Cameroun-CNC : les régulateurs des médias africains en conclave à Yaoundé

Le Conseil national de la communication en collaboration avec le Réseau des instances africaines de régulation de la communication (Riarc), s’est réuni ce mercredi 8 novembre 2023, pour une collaboration avec les représentants des plateformes numériques. Le but est de réfléchir à une régulation efficace des réseaux sociaux en Afrique.

C’est sous le thème « la problématique de la régulation des réseaux sociaux : les modalités d’une collaboration entre les régulateurs africains des médias et les plateformes numériques », que les travaux de réflexions sur la régulation des réseaux sociaux ont été lancés ce mercredi 08 novembre 2023 à Yaoundé. En ouvrant ce forum, le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, a rappelé l’importance d’un tel forum international dans un contexte où les réseaux sociaux connaissent de nombreuses dérives avec notamment la désinformation, la corruption des mœurs, les discours de haine et biens d’autres dérives. « Il est important d’interpeller le consortium pour une régulation forte des réseaux sociaux », a-t-il fait savoir au cours de son discours.

En effet, au cours de ces deux jours, les différents membres de la Riarc venus du Tchad, du Gabon, du Benin, du Maroc, prennent part aux travaux. Les participants discuteront lors des différents ateliers, sur des sujets tels que la gestion des politiques de contenu des plateformes numériques, les mesures de prévention de la désinformation et du discours de haine, ainsi que les modalités de collaboration entre les plateformes numériques et les régulateurs de médias. L’objectif est de partager les expériences et de trouver des solutions adaptées à la régulation des réseaux sociaux. La présidente de la HACA (Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle) au Maroc, Latifa Akharbach a par ailleurs insisté sur une « réflexion sur la régulation des réseaux sociaux qui protège contre les risquesc’est une nécessité impérative pour garantir la liberté d’accès aux informations…Contribuer à permettre au citoyen d’évoluer dans un environnement qui soit ouvert éthique et pluraliste », fait-elle savoir.

Notons qu’à la fin des travaux qui s’achèveront demain jeudi 9 novembre 2023, un rapport général et une déclaration de clôture seront publiés. Ces documents mettront en évidence les résultats et les différentes recommandations pour une mise en œuvre efficace des régulations des réseaux sociaux.

Cameroun : les universitaires cherchent des solutions aux discours haineux

Ils sont réunis autour d’un colloque organisé depuis le 10 mai par le département de sociologie de l’université de Yaoundé 1.

Ils veulent mettre en place une dynamique d’actions pour atténuer les effets de cette gangrène. Pour les universitaires, il ne fait aucun doute que les discours de haine gagnent du terrain au Cameroun. Cela se caractérise par l’exacerbation des discours haineux sur les réseaux sociaux, les clivages et affrontements ethnico-communautaires en milieu urbain, les violences basées sur le genre et celles observées dans les écoles et les foyers. C’est à cet effet que le Département de sociologie de l’Université de Yaoundé 1, avec l’appui technique du Laboratoire camerounais d’études et de recherches sur les sociétés contemporaines (Ceresc), en collaboration avec #Defyhatenow Cameroun, organisent un colloque national.

Les discussions tournent autour des méthodes de sensibilisation mais aussi traitent des solutions pour atténuer ces discours ; et enfin fédérera les universitaires, les politiques, les professionnels et la société civile pour une synergie d’actions visant à réduire la prégnance de la violence et des discours de haine en ligne et hors ligne.

 

Cameroun-Jeux universitaires : pour un usage citoyen du net

C’est la toile de fond du séminaire qui vient de s’achever à Ngaoundéré et auquel ont participé des membres du CNJC.

 

Les jeunes veulent être au net sur le Net. C’est ce qui ressort de l’atelier qui s’est tenu dans la ville de Ngaoundéré.

Plus de 300 pairs éducateurs du bureau exécutif du Conseil National de la Jeunesse du Cameroun (CNJC) viennent de terminer leur session de formation sur l’utilisation civique et patriotique des réseaux sociaux pendant les jeux universitaires qui se dérouleront au campus de Dang du 29 avril au 6 mai prochain.

Il s’agit d’une initiative du Ministère des Postes et Télécommunications avec l’appui technique de l’association Digital Access. Cette session de formation vient en appui à la caravane de sensibilisation contre les discours de haine en ligne et pour une utilisation citoyenne des TIC.

A cette occasion, le président du bureau exécutif du CNJC pour l’Adamaoua, Aboubakar Dewa a rassuré que ces jeunes formés serviront de relais à d’autres jeunes dans la logique de la promotion de la culture de la cyber-sécurité auprès de la jeunesse.

Racisme : le gouvernement veut accompagner les camerounais qui veulent quitter la Tunisie

Samuel Djobo, ambassadeur du Cameroun en Tunisie a écrit aux Cameroun résidents en Tunisie le 22 février 2023.

L’ambassade du Cameroun en Tunisie invite ses ressortissants « au calme et au respect des lois locales en vigueur » dans ce pays d’Afrique du Nord. La publication de ce communiqué fait suite « aux appels à l’organisation de mouvements de protestation relayés par les réseaux sociaux en réaction à l’actualité du moment en République tunisienne », écrit le chef de mission diplomatique, Samuel Djobo,

Suite aux manifestations racistes et aux violences faites contre les noirs parmi lesquels des camerounais, l’ambassadeur du Cameroun en Tunisie, Samuel DJOBO demandent aux Camerounais qui veulent rentrer de se rapprocher de l’ambassade.

Depuis le début du mois de février en cours, une vague de répression vise les ressortissants de pays d’Afrique subsaharienne en Tunisie. Sur les réseaux sociaux, les appels à la haine et aux meurtres contre les Noirs se multiplient, exacerbés par le discours tenu par le président tunisien, Kaïs Saïed, lors d’une réunion de sécurité nationale mardi dernier. Au cours de cette réunion, le dirigeant tunisien a notamment accusé les migrants subsahariens d’être à l’origine des « crimes » et de la « délinquance » dans son pays et annoncé des « mesures fortes » contre l’immigration.

Selon RFI, 400 Subsahariens ont été interpellés depuis le 16 février. Selon France 24, ils seraient plus de 300 ressortissants subsahariens, « dont des enfants et des étudiants », qui ont été placés en garde à vue dans plusieurs villes tunisiennes entre les 14 et 16 février.

Phillbill dénonce les pratiques véreuses des artistes musiciens camerounais

Le promoteur de Shaba Music explique la supercherie par laquelle plusieurs artistes ou producteurs achètent des vues pour leurs contenus.

 

S’il est vrai que les réseaux sociaux ont apporté un souffle nouveau à la musique, il n’en demeure pas moins que beaucoup en tirent avantage de manière très souvent frauduleuse. Et c’est ce qui a fait réagir l’artiste musicien et arrangeur Phillbill.

Pour lui, un bon nombre de ses collègues qui ont fait le choix de diffuser leurs productions via le mode streaming, en profitent également pour monétiser les vues afin d’optimiser leur gain. Une pratique que Phillbill, estime être contre-productive, surtout pour l’artiste.

Le compositeur du clip à succès, ‘La clé’ expliqua, « un flux faux ou artificiel est dérivé à l’aide de bots et de scripts (processus machines automatisées). Ces processus automatisés de la machine créent des modèles de diffusion inhabituels qui ne correspondent pas au comportement d’un auditeur humain moyen. »

Il explique que cela crée une base robotisée loin d’être naturelle. Mais aussi, les comptes utilisés à cause de cette tricherie peuvent être sanctionnés voire exclus si jamais la pratique vient à être connue. Ce qui est peut-être encore pire dans cette situation et que, « les fausses vues n’apportent absolument rien à la notoriété et au développement de l’artiste », martèle le producteur.

Dans sa sortie sur sa page facebook, il rajoute, « l’argent versé aux artistes malhonnêtes est de l’argent volé à ceux qui travaillent dur et qui obtiennent leurs flux de véritables auditeurs en streaming. Par exemple, Spotify ou iTunes, etc peuvent ajuster le nombre de flux, limiter l’exposition, supprimer des chansons et retenir les redevances des artistes qui sont pris dans de tels actes frauduleux. Les fausses vues et les faux flux ne vous donnent pas une carrière durable. Cela limite l’exposition de votre contenu à l’échelle mondiale ».

La piste de solution que l’artiste propose aux acteurs de la musique camerounaise est d’utiliser Google Adwords ou encore Sponsor online au lieu d’acheter des fausses vues.

Cameroun : 802 jeunes formés aux métiers du numérique à Lolodorf

Rendue à sa sixième édition, cette initiative nommée « Camp de vacances TIC » vise à accompagner les jeunes dans l’apprentissage du numérique.

« Les vacances TIC » sont un programme de vulgarisation des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) auprès de la jeunesse rurale et sémi-urbaine, avec pour objectif, non seulement d’encourager et de développer l’apprentissage des TIC, mais également d’en promouvoir une utilisation responsable.

Organisés avec l’appui technique de l’IAI Cameroun, ces camps regroupent dans une localité, pendant la période des vacances scolaires, des jeunes pour des ateliers d’imprégnation et des causeries éducatives.

Cette sixième édition s’est tenue sous thème, « les jeunes, mobilisés pour un sursaut patriotique dans l’utilisation des réseaux sociaux » et sur 900 jeunes inscrits âgés de 10 à 18 ans, 802 enfants ont effectivement participé aux activités de ce Camp.

De façon concrète, le camp a été organisé sur deux sites hébergeant chacun deux camps, à savoir : le Lycée bilingue de Lolodorf et le complexe « Ecole maternelle francophone, Ecole maternelle bilingue et Ecole du Centre. Le site du Lycée bilingue dénommé Site « ART » regroupait les enfants âgés de 9 à 14 ans, avec les camps YOUTUBE et SNAPCHAT scindés en 08 familles chacun.

Le site du complexe « Ecole maternelle francophone, Ecole maternelle bilingue et Ecole du Centre » baptisé « ANTIC », regroupait les enfants de 15 à 18 ans, avec les camps FACEBOOK et TIKTOK scindés en 08 familles chacun.

Et pendant 5 jours, encadrés par 90 moniteurs, les enfants auront participé aux activités ci-après : des ateliers d’imprégnation en TIC, animés par les formateurs de l’Institut Africain d’Informatique (IAI) Cameroun ; des causeries éducatives et conseils pratiques sur l’utilisation responsable des réseaux sociaux ; des activités socioculturelles et autres animations de loisirs sains et éducatifs

Cameroun : Meta lance le programme « My digital world » pour l’alphabétisation numérique

Le but de l’initiative est d’éduquer les internautes sur l’utilisation responsable des médias sociaux ainsi que sur leur sécurité en ligne.

« My digital worl », le programme de Meta se déploie au Cameroun. Il s’agit d’un programme d’alphabétisation numérique visant à éduquer les internautes sur l’utilisation responsable des médias sociaux ainsi que sur leur sécurité en ligne.

Concernant ce programme, Phil Oduor, Responsable des programmes Meta Policy en Afrique subsaharienne, a déclaré : « Nous sommes ravis de lancer « My Digital World » ici au Cameroun. Ce programme a été conçu pour fournir aux jeunes et au grand public les compétences nécessaires pour naviguer dans les espaces numériques de manière sûre et responsable ».

« Les modules aident les participants à acquérir des compétences concrètes telles que la protection des informations personnelles, l’identification de sources d’information fiables, l’appréhension des thématiques assujetties à la désinformation, et la validation de relation en ligne non nuisibles ».

Afin d’accroitre la sensibilisation à l’utilisation responsable d’Internet et faire partager une expérience positive des plateformes numériques, le programme « My Digital World » a été lancé lors du « Digital Literacy Forum »  de Meta qui vise à renforcer le rôle de l’alphabétisation numérique en faveur de la lutte contre l’utilisation abusive d’Internet et à en identifier les lacunes.

Ceci, en s’assurant que les utilisateurs disposent du savoir-faire numérique requis pour naviguer sur internet en toute sécurité, ce qui leur permettra de lutter contre la désinformation, les discours de haine, l’intimidation, le harcèlement, et les autres aléas en ligne.

 Lancé en partenariat avec GIDICom, Digital Access et Positive Youths Africa, ce programme a pour ambition de former plus de 4 000 participants de sorte à les accompagner pour mieux gérer leurs expériences en ligne, et ce grâce à des sessions dédiées animées par un formateur.

Au fil des années, Meta a également mis en œuvre le programme « My Digital World » accessible gratuitement dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne, dont l’Afrique du Sud, le Nigeria, le Kenya, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, l’Éthiopie, la Zambie et plus récemment le Ghana.

Affaire Carimo Empire Sarl : l’entreprise donne sa version des faits

Une affaire de « bail non payé », impliquant la Présidente directrice générale de Carimo Empire Sarl fait le tour des réseaux sociaux depuis quelques jours. L’entreprise donne sa version des faits dans un communiqué.

Journalducameroun.com vous propose l’intégralité du communiqué

                                                                                        Communiqué

Depuis plusieurs jours, Mme Carine Mongoue, PDG de CARIMO EMPIRE Sarl fait l’objet d’un harcèlement sur les réseaux sociaux pour une affaire de « bail non payé ».

Nous tenons ici à éclairer l’opinion publique afin d’ôter les zones d’ombres. En 2019 nous avons loué un local pour abriter nos bureaux administratifs et notre agence centrale à Bastos Mini Prix.

 

  1. le bail été contracté à but commercial pour une durée de trois ans tacitement renouvelable. Le prix mensuel du loyer étant fixé à 500.000 Frs (Cinq Cent Mille) nous avons effectué un versement sur un an et une caution comme le stipule l’article ler du contrat. N’ayant pas reçu de notification écrite six mois à l’avance comme l’exige la loi pour nous informer de la volonté de mettre fin à notre collaboration, ce contrat a été tacitement reconduit au ler Janvier 2022.

 

  1. Aussitot les réfections terminées avec l’accord du couple bailleur Mr WAFO Joseph et Mme MAGUE Epse WAFO estimées à plus de trente (30) millions, avec construction d’un batiment à l’arrière qui abrite les unités de communication, marketing et ventes, ces derniers nous ont sommé de libérer les lieux par des agressions verbales diverses (ce qui s’apparente à de l’arnaque). Et même la correspondance de la PDG du 21 Septembre 2020 leur demandant un numéro de compte pour le versement du loyer annuel a essuyé un refus ferme et une plainte a été déposée contre nous. Nous tenons à dire que nous avons invité le couple bailleur à une solution à l’amiable mais en vain.

 

  1. Depuis ce moment-là, le bailleur est resté sur ses positions de nous voir partir par tous les moyens d’où sa mise en garde à vue pour violation de domicile avec menaces; décision qui ne nous incombe pas.

Dès lors, l’affaire est en justice et Mme Carine Mongoue se dit prête à partir à condition d’être remboursée au moins de la moitié de la somme investie. Mme Carine Mongoue tient à vous remercier tous des soutiens multiformes que vous lui témoignez depuis le début de cette affaire et tient à vous rassurer de sa totale transparence dans la gestion de ce procès. Nous continuerons à travailler dur et innover pour vous assurer de la qualité de nos produits et services.

Pour toute information complémentaire, contactez Maître GUEYO KAMGA Guy Léonard : 676675403

CARIMO EMPIRE

Yaoundé le 14 avril 2022

 

 

Cameroun: comment vendre son image sur les réseaux sociaux ?

C’est la toile de fond de la huitième édition du festival panafricain des films d’école de Yaoundé. Un évènement qui va se tenir du 13 au 16 avril 2022 à Yaoundé.

Elles sont nombreuses ces stars qui utilisent les réseaux sociaux pour des droits de réponse, pour des punchlines ou encore des clashs. Or, ces outils peuvent être encore plus bénéfiques dépendamment de l’utilisation qu’on leur donne. C’est pour cette raison que Césaire Moute, Délégué général du festival panafricain des films d’école de Yaoundé, First short veut réunir les amoureux et acteurs de cinéma du 13 au 16 avril prochain. Le fil conducteur de leur rencontre est ‘Cinéma et nouveaux médias’.

Dans ce sillage, il est prévu, des masterclass pour perfectionner les pratiquants et encadrer la nouvelle génération dans la pratique du cinéma. Raison pour laquelle, il est par exemple prévu un atelier avec Rostand Nya. Le spécialiste en Marketing et stratégie digitale va tenir un master class le vendredi 15 avril sur comment vendre son image grâce aux réseaux sociaux.

Par ailleurs, d’autres séances avec l’actrice, Orgelle Kentsop connue sous l’appellation Mami Ton meubleront l’évènement. Elle viendra partager son expérience, les difficultés qu’elle a rencontrées et les moyens pour éviter certains pièges du métier.

Le festival First short prévoit par ailleurs des séances de projection de films, des visites guidées et des récompenses pour les films mis en compétition. La plupart de ces films sont des œuvres d’étudiants en cinéma.

OTS : Nalova Lyonga  accuse Joseph LE pour le cas Hamidou

Dans une lettre d’explication aux services du Premier ministère, le ministre des Enseignements Secondaires (Minesec) Nalova Lyonga Pauline fait la lumière sur l’affaire Hamidou décédé il y a quelques semaines.

Une correspondance adressée aux services du premier ministre et signée le 22 mars 2022 par Nalova Lyonga fait le Une sur les réseaux sociaux. Le sujet, Hamidou.  Mort pendant les jours chauds des revendications des enseignants ce dernier a été érigé en visage Du mouvement « OTS ».

Dans cette correspondance de la Minesec adressée au Sgpm, Nalova explique que, le dossier de Hamidou avait été traité par son ministère et avait été transmis au Minfopra depuis le 13 juillet 2012 et que c’est au Minfopra que le dossier n’a pas connu de suite.

« Ledit dossier, jugé bon pour traitement, avait ensuite été empilé avec bien d’autres et transmis par bordeaux au ministère de la fonction publique et de la réforme Administrative (Minfopra) pour compétence, le 13 juillet 2012, selon les informations disponibles au service courrier », dit la note.

Cette dernière se défend contre les accusations contre son département ministériel accusé de la transmission tardive du dossier le 14 février 2021.

En rappel, Hamidou enseignait le sport dans un lycée du nord du Cameroun. Symbole du mouvement de grève qui paralyse le système éducatif du pays depuis plus d’un mois, il est décédé à 49 ans le mardi 8 mars 2022.

Cameroun : ce qui ressort de l’atelier sectoriel sur la cybersécurité

Les acteurs du secteur se sont réunis hier 03 mars 2022 à Yaoundé.

Placé sous le thème : « cybersécurité et utilisation responsable des réseaux sociaux au Cameroun : à défi global, mobilisation globale », cette rencontre avait pour objectif de mobiliser les grands acteurs des télécommunications autour de la lutte contre la cyberdélinquance.

Face à la menace grandissante dans le cyberespace, les institutions publiques qui sont : Minpostel, ART, Antic, Camtel, Campost et Sup-Ptic veulent mettre sur pied une coalition nationale de sensibilisation à l’usage responsable d’internet.

Elles souhaitent une loi sur la cybercriminalité plus dissuasive, une communication digitale plus performante, l’indépendance vis à vis des plateformes étrangères et une politique opérationnelle de cybersécurité adaptée au contexte sécuritaire et socio-économique du Cameroun.

Alerte sur les cybercrimes

L’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic) énumère plusieurs types de cybercrimes. Entre autres, le  scamming, qui se manifeste par des arnaques réalisées principalement au moyen de l’Internet. Ce type de cybercrime, qui représente  environ 80% des cas de cybercriminalité, a entraîné des dommages estimés à 7 milliards depuis 2010.

Depuis 2018, l’institution a détecté 5113 faux comptes, dont près de 80% ont été supprimés… Aussi, il existe le skimming : il s’agit d’une technique de fraude à la carte bancaire. Ce type de cybercrime représente moins de 1% des cas de cybercriminalité, mais cause des dommages très importants. Une attaque de ce type avait entraîné des pertes de plus de 3 milliards à une banque locale en 2010.

Aussi, l’usurpation et l’arnaque qui représentent à elles seules 61% des menaces via le mobile money, la crypto monnaie ou la loterie. Selon l’Antic, l’usurpation et l’arnaque ont fait perdre au moins 3,7 milliards de FCFA au Cameroun en 2021.

 

Cameroun : le ministre Issa Tchiroma n’est pas mort !

Un fake news circule sur les réseaux sociaux depuis quelques heures annonçant le décès du ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle. Or il n’en est rien, confient des proches.

 

 

 

Issa Tchiroma n’est pas mort, mais il va mal  ! Contrairement à une fausse information sur son décès, (pompeusement) signée du lanceur d’alerte Boris Berthold, qui nie avoir donné une telle nouvelle. Berthold associe d’ailleurs sa voix au démenti de ce canular.

Un échange téléphonique avec le député Salmana, et dont l’audio fait le tour sur la toile témoigne davantage que le président du Front national pour le salut du Cameroun est en vie.

Néanmoins, un proche du ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle, nous certifie que ce dernier a subi une opération médicale ce 13 décembre 2021 dans un hôpital en France où il est évacué. 

Notre source révèle que ce matin le ministre a traversé une zone de frayeur avant d’être opéré. Il aurait même passé un coup de fil à l’un de ses frères pour demander pardon pour des fautes commises, ajoutant que la suite de ses jours est incertaine. Ce qui aurait déclenché la panique au sein de la famille.

Issa Tchiroma est ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle (Minefop) depuis le réaménagement gouvernemental de 2019, après dix ans passés au ministère de la communication. Son parti politique se revendique proche du pouvoir de Yaoundé.

 

 

 

Facebook va changer de nom pour devenir « Meta »

Le changement de nom concernera la maison mère pour des raisons de clarté, mais le nom des différents réseaux, dont Facebook, restera inchangé.

Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, a annoncé jeudi que la maison mère allait désormais s’appeler Meta, pour mieux représenter toutes ses activités, mais le nom des différents réseaux restera inchangé. Le fondateur du géant des technologies, accusé de faire passer les profits avant les humains par une lanceuse d’alerte et de nombreux élus, a choisi « meta » – « au-delà » en grec ancien – pour montrer qu’il y a « toujours plus à construire ». « Nous avons beaucoup appris en nous confrontant à de nombreux problèmes », a-t-il déclaré, jugeant qu’il est désormais temps de tirer les leçons pour « construire le prochain chapitre ». Cette annonce a été faite au terme d’une heure et demie de présentation du « metaverse », « métavers » en français pour méta-univers.

Selon lui, le métavers représente l’avenir de l’Internet, après les ordinateurs et les téléphones portables, auquel le public aura accès pour interagir, travailler ou se divertir via les technologies (lunettes de réalité augmentée, casques de réalité virtuelle, etc.). Ce changement de nom est interprété comme une manœuvre de distraction par les critiques du groupe californien, empêtré dans les scandales et controverses, de la désinformation à la confidentialité des données en passant par le respect du droit de la concurrence.

Facebook « pense qu’une nouvelle marque peut l’aider à changer de sujet »

La firme « pense qu’une nouvelle marque peut l’aider à changer de sujet », a déjà réagi la semaine dernière une ONG de militants anti-Facebook, ironiquement baptisée « le vrai conseil de surveillance de Facebook » (The Real Facebook Oversight Board), quand des rumeurs de changement de nom circulaient. La colère des autorités et de la société civile s’est amplifiée ces dernières semaines à la faveur des révélations d’une lanceuse d’alerte, Frances Haugen, qui montrent que Facebook a choisi d’ignorer une partie des dangers – contenus toxiques sur Instagram pour les adolescents, désinformation qui nuit à la démocratie, etc. – par souci de préserver ses profits.

Pour autant, Mark Zuckerberg parle du métavers depuis quelques mois. Il a déjà annoncé des investissements de plusieurs milliards pendant les années à venir et le recrutement de 10 000 personnes en Europe pour ce projet. Il a donné plus détails jeudi, peignant un futur digne de la science-fiction tout en offrant des perspectives aux marques en termes de marketing.

Facebook, Instagram et WhatsApp touchés par une panne sans précédent

D’après les premières constatations, le problème semble concerner une infrastructure majeure qui permet d’« orienter » le trafic Internet.

 

 

 

Des milliers d’utilisateurs de Facebook, d’Instagram – son application de partage de photos – et de WhatsApp – son application de messagerie – n’ont plus accès à leurs services, rapporte le site spécialisé downdetector.com, lundi 4 octobre, ainsi que de très nombreux messages d’utilisateurs de ces services sur les réseaux sociaux. La panne, sans précédent par son ampleur et sa durée, a été détectée peu avant 18 heures (heure de Paris) et se poursuivait dans la soirée.

Downdetector dit avoir reçu plus de 50 000 rapports d’incidents de la part d’utilisateurs incapables de se connecter aux différentes applications, ainsi qu’à Facebook Messenger, notamment depuis Washington et Paris.

Cet incident touche également les employés de la plate-forme. « C’est la pagaille ici, tous les systèmes internes sont en panne aussi », a déclaré une source anonyme à un journaliste d’Associated Press. « Les employés n’ont pas pu entrer dans les bâtiments ce matin pour commencer à évaluer l’étendue de la panne parce que leurs badges ne fonctionnaient pas pour accéder aux portes », ajoute une journaliste du New York Times.

A Wall Street, le cours de Facebook, déjà en baisse en début de séance, a vu ses pertes s’accélérer et avait chuté de près de 6 % lundi soir.

Les DNS ne répondent plus

Facebook n’a pas immédiatement pu expliquer l’origine de la panne, ni donner une estimation de temps avant un retour à la normale. « Nous nous efforçons de rétablir la situation aussi rapidement que possible et nous vous prions de nous excuser pour tout désagrément »a déclaré l’entreprise sur Twitter.

D’après les premières constatations, le problème semble toucher une infrastructure majeure qui permet « d’orienter » le trafic Internet. Les Domain Name Servers (DNS) utilisés par ces trois applications, qui traduisent une adresse URL (« facebook.com ») en adresse IP compréhensible par une machine (« 216.239.32.107 »), ne répondent plus, ce lundi soir. Une panne qui pourrait trouver son origine dans une panne des serveurs BGP de l’entreprise – des machines dont le rôle, crucial, est d’orienter le trafic sur Internet.

Selon le responsable technique de l’hébergeur Cloudflare, John Graham-Cumming, les serveurs BGP de Facebook ont « disparu d’Internet » peu avant 18 heures (heure de Paris). Un problème rare qui pourrait notamment être lié à une erreur de configuration.

Dans la tourmente

La plate-forme aux près de 3 milliards d’utilisateurs mensuels traverse l’une des pires crises concernant sa réputation depuis deux semaines, à cause des révélations d’une lanceuse d’alerte.

Ancienne ingénieure et cheffe de produit chez Facebook, Frances Haugen a fait fuiter de nombreux documents internes puis témoigné à visage découvert dans un entretien diffusé par la chaîne CBS dimanche. Avant son départ de l’entreprise, en mai, Frances Haugen avait emporté avec elle des documents issus de recherches menées dans l’entreprise, qu’elle a confiés notamment au Wall Street Journal.

Dans un article publié mi-septembre, le quotidien a révélé, sur la base de ces informations, que l’entreprise effectuait des recherches sur son réseau social Instagram depuis trois ans pour en déterminer les effets sur les adolescents. Les études évoquent notamment les liens entre le mythe du corps féminin idéal véhiculé par de nombreux contenus sur les réseaux et les risques pour la santé mentale des adolescentes complexées.

La lanceuse d’alerte est aussi revenue sur le scrutin présidentiel américain de novembre 2020, quand Facebook avait modifié ses algorithmes pour réduire la diffusion de fausses informations. Selon Frances Haugen, « dès que l’élection a été terminée », le groupe les a reconfigurés comme avant, « pour donner la priorité au profit plutôt qu’à la sécurité », a-t-elle soutenu dans son entretien à l’émission « 60 Minutes », sur CBS.

Elle doit être interrogée mardi par les sénateurs américains lors d’une audition consacrée à l’impact de Facebook et Instagram sur les jeunes utilisateurs, quelques jours après une longue séance de questions adressées à Antigone Davis, responsable de la sécurité et de l’enfance au sein de la firme.

Cameroun – Calixte Beyala : « ces influenceuses qui risquent amener nos jeunes vers les dérives »

Par Calixte Beyala
On les voit ça et là, vanter leurs vie de richesses et d’abondances dans les réseaux sociaux. Elles ne voyagent qu’en First, ne dînent qu’au Fouquet’s, ne s’habillent qu’en Prada ou Hermès, du moins le font-elles croire.
Leurs moult compagnons leur offrent des 4/4 à dix milles chevaux, ultra chics et perfectionnés, des sacs Dior en Croco pour leurs pauvres anniversaires, du moins, le racontent-elles sur leurs comptes Facebook et autres Instagram, images à l’appui.
Leurs amants titulaires leur offrent les  millions de CFA par mois et voire plus ; elles se font filmer dans les villas et suites des hôtels de luxe pour étaler leur réussite. Et elles ont des followers ! Des millions  des jeunes filles suivent leurs si magnifiques vies en salivant d’envie, rêvassant de devenir elles aussi des stars du vide, ignorant que ces influenceuses vendent du vent, que personne ne gagne autant d’argent sans travailler.
Et les voilà, véritables fléaux pour nos jeunes gens qui vont oublier sous leur influence, l’importance du travail, des études et du devoir bien accompli seuls garants d’un bon destin.
Il convient de le dire : ces influenceuses sont dangereuses pour l’équilibre  de jeunes filles fragiles qui auraient – sans la présence de ces influenceuses, – étudié, rencontré un compagnon normal avec qui elles  auraient bâti une  belle vie dans un univers réel  ! 
Et nos jeunes filles oublieuses de la réalité face à la déferlante du faux charrié par nos influenceuses, se laissent happer dans cet univers cybernétique si factice.
Oui, dans la vraie vie, – en dehors de quelques milliardaires-, personne n’offre autant de luxe à une femme. Les hommes et les femmes travaillent dur pour gagner leur pitance, pour se construire une maison et élever leurs enfants.
Dans la vraie vie en dehors d’enfants d’ultra riches, personne n’offre des voitures supersoniques à son fils pour son anniversaire….
Dans la vraie vie, les vrais riches cachent l’étendue de leurs richesses/
Les influenceuses vous veulent du mal,  pour la vraie vie.
Texte publié par l’écrivaine ce 28 juillet 2021 sur son compte Facebook

Utilisation des réseaux sociaux: le patron de la gendarmerie du Cameroun recadre ses troupes

Dans un message porté, le secrétaire d’Etat à la défense chargé de la gendarmerie nationale rappelle aux pandores dans quel contexte ils doivent utiliser ces plateformes.

Dès le 1er novembre prochain, les gendarmes doivent se conformer aux directives de Galax Etoga, le secrétaire d’Etat à la défense chargé de la gendarmerie nationale (Sed-Cgn). Notamment en en ce qui concerne l’utilisation des réseaux sociaux.

A cette date, tout contrevenant à ces instructions s’expose à des sanctions. La sortie de Galax Etoga du 15 octobre fait suite à un rappel à l’ordre de plusieurs gendarmes qui dévoilaient leur identité de militaires sur les réseaux sociaux en faisant étalage de leurs «habillement, armement, caserne, opérations.» Ces derniers ont d’ailleurs eu deux semaines pour se conformer à la réglementation.

Une situation qui donne l’occasion au patron de la gendarmerie de mettre les points sur les i. Dès novembre, «tout groupe WhatsApp regroupant des gendarmes, créé sans autorisation de M. le Sed-Cgn devra être instamment dissout sous peine de mesures répressives contre tous ses membres.»

Discours de Paul Biya à la Nation: des Camerounais expriment leur déception

Suite à l’adresse du président de la République au peuple camerounais, au sujet de la crise anglophone, plusieurs internautes avouent leur désillusion.

 Les messages fusent de toute part après le discours de Paul Biya à la nation camerounaise. Une impression de goût amer se dégage, à la lecture des commentaires sur les réseaux sociaux. Plusieurs avouent être restés sur leur faim. D’aucuns sont déçus par le fait que le chef de l’Etat, Paul Biya n’ait pas, pour une fois, bousculé ses habitudes pour prononcer un discours en anglais. «37 ans de discours, aucun en anglais. Aucune traduction en temps réel. 37 ans d’un doublage pourri qui pousse chacun à éteindre sa télé. L’exemple type du mépris et de la marginalisation décriés et niés», fulmine le journaliste Florian Ngimbis, sur son compte twitter.

Cet avis est d’ailleurs revenu dans plusieurs posts qui se sont répandus comme une trainée de poudre. L’entrepreneur Rebecca Enonchong, voit d’ailleurs en cette posture du Président une provocation qui pourrait mettre le feu au poudre. «Un discours entier concernant la crise anglophone sans prononcer un seul mot en anglais ou une parole adressée directement aux anglophones. Il ne comprend pas ou refuse de comprendre. Ce discours va juste mettre de l’huile sur le feu», prévient-elle. Le cardinal Christian Tumi qui a longtemps souhaité la conférence nationale anglophone, pense déjà aux préparatifs du dialogue annoncé par Paul Biya. «Cette réunion va finalement se tenir. Elle doit être bien préparée», espère l’homme de Dieu.

Dans cette mouvance de déception, des membres du gouvernement saluent la main tendue du Président. Grégoire Owona, ministre du Travail et de la Sécurité sociale, dans un twitt, se dit «heureux d’avoir un Chef d’Etat à l’écoute ! Quel don de Dieu pour le Cameroun, un et indivisible ! La porte du pardon reste grande ouverte! Le dialogue est là. A nos marques, prêts, partons…avec toutes les propositions constructives.»

L’esprit laudateur est également partagé par le gouverneur de la région du Littoral. Pour lui, le discours du Président est un passage en force d’un «Camerounais qui est au fait de tout ce qui se passe dans les dix régions et particulièrement dans les régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest… Il est sensible aux cris de ses compatriotes de ce côté du pays. Il a rappelé les premières mesures prises et il décide de créer un cadre d’un dialogue plus élargi. Nous sommes satisfaits dans la région du Littoral», indique-t-il aux confrères de Canal 2 international.

Paul Biya : « On peut s’exprimer sans prendre la rue»

Le chef de l’Etat continue sa sensibilisation sur les réseaux sociaux en abordant le sujet de la liberté d’expression. Laquelle, souligne-t-il, doit «servir des causes justes».

 La coutume est déjà installée. Le président Paul Biya s’exprime dorénavant aux Camerounais via des proverbes sur les réseaux sociaux. Suivant cette tradition, il a choisi Jeudi, 02 mai, d’exhorter ses concitoyens sur un usage «juste de la liberté», surtout celle relative à la libre expression.

«Les gens peuvent s’exprimer pleinement sans prendre la rue, sans causer de destruction et sans pillage», indique Paul Biya. Dans un second message, le chef de l’Etat déclare : «La liberté doit servir des causes justes. On peut parfaitement s’exprimer sans dresser des barricades, sans détruire, sans saccager. S’exprimer par des actes de vandalisme, par des manifestations illégales, des revendications intempestives, par le chahut ou le désordre n’est pas digne».

Le message de Paul Biya sonne comme une réponse au Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), dont près de 200 militants sont détenus pour avoir organisé une marche dans trois villes du Cameroun le 26 janvier 2019. Les frondeurs dénonçaient la mauvaise gestion de la crise en cours dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, ainsi que l’issue de l’élection présidentielle du 7 octobre, suite à laquelle Paul Biya Paul Biya conserve le pouvoir politique pour un 7e mandat.

Les autorités camerounaises ont toujours taxé le président du Mrc, Maurice Kamto, et ses partisans de préparer une insurrection dans le pays. Le motif fait d’ailleurs partir d’une panoplie de griefs retenus contre les militants du Mrc. «Vous devez surtout vous défier des chants trompeurs des oiseaux de mauvais augure, ces marchands d’illusion qui n’ont pour projet que la déstabilisation », ajoute le président Paul Biya ce vendredi.

 

Cameroun : le Minfi exploite les réseaux sociaux pour traquer les agents fictifs de l’Etat

La dénonciation des présumés fonctionnaires fictifs continue en 2019 grâce à des applications mobiles telles que WhatsApp et Facebook.

L’opération de comptage physique du personnel de l’Etat (Coppe), entamé en avril 2018 se poursuit. Le ministre des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze, s’est engagé à poursuivre en 2019, même sur les réseaux sociaux afin de traquer les fonctionnaires fictifs au Cameroun. Des lignes téléphoniques ainsi que des comptes WhatsApp et Facebook ont été créés pour dénoncer les présumés fonctionnaires fictifs.

Louis Paul Motaze indique : “Les dénonciations des agents de l’Etat percevant indûment des salaires sans travailler restent ouvertes. Les canaux de communication mis en place à cet effet sont disponibles en permanence, notamment : par appel téléphonique aux numéros : 242 94 24 13 ou 663 17 01 04”.

Il est également possible de dénoncer à travers les réseaux sociaux Whatsapp et Facebook. Sur Facebook, les dénonciations se font sur la page COPPE2018.

Les anciens canaux restent ouverts. Il s’agit de l’adresse électronique : denonciation.coppe2018@minfi.cm et du site web www.minfi.gov.cm.

Le Minfi a lancé l’opération Coppe le 20 avril 2018 dans le but de rationaliser les dépenses de l’Etat, au regard du poids de la masse salariale dans le budget. Il était question d’identifier et d’expurger du fichier solde de l’Etat, tous les agents publics y émargeant irrégulièrement, du fait d’une absence non justifiée, d’une démission ou d’un décès non déclaré.

A ce jour, on dénombre plus de 20 000 fonctionnaires présumés fictifs sur un total de 310 000 agents. Selon le Minfi, le Coppe a déjà permis de réaliser des économies budgétaires mensuelles de 394,7 millions FCFA, soit 4,7 milliards FCFA par an.

 

Samuel et Georgette Eto’o au cœur d’une nouvelle polémique sur les réseaux sociaux

Une fois de plus, l’ancien capitaine des Lions Indomptables est la cible d’attaques sur les réseaux sociaux. Le compte Facebook de la mère de son premier fils Etienne relaye depuis quelques jours des informations dégradantes pour son image. Une nouvelle affaire dont le nom de Georgette, sa femme revient avec insistance. Les fans du camerounais parlent d’une autre cabale à tête chercheuse contre leur icône.

Le compte Facebook de Marian Pineda, la mère d’Etienne Eto’o, inactif depuis 5 ans a repris du service ce 20 novembre 2018 sous fond de graves dénonciations à l’endroit de Samuel Eto’o. Une nouvelle affaire qui fait grand bruit sur les réseaux sociaux. En deux  jours seulement, plus de 5000 commentaires des internautes sur l’ensemble des publications concernant Eto’o et son épouse.

Selon les publications du compte de cette ex de l’ancienne star du Fc Barcelone qui réside en Espagne, outre Samuel Eto’o qui est accusé « d’irresponsabilité », c’est surtout Georgette qui est interpellée pour menaces fréquentes. Un audio attribué à la femme du quadruple ballon d’or a d’ailleurs été publié dans ce sens.

« Tu n’as pas peur de moi, tu devrais avoir peur de moi. Si tu ne quittes pas sur mon chemin (…) je vais te montrer de quoi je suis capable. Enregistre bien cette note, enregistre-la bien. Tu oublies que tu es une pute ? Ça, dis ça à ton fils. Espèce d’imbécile que tu es. Tu n’as rien à faire que de t’occuper de la vie des autres ? Depuis 16 ans, tu es dans une vie misérable à attendre quoi ? Vas te chercher un homme. Espèce d’idiote. Prends cette note vocale, mets-la encore en statut pour que tout le monde entende la pute que tu es », aurait asséné Georgette à Marian Pineda via whatsapp.

Entre non-versement de pension alimentaire, irresponsabilité, Samuel Eto’o est accusé de tous les maux que subit Marian Pineda. Des faits dont le meilleur buteur de l’histoire des Lions Indomptables n’a pour l’instant souhaité répondre. Toutefois, ses fans sur les réseaux sociaux dénoncent une énième campagne de sabotage contre leur idole. Pour ceux-là, depuis que Samuel Eto’o a clairement affiché son soutien au président Paul Biya lors des dernières élections, il est la cible de plusieurs personnes mal intentionnées.Effectivement, ces récentes polémiques naissent à la fin du processus électoral. Des affaires qui écorchent l’image du nouvel avant-centre du Quatar Fc.

Avant le cas Marian Pinada, Thierry Bisso un  ami d’enfance d’Eto’o qui dit avoir vécu avec lui lorsqu’il jouait à Majorque avait lui aussi fait une vidéo incendiaire sur son compte Facebook afin de l’accuser. Concernant une autre affaire cette fois-ci au Cameroun, le triple vainqueur de la Champion League européenne a déposé une plainte au tribunal administratif contre Soleil Nyassa et le journaliste Michael Doppas. Nos sources indiquent qu’il s’agit encore d’une plainte pour diffamation.

Des polémiques qui ne freinent pas l’ex star de l’Inter de Millan dans l’accomplissement de ses projets pour le développement de son pays. La semaine passée il a annoncé un match de prestige avec les plus grandes stars du foot au monde. Rencontre qui se tiendra au Cameroun, quelques jours avant la Can 2019. A l’en croire, ce match créera plusieurs emplois directs et indirects aux jeunes camerounais.

 

 

Un projet pour l’encadrement des réseaux sociaux au Cameroun

Une proposition de code de conduite en période électorale a été élaborée la semaine dernière au terme d’une plateforme de concertation qui s’est tenue à l’Assemblée nationale.

Un atelier de haut niveau de formation des leaders politiques et autres acteurs impliqués dans le processus électoral s’est tenu du 23 au 24 août à l’Assemblée nationale du Cameroun. Les travaux se sont déroulés sous le thème : « L’utilisation des réseaux sociaux et la sincérité de la communication politique en contexte électoral ». Cet atelier a été organisé grâce à un partenariat entre l’Ecole citoyenne et politique de Yaoundé (Ecpy) et l’Institut international pour la démocratie et l’assistance électorale (IDEA International).

Au terme de deux journées d’échanges sur le comportement des internautes sur les réseaux sociaux, un projet de code de bonne conduite sur les médias sociaux a été adopté. Les recommandations provisoires proposées au cours de cet atelier ont pour objectif principal de réguler l’usage des réseaux sociaux au Cameroun en contexte électoral, à quelques semaines de la présidentielle du 07 octobre prochain.

Le code de bonne conduite sur les médias sociaux tel que reformulé et adopté par l’Assemblée nationale ou par le gouvernement est attendu avant le début officiel de la campagne électorale. Le conseil électoral, les partis politiques et leurs candidats, les médias et tous les autres internautes seront soumis à un règlement sur toutes les plateformes numériques.

Entre autres recommandations, on note : « l’obligation de signer ses publications, le respect de la vie privée des candidats, l’engagement à citer ses sources, à éviter les plagiats et les publications de haine ». Maurice Engueleguele, représentant de IDEA, au cours de son intervention, a également insisté sur la période d’embargo électoral, période au cours de laquelle tous les acteurs cessent de parler des élections « pour laisser les électeurs se décider sans être influencés ». Dans ce code, un accent est également mis sur l’éducation des usagers et les sanctions réservées aux médias sociaux en cas de non-respect de ses dispositions.

Ce projet a été confié aux autorités compétentes qui vont décider de son statut final. Le projet final pourra être contraignant c’est-à-dire comportant des sanctions autres que celles prévues par la loi.

Présidentielle 2018: Adamou Ndam Njoya absent des réseaux sociaux

Le candidat de l’Udc n’est pas actif sur  les réseaux sociaux où ses rivaux dans la course pour le palais d’Etoudi se déploient abondamment.

Adamou Ndam Njoya, le candidat de l’Union démocratique du Cameroun (Udc) pour la présidentielle 2018 tarde à se lancer dans la conquête de l’électorat camerounais via les réseaux sociaux. Cet homme politique a un compte Facebook mais il n’y publie pas de contenus régulièrement. Même pas ceux relatifs à sa participation au scrutin du 7 octobre prochain.

A soixante-seize ans, Adamou Ndam Njoya tente pour la troisième fois d’accéder à la plus haute fonction étatique du pays. En 2004, il est le représentant d’une coalition de partis politique de l’opposition à laquelle le Social democratic front n’adhère pas. Il sort avec 4,5 % des voix contre 17,4% pour John Fru Ndi et 70,9% pour le président Biya 70,9 %.  Il revient en 2011 et porte une candidature unique et ne récolte que 1,73% des voix.

Adamou Ndam Njoya renouvelle l’expérience mais à sa façon. Contrairement à ses autres rivaux qui complètent leurs communication sur le terrain avec des post sur les réseaux sociaux, le président de l’Udc n’a ni annoncé sa candidature sur sa page, ni même tenter de faire connaitre ses idées politiques par ce canal. La dernière publication sur son compte date du 21 février dernier. Il y annonçait le décès du député de l’Udc Samba Mariama.

A ce jour, les candidats à l’élection présidentielle les plus présents sur la toile sont : Paul Biya (859 132  abonnés sur Facebook et 342 117 sut Twitter), Joshua Osih, Cabral Libii (7 728 abonnés sur Facebook et 1983 sur Twitter), Serge Espoir Matomba (129 599 abonnés sur Facebook et 2510 sur Twitter), Maurice Kamto (15 880 abonnés sur Facebook et 1618 sur Twitter) et Akere Muna (30 583 abonnés sur Facebook et 7 821 sur Twitter).

Il existe une autre page en lien avec le parti. Elle est nommée « Président national de l’Udc du Cameroun, Docteur Adamou Ndam Njoya ». 1190 personnes la suivent, mais comme la première, cette page n’aborde aucune actualité liée à l’échéance électorale en cours.

Sur le terrain, l’Udc  a entamé des tournées dans les régions, bien que la communication autour ne soit pas des plus optimales. Vendredi, le parti a bouclé une descente à Bafoussam (Ouest) et arrêté, samedi, le calendrier de sa tournée dans les régions. Un « fort déploiement » est donc imminent.

 

 

Destruction du monument de Ruben Um Nyobe : vague d’indignation sur la toile

Après la diffusion des vidéos montrant des chefs du canton Bell en train de détruire le chantier du monument dédié au nationaliste, les réactions de désapprobation des internautes ont inondé la toile.

Une vague d’indignation s’est emparée de la toile ces deux derniers jours, suite à la diffusion de vidéos et photos montrant des chefs du canton Bell en train de détruire le chantier du monument dédié à Ruben Um Nyobe, héros de la lutte pour l’indépendance du Cameroun. Sur lesdites vidéos, en effet, on peut voir ces autorités traditionnelles, munies de pelles et de marteaux, saccager toute la palissade de contreplaqués. Ils procèdent par la suite à des rites sur la fondation pour conjurer le mauvais sort sur quiconque poursuivrait les travaux d’érection de la stèle en ces lieux.

Les vidéos publiées sont très vite devenues virales, suscitant l’émotion de plus d’un. Du politicien Anicet Ekane à la journaliste Annie Payep en passant par de nombreuses autres personnes plus ou moins célèbres, les réactions des camerounais n’ont pas tardé à affluer. « C’est une honte, c’est un scandale, cela d’autant plus que pour nous, tous les camerounais sont chez eux partout au Cameroun, et plus encore, Um Nyobe qui a lutté pour la libération de ce pays« , affirme l’homme politique dans une vidéo diffusée sur Facebook. Un avis partagé par de nombreuses personnes.

Quelques heures après, le canton Bell a publié un communiqué pour restituer le contexte dans lequel est intervenu ce geste. Sur sa page Facebook, le porte-parole du canton explique que les chefs n’ont jamais voulu atteindre en mal la communauté Bassa ou le monument. « C’est avec une grande surprise que la population a constaté un matin des travaux de construction d’un monument en mémoire du valeureux feu Ruben Um Nyobe. Notre première réaction a été de communiquer avec le chef supérieur Bassa. Les différents courriers envoyés à la Communauté urbaine de Douala (CUD) pour convenir d’un rendez-vous afin de trouver une solution, n’ont pas eu de suites favorables. Les travaux touchent à leur fin, occasionnant une colère indescriptible des populations autochtones, prêtes à se soulever pour exprimer leur désarroi. Les chefs de Njo Njo ont donc décidé d’agir en extrême urgence. Il s’agira donc de trouver de façon consensuelle, le site adéquat pour l’implantation du monument, sans création de frustrations et de polémiques », peut-on lire dans ledit communiqué.

Mais cette déclaration n’a visiblement pas suffi à calmer les tensions et les commentaires ont continué d’affluer sur les réseaux sociaux. A ce jour, la communauté urbaine de Douala, maître d’ouvrage des travaux de construction de la stèle dédiée à Um Nyobe, n’a toujours pas réagi sur le sujet.

 

 

 

Au Cameroun, les faux recrutements abondent sur la toile

De faux communiqués à l’apparence crédibles sont diffusés sur la toile, faisant état de recrutements dans des entreprises très prisées au pays ou encore dans des institutions publiques. Les structures procèdent à chaque fois à des démentis.

La circulation des fausses offres d’emploi n’est pas nouvelle au Cameroun. Seulement, elle prend de l’ampleur et les communiqués produits à cet effet semblent de plus en plus authentiques, tant le soin est pris pour reproduire les logos, cachets et signatures originaux.

De quoi faire tomber la méfiance des nombreux jeunes camerounais en quête d’emplois. Dans le pays, entre 3,8% et 4% des jeunes âgés de 15 à 35 ans sont sans emploi et près de 70% de la population se retrouveraient dans le sous-emploi avec des salaires en dessous du Smig en vigueur (36. 500 F CFA), selon des chiffres fournis en 2016 par l’Institut national de la statistique (INS).

Les faux recrutements profitent à certains. Pour cela, ils font miroiter l’obtention d’un poste dans des entreprises locales réputées bonnes payeuses. Il ne reste alors plus qu’à faire payer des frais, dont l’utilité n’est pas souvent expliquée, au moment du dépôt des dossiers de candidature. Les canaux sont nombreux pour percevoir l’argent, le Mobile money y compris… Parfois des numéros personnels à contacter sont fournis.

Si les postes proposés et les compétences requises relèvent le plus souvent du domaine d’activités de l’entreprise en question, la procédure de recrutement n’est pas souvent celle adoptée par la structure.

« Le ministère de la Santé publique informe le grand public qu’une fausse information circule sur les réseaux sociaux et fait état d’un recrutement d’infirmiers privés par le ministère de la Santé publique via le site Web du Ministère. André Mama Fouda dénonce vigoureusement cette fausse information et rappelle que le recrutement des personnels dans l’administration publique relève de la compétence exclusive du ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative », indique un communiqué dudit département ministériel publié le 19 février, en réaction à de fausses nouvelles diffusées sur Facebook.

La Société nationale de raffinage (Sonara) des produits pétroliers a dû, elle aussi, apporter un démenti à un faux recrutement. Un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux annonçait le 7 février un vaste recrutement dans cette entreprise. On y chercherait, selon ce texte, des maintenanciers, des contrôleurs de productions, des électrotechniciens….

La Sonara martèle qu’il n’en est rien. « La direction générale de la Sonara  porte à l’attention de l’opinion publique que notre politique de recrutement se base sur des besoins identifiés. Dans le cadre de cette politique, nous travaillons en étroite collaboration avec des organismes spécialisés en recrutement du personnel et le Fonds national de l’emploi. Lesquels, après une annonce  procèdent, sans frais pour les candidats, à la réception des dossiers et aux tests de sélection des talents à l’échelle du territoire national », indique-t-elle dans un communiqué signé le 19 février, par son directeur des relations publiques, Blasius Ngome.

La toile s’enflamme après la disparition de Mgr Jean-Marie Balla

 La mort supposée de l’évêque de Bafia suscite des passions sur les réseaux où les internautes sont partagés entre des théories de meurtre et des témoignages sur la personnalité du prélat.

Au Cameroun, la disparition de l’abbé Jean Marie Balla suscite bien des émotions. Après des informations relatives à un suicide présumé conforté par la phrase « je suis dans l’eau » laissé par le prélat dans sa voiture, les avis sont mitigés. Les Camerounais se livrent à toutes sortes de scénarii pour expliquer cette tragédie.  » Il s’est peut-être  enfui et a fait tout ce qu’on voit là pour créer une diversion. Les prélats par le billet des confessions ont beaucoup d’informations et des secrets. L’un des secrets peut avoir occasionné une chasse à l’homme et le prélat pour semer ses poursuivants a monté cette scène », analyse un internaute.

Sur la toile, deux autres thèses s’opposent : la première porte sur le meurtre du prélat tandis que l’autre ouvre le doute sur l’effectivité du décès du prêtre. Chacun y va de sa propre analyse.

«C’est un meurtre pure et simple, ils le savent et nous le savons : c’est un meurtre». «Toujours est-il qu’il faut ouvrir une enquête ne nous bornons pas à il s’est jeté dans l’eau pensons aussi à il a été assassiné et jeté dans l’eau»,déclarent certains internautes. «Toujours faire la distinction entre le décès et la disparition». « Moi je parlerai du décès quand le corps sera retrouvé . Donc il n’est pas encore mort à mon avis« . «A ma connaissance on n’a pas encore retrouvé le corps du prélat donc on ne peut encore parler de suicide ou de meurtre encore moins de décès. Pour l’instant il est porté disparu», soutiennent d’autres.

Pour d’autres abonnés des réseaux sociaux, l’heure est à l’optimisme. «Le mal du clergé c’est de mélanger religion et politique tant que le clergé sera englué dans cette voie il y aura toujours mort dans leur rang ce qui est dommage et pendant qu’on y est, vivement qu’on retrouve sain et sauf ce prêtre de Bafia.»

Des témoignages et autres messages de sympathie sont également publiés sur la toile. «J’ai connu cet évêque et j’ai travaillé avec lui en 2000 comme maître d’internat a Mvolyé et lui recteur. Effectivement, j’ai de lui l’image d’un homme solide, debout, équilibré, lucide et mesuré. L’homme que j’ai côtoyé ne serait pas capable d’un tel geste. C’est vrai, les hommes changent et l’homme est un mystère, mais je me permets ce doute pour avoir côtoyé cet homme au quotidien durant 10 mois. Certains détails me confortent dans mes analyses. 1. Il serait parti de l’évêché à 23 heures… or monseigneur etait farouchement opposé aux déplacements nocturnes. 2. Pour se suicidé, a t il besoin de parcourir 60 km? Alors qu’il semblerait qu’il avait l’autorisation du port d’arme. Il aurait suffi qu’il entrât dans sa chambre pour se tirer une balle dans la tête. 3. Monseigneur savait nager paraît-il. Un bon nageur choisirait-il ce mode opératoire pour se donner la mort? 4. C’est assez spectaculaire ce genre de mort. En plus, le message est léger, enfantin et digne d’un film de Nollywood. «Je suis dans l’eau».

« Ce caractère exotique du drame et cette analyse éclectique me portent vers le doute cartésien. Je doute parce que je veux connaître la vérité. Je doute parce que ma raison ne veut pas l’admettre. Je doute encore plus parce que monseigneur était un homme de foi, enraciné dans le message du christ, moulé par l’enseignement de l’église et convaincu de servir Dieu, le vrai Dieu. J’en doute également parce qu’en homme de foi, je crois en Dieu. Je crois aussi que ce beau reflet de l’image de Dieu que j’ai vu et côtoyé, et qui m’a conforté dans ma vocation n’aie pas pu, en si peu de temps, se dénaturer à ce point. Mais nous sommes des hommes. Et si c’était établie, cette thèse du suicide me ferait davantage approfondir le sens du mystère qui entoure nos vies », a publié une internaute sur sa page Facebook.

«Sérieux!je ne fais que lire des posts de moqueries depuis l’annonce de la mort de l’évêque de Bafia.
Vous devriez avoir honte, honte de vous moquer, honte de rire du malheur du prochain. Aucun de vous ne sait comment il quittera ce monde, au lieu de tourner cet événement si triste en dérision, vous devriez vous interroger sur vous-même. Je ne veux pas savoir ce qui s’est passé conduisant cet évêque à une telle extrémité si bien sûr la piste du suicide est avérée, mais il mérite un certain respect. Courage à sa famille et amis. Rip Prélat! Dieu reste le seul et unique juge», a déclaré une internaute sur Facebook.

Yaoundé abritera une conférence sur les réseaux sociaux en juin

Les assises prévues du 21 au 22 juin serviront de cadre à la promotion d’une utilisation responsable des réseaux sociaux. Elles sont organisées sous le parrainage du Minpostel.

Le réseau Zetem Co organise une conférence nationale pour la promotion des bonnes pratiques sur les réseaux sociaux. Les travaux organisés sous le parrainage du ministre des Postes et Télécommunications se tiendront au Palais des Congrès de Yaoundé du 21 au 22 juin 2017.

Bloggeurs, influenceurs web, journalistes, enseignants, artistes et autres chercheurs sont attendus à cette Conférence qui vise la création d’un cadre pour assurer la norme citoyenne dans l’utilisation des réseaux sociaux. Objectif : réduire et maitriser les risques de manipulation, les atteintes aux bonnes mœurs sur la toile.

Le Cameroun est, depuis plusieurs mois, engagé dans la lutte contre les dérives sur les réseaux sociaux. La Minpostel, Minette Libom Li Likeng, a récemment amorcé une large campagne de mise en garde contre le phénomène. Dans un court message envoyé aux utilisateurs de téléphonie mobile, elle indiquait que «l’émission et la propagation de fausses nouvelles, notamment par les réseaux sociaux, sont réprimés par le Code pénal et la loi.»

En novembre déjà, son département ministériel annonçait le renforcement du cadre législatif et réglementaire national dans le but de protéger davantage les droits des utilisateurs camerounais du secteur du numérique. Un projet de loi relatif à l’utilisation des données numériques des consommateurs est en prépartion.

A la suite de la ministre, le président de l’Assemblée nationale, Cavaye Yeguie Djibril, a appelé à la responsabilité des internautes pour éviter «nouvelle forme de terrorisme». «Originellement considérés comme un outil de communication et une plateforme de partage en ligne, voilà que les réseaux sociaux sont devenus une arme vouée à la désinformation. Pis encore à l’intoxication et à la manipulation des consciences, semant ainsi la psychose au sein de l’opinion. Un phénomène social désormais aussi dangereux qu’un missile lâché dans la nature. Il est d’autant plus dangereux que ce déferlement d’informations erronées est l’oeuvre d’amateurs, malheureusement de plus en plus nombreux, qui évoluent aux antipodes de toute éthique et de toute déontologie. Pour tout dire, les réseaux sociaux sont devenus aujourd’hui au Cameroun de véritables fléaux sociaux», avait-il martelé.

Quelques tragédies ont été des catalyseurs de la guerre que mène le gouvernement contre l’usage abusif des réseaux sociaux. La première est le déraillement du train inter-cité de la Camrail à Eseka le 21 octobre dernier. Ce jour-là, des images dites du drame ont commencé à circuler sur la toile en début d’après-midi, révélant des cadavres, des blessés, des wagons tombés dans les marécages et de nombreuses victimes empilées dans des moyens de transport de fortune. Jusqu’en début de soirée aucune communication officielle n’avait pu confirmer ou démentir l’information qui avait, en quelques heures, fait le tour du triangle national et même atteint d’autres contrées. Le 21 octobre, sur la radio publique, le ministre des Transports, Edgard Alain Mebe Ngo’o est intervenu pour dénoncer des actes de désinformation. Selon lui, les images qui avaient été diffusées – prises pour la plupart par des rescapés du train – étaient celles d’un accident de train survenu des années plus tôt. Néanmoins il confirmait la survenue d’un déraillement de train proximité de la gare d’Eseka.

Quelques semaines après, des images d’une manifestation des avocats anglophones des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest violemment réprimée par  les forces de l’ordre ont créé la polémique sur les réseaux sociaux. Les scènes dévoilées, renforcées par l’horreur des sévices infligés aux étudiants dans la ville de Buea avaient suscité des mouvements d’humeur chez les enseignants anglophones qui avaient également regagné les rues dans lesdites régions. A leur tour, des mouvements sécessionnistes et celles en faveur d’un retour au fédéralisme récupérèrent la contestation et appelèrent plus de trois fois à des villes mortes. Les appels furent lancés via les réseaux sociaux.

Ce dernier évènement a acheva de lancer les hostilités entre le gouvernement et les utilisateurs véreux des réseaux sociaux. La réaction du gouvernement ne s’est pas fait attendre. L’accès  à Internet a été suspendu pendant plus de deux mois dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Le 20 avril 2017, instruction fut donnée au Minpostel de rétablir la connexion dans ces deux régions. Toutefois, le gouvernement se donne le droit de «prendre en tant que de besoin des mesures appropriées pour éviter qu’Internet ne soit locomotiser  pour susciter la haine et la discorde entre les Camerounais ou pour créer des troubles à l’ordre public».

 

Réseau sociaux vs Méningite: un combat en cours au Cameroun

Depuis  les rumeurs sur les 17 cas de méningites détectés à Garoua, région du Nord, de nombreux Camerounais ont recours à la toile pour prévenir leurs proches.

«Des cas de méningite détectés au Cameroun. Soyez prudent, la méningite tue rapidement. Envoyez ce message à vos proches», alertent Facebook, Twitter et le reste des réseaux sociaux actifs au Cameroun.
La toile ou encore les technologies de l’information et de la communication s’avèrent sciemment utilisées dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, étant au devant de la lutte contre un virus mortel.

A ces cas s’ajoutent les 23 cas de méningite dont neuf décès, détectés à Yaoundé, la capitale du Cameroun, au cours des deux précédentes semaines.

Dans un communiqué rendu public jeudi, André Mama Fouda, le ministre camerounais en charge de la Santé, a annoncé qu’ « il n y avait pas d’épidémie de méningite au Cameroun » et a tenté de rassurer la population. Il a ajouté que des lots de vaccins avient été envoyés à Garoua.

Malgré ce communiqué ministériel, la population camerounaise est effrayée, d’autant plus qu’au Nigeria voisin, une épidémie de méningite a déjà tué plus de 282 personnes en cinq mois et il y a actuellement «1966 cas suspects», selon Chikwe Ihekwaezu, le chef du Centre nigérian de contrôle des maladies.

Au Cameroun, les gens s’envoient des messages de prudence sur les réseaux sociaux. «Des cas de méningite détectés au Cameroun. Soyez prudent, la méningite tue rapidement. Envoyez ce message à vos proches».

C’est un exemple de message que les gens reçoivent. On ne sait pas qui est à l’origine desdits messages. Les gens se les envoient quand même «pour prévenir nos proches», explique à Anadolu, Guy Manda, l’une des personnes ayant reçu ce message et l’ayant à son tour envoyé à ses proches.

«Je suis inquiète. Ma fille a eu une fièvre la semaine dernière. J’ai été très effrayée en pensant qu’il s’agissait d’une méningite», explique Florine Esseba à l’agence Anadolu.

«Notre voisin le Nigeria fait face à l’épidémie de méningite. Avec près de 200 kilomètres de frontière entre les deux pays, il est très facile que cette épidémie s’étende au Cameroun. Je suis inquiète pour ma famille et moi», dit Philomène Edzimbi, une mère de cinq enfants.

Un message écrit envoyé à certains ressortissants français par leur ambassade informe aussi que « plusieurs cas de méningite à méningocoque W135 ont été détectés au Cameroun » et invite chacun à vérifier que sa couverture sanitaire est à jour.

La correspondante d’Anadolu a, de surcroît, pu constater que des dizaines de personnes se sont rendues au Centre Pasteur de Yaoundé, l’un des centres habilités à administrer le vaccin contre la méningite. Mais sur place, la plupart d’entre eux ont été découragés par le prix du vaccin, soit 5400 Fcfa (8,75 usd) pour le «meningo A et C», tandis que le vaccin «Meningo ACY W135» coûte 11 200FCfa (18,16 usd).

«L’Etat doit lancer des campagnes nationales de vaccination contre la méningite. Il ne faut pas attendre que la situation soit grave pour y penser», propose Brice Hervé Tchatchouang, un autre Camerounais.
Face à la préoccupation relative à une campagne nationale de vaccination, aucune réponse l’a pu être obtenue au ministère de la Santé.

La méningite est une maladie infectieuse qui se transmet par contact direct avec un malade. La maladie entraîne, en quelques heures, de graves séquelles neurologiques et même la mort.

Cameroun: réseaux sociaux et la crise anglophone dans les journaux ce lundi

Les journaux ont focalisé leurs gros titres sur la croisade gouvernementale contre les dérives sur les réseaux sociaux et sur la crise socio-politique dans les régions anglophones

«Réseaux sociaux : le gouvernement (re)brandit le bâton» est la manchette consacrée au sujet par le quotidien à capitaux privés Mutations, à la suite d’une campagne de sensibilisation lancée jeudi dernier autour de ces plate-formes virtuelles.

A cette, qui s’inquiète des risques de restriction des libertés la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, rétorque qu’«il est question de promouvoir l’utilisation des réseaux sociaux, mais d’une façon responsable».

Cette mise en garde, confirme le bihebdomadaire Repères, intervient effectivement au moment où les pouvoirs publics, à travers diverses initiatives et discours, s’emploient à pointer du doigt cette forme de communication, considérée comme un vecteur de risques divers sur la paix sociale.

«Dérives sur les réseaux sociaux : pour ou contre les sanctions?» ose le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune : si nul ne doute de l’utilité de ces outils de communication moderne, la multiplication des dérapages pose problème.

Et d’appeler les autorités à appliquer les dispositions répressives de la loi de décembre 2010 relative à la cybersécurité et la cybercriminalité au Cameroun, une démarche qui sans doute permettra de faire reculer ce phénomène.

Le même journal, à propos de l’enlisement des pourparlers engagés par le gouvernement à l’endroit des activistes anglophones, rapporte, à l’issue des échanges de la fin de la semaine dernière à Bamenda (Nord-Ouest), que de nouvelles préoccupations se sont ajoutées aux 11 points de divergences déposés sur la table par les leaders anglophones.

«Comment expliquer, s’emporte le bihebdomadaire La Météo, que la République en soit autant malmenée par des syndicats d’enseignants grévistes ! Un coup, ils exigent la libération des manifestants pourtant en faute avec la loi. Un coup, ils posent sur la table la question du retour au fédéralisme. Chose étrange, le gouvernement semble incapable à mettre le holà à ce bal de revendications posées au mauvais endroit. Qui trouve intérêt à ce que la crise dite anglophone s’installe dans la durée?»

Et de constater qu’au fur et à mesure que les pouvoirs publics apportent des solutions aux problèmes posés, leurs interlocuteurs ne cessent de monter les enchères et enlisent les discussions, point qu’ils en sont aujourd’hui à exiger rien moins qu’un débat sur le fédéralisme, comme préalable à toute levée du mot d’ordre de grève qui paralyse en ce moment la rentrée scolaire dans le Sud-Ouest et le Nord-Ouest.

Les grévistes exigent la rotation à la présidence de la République, confirme Repères : une nouvelle pétition qui sort du cadre des négociations engagées depuis plusieurs semaines par les pouvoirs publics.

Cette surenchère constitue «une aberration, dans un système démocratique où les libertés civiles et politiques sont garanties par la Constitution et dans lequel tout citoyen camerounais a le droit de briguer un poste présidentiel, à condition de remplir les conditions prévues par la réglementation en vigueur».

C’est désormais d’un «dialogue de sourds» qu’il s’agit, renchérit Mutations : de 11 points inscrits à l’ordre du jour, on en est aujourd’hui à 18, le référendum sur le fédéralisme étant le dernier invité en la matière.

Et de s’exclamer : «Comment peut-on avancer dans une négociation quand l’interlocuteur a des revendications contenues dans un tiroir ? N’est-ce pas là une sorte d’espièglerie visant à bloquer les débats?»