs de handicap. 207 266 se présentent au BEPC ordinaire, 3 310 au BEPC bilingue, 37 580 au CAP industriel et 14 505 au CAP STT. Ils sont repartis dans 1 055 sous-centres dans les dix régions du pays, a détaillé le directeur des examens, des concours et de la certification sur la radio nationale.

Selon Madeleine Cheuwa, les opérations avant les examens se sont déroulées sans incident. Toutes les dispositions sont prises pour que la session du BEPC et du CAP se termine dans de bonnes conditions.

Ainsi, le Decc assure que tous les acteurs de la chaine d’organisation des examens à savoir les chefs d’établissements, les délégués départementaux et régionaux, le personnel de la Decc ont été formés au traitement digital des candidatures à l’aide de l’application Spider compile nommée TCAO (traitement des candidatures assisté par ordinateur). L’objectif est de booster la décentralisation de certains aspects de l’organisation des examens. Cette application permet de réduire l’encombrement par des supports papiers, voire de réduire le délai de traitement des dossiers ainsi de la publication des résultats.

Cameroun : plus de 246 000 élèves face au concours d’entrée en 6è

Des élèves du cours moyen 2 et de class 6 composent ce jeudi 11 mai, les épreuves du concours ou du common entrance examination.

La saison des examens officiels est lancée au Cameroun. Les candidats sont déjà aux épreuves écrites des différents examens qui sanctionnent la fin des cycles d’études et d’entrée dans les cycles supérieurs. Sur l’ensemble du territoire national ce 11 mai, au moins 246 000 adolescents sont face à leur destin. Chacun trace le sillon où il écrira les pages de son avenir dès la prochaine rentrée scolaire. Certains sont face aux épreuves du concours pour accéder en classe de 6è et d’autres frappent aux portes de form 1 dans le sous-système anglophone. Les épreuves qui sont en cours depuis 7h30 s’achèvent à 12h30. Les résultats sont attendus dans les deux jours qui suivent.

Suite à ces deux examens des élèves du primaire, leurs ainés du secondaire prendront le relais. Selon la décision N°955/22/MINESEC du 19 octobre 2022 fixant le calendrier des examens et concours de la session 2023, les épreuves écrites au secondaire se dérouleront aux dates prévues.

Les candidats aux Baccalauréats industriel et STT, composeront dès le 22 mai 2023. Le 29 mai débuteront les épreuves du baccalauréat de l’enseignement secondaire général ainsi que du probatoire industriel. Les épreuves écrites des CAP STT, CAP industriel et du probatoire STT quant à elles commenceront le 05 juin 2023. Le lendemain 6 juin, les candidats au BEPC seront face aux épreuves écrites. Ceux inscrits au probatoire de l’enseignement secondaire général suivront entre le 12 et le 16 juin 2023.

Cameroun-OBC : 25 000 FCFA pour le retrait tardif d’un diplôme

Les lauréats des examens relevant de l’Office du baccalauréat du Cameroun (OBC) ont un an pour retirer gratuitement leur parchemin.

Selon les informations portées à la connaissance  du public et de la communauté éducative en particulier, plus de 900 000 diplômes sont en souffrance au Cameroun. Ce sont des diplômes des 12 examens que l’OBC a organisés pendant les sessions de 2010 à 2021, ainsi que ceux de la Direction des examens, concours et de la certification. L’OBC, établissement que dirige Etienne Roger Minkoulou, invite les lauréats à retirer leurs parchemins le plus tôt possible. Ils peuvent ainsi le faire jusqu’au 1er janvier 2024. Passé ce délai, ils devront débourser la somme de 25 000 FCFA en raison de leur retard.

L’abandon des diplômes devient un sujet de débat au Cameroun. Depuis quelques années, le ministère des Enseignements secondaires (Minesec) ses délégations, l’Office du baccalauréat du Cameroun et des établissements scolaires lancent des appels. Ils incitent les lauréats à retirer leurs parchemins. Ces derniers saisissent le message mais continuent néanmoins, pour la plupart, d’utiliser des relevés de notes et des attestations de réussite. Des documents faisant foi qui sont délivrés avec plus de célérité que les diplômes. En 2021, le Minesec a signalé plus de 900 000 diplômes en souffrance, dont 665 000 dans les délégations dudit ministère, 225 000 dans les centres d’examen, et 6 000 à l’OBC.

La revalorisation des frais de retrait à 25 000 FCFA incitera peut-être davantage les lauréats à procéder au retrait de leurs documents. Tout comme, passé le délai d’un an accordé pour le retrait gratuit, cette somme peut amener certains à opter pour l’abandon total desdits diplômes.

Cameroun : Nalova Lyonga menace de sanctionner ceux qui fouettent encore les élèves

Le ministre des Enseignements secondaires par de voie de communiqué annonce des sanctions contre les établissements et les enseignants fouettards.

Le Pr. Pauline Nalova Lyonga se dresse contre les établissements scolaires publics et privés, ainsi que les enseignants qui pratiquent le châtiment corporel sur les élèves. Dans un communiqué rendu public le 16 janvier 2023, le ministre des Enseignements secondaires (Minesec) annonce des sanctions contre ceux qui outrepassent l’interdiction de la loi de 1998. « Des sanctions seront prises à l’encontre des établissements scolaires/enseignants qui auront recours à un tel mode de punition », prévient le Minesec.

Cette menace découle du constat selon lequel « des cas de châtiments corporels sont fréquemment signalés dans les établissements secondaires publics et privés ». Le ministre « tient à rappeler que ce mode de punition est interdit en milieu scolaire conformément à l’article 5 de la loi N°98/004 du 14 avril 1998 d’orientation scolaire de l’éducation au Cameroun », remarque le membre du gouvernement.

 Selon l’article 35 de cette  loi en effet,  « l’intégrité physique et moral des élèves est garantie dans le système éducatif. Sont de ce fait proscrits : les sévices corporels et tout autre types de violence ; les discriminations de toutes natures ; la vente, la distribution et la consommation des boissons alcooliques, du tabac et la drogue », peut-on lire. Ainsi, à la place  du châtiment corporel, le ministre fait remarquer que « les modes de punition des élèves acceptables et appropriés sont  inclus dans les règlements intérieurs des établissements scolaires », indique le Minesec.

Un tel avertissement arrive dans un contexte de lutte contre la violence en milieu scolaire. Depuis des années, les actes de violence ont atteint un niveau record dans les établissements scolaires au Cameroun. Certains ont tourné au drame. Il existe comme une sorte de conflits entre certains élèves récalcitrants et parfois sous l’effet des stupéfiants et certains enseignants.

Alors que le ministre veut mettre fin aux sévices corporels sur les élèves, certains profitent de la protection légale pour commettre des actes beaucoup plus graves. Tout comme certains enseignants profitent de la tolérance administrative pour régler les comptes aux apprenants. Cependant, de toute évidence, personne ne peut contester la place du fouet utilisé à une certaine époque à l’école, même si l’évolution de la société a entraîné son exclusion définitive des campus. Tout compte fait, la situation de la violence à l’école est générale, les mesures doivent être généralisées et équilibrées.

Cameroun-Baccalauréat 2021 : les diplômes sont disponibles

L’information est de l’Office du baccalauréat du Cameroun qui invite les concernés à procéder au retrait de leurs parchemins.

C’est par un communiqué rendu public en fin de semaine dernière que le directeur de l’Office du baccalauréat du Cameroun passe l’information. Il cible la communauté éducative et les lauréats aux baccalauréats de l’enseignement secondaire général et  technique, des brevets de techniciens et des brevets professionnels, toutes séries et toutes spécialités confondues.

« Les diplômes de la session d’examen 2021 sont désormais disponibles dans les dix antennes régionales de l’Office du baccalauréat du Cameroun », assure Etienne Roger Minkoulou qui invite lesdits lauréats à retirer leurs parchemins munis d’une pièce d’identité  au niveau de ces antennes régionales.

Cette communication participe aussi de sensibilisation dans le but d’inciter les lauréats à ne pas abandonner leurs diplômes comme leurs ainés. Au cours de l’année 2022 qui vient de s’achever, les responsables des Enseignements secondaires ont mené une campagne de déstockage des diplômes abandonnés dans la ville de Yaoundé. Au lycée bilingue d’Ekounou qui a servi de cadre à cette opération, les statistiques ont fait état de 10 000 diplômes abandonnés. En 2021, le ministre des Enseignements secondaires Pauline Nalova Lyonga a déclaré que plus de 900 000 diplômes étaient en souffrance dans les délégations régionales de son ministère.

Cameroun : un élève opéré à l’hôpital suite aux coups de l’enseignant

L’élève d’une classe de première F3 a été transporté d’urgence à l’hôpital suite aux coups d’un conseiller d’orientation au lycée technique d’Ambam.

 

La séance de conseils a viré à une  altercation entre le conseiller et un élève au Lycée technique d’Ambam dans la région du Sud. C’était le jeudi 15 septembre 2022. Alors que M. Aimé Valère Ebouele dispense les conseils aux élèves dans une classe de première F3, l’ambiance surchauffe. Une altercation s’en suit entre l’enseignant et l’apprenant de 17 ans, répondant au nom de Ulrich Ngane Ateba. Des coups du pédagogue infligés à ce  dernier le plongent dans un état de choc.

Transporté à l’hôpital régional d’Ebolowa, la victime subira une opération. Les professionnels de la santé déclarent qu’il est arrivé en état de choc. Ayant eu un choc dans le flanc gauche, il présentait une rate rompue. Ce qui a nécessité une opération pour le mettre hors de danger. Jusqu’aux dernières nouvelles, le jeune garçon était interné à l’hôpital.

Suite à l’annonce de la nouvelle faisant état de la survenue d’actes de violence en milieu scolaire, le ministre des Enseignements secondaires s’est rendu sur  les lieux. Pauline Nalova Lyonga après avoir pris connaissances des circonstances et des contours de l’acte, a réitéré sa position. Pour elle, l’enseignant qui est pédagogue ne devrait en aucun cas être à l’origine du malheur d’un élève ou des violences en milieu scolaire. Son rôle est d’encadrer les apprenants et de les protéger.

Les violences en milieu scolaire constituent un phénomène profond au Cameroun. L’acte du lycée technique d’Ambam l’un des premiers graves de l’année scolaire 2022-2023 vient ressusciter le débat. Après deux semaines de cours, plusieurs autres  actes mineurs sont enregistrés en ville comme en campagne.

L’année dernière, l’on se souvient encore de l’altercation entre une élève et son enseignante au lycée bilingue de Nkol-Eton. Au complexe scolaire Yona, un élève a poignardé son principal le 6 avril 2022. Malgré les initiatives privées et publiques pour circonscrire cette  violence en milieu scolaire, le phénomène persiste.

Cameroun : une ligne téléphonique d’orientation scolaire ouvert aux élèves et parents

Le ministre des Enseignements secondaires Pauline Nalova Lyonga a procédé ce 5 septembre 2022 au lancement officiel de ce canal.

 

Allô ! Allô ! Besoin de conseils pour l’orientation scolaire… C’est désormais possible au Cameroun. A l’occasion de la rentrée scolaire du 5 septembre 2022, le ministre des Enseignements secondaires a officiellement lancé la ligne verte dédiée à l’orientation scolaire. Le 242 237 000 est le contact que les parents et les élèves et tout autre membre de la communauté éducative peuvent composer en cas de nécessité relevant des Enseignements secondaires.

A l’autre bout du fil, des conseillers d’orientation sont en attente. Leur travail, recevoir les télé-visiteurs et apporter des réponses à leurs préoccupations. Au cas où les sollicitations s’avèrent être au-dessus de leurs capacités, les téléconseillers renvoient les usagers vers les spécialistes multisectoriels.

Présenté comme l’innovation de l’année scolaire 2022-2023, le call center vise un objectif précis. Il s’agit de la poursuite de la digitalisation des enseignements. Le centre d’appels permet aussi d’accélérer le processus d’orientation scolaire.

Le Minesec lance le numéro vert

Dans son propos relatif à la rentrée scolaire ce lundi par visioconférence, le ministre des Enseignements secondaires a lancé un appel. Celui de demander à la grande famille de l’éducation d’utiliser le numéro vert déjà ouvert. Cela participe de  la mise œuvre de la digitalisation des enseignements et de la transformation des obstacles en opportunités.

Cameroun : le mouvement OTS menace de relancer la grève le 25 avril 2022

Après la suspension de la grève, les enseignants du mouvement « On a trop supporté » (Ots) fixe sept exigences à satisfaire avant le début du 3è trimestre, le 25 mars prochain.

Les seigneurs de la craie ont accepté de suspendre la grève de façon provisoire, mais leur colère, à la lecture de leurs communications, n’est pas encore apaisée. Le 1er avril 2022, les ministres des Enseignements secondaires (Minesec) et de l’Education de base ont signé un arrêté conjoint prolongeant le 2è trimestre au niveau secondaire. Le but étant de rattraper le temps perdu en intensifiant les cours. Faisant suite à la publication de cet acte administratif, les membres du mouvement OTS recentrent le débat.

« La suspension provisoire de la grève a été  faite non pas pour achever les programmes d’enseignement et intensifier les cours de rattrapage, mais pour que les négociations franches entre le gouvernement camerounais et les enseignants du secondaires puissent s’amplifier et se poursuivre », lance OTS dans un communiqué en date du 02 avril 2022.

Dans le même document, les enseignants appellent le ministre des Enseignements secondaires Pauline Nalova Lyonga à donner une suite favorable à leurs revendications relevant de sa compétence. Pour cela, ils donnent jusqu’au 24 mars 2022, veille de la rentrée du 3è trimestre. « Mais si au soir du 24 avril, nous constatons que nos préalables n’ont pas été  pris en compte, sachez, Mme la Minesec que vous porterez sur vous la radicalisation irréversible des enseignants dans son entièreté », menace OTS.

OTS énonce une série de sept préalables à remplir

Il s’agit  de la mise en œuvre du statut particulier des enseignants, le paiement de la dette due aux enseignants et estimée à 181 milliards de francs CFA, la suppression du système de paiement partiel du salaire des enseignants connu sous le nom de 1/3 et 2/3, l’automatisation des avancements et autres actes de carrières.

Font aussi partie de ces exigences, la reprise en solde des enseignants du Nord-Ouest et du Sud-Ouest dont le salaire a été suspendu depuis plusieurs mois ; la nomination des animateurs pédagogiques et le paiement de leurs primes ; la prise en compte, le calcul et la programmation du paiement de la prime d’encadrement psychopédagogique des conseillers d’orientation.

En rappel, pour répondre aux revendications des enseignants en colère depuis plus d’un mois, le président de la République Paul Biya et le gouvernement ont pris des mesures. La mise en œuvre de certaines a conduit le ministère des Finances à commencer à verser à la dette due à certains enseignants le 25 mars 2022, d’où la suspension de la grève.

Cameroun : agression d’une surveillante au Lycée bilingue de Nkol Eton, la mise en garde du ministre Nalova Lyonga

Suite à la scène d’agression d’une surveillante par une élève au Lycée bilingue de Nkol Eton lundi 28 mars 2022, le ministre des Enseignements secondaires rappelle les élèves et les parents à l’ordre.

La vidéo a vite fait le tour de la toile lundi 28 mars 2022, devenant virale. Elle montre une fille grande de taille en tenue de classe, donnant des coups de poings, des gifles et tirant les cheveux d’une dame dans un couloir, à l’étage d’un bâtiment du lycée, devant des jeunes en tenue de classe. Tandis qu’une autre dame se démêle pour les séparer, d’autres jeunes en tenue accourent pour regarder le spectacle tel des spectateurs face à un ring de boxe. Au bout de la scène de violence, les responsables de l’établissement distribuent les points.

Ainsi, «suite à l’incident survenu le lundi 28 mars 2022 au Lycée bilingue de Nkol Eton au cours duquel une surveillante a été agressée par une élève de la classe de terminale a4 Allemand, le ministre des Enseignements secondaires a effectué une descente sur le terrain le mardi 29 mars 2022 », apprend-on dans un communiqué lu au Poste national de la Crtv.

«Une session extraordinaire du Conseil de discipline a été convoquée par le chef de l’établissement ce même lundi 28 mars 2022. Au terme dudit conseil, l’élève ayant agressé la surveillante a été définitivement exclue », informe le communiqué du Minesec au sortir d’une séance de travail avec le responsable du lycée mardi 29 mars 2022.

Dans le même communiqué, le ministre « rappelle aux parents que tout élève qui agresse un enseignant s’expose à une exclusion définitive de son établissement conformément à la réglementation en vigueur. Les élèves ne sont pas autorisés à apporter leur téléphone portable dans l’enceinte de l’établissement scolaire », précise Pauline Nalova Lyonga.

Cet incident survient dans un contexte où les scènes de violence et de déviance sont de plus en plus relatées au sein des établissements scolaires au Cameroun. Des agressions des enseignants et des camarades par des élèves souvent ayant consommé des stupéfiants sont légions. Cette autre scène arrive aussi au moment où les enseignants posent de nombreuses revendications en vue d’améliorer leurs conditions de travail.

OTS : Joseph LE reçoit la veuve de Hamidou

La rencontre a eu lieu dans un hôtel à Garoua.

Selon Cameroon Tribune, (Facebook), les deux protagonistes se sont rencontrés alors que le ministre de la Fonction publique, et de la Réforme administrative était en visite de travail dans la région de l’Extrême Nord.

L’épouse du défunt et les membres de sa famille, ont été édifiés sur la procédure devant aboutir au dossier administratif en cours, dossier d’ailleurs remis à la famille du défunt avec toutes les assurances.

A l’occasion, la veuve de l’enseignant a reçu le dossier d’intégration de son mari des mains du ministre, Joseph Lé. Il s’agit des actions à mener pour rendre disponibles ses droits financiers.

Cette rencontre survient après la note accusatrice que Nalova Lyonga a rendue public le 22 mars 2022

La ministre des Enseignements secondaires expliquait dans sa note de deux pages que, le dossier de Hamidou avait été traité par son ministère et avait été transmis au Minfopra depuis le 13 juillet 2012 et que c’est au Minfopra que le dossier n’a pas connu de suite.

« Ledit dossier, jugé bon pour traitement, avait ensuite été empilé avec bien d’autres et transmis par bordeaux au ministère de la fonction publique et de la réforme Administrative (Minfopra) pour compétence, le 13 juillet 2012, selon les informations disponibles au service courrier », indiquait la note.

Cette dernière se défendait ainsi contre les accusations contre son département ministériel accusé de la transmission tardive du dossier le 14 février 2021.

En rappel, Hamidou enseignait le sport dans un lycée du nord du Cameroun. Symbole du mouvement de grève qui paralyse le système éducatif du pays depuis plus d’un mois, il est décédé à 49 ans le mardi 8 mars 2022.

 

 

 

OTS : Nalova Lyonga  accuse Joseph LE pour le cas Hamidou

Dans une lettre d’explication aux services du Premier ministère, le ministre des Enseignements Secondaires (Minesec) Nalova Lyonga Pauline fait la lumière sur l’affaire Hamidou décédé il y a quelques semaines.

Une correspondance adressée aux services du premier ministre et signée le 22 mars 2022 par Nalova Lyonga fait le Une sur les réseaux sociaux. Le sujet, Hamidou.  Mort pendant les jours chauds des revendications des enseignants ce dernier a été érigé en visage Du mouvement « OTS ».

Dans cette correspondance de la Minesec adressée au Sgpm, Nalova explique que, le dossier de Hamidou avait été traité par son ministère et avait été transmis au Minfopra depuis le 13 juillet 2012 et que c’est au Minfopra que le dossier n’a pas connu de suite.

« Ledit dossier, jugé bon pour traitement, avait ensuite été empilé avec bien d’autres et transmis par bordeaux au ministère de la fonction publique et de la réforme Administrative (Minfopra) pour compétence, le 13 juillet 2012, selon les informations disponibles au service courrier », dit la note.

Cette dernière se défend contre les accusations contre son département ministériel accusé de la transmission tardive du dossier le 14 février 2021.

En rappel, Hamidou enseignait le sport dans un lycée du nord du Cameroun. Symbole du mouvement de grève qui paralyse le système éducatif du pays depuis plus d’un mois, il est décédé à 49 ans le mardi 8 mars 2022.

Cameroun : déblocage en urgence de 2,7 milliards FCFA au profit des enseignants en colère

Le président de la République Paul Biya a instruit le gouvernement de procéder en urgence au déblocage de cette enveloppe. L’argent servira au paiement des arriérés dus aux enseignants par l’Office du Baccalauréat du Cameroun.

La colère des enseignants et la détresse des élèves qui en découle sont parvenues au plus haut sommet de l’Etat et ne laissent pas le premier Camerounais indifférent. Le 07 mars 2022, le président de la République a donné instruction au gouvernement de débloquer 2,7 milliards de francs CFA. C’est pour commencer à répondre de manière concrète aux revendications des enseignants en grève au Cameroun depuis deux semaines.  Les cris de détresse qui s’élèvent persistent en s’amplifiant, si bien que les barrières commencent à tomber.

En effet, « le ministre des Finances a été instruit par courrier séparé de ce jour, de procéder en urgence à la levée du blocage de précaution budgétaire au profit du Minesec (ministère des Enseignements secondaires, Ndlr) et du Minedub (ministère de l’Education de base, Ndlr), afin de régler certaines revendications formulées par les enseignants du secondaire », a adressé le ministre d’Etat secrétaire général de la présidence de la République (Sgpr) Ferdinand Ngoh Ngoh au secrétaire général des services du Premier ministre.

Les 2,7 milliards de francs CFA sont ainsi destinés au « paiement des arriérés dus aux enseignants mobilisés pour la correction des examens officiels organisés par l’Office du baccalauréat du Cameroun au titre des sessions de juin 2020 et 2021 », explique le Sgpr.

Cette opération est l’une des premières mesures concrètes de décrispation dans le secteur éducatif en crise depuis le 14 février 2022. Cet acte ainsi que les arrêtés d’intégration et d’avancement qui sont signés en série depuis quelques jours, sont sans doute des réponses que le collectif des enseignants « On a trop supporté » attend pour procéder à l’arrêt de la grève, laquelle paralyse l’éducation et pousse désormais les élèves de certains lycées à marcher en signe de protestation.

Cameroun : la vaccination contre le cancer du col de l’utérus “non obligatoire” dans les écoles, selon le Minesec

Précision du ministère des Enseignements secondaires qui conforte la position de l’Eglise catholique dans son bras de fer avec le ministère de la Santé publique

 

Dans une note signée le 06 novembre dernier et adressée à tous les délégués régionaux du ministère des Enseignements secondaires (Minesec), le secrétaire d’Etat auprès dudit ministère, Boniface Bayaola, demande de diffuser largement la position de la tutelle des établissements du secondaire sur l’administration du vaccin contre le cancer du col de l’utérus.

“Le vaccin contre le cancer du col de l’utérus revêt un caractère non obligatoire et ne saurait de ce fait être une condition pour l’admission des jeunes filles dans les établissements scolaires”, écrit le secrétaire d’Etat.

La note du Minesec survient à la suite des dissensions entre l’Eglise catholique et le ministère de la Santé publique; la première ayant demandé, à travers les responsables de certains diocèses, de ne pas appliquer le programme de vaccination, mené par les agents du Minsanté, sur les jeunes filles âgées de 9 à 14 ans.

Ledit programme, contre le virus du papillome humain (Human Papilloma Virus, HPV), est mis en œuvre par le ministère de la Santé publique depuis le 12 octobre, avec l’appui de l’OMS et de l’Unicef.

Le ministère de la Santé publique avait critiqué la position d’acteurs de l’Eglise catholique estimant qu’elle était éloignée de son rôle, mais cette dernière, par la voix de la Conférence des évêques du Cameroun, a soutenu le 06 novembre qu’il y avait “des doutes” sur l’efficacité du vaccin choisi par le Cameroun contre le cancer du col de l’utérus.

Cameroun: les cours de vacances interdits pour les élèves des lycées et collèges

Décision du ministre des Enseignements secondaires qui tient compte de la situation sanitaire liée au coronavirus

 

Le ministre des Enseignements secondaires, Nalova Lyonga, a formellement interdit, dans un communiqué signé en fin de semaine dernière, l’organisation des cours de vacances dans les établissements publics et privés sur toute l’étendue du territoire national.

“Toute institution scolaire, dont les infrastructures seront utilisées pour l’organisation desdits cours, sera sanctionnée conformément à la réglementation en vigueur”, a mis en garde la ministre; expliquant que la mesure tient compte des mesures édictées par le gouvernement pour la lutte contre la pandémie du Covid-19.

Des écoles et enseignants, à travers le territoire, ont souvent l’habitude d’organiser des cours dits de soutien – payants – aux élèves, pendant les vacances scolaires.

A cause de la pandémie de coronavirus, la rentrée scolaire, qui a généralement lieu au début du mois de septembre, a été programmée cette année au 05 octobre.

Cameroun: Pierre Fabien Nkot quitte les services du PM pour le poste de SG des Enseignements secondaires

Nommé par décret présidentiel le 30 juin, l’enseignant de Sciences politiques va occuper un poste qui était géré de manière intérimaire depuis janvier par Daniel Oyono Adams

 

Le Pr Pierre Fabien Nkot (photo) a été nommé ce 30 juin secrétaire général du ministère des Enseignements secondaires (Minesec), après plus d’une dizaine d’années passées dans les services du Premier ministre dont quatre comme conseiller technique (porté à cette fonction par décret présidentiel le 04 juillet 2016).

Chef du département de Sciences politiques de la Faculté des Sciences juridiques et politiques de l’université de Yaoundé II depuis le 07 mars 2018, il remplace au poste de SG du Minesec Daniel Oyono Adams, qui assurait la fonction de manière intérimaire depuis janvier 2020, mois de mise à la retraite de Bisse Béa. Daniel Oyono Adams est quant à lui nommé SG du ministère de l’Education de Base (Minedub).

Pierre Fabien Nkot a aussi une casquette d’auteur. Il est titulaire d’un doctorat (PhD) en Science politique obtenu à l’université Laval (Canada).

Cameroun/Enseignements secondaires: le nouveau calendrier des examens et concours 2020

BEPC, Capiemp, Baccalauréat de l’enseignement général et technique, GCE ordinary Level, GCE advanced level… les nouvelles dates de tous les concours relevant du Minesec en contexte de coronavirus

 

Le ministre des Enseignements secondaires, Nalova Lyonga, a signé,le 08 juin 2020, le nouveau calendrier des examens et concours de la session 2020 relevant de l’Office du baccalauréat du Cameroun, du GCE Board et de la direction des Examens, des Concours et de la Certification du Minesec. 

Il s’agit d’un nouveau calendrier, établi après les mesures de restriction prises par le gouvernement pour limiter la propagation du nouveau coronavirus. Ces mesures avaient conduit le gouvernement à suspendre les enseignements entre le 18 mars et le 01er juin.

 

Cameroun-Covid-19 : la CRTV lance « l’école à la télé » ce 6 avril

Les cours de rattrapage pour les élèves du CM2 sont au programme dès 8h30 ce 6 avril sur les ondes de la télévision nationale.

La CRTV se transforme en une gigantesque salle de classe qui abrite tous les élèves des classes d’examen du Cameroun. Le cours inaugural  est prévu ce 6 mars dès 8 heures et 30 minutes. Il s’agit des séances pour rattraper le retard causé par la pandémie du Coronavirus.

Et ce sont les petits du primaire qui occupent les premiers bancs. Ceux  du Cours moyen deuxième année (CM2) recevront des  enseignements par un instituteur choisi à cet effet. Les élèves assis derrière le petit écran se chargeront de prendre des notes.

Joséphine Ndagnou,  chef projet de « l’école à la télé », précise que les cours sont interactifs. C’est-à-dire que les élèves, via le téléphone de leurs parents ou d’un proche à la maison, ont la possibilité de poser des questions à l’enseignante par SMS. Précisément via le numéro 8018.

Les cours pour les  candidats au Certificat d’Etudes Primaires (Cep) auront lieu  le lundi, mercredi et vendredi. Ceux du First School Leaving Certificate (FSLC) sont dispensés le mardi, jeudi et samedi. Les élèves du secondaire ne sont pas en reste. Ils peuvent consulter leurs heures de cours sur notre site via l’adresse suivante : https://congobusinessworld.com/wp-content/uploads/2020/04/PLANNING-DES-COURS-RADIO.pdf

Ils y trouveront en effet un planning de travail élaboré par le ministère des Enseignements secondaires (Minesec). A souligner qu’en dehors de la télévision,  les cours des différentes classes d’examen se trouvent sur le site du Minesec. Bonne classe virtuelle à tous !

Cameroun : Nalova Lyonga poursuit sa réforme du paiement des frais de scolarité  

La ministre des Enseignements secondaires a signé, le week-end dernier, un accord de partenariat la Union bank of Africa (Uba) relatif à la numérisation des frais de scolarité dans le pays.

La Union bank of Africa (Uba) fait désormais partie des partenaires du ministère de l’Enseignement secondaire. L’objectif est de développer à travers les banques, les paiements numériques des frais de scolarité, engagés par le Minesec. Ce partenariat s’est concrétisé le weekend dernier à Douala, par la signature d’un mémorandum d’entente entre les deux institutions.

L’enseignement secondaire est depuis plus d’un an, dans l’ère du numérique, un projet qui favorise, selon la ministre, l’alliance entre les services publics et privés, « Ce mémorandum d’entente vient enrichir le partenariat public-privé. Nous avons quatre partenaires et chacun apporte son savoir-faire. Il y a cependant des points communs, notamment sur la manière dont les données devraient être présentées », indique Nalova Lyonga citée dans la presse publique ce mercredi, 23 septembre.

 « Le Minesec nous donne là une très grande opportunité de pouvoir contribuer à la révolution qui a été engagée dans ce ministère. Nous ne pouvions pas rester indifférents face à l’objectif de transparence dans les paiements de frais de scolarité », indique la directrice de UBA, Marguerite Atangana, cité dans le Cameroun Tribune de mercredi.

Dans le cadre des réformes amorcées dans l’enseignement secondaire, courant 2017, la ministre Nalova Lyonga a contracté des parténariats avec plusieurs institutions financières à l’instar de Afriland First Bank, Mtn mobile money, Nexttel. Pour procéder aux virements des sommes, les élèves doivent préalablement retirer un quitus de paiement à l’école. Celui-ci précise le code de l’établissement et les autres informations à fournir au moment de la transaction.

Cameroun : Nalova Lyonga poursuit sa réforme du paiement des frais de scolarité  

La ministre des Enseignements secondaires a signé, le week-end dernier, un accord de partenariat la Union bank of Africa (Uba) relatif à la numérisation des frais de scolarité dans le pays.

La Union bank of Africa (Uba) fait désormais partie des partenaires du ministère de l’Enseignement secondaire. L’objectif est de développer à travers les banques, les paiements numériques des frais de scolarité, engagés par le Minesec. Ce partenariat s’est concrétisé le weekend dernier à Douala, par la signature d’un mémorandum d’entente entre les deux institutions.

L’enseignement secondaire est depuis plus d’un an, dans l’ère du numérique, un projet qui favorise, selon la ministre, l’alliance entre les services publics et privés, « Ce mémorandum d’entente vient enrichir le partenariat public-privé. Nous avons quatre partenaires et chacun apporte son savoir-faire. Il y a cependant des points communs, notamment sur la manière dont les données devraient être présentées », indique Nalova Lyonga citée dans la presse publique ce mercredi, 23 septembre.

 « Le Minesec nous donne là une très grande opportunité de pouvoir contribuer à la révolution qui a été engagée dans ce ministère. Nous ne pouvions pas rester indifférents face à l’objectif de transparence dans les paiements de frais de scolarité », indique la directrice de UBA, Marguerite Atangana, cité dans le Cameroun Tribune de mercredi.

Dans le cadre des réformes amorcées dans l’enseignement secondaire, courant 2018, la ministre Nalova Lyonga a contracté des parténariats avec plusieurs institutions financières à l’instar de Afriland First Bank, Mtn mobile money, Nexttel. Pour procéder aux virements des sommes, les élèves doivent préalablement retirer un quitus de paiement à l’école. Celui-ci précise le code de l’établissement et les autres informations à fournir au moment de la transaction.

Cameroun : le ministre des Enseignements secondaires suspend 13 responsables pour fraudes

Les fautifs sont accusés de fraudes et/ou de fautes professionnelles, notamment lors d’examens officiels.

Deux mois après sa nomination comme ministre des Enseignements secondaires, Pauline Nalova Lyonga vient de prendre une mesure forte à l’encontre de responsables de son département ministériel, accusés de diverses fraudes et fautes professionnelles. Dans une mesure prise le 27 avril et rendue publique jeudi dernier, la ministre a, en effet, décidé de la suspension de 11 enseignants des lycées d’enseignements secondaires général et technique, d’un délégué des Enseignements secondaires et d’un cadre de l’Ecole normale des instituteurs de Kumba.

La décision concerne notamment le proviseur du lycée d’Ombessa dans le département du Mbam et Inoubou, le directeur du collège d’enseignement secondaire d’Elig Nkouma, le surveillant général du lycée de Montatélé dans le département de la Lékié, et le directeur du Cetic d’Olanguina dans la Mefou et Afamba. Dans les régions septentrionales, le surveillant général du lycée de Mozogo dans le département du Mayo Tsanaga (région de l’Extrême-Nord), et Oumarou Guilva, le proviseur du lycée de Guider (région du Nord) accusé d’atteinte à la moralité publique, ont aussi écopé de suspensions. La durée de ces suspensions n’a pas été déterminée.

Mais de toutes les sanctions infligées par Nalova Lyonga, les plus retentissantes sont sans doute celles du délégué départemental des Enseignements secondaires Marcel Mauger Bikanda et de Madame Ayafor née Awoudou Adiza, professeur des Ecoles normales d’instituteurs. Le premier cité a été suspendu pour une durée de quatre mois. On lui reproche notamment d’avoir distrait des quotes-parts et des frais d’examens pour la session 2018. Madame Ayafor est également  suspendue pour quatre mois de son poste de chef de service des études et des stages à l’école normale bilingue d’instituteurs de l’Enseignement général de Kumba. Elle est accusée d’avoir organisé une fraude lors de la dernière session des examens du Certificat d’aptitude pédagogique d’instituteurs de l’enseignement maternel et primaire (Capiemp).

 

Cameroun : Le sit-in des « enseignants indignés » se poursuit

Une concertation doit se tenir ce mardi après-midi entre le Minesec, le Minfi et le Minfopra et les responsables du mouvement

Les concertations  auxquelles ont été invités les représentants du collectif des enseignants indignés, lundi, n’ont pas découlé sur des mesures concrètes. En effet, hier 27 mars les représentants des enseignants indignés ont été conviés au ministère des Finances (Minfi) pour discuter de leur situation. Là-bas, a-t-on appris, les autorités mandatées par l’institution leur ont fait comprendre qu’elles n’ont reçu qu’un peu plus de 200 dossiers de la part du ministère des Enseignements secondaires (Minesec), alors que plusieurs milliers d’enseignants attendent que leur situation soit régularisée. Une version qui n’a pas semblé convenir au collectif.

Une tripartite d’urgence a ainsi été mise sur pied pour trouver des solutions « financières et techniques » des enseignants en grève. Elle se réunira, cet après-midi, au ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra). Pour rester attentifs à la suite des événements, les indignés ont délocalisé le sit-in de l’entrée du Minfi à celle du Minfopra. Depuis ce matin, ils poursuivent leur mouvement d’humeur entamé hier 27 mars. Pourtant, leurs leaders avaient suggéré une trêve de bonne foi, pour donner « l’opportunité aux autorités de faire leurs preuves dans le sens de la gestion de crise ». Une réaction qui a suscité de vives critiques de la part des enseignants qui ont forcé leurs représentants à revoir leur position sur la consigne donnée de rester chez eux sans pour autant quitter la ville.

Les enseignants indignés attendent de cette tripartite qu’elle propose un échéancier qui leur permettra d’être payés dans les délais les plus brefs.

https://congobusinessworld.com/cameroun-enseignants-greve-a-yaounde/

Education: La réponse du Minesec aux enseignants indignés

En réaction à  leur préavis de grève annoncée pour le 27 mars, le ministre des Enseignements secondaires a dit avoir saisi son homologue des Finances pour apporter une solution aux problèmes posés par le collectif

Le jeudi 9 mars dernier, Ernest Massena Ngalle Bibehe, a répondu au préavis de grève à lui adressé le 27 février par le collectif des enseignants indignés. Ceux-ci avaient formulé une série de griefs, notamment sur l’inefficacité de leur prise en charge après leurs sorties des écoles normales,  le paiement des rappels,  la longue attente des salaires, entre autres.Fort de ces plaintes, les milliers d’enseignants indignés ont menacé d’entrer  en grève le 27 mars.

Pour calmer le jeu, le Minesec a réagi en faisant savoir que les préoccupations portées à son attention sont désormais les siennes. Le membre du gouvernement informe également le collectif qu’il a saisi son collègue du ministère des Finances pour un traitement plus diligent du dossier en attente. Pour justifier les lenteurs décriés, Ernest Massena Ngalle Bibehe accuse les dysfonctionnements de l’application Antilope dont la validation Trésor fait défaut depuis huit mois. Antilope est l’un des systèmes de gestion des ressources humaines et de la solde de l’Etat.

En outre, le Minesec se propose de porter les préoccupations soulevées par les enseignants indignés à l’attention du comité ad-hoc inter-ministériel chargé d’apporter des solutions durables aux problèmes des enseignants.

« Pour le moment, ce ne sont que des mots », rétorque Jack Bessala, le porte-parole du collectif des enseignants indigné, qui attendent de voir les choses évoluer jusqu’à la date prévue de la grève le 27 mars. Ils prévoient également de faire un sit-in devant le Minesec si tous leurs problèmes ne sont pas réglés avant cette date.

 

 

Cameroun: Intensification des cours dans les régions anglophones

Le Minesec appelle à la poursuite des cours de rattrapage et à l’augmentation des heures de cours dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Objectif : rattraper le retard causé par la grève des enseignants

Au Cameroun, les autorités multiplient des décisions pour tenter de sauver l’année scolaire 2016-2017, notamment, dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest où un arrêt des cours était observé depuis novembre dernier. Le ministre des Enseignements secondaires (Minsec), Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, appelle les enseignants desdites régions à intensifier le rythme des cours pour rattraper le programme annuel.

«Des mesures sont prises en vue de rattraper les heures de cours et autres activités pédagogiques. Ce sont la poursuite du déroulement des cours de rattrapage dans la section francophone et l’augmentation hebdomadaire de 17 heures de cours dans la section anglophone, pour la période allant du 06 mars au 13 mai 2017», a-t-il indiqué dans un communiqué lu sur la radio nationale ce vendredi, 03 mars 2017.

Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe demande aux enseignants du sous-système anglophone de faire deux heures de cours supplémentaires chaque lundi, mardi, jeudi et vendredi. Ils doivent par ailleurs ajouter trois heures de cours sur le temps réglementaire le mercredi et effectuer six heures le samedi.

Le Minsec fait ainsi passer le temps imparti aux activités pédagogiques de 35 heures hebdomadaires à 52 heures. A côté de cela, il recommande le déroulement des cours pendant deux semaines pour les classes d’examen et une semaine pour les autres classes, ce, pendant les congés de pâques prévues du 31 mars au 17 avril.

Cette décision survient moins de deux semaines après celle sommant les candidats aux examens de la Direction des examens des concours et de la certification (DECC) et du Général certificate of education board (GCEB) à déposer leurs dossiers avant le 28 février.

Ces deux régions sont le théâtre, depuis la fin du mois d’octobre des mouvements de contestations des avocats, récupérés par les enseignants puis par la population. Au départ du mouvement d’humeur ayant entraîné des revendications sécessionnistes, ce sont des enseignants et avocats d’obédience anglophone qui, pour les premiers dénonçaient la «marginalisation» de leur sous-système éducatif, alors que les seconds exigeaient la traduction dans leur langue de travail de plusieurs instruments juridiques.

Après une première tentative ratée de dialogue, le Premier ministre avait exprimé sa peur de voir l’année scolaire 2016-2017 inaboutie dans cette partie du pays. «Si la grève des enseignants continue, ce sera très difficile pour les élèves des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest de passer leurs examens de fin d’année. Il est donc important que nos enfants reprennent le chemin de l’école», avait déclaré, en décembre, Philemon Yang, lui-même originaire de Bamenda.

Pour remédier à la situation qui paralysait toutes activités économiques, sociales et scolaires dans les régions citées, le gouvernement avait mis sur pied deux commissions chargées de négocier avec les enseignants et les avocats. Le 03 février, les syndicats des enseignants ont levé leur mot d’ordre de grève. Malgré cela, les cours peinent à démarrer effectivement dans ces régions.

 

Luxembourg-Cameroun: une rentrée politique du MRC sous le signe de l’offensive

Par Siméon Songo, secrétaire à la Communication du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) Belux

Réunis en bureau élargi samedi le 10 septembre 2016 à Eghezée pour leur traditionnelle rentrée politique, les inconditionnels du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun installés en Belgique et au Luxembourg n’ont pas manqué de sacrifier à ce rituel des grandes formations politiques modernes.

Dès l’entame de la séance, actualité oblige, les thèmes nationaux (du Cameroun natal) ont vite pris l’ascendant sur les questions purement domestiques.

1) La pseudo-révolution du Minesec :
La limitation des effectifs à 60 élèves dans les salles de classes.
Ni l’échéance, ni les mesures d’accompagnement (le recasement des élèves « en trop » dans les salles de classes surpeuplées) ne sont connues.

Le démantèlement des « comptoirs de corruption à ciel ouvert» dans les services de gestion du personnel au Minesec.

Une véritable moquerie, cette pratique ayant été institutionnalisée dans tous les ministères, car inhérente au système gouvernant actuel dont c’est le modus operandi.

La fermeture de 75 établissements privés « clandestins ».

Pourquoi seulement à la veille de la rentrée ? Pourquoi 75 et non moins ou plus? Quels ont été les critères ? Les établissements publics n’étant pas concernés sont-ils des modèles ?

2) La distribution des ordinateurs par le chef de l’Etat
Même si elle venait à être effective (un autre débat), on ne saurait éviter ce questionnement :

Il y avait-il un besoin et/ou une demande exprimée en la matière?
Le budget pour l’achat de ces ordinateurs (supposons 150000 x 500000 étudiants = 75 milliards !!!) n’aurait-il pas servi à autre chose dans le système éducatif de ce PPTE (Pays Pauvre très endetté) qu’est devenu le Cameroun sous Paul Biya ?
Cette « donation présidentielle » sera-t-elle renouvelable à chaque rentrée ?

Comme d’habitude, les sujets primordiaux sont passés à la trappe : le livre scolaire (une « marchandise » ordinaire gérée par le Ministre du Commerce, toujours inaccessible et de qualité approximative) ; les frais d’APE, discriminatoires et exorbitants, officiellement facultatifs et officieusement obligatoires (malgré la « gratuité » de l’école) ; la gestion des effectifs des enseignants ainsi que leur formation et les infrastructures scolaires. etc.

3) L’actu du MRC dans le Belux
Après avoir brossé le bilan de l’équipe provisoire sortante, le Secrétaire de la Fédération MRC du Belux, M Guy Fokou Kingue a présenté la nouvelle équipe dirigeante élue le 25 juin 2016 à Bruxelles.

A ce propos, l’installation des nouvelles équipes dirigeantes des fédérations du MRC en Europe aura lieu le 26 novembre 2016 à Bruxelles, en présence du Secrétaire national du MRC, M. Christopher Ndong.

Toujours dans l’interactivité, un plan d’action a été élaboré pour l’exercice 2016 – 2017, avec pour principaux axes la tournée de mobilisation du nouveau bureau dans le territoire du Belux (Belgique et Luxembourg) et la sensibilisation des citoyens camerounais pour l’inscription sur les listes électorales, dès l’ouverture de la prochaine campagne d’inscription en janvier 2017 à l’ambassade du Cameroun à Bruxelles.

Commencé à 10h30, le meeting a pris fin à 14h.


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Cameroun: les élèves reprennent le chemin de l’école

Ils sont environs sept millions d’élèves de la maternelle, du primaire et du secondaire qui reprennent les cours ce 05 septembre, pour le compte de l’année scolaire 2016/2017

Environ sept millions de jeunes Camerounais ont repris le chemin de l’école ce lundi pour le compte de l’année scolaire 2016/2017, d’après des chiffres des ministères de l’Education de base (Minedub) et des Enseignements secondaires (Minesec).

Cette reprise des classes met fin à trois mois de vacances pour les élèves de la maternelle, du primaire et du secondaire de l’enseignement général et technique à travers le pays.

Selon des chiffres officiels, ce sont près de deux millions d’élèves dans le secondaire et plus de cinq millions dans le préscolaire et le primaire qui sont concernés par cette rentrée dont les tracasseries sont perceptibles, aussi bien au sujet des conditions d’accès à l’école, que de la disponibilité des manuels scolaires ainsi que du déploiement du personnel enseignant, notamment dans les zones rurales.

Une rentrée scolaire placée sur le thème de «l’intensification de la professionnalisation des enseignements pour une formation plus compatible avec la demande socio-économique».

Il s’agit pour les autorités académiques de poser les jalons pour la réalisation de l’adéquation formation-emploi, ce qui permettrait de résoudre l’épineux problème du chômage et du sous-emploi, apprend-on.

Au-delà des sept millions d’élèves qui ont repris le chemin de l’école, force est de constater que pour diverses raisons, de nombreux enfants n’ont pu répondre présent à ce premier jour de classe.

Une absence soit pour défaut d’inscriptions, soit par manque de moyens pour l’achat des fournitures, soit pour insuffisance des infrastructures d’accueil, ce qui fait dire à certains compatriotes que c’est une «rentrée scolaire à plusieurs vitesses».

Photo d’illustration
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Le Minesec ordonne la fermeture de 75 établissements scolaires privés

Selon Jean Ernest Massena Ngalle ces établissement ont violé les formalités légales de création et d’ouverture de telles structures

Sur décision du ministre camerounais des Enseignements secondaires, Jean Ernest Massena Ngalle, 75 établissements scolaires privés devraient fermés pendant l’année 2016/2017.

Dans un arreté signé le 12 août le Minesec indique que lesdits établissements sont suspendus pour «violation des formalités légales de création et d’ouverture».

Les collèges concernés sont localisés dans les régions du Centre, de l’Est, du Littoral, du Nord-Ouest, de l’Ouest, du Sud et du Sud-Ouest. Notamment dans les villes de Yaoundé (1, 3, 4, 5, 6), Mbalmayo, Nguelemendouka ; Garoua Boulaï, Manjo, Njombe Penja, Fiko, Souza, Douala (3 et 5), Kumbo, Oku, Dschang, Ebolowa.

Il s’agit entre autres, du collège Notre Dame de la paix sis à Mfou, du collège Mario Evening school de Simbock, de l’institut polyvalent La Prospérité et du Presbyterian youth centre.

Selon Jean Ernest Massena Ngalle, «les délégués régionaux et départementaux des enseignements secondaires et les secrétaires à l’Education territorialement compétents» sont responsables de l’application cet arreté.

Lire l’intégralité de l »arreté portant fermeture de certains établissements scolaires pour le compte de la rentrée 2016/2017


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Distraction de frais au Collège Jean Body Zibi: les 23 élèves pénalisés autorisés à composer le Baccalauréat

Le Minesec appelle le directeur de l’OBC à les «inscrire à titre exceptionnel» dans les listes

Un soulagement pour les 23 élèves du collège Jean Body Zibi, qui allaient être privés d’examens cette année du fait de la distraction de leurs frais de dossiers. Le ministre camerounais des Enseignements secondaires (Minesec), Jean Ernest Ngalle Bibehe, vient de les autoriser à composer le baccalauréat d’enseignement général et commercial qui commence les 30 et 31 mai. Cette décision est survenue après « une enquête menée par l’inspection générale des services », a informé le Minesec ce 26 mai.

Il en est ressorti que dans le même établissement, trois candidats au baccalauréat et probatoire industriels qui a commencé le 23 mai n’ont pas pu composer leurs examens. Dix-huit élèves inscrits au BEPC sont dans la même situation.

«Aucune réaction, ni de la part des élèves ni des responsables de l’établissement, n’a été enregistrée à la publication des listes provisoires un mois avant le début effectif de chaque examen, certains élèves n’avaient même pas constitué leurs dossiers d’examens, cet établissement est récidiviste dans le dépôt tardif des dossiers d’examen, a indiqué le Minesec dans un communiqué lu sur le poste national le 26 mai 2016.

Jean Ernest Ngalle demande cependant au directeur de l’Office du baccalaureat du Cameroun (OBC), Zacharie Mbatsogo, de «les inscrire à titre exceptionnel pour les examens à venir». Il annonce par ailleurs que des «sanctions fermes seront prises à l’endroit des responsables véreux de cet établissement scolaire.


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Cameroun: près de 3000 nouveaux instituteurs annoncés en 2016

La déclaration a été faite par le secrétaire d’Etat aux Enseignements secondaires en visite lundi dans des écoles nationales des instituteurs à Yaoundé

Le secrétaire d’Etat aux Enseignements secondaires, Boniface Bayoala a visité quatre écoles de formation des instituteurs de l’Enseignement général et technique lundi, 11 janvier 2016, à Yaoundé.

Au cours de la visite effectuée lundi, 11 janvier 2016, le secrétaire a annoncé le recrutement de 3000 nouveaux instituteurs dans la fonction publique cette année

Aux dires du secrétaire, cette descente lui a permis de s’assurer de l’effectivité de la rentrée du deuxième trimestre dans ces établissements. Aussi, d’apprécier l’état des infrastructures et surtout d’évaluer la qualité de la pédagogie.

Il a constaté que les établissements privés n’ont pas beaucoup d’espace mais forment par ailleurs un nombre important d’instituteurs. « L’enseignement privé à autour d’un millier d’élèves contre 2757 au public et un effort devrait être fait au niveau de la pédagogie », a t-il ajouté.


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Une nouvelle cuvée d’enseignants sur le marché camerounais

1366 élèves de la 54e promotion de l’Ecole normale supérieure de Yaoundé ont reçu leurs parchemins de fin de formation mardi à Yaoundé

Le ministre de l’Enseignement Supérieur (Minesup), Jacques Fame Ndongo a remis mardi, 29 décembre 2015, des parchemins de fin de formation aux 1366 nouveaux enseignants sortis de l’Ecole normal supérieur de Yaoundé (Ens).

Il s’agit de 1313 candidats réguliers admis à la fonction publique et de 63 admis en enseignement privé dans les sections lettres, sciences-humaines, sciences, informatiques, etc. ils sont désormais titulaires du diplôme de l’enseignement secondaire (Dipes) I et II, du diplôme d’orientation scolaire (Dipco), et du diplôme de l’enseignement normal (Dipen).

S’adressant aux lauréats, Jacques Fame Ndongo les a invités à s’arrimer à l’ère de la modernisation de l’enseignement. « Je voudrais évoquer la numérisation, la mise en ligne systématique de tous les cours, mémoires et thèses pour un affichage positif de votre école », a-t-il déclaré.

Durant la cérémonie qui s’est déroulée au palais polyvalent des sports de Yaoundé, des recommandations ont été faites aux nouveaux enseignants pour leur permettre de bien mener leurs carrières.

« La science est un renouvellement permanent, si on ne se renouvelle pas par la lecture, la recherche, on se sclérose, on devient moins compétent que les élèves », a souligné le Minesup.

Au terme de ladite cérémonie, les nouveaux pédagogues ont été conviés à consulter leurs lieux d’affectation sur le site du ministère des Enseignements secondaires (Minesec). Comme ces 1366 lauréats, l’Ens a déjà formés plus de 80.000 enseignants depuis sa création en 1961.


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