Cameroun : des promoteurs du tourisme victimes d’arnaque

L’alerte est contenue dans une correspondance du secrétaire général du ministère du Tourisme et des Loisirs adressée aux collaborateurs régionaux et départementaux dudit ministère.

Attention, les arnaqueurs rodent sur les réseaux sociaux.  Ils prennent pour cibles entre autres, des promoteurs du secteur du tourisme et des loisirs. Se faisant passer pour le secrétaire général du ministère en charge de ce secteur-là, ils ont réussi, dans leur chasse au gain facile, à arnaquer certains promoteurs. Le secrétaire général du ministère, cette fois-ci le vrai, dévoile dans sa correspondance leur mode opératoire.

Celui-ci « consiste à entrer en contact avec le promoteur via l’application « WhatsApp », se présentant comme étant monsieur Ndiori à Mamoum Paul Marcel, secrétaire général du ministère du Tourisme et des Loisirs. Au fil de la conversation, ceux-ci promettent monts et merveilles contre de fortes sommes d’argent à leur cible, et une fois le forfait commis, ils disparaissent et changent de numéros de téléphones », décrit l’administrateur civil principal. Le secrétaire soutient que ces arnaques visent à ternir l’image des hauts responsables de l’administration publique.

Pour restaurer la confiance entre le ministère et les promoteurs du secteur du Tourisme et des Loisirs ainsi l’image de l’administration, le ministère invite ses services déconcentrés à plus de vigilance. Le secrétaire prescrit à cet effet la sensibilisation au bénéfice des promoteurs régionaux et départementaux. Se désolidarisant de ces pratiques d’arnaques, Paul Marcel Ndioro à Mamoum appelle les promoteurs à « ne donner aucune suite favorable » aux « sollicitations » des arnaqueurs.

Transport aérien : Paul Biya ratifie l’Accord de coopération avec l’Algérie

Le 1er août 2023, le président Paul Biya a signé un décret portant ratification de l’Accord relatif aux services de transport aérien entre le Cameroun et l’Algérie signé le 24 février 2021 à Yaoundé.

Le Président de la République, Paul BIYA, a signé le 1er août 2023, le décret portant ratification de l’accord aérien entre le Gouvernement de la République du Cameroun et le Gouvernement de la République Algérienne, Démocratique et Populaire.

Ce décret, relatif aux services de transport aérien, marque le lancement des liaisons aériennes entre les deux (02) pays avec leurs deux (02) compagnies nationales respectives (entre décembre 2023/avril 2024 pour Air Algérie et juste après, pour Camair-co). Ça concerne les passagers et le fret. Ce qui va réduire considérablement le coût du voyage, le temps de parcours avec l’Europe et les autres pays d’Afrique. Ça va aussi améliorer la connectivité et la coopération internationale.

Cette initiative va booster les échanges commerciaux entre le Cameroun et l’Algérie et promouvoir le tourisme entre les deux pays qui entretiennent une relation bilatérale depuis 70 ans.

I faut dire que, jusqu’ici, le Cameroun n’a exporté que 4 000 tonnes de marchandises pour une valeur de 3,2 milliards de Fcfa vers l’Algérie soit 0,1% des exportations du Cameroun à destination de l’Afrique qui ont représenté 9,6% (230,5 milliards de Fcfa) sur 2 393,8 milliards des exportations totales au cours des la période sous-revue.  En revanche, le Cameroun a importé 45 000 tonnes pour 19 milliards de Fcfa soit 0,5% des importations africaines (389,3 milliards) cette année-là.

Cet accord, faut-il le rappeler, avait été signé le 24 février 2021 à Yaoundé entre les plénipotentiaires des deux pays, le Ministre des Transports, Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe représentant la République du Cameroun et l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire, S.E. Bedjaoui Merzak, la République Algérienne, Démocratique et Populaire. Au-delà des services aériens, cet accord va favoriser le développement et le rapprochement des populations des deux pays, promouvoir le tourisme et densifier les échanges entre le Cameroun et l’Algérie.

Cameroun-SND30 : le secteur industriel manque de performance

L’évaluation de ce secteur a eu lieu le 14 septembre 2022 à Yaoundé sous la présidence du Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine Ousmane Mey.

La contribution actuelle des industries manufacturées et des services dans le PIB est de moins de 14%, alors que la SND30 prévoit un objectif de 17% en 2030. Il faut agir, pour résorber progressivement le gap. C’est dans cette dynamique que s’inscrivent les travaux de la revue de la mise en œuvre de la SND30 dans le secteur des industries et services, enjeu majeur de la SND30.

Il couvre les domaines des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique, des Petites et Moyennes entreprises et de l’Artisanat, du Tourisme et du Commerce.

Selon le Ministre de l’Economie, Alamine Ousmane Mey, la SND30 a fait de l’accélération de l’industrialisation, l’objectif principal vers lequel les efforts doivent converger pour la marche de notre pays vers son émergence. Notamment à travers la densification de la production industrielle et des exportations manufacturières ; la substitution des importations ; et une meilleure insertion du pays dans les échanges internationaux grâce au rattrapage technologique, et un relèvement de la compétitivité interne et externe.

Selon le ministère de l’économie cette rencontre était l’occasion pour les différents acteurs d’examiner les performances et les défis du secteur des industries et services afin de formuler des recommandations susceptibles d’améliorer les résultats enregistrés.

Au menu des échanges, il y avait des exposés sur la transformation locale du bois à l’aune de l’interdiction de l’exportation du bois en grumes de la zone CEMAC ; la régulation du marché intérieur et la lutte contre l’inflation des produits de grande consommation ; les principaux leviers du développement du secteur minier au Cameroun.

Pour Alamine Ousmane Mey, plus que par le passé, il est aujourd’hui urgent d’accorder une grande priorité à la transformation des matières premières locales, afin de gagner en valeur ajoutée et de réduire les importations de biens et services, tout en augmentant l’offre d’exportation.

Cameroun : 14 mets locaux en voie de labélisation

Un séminaire relatif au lien entre la propriété intellectuelle et les traditions culinaires du Cameroun a eu lieu vendredi 24 juin 2022.

Ce séminaire s’inscrit dans la cadre du projet « propriété intellectuelle et tourisme gastronomique au Pérou et dans d’autres pays en développement ». L’organisation mondiale de la propriété intellectuelle met en œuvre cette initiative au Cameroun  depuis trois ans.

Les travaux de cette rencontre nationale tenue sous la conduite du ministre d’Etat ministre du Tourisme et de loisirs ont porté sur « l’analyse des segments de la chaîne de valeurs des traditions culinaires du Cameroun préalablement sélectionnées, qui ont un lien avec la propriété intellectuelle ».

Dans les faits, il a été question d’entretenir les participants sur deux points essentiels. D’abord sur les avantages de la propriété intellectuelle et ensuite ses outils qui peuvent être employés en vue de la promotion des 14 mets camerounais. La sélection de ces derniers s’est faite le 7 décembre 2021 au cours d’une table ronde. Ces mets vont à l’instar du Miel d’Oku dans le Nord-Ouest ou du poivre de Penja dans le Littoral, vendre l’image du Cameroun en Afrique et dans le monde.

Le ministre Maigari Bello Bouba a saisi cette occasion pour situer l’importance des mets locaux dans la promotion du tourisme camerounais. « Quand un touriste arrive quelque part, il va au restaurant et demande la cuisine locale. C’est cette cuisine qu’il garde en mémoire et qui lui donne envie de revenir pour visiter la destination », explique-t-il.

Cameroun-hébergement : Douala va s’enrichir de deux nouveaux hôtels Hilton

Hilton Douala et Hilton Garden inn Douala Akwa sont les deux nouvelles réalisations annoncées dans la capitale économique du pays.

A la suite de la signature d’accords en vue de développer son portefeuille au Cameroun, Hilton annonce ce lundi 20 juin, la création de deux nouveaux hôtels à Douala. Il s’agit de Hilton Douala et Hilton Garden inn Akwa. Selon les porteurs du projet, la réalisation de ces deux édifices se fera respectivement en quatre ans  et en deux ans.

En effet, le projet Hilton Douala prévoit un hôtel de 210 chambres et suites, des restaurants de spécialités, un bar sur le toit, un salon exécutif. D’autres espaces de détente  et de loisirs y sont prévus. Il s’agit d’une piscine extérieure au dernier étage, d’un club de remise en forme, d’un spa à service complet, etc. le tout sera dans un ensemble plus vaste comprenant le Hilton Douala dans une tour reliée à une autre tour de bureaux commerciaux. Il sera construit au quartier Bonanjo. La fin des travaux est prévue en 2026.

Quant à Hilton Garden inn, il sera construit au quartier Akwa. Il est destiné à l’hébergement de catégorie moyenne et comprendra 111 chambres, une piscine et un bar sur le toit, un salon, un centre de remise en forme et six salles de réunion. Son ouverture est prévue en 2024.

Selon Andrew McLachlan, « l’expansion de notre portefeuille à Douala marque notre engagement envers  le Cameroun et plus largement l’Afrique centrale » déclare le directeur général chez Hilton.

Comment promouvoir l’image du Cameroun ?

C’est tout l’objet d’un café organisé mercredi dernier sur la réputation que dégage le pays tant à l’extérieur qu’à l’intérieur.

L’un des points d’ancrage des objectifs de développement durable de l’ONU est le tourisme. L’organisation internationale souligne que le tourisme apporte des bénéfices qui permettent d’atteindre les objectifs de développement durable et de donner corps aux priorités de développement pour faciliter la croissance économique.

Au-delà de son aspect ludique, c’est aussi un moyen d’attirer des investisseurs. Mais pour ce faire, l’image que dégage le pays compte énormément.

C’est la raison d’être des échanges qui ont eu lieu le mercredi 11 mai 2022 à l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication, Esstic. Organisées par le groupe d’étudiants de la filière Communication des organisations, Muyenga, les discussions se sont appesanties sur les enjeux et les acteurs dans la promotion du patrimoine camerounais.

Nation branding
Le groupe Muyenga

Et l’un des points présenté comme pertinent pour le faire, est l’utilisation de la diplomatie. Les diplomates selon le Pr Elvic Batchom, incarnent l’image d’un Etat et sont donc des acteurs essentiels pour promouvoir la réputation de leurs pays à l’étranger.

Au travers de sa personne, le diplomate peut par exemple vendre l’aspect culturel de son pays au-travers de son vêtement ou encore l’éthique dont il fait preuve.

Le professeur explique que le comportement ou encore les fréquentations d’un diplomate renseigne à suffisance sur les attitudes de son pays ou influence l’image qui se fait de ce dernier. Et peut donc soit attirer ou décourager des potentiels touristes.

Par ailleurs, la valorisation du patrimoine camerounais selon le Dr. Jean Christian Bisseni Mbog, nécessite pour un résultat escompté, que le pays se projette comme une marque. Dans ce cas, précise-t-il, c’est la nation qui est la marque.

Une marque qui doit se faire connaître, se faire valoriser et se faire vendre. Les panélistes sont tous d’accord sur l’usage tant des outils de communication que de personnalités par exemple sportives pour mettre en avant le patrimoine camerounais.

Et comme dans toutes démarches de marketing,  il faut impliquer des Brand ambassador tant au niveau local qu’au niveau international, d’où les notions de citizen brand ambassador et d’international brand ambassador.

Cameroun : Légère hausse de fréquentation des touristes dans l’Adamaoua en 2016

Malgré la menace Boko haram qui plane dans les régions septentrionales, les touristes restent attirés par la zone

En 2016, la région de l’Adamaoua a été visitée par 55.640 touristes contre 55.277 en 2015, soit 363 touristes de plus qu’il y a deux ans. Les chiffres sont de la délégation régionale du Tourisme et des Loisirs pour l’Adamoua.

Une bonne nouvelle pour le tourisme camerounais, dans la mesure où les trois régions du Grand-Nord du Cameroun (Adamaoua, Nord et Extrême-Nord) sont déclarées zones à haut risque par les chancelleries occidentales, qui conseillent à leurs ressortissants de ne pas les fréquenter, à cause de la menace Boko Haram.

Cette menace est cependant plus réelle dans la région de l’Extrême-Nord que dans les deux autres régions septentrionales du Cameroun (Nord et Adamaoua), où des exactions de la secte islamiste nigériane Boko Haram n’ont pas encore été recensées.

Si les touristes continuent de fréquenter les sites de l’Adamaoua, les statistiques révèlent que les recettes issues de l’activité touristique en 2016 ont connu une baisse de près de 24 millions de francs Cfa. En effet, elles étaient de 507, 4 millions de francs Cfa en 2015 contre 483,6 en 2016.

Comment relancer le tourisme sinistré par l’insécurité au Cameroun

Le salon des professionnels du tourisme, IFTM Top Résa se poursuit à Paris. Une occasion pour le Cameroun de mettre en avant sa destination

Le salon des professionnels du tourisme, IFTM Top Résa se poursuit à Paris. Une occasion pour le Cameroun de mettre en avant sa destination. Depuis 2012 son tourisme bat de l’aile. L’Extrême-Nord, la région la plus prisée des touristes occidentaux, souffre de l’insécurité liée à la présence des islamistes de Boko Haram. Le pays pâtit d’une image négative. Le Cameroun a donc décidé de changer de cible et mise sur le tourisme régional.

Sur son 31, prospectus à la main Daniel Nganhoul tient son stand avec fermeté. Le directeur de la promotion du Tourisme au Cameroun est bien déterminé à mettre les points sur les i. Boko Haram, il ne veut plus en entendre parler : « Boko Haram ne sévit que dans une région du pays, sur dix ! La région de l’Extrême-Nord. Aujourd’hui, tout le reste du pays est sécurisé et visitable en toute saison. »

Pour maintenir le secteur, le ministère du Tourisme s’est concerté avec les forces de sécurité du pays. « Pour les groupes organisés, on s’est mis d’accord avec elles pour qu’ils soient accompagnés de façon discrète », rassure Daniel Nganhoul. « De la même manière, les sites touristiques et les hôtels sont surveillés. »

Viser le tourisme sous-régional
900 000 personnes ont visité le Cameroun en 2015, dont la majorité provient de la sous-région. Le tourisme de chasse et de safaris, très prisé par les vacanciers occidentaux, est en dégringolade. En revanche, du côté des affaires, le secteur se porte bien.

« Le Cameroun a une croissance de 6% et cela attire des investisseurs », se réjouit Benoît Kountchou, tour opérateur, directeur de l’agence Benoît tourisme voyages, installée à Paris. « C’est pourquoi nous avons un programme d’accompagnement des petites et moyennes entreprises françaises qui cherchent à investir en Afrique centrale. Chaque mois, nous avons au moins une ou deux sociétés qui partent pour le Cameroun, et ils allient toujours affaires et tourisme. »

Un marché national à explorer
Autre public que souhaite capter le ministère du Tourisme : les Camerounais eux-mêmes qui voyagent beaucoup à l’intérieur de leur pays, à la faveur notamment de certaines traditions. Pierre Moifo, gère l’hôtel Sawa à Douala. Chaque week-end, il voit des centaines de familles quitter la ville pour retrouver leurs proches. « Chaque semaine, des funérailles sont organisées par exemple, particulièrement dans la région de Grassfields, dans le nord-ouest et l’ouest du Cameroun », explique-t-il. « Il s’agit en fait de commémorations des morts. Ces funérailles durent plusieurs jours, parfois une semaine entière et elles regroupent les membres d’une famille, leurs amis, leurs connaissances… Il y a même des gens venus de l’étranger. Ce mouvement important fait que, toute l’année, il y a une activité touristique soutenue. »

Le ministère du Tourisme espérait attirer 2 millions de visiteurs en 2015. Malgré ses efforts, cet objectif semble encore loin. Aujourd’hui, le tourisme représente moins de 1% du produit intérieur brut camerounais.

Villageoises revenant du marché au nord du Cameroun.
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Tourisme: le Cameroun veut apprendre du savoir-faire tunisien

Sur invitation du gouvernement camerounais, la Commission mixte sectorielle Tuniso – Camerounaise en matière de tourisme a tenu, les 22 et 23 Février 2016 à Yaoundé, sa troisième édition

Sur invitation du gouvernement camerounais, la Commission mixte sectorielle Tuniso – Camerounaise en matière de tourisme a tenu, les 22 et 23 Février 2016 à Yaoundé, sa troisième édition. La délégation tunisienne Forte d’une quinzaine de membres représentant les secteurs tourisme, santé, transport, enseignement supérieur et affaires étrangères, était conduite par Mme Salma Elloumi Rekik, ministre du Tourisme et l’Artisanat.

L’ambassade de Tunisie à Yaoundé, sous la conduite de l’Ambassadeur M. Jalel Snoussi, a été la cheville ouvrière dans l’organisation de cette session et le premier interlocuteur de la partie camerounaise. La mission est inscrite dans le cadre de la coopération bilatérale entre les deux pays.

Mme Salma Elloumi Rekik a ouvert et clôturé, en compagnie de son homologue camerounais, les travaux de ladite Commission et signé conjointement le Procès-verbal structurant les divers et multiples axes de coopération que les deux parties ont au préalable identifiés et validés au niveau des experts, réunis en conclave surtout la première journée.

Ce Procès-verbal est articulé autour des quatre principaux axes: la formation dans le domaine du tourisme et de l’hôtellerie, notamment l’octroi de bourses d’étude dans les structures de formation tunisiennes ; les études d’aménagement, de développement et d’infrastructure dans le secteur touristique et hôtelier: Construction d’une station de loisirs avec un centre de thalassothérapie (à Kribi), aménagement du lac Tison et des lacs jumeaux (Région du Sud-Ouest), la mise en place d’une marina (Limbé), établissement d’un centre de loisirs (Douala) et d’un aquarium géant d’exhibition des espèces d’eau douce (Yaoundé) ; les activités de promotion : créer les conditions optimales d’un réel rapprochement entre les deux pays pour déboucher sur des projets de joint-venture ; la sécurité des sites touristiques et des touristes: échange d’expériences, de bonnes pratiques et élaboration de référentiels de sécurité dans les sites de tourisme et de loisirs.

En conclusion, la mission de Mme Salma Elloumi Rekik à Yaoundé ouvre des perspectives de coopération et de partenariat avec le Cameroun, en matière de tourisme, dans les secteurs des soins médicaux et de l’enseignement supérieur, domaines dans lesquels le nombre de Camerounais bénéficiaires est en progression et dont le potentiel de croissance est bien réel.

Pour sa part, la partie camerounaise pourrait tirer profit de l’expertise tunisienne en matière de formation et d’aménagement des infrastructures hôtelières ainsi que des opportunités d’investissement que son secteur touristique offre aux hommes d’affaires tunisiens.

Cependant, les horizons de coopération et de partenariat, voire d’investissement, resteraient hypothétiques si deux principales entraves n’étaient pas levées à brève échéance: l’absence de vol direct et l’obligation de visa d’entrée. La résolution de ces deux contraintes est de nature à booster la coopération et l’échange dans divers domaines autres que le tourisme, les soins médicaux et l’enseignement supérieurs, comme le commerce, notamment.


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Gestion du tourisme: le Cameroun à l’école de la Tunisie

Le PM a reçu en audience la ministre tunisienne du Tourisme et de l’Artisanat, Salma Elloumi Rekik. Au menu des échanges, les opportunités de développement du tourisme dans le pays

La ministre tunisienne du Tourisme et de l’Artisanat, Salma Elloumi Rekik, a été reçue en audience lundi, 22 février 2016, par le Premier ministre camerounais, Philémon Yang, en marge des travaux de la 3ème session de la commission mixte sectorielle dans le domaine du tourisme.

A la sortie de cette rencontre, elle a indiqué à la presse avoir discuté avec son interlocuteur des opportunités de développement du secteur dont elle a la charge au Cameroun.

La Tunisie, a déclaré Salma Elloumi Rekik, est ainsi prête à appuyer son partenaire dans les domaines de la formation professionnelle, la mise à niveau des ressources humaines ainsi que le renforcement des capacités professionnelles.

Pendant deux jours, les parties vont aussi débattre de l’aménagement des infrastructures, de la promotion ainsi que de la sécurité des sites touristiques et des visiteurs.

La délégation tunisienne, forte d’une quinzaine de membres dont des opérateurs économiques, discuteront également des possibilités de joint-venture dans d’autres domaines économiques.

La ministre tunisienne du Tourisme, Salma Elloumi Rekik
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Extrême-Nord: le tourisme à genoux, un «ogre» est passé par là

Les touristes ont fui la partie septentrionale du Cameroun, frontalière avec le Nigeria, au désarroi des guides touristiques et des populations qui vivaient des revenus du tourisme

Toute la population était pourtant habituée à voir au quotidien des touristes, pour la plupart « des blancs » qui venaient visiter les sites touristiques de ce village avant de continuer un peu plus loin vers la frontière avec le Nigeria.

« Depuis un an, aucun touriste blanc n’est plus venu ici et depuis six mois, même les touristes camerounais et africains ne viennent plus », affirment les populations locales rencontrées par Anadolu.
« Nous avons une baisse considérable des touristes depuis les attaques de Boko Haram », confirme dans une déclaration à Anadolu Lassiri Beidi, une guide touristique rencontrée à Boboyo. « L’impact des activités de Boko Haram est énorme. On avait des touristes tous les jours, sept jours sur sept. Maintenant on ne les voit plus, même pas une fois par mois », ajoute Beidi.

Selon les chiffres publiés par le ministère camerounais du tourisme, le nombre de touristes est passé de 950 000 en 2013 à 912 000 en 2014 et « moins de 900 000 en 2015 ». Cette chute du nombre de touristes est liée à la fois aux activités de Boko Haram au nord du Cameroun, et à l’insécurité à l’Est du pays, à la frontière avec la Centrafrique.

Un bilan établit en début d’année par le porte-parole du gouvernement camerounais, Issa Tchiroma, révèle que plus de 1000 personnes civiles ont perdu la vie au Cameroun depuis 2013, du fait des agissements de Boko Haram.

Le Cameroun est en effet un pays d’une grande diversité culturelle, de reliefs et de paysages. Le pays possède une faune diversifiée de « 409 espèces différentes de mammifères, 143 espèces de reptiles, 849 espèces d’oiseaux et 190 différents types d’amphibiens », d’après les informations officielles fournies par le gouvernement.

Quant aux aires protégées, on compte « sept parcs nationaux, sept réserves de faune, 27 zones cynégétiques, un sanctuaire et trois jardins zoologiques ». A ceci s’ajoutent les sites dits naturels, dont le nombre total reste inconnu. C’est dans cette catégorie que se classent les sites de Boboyo. Certains de ces sites se trouvent dans la partie septentrionale du Cameroun, cette partie qui partage sa frontière à la fois avec le Nigeria et le Tchad.


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Or depuis 2012, date de l’enlèvement d’une famille de sept touristes français dans cette région, le nombre de touristes n’a cessé de diminuer. Les attaques et les attentats kamikazes n’ont fait qu’aggraver la situation. Aucun touriste n’est plus allé dans cette partie du pays depuis un an.

Boboyo possède pourtant deux sites qui étaient jusque-là très prisés. La grotte des amoureux est une grosse pierre, une sorte de rocher ayant un creux au centre. Les gens, pour la plupart les futurs mariés, y venaient en couple. L’un des partenaires lance une pierre sur le rocher.

« La légende dit que si la pierre tombe dans le creux, alors le mariage sera heureux », explique Pierre Douma, lui aussi guide touristique. C’est une sorte de demande en mariage à la camerounaise, un peu comme les occidentaux qui offrent une bague de fiançailles.
Le lac aux crocodiles de Boboyo, le deuxième site touristique de la localité, est devenu le lieu de lavage de linge des femmes du village. C’est aussi ici que les bergers conduisent désormais leurs troupeaux pour s’abreuver. Le lac contenait pourtant plusieurs dizaines de crocodiles qui nageaient à la surface de l’eau.

« Ces crocodiles ne mangeaient pas les hommes. Ils étaient habitués à être nourris par les touristes », explique la guide touristique Beidi. Les crocodiles ont progressivement disparu du lac, victime des braconniers qui profitent du désordre causé par Boko Haram pour sévir. Sur les lieux, on y aperçoit désormais à peine un crocodile de temps en temps.

Des touristes français, belges, allemands, italiens et hollandais entre autres qui prisaient la destination camerounaise, il n’y en a plus dans l’Extrême-Nord. Et les trésors et grands sites de la région sont plutôt désertés. Renouer avec les beaux temps ? L’espoir est permis mais pas pour le moment.


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Les Can 2016 et 2019 au centre de la 13e session du Conseil national du Tourisme

Réunis autour du Premier ministre, les membres dudit Conseil ont également tablé sur la politique gouvernementale en matière de formation dans les métiers du tourisme, de l’hôtellerie et des loisirs

Le Conseil national du Tourisme a tenu sa 13e session jeudi, 10 décembre 2015, à l’immeuble Etoile. Réunis autour du Premier Ministre, Chef du gouvernement, par ailleurs président dudit conseil, les membres du Conseil national du Tourisme ont tablé sur la politique gouvernementale en matière de formation dans les métiers du tourisme, de l’hôtellerie et des loisirs.

Le secteur du tourisme et des loisirs est en proie à nombre de difficultés qui plombent son développement. Au-delà de l’insuffisance des infrastructures de standard international, l’absence de professionnels qualifiés est l’une des épines contre l’essor du secteur. Le manque des formateurs en qualité et en quantité, ainsi qu’une inadéquation notoire formation / emploi sont autant de maux évoqués par le Ministre d’Etat, Ministre du Tourisme et des Loisirs, Maïgari Bello Bouba.

Dans son exposé, Bello Bouba Maïgari a indiqué que son département ministériel a engagé des réformes en matière de formation, notamment la restructuration des programmes de formation et la mise en place d’une plateforme d’échanges entre les différents acteurs intervenants dans la formation en tourisme et loisirs pour y remédier. La construction d’une école touristique de référence, à Bertoua dans la Région de l’Est.

Au sortir de la session de plus de trois heures, le Ministre d’Etat a déroulé le programme d’urgence qui épouse la contingence relativement à la CAN féminine qu’abritera le Cameroun en 2016. Ce programme passe par la formation et la sensibilisation. En effet, les acteurs du secteur des villes de Yaoundé et Limbé bénéficieront des séminaires de renforcement de capacités, a-t-il révélé. Les populations de ces villes retenues pour abriter les matches de la CAN féminine 2016 seront également sensibilisées à la culture touristique.

L’objectif est de doter les entreprises touristiques de professionnels qualifiés afin de garantir un meilleur accueil à la multitude d’hôtes que le Cameroun s’apprête âprement à accueillir en 2016 et 2019, en raison des CANs féminine et masculine.
Le temps presse, « 2016 est déjà aujourd’hui » a souligné le ministre. L’heure est donc à l’action.

Lire le communiqué final ayant sanctionné les travaux.

Tenue de la 13e session du Conseil national du Tourisme à Yaoundé jeudi, 10 décembre 2015.
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Tourisme: les bons points du Cameroun, vu par le club Vélo Afrique

Une trentaine de cyclistes belges en tourisme à Douala a apprécié le pays et ses habitants, après avoir parcouru les vertes savanes et montagnes du grand ouest camerounais

La métropole économique camerounaise, Douala, a vu défiler dans ses rues samedi, 28 novembre 2015, une trentaine de cyclistes belges qui constituait une colonie de sportifs en vacances. Tous membres du club ouvert nommé « Vélo Afrique », ils ont parcouru, pendant toute une semaine, les vertes savanes et montagnes du grand ouest camerounais, jusqu’à Douala où ils ont mis pied à terre, dans le charivari d’une ville bien plus trépidante que celles de chez eux en Flandre.

Comme Sabine Beyens, employée d’une grande compagnie de transport aérien qui opère en Afrique, l’image du Cameroun qu’ils ont emportée après un dîner d’au revoir, c’est celle de ce pays si divers et étonnant de gentillesse spontanée. Partout, à Foumbot, à Batcha, à Bangangté, dans les chemins que l’on n’emprunte pas en autocar mais où le vélo tout terrain se sent roi, ils ont parlé avec les gens du pays et goûté la saveur de la gastronomie camerounaise au point de découvrir ce qu’un Belge n’aurait pas pu soupçonner.

« Nous avons 800 bières chez nous. Nous sommes le pays de la bière mais ici on a appris à les boire presque chaudes. On dit non glacée… Un truc inimaginable mais qui a marché pendant tout notre séjour », a reconnu Ben, avant d’enfourcher son deux-roues pour une randonnée touristique dans la capitale du Littoral.

La pagode, palais des rois Bell ; le temple protestant du centenaire ; la stèle des rois Akwa ; la cathédrale des saints Pierre et Paul ; le Mukanda pittoresque château décoré de motifs architecturaux de l’Afrique du temps des pharaons ; la nouvelle statue de la Liberté.. Tout ce que le premier arrondissement Douala offre à la curiosité du candidat au dépaysement a permis à ces visiteurs d’achever joyeusement et calmement un séjour trépidant qui vend la destination du pays selon le v u des autorités du tourisme au Cameroun.


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Cameroun: l’art urbain au service du tourisme

Il y a encore peu de temps, le street art ne signifiait rien pour le commun des camerounais. Depuis quelques années, cette nouvelle forme d’architecture commence à transformer le visage de nos rues

Il y a encore peu de temps, l’art urbain n’avait aucune signification pour le commun des camerounais. Depuis quelques années, cette nouvelle forme d’architecture commence à transformer le visage de nos rues.

C’est dans les années 1960 que ce type d’art voit le jour avec le précurseur Allan Kaprow qui affirme que « l’art s’est déplacé de l’objet spécialisé en galerie pour l’environnement urbain réel ». L’art urbain ou street art, est un mouvement artistique contemporain. Il regroupe toutes les formes d’art réalisées dans la rue, ou dans des endroits publics, et englobe diverses techniques telles que le graffiti, la réclame, le pochoir, la mosaïque, les stickers, l’affichage etc. C’est principalement un art éphémère vu par un très grand public.

L’Europe est le continent qui a vu naître et se développer l’art urbain. Le Cameroun n’a pas une grande histoire avec cette nouvelle forme d’art. Aussi vrai qu’il y avait quelques réalisations qu’on pouvait apercevoir en passant dans la rue, il est aussi vrai que les populations ne s’en préoccupaient pas. C’est dans les années 2000, avec l’émergence d’une nouvelle classe d’artistes, que l’art urbain va commencer à trouver sa voie.

Depuis quelques années, l’art urbain a commencé à trouver ses marques au pays des Lions Indomptables. Aussi bien dans les rues, que sur les maisons et même les bâtiments publics, on remarque une dynamisation de l’art avec des jeunes qui n’hésitent pas à user de leurs talents sur tous les espaces possibles.

Selon la présidente du centre d’art contemporain Doual’art, Marilyn Douala Manga Bell, les mentalités commencent à évoluer. «Il y a 20 ans, il n’était pas évident de parler d’art urbain avec autant d’effervescence, personne ne s’y intéressait. Aujourd’hui il y a même des évènements qui leurs sont dédiés et ça c’est une avancée considérable» a-t-elle déclaré.

Une assertion soutenue par un autre amateur d’art, Arthur soria, ancien directeur de Jovago au Cameroun qui déclarait lors du Salon Urbain de Douala (SUD): «les artistes commencent à participer au rayonnement des cités, et c’est très positif. Un évènement comme celui-ci, trouve toute sa légitimité parce qu’il permet non seulement de sensibiliser les acteurs mais aussi d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur l’impact de cette activité sur le rayonnement du pays».

Art urbain au Cameroun.
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Trophées du Tourisme et Développement Durable: les nominés sont connus

Hôtels, restaurants, musées et autres lieux touristiques seront en compétition lors de cette première édition organisée par l’Association de la Presse Pour un Tourisme Responsable (APTOUR)

L’Association de la Presse Pour un Tourisme Responsable(APTOUR), organise le 26 septembre 2015, à Yaoundé, la première édition des «Trophées du Tourisme et Développement Durable» (TTDR). A l’occasion, le comité d’organisation, présidé par Jean Solaire Kuete, a publié la liste des opérateurs nominés.

«Les opérateurs nominés ont été retenus après enquêtes et examen méticuleux des candidatures proposés par les Délégations régionales du tourisme, les touristes et organisateurs de voyages», explique le président du comité d’organisation.

Les opérateurs étaient en compétitions dans 19 catégories sous quatre grandes thématiques. Les nominés ont été sélectionnés à travers le Cameroun, parmi tant d’autres selon les critères retenus par le comité d’organisation. A l’issue de la sélection, une Shortlist a été publiée. Une liste sur laquelle le jury retiendra un seul lauréat par catégorie.

Les Trophées du Tourisme et Développement Durable célèbre et inspire le changement dans l’industrie touristique. Ces distinctions se basent sur un principe simple: toute forme de tourisme, du tourisme de niche au tourisme de masse peut et doit s’organiser de manière à préserver les équilibres sociaux, économiques, culturels et environnementaux et profiter à la destination ainsi qu’aux populations locales.

«Nous voulons célébrer, les individus, les entreprises privées et publiques, les organisations, les destinations et les collectivités qui promeuvent le développement d’un tourisme responsable, respectueux et durable, qui innove dans la protection des cultures, de l’environnement et des populations d’accueil. Mieux nous voulons que leurs exemples inspirent d’autres pour le développement de l’industrie du tourisme», précise Jean Solaire Kuete.

La cérémonie vise à fédérer et valoriser les acteurs du tourisme responsable, encourager de nouveaux acteurs du tourisme à se lancer dans une démarche responsable en mettant en lumière leurs projets touristiques, encourager et valoriser toute action touristique responsable menée par les professionnels du tourisme intervenant au Cameroun en accord avec les principes de la Charte internationale du tourisme responsable. Elle ambitionne également de sensibiliser le grand public et lui donner envie de voyager dans le respect des peuples, des cultures et de l’environnement.

Liste des nominés

Thème 1: tourisme culturel (valeurs, traditions et cultures)
Catégorie meilleur hébergement
Hôtel Marinette-Kribi-Sud
C.T. Nkoladom-Ebolowa 2-Sud
Oveng Lodge-Eveng-Centre

Catégorie meilleur restaurant
Rue Case nègre-Yaoundé-Centre
Bois St Anastasie-Yaoundé-Centre
Le bois d’ébène-Yaoundé-Centre

Catégorie meilleur évènement
Festival Ngouon-Foumban-Ouest
Festival Ngondo-Douala-Littoral
la nuit des restaurateurs-Yaoundé-Centre

Catégorie meilleur musée
Musée des arts nègres-Nkoladom-Sud
Musée des civilisations-Dschang-Ouest
Musée maritime-Douala-Littoral

Catégorie meilleur site touristique
Site des esclaves-Bimbia-Sud-ouest
Les grottes de Fovu-Baham-Ouest
Lamidat de Rey Bouba-Garoua-Nord

Catégorie meilleure discothèque
La Sanza-Yaoundé-Centre
Le Calypso-Limbe-Sud-ouest
George 5-Douala-Littoral
Le Jems club-Kribi-Sud

Thème 2: écotourisme (protection de l’environnement)
Catégorie meilleur hébergement
Centre climatique-Dschang-Ouest
Oven Lodge-Oveng-Sud
Framotel-Kribi-Sud

Catégorie meilleur site touristique
Site Eco tour. d’Ebogo-Mengueme-Centre
Jardin botanique-Limbe-Sud-ouest
Bois St Anastasie-Yaoundé-Centre

Catégorie meilleur restaurant
Les mangroves-Douala-Littoral
Bois saint Anastasie-Yaoundé-Centre
Rue Case Nègre-Yaoundé-Centre

Thème 3: tourisme communautaire (développement économique et sociale)
Catégorie meilleur projet
Projet tourisme Côtier durable-Kribi-Sud
Site ecopont fala so’o-Mbalmayo-Centre
Les journées kribiennes-Hôtel le paradis-Sud

Catégorie meilleur organisation
Office du tourisme de Dschang-promotion du tourisme dans la région de Dschang-Ouest
Fako tourism board-promotion du tourisme dans la région du Fako-Sud-ouest
Afrecam promotion du tourisme durable dans la région de campoma’an et organisation de la célébration de la journée mondiale du tourisme responsable au Cameroun depuis 2007-Sud

Catégorie meilleur collectivité
Commune de Dschang-développement des partenariats pour le développement du tourisme durable-Ouest
Commune de Mengueme-promotion de l’écotourisme a Ebogo-centre
Communauté urbaine de Yaoundé-le développement des parks éco touristique-centre

Thème 4: Action communication et media
Catégorie meilleur site web
Oveng lodge-site d’information sur la structure d’hébergement d’oveng lodge
Jovago.com-site de renseignement sur les hébergements disponibles au Cameroun
aficavolontour.com- site d’information sur les destinations touristiques camerounaises

Catégorie meilleur concept
Cameroun- vision (canal2)-magazine de découverte télévision-Canal2 international
Djabama (kalak fm)- magazine de découverte radio-Kalak fm
La tribune des régions rubrique de découverte- Cameroon tribune

Catégorie meilleur concept
Sofitoul-agence de tourisme-Centre
Fini hôtel-hôtel-Sud-ouest
Festival Ngouon-évènement-Ouest

Thèmes 5: «Voyage Et Circuit Touristique»
Catégorie meilleur compagnie de transport aérien
Camair Co
Turkish Air Ways
Air France

Catégorie Meilleur Compagnie De Transport Terrestre
Garanti Express
Touristiques Express
Buca Voyage

Catégorie Meilleur Circuit Touristique
Acteurs Circuit
Avatour (Association De Valorisation Du Tourisme)-NATURE, CULTURE ET BALNEAIRE (13JOURS)
Jane Tour (Agence De Tourisme)-Découverte Culture
Cameroun Aventure (Agence De Tourisme)-Les Merveilles Des Gassfield

Musée au Cameroun.
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Le Cameroun table sur huit millions de touristes en 2020

Selon le Premier ministre, il faudrait accueillir deux millions de touristes étrangers et six millions de touristes nationaux par an pour faire du pays une destination touristique en Afrique

Le Cameroun compte accueillir deux millions de touristes étrangers et six millions de touristes nationaux par an à l’horizon 2020, a informé jeudi le Premier ministre au sortir de la la 10ème session ordinaire du Conseil national du tourisme. Pour y parvenir, le gouvernement compte, entre autres points soulevés le 07 août, sur le développement des infrastructures de loisirs et le renforcement des mesures de sécurité sur l’étendue du territoire. Sur le premier point, Philémon Yang a relevé qu’un plan de développement des infrastructures de loisirs est mis en uvre depuis 2013. Ce dernier prévoit notamment: la réalisation de deux parcs d’attractions à Yaoundé et Douala ; deux villages de vacances à Sangmélima et à Garoua ; la construction de deux aquariums géants d’exhibition des espèces d’eau maritime et d’eau douce à Yaoundé et Limbe ; l’aménagement d’un village de vacances à Buea, un parc recréatif à Ebolowa, et deux stations nautiques à Maga et Lagdo.

Sur le volet sécuritaire, le Premier ministre a prescrit aux autorités en charge de la Défense, de la Sûreté nationale et de la gendarmerie, de «poursuivre et renforcer le dispositif sécuritaire des zones frontalières». Aux autres acteurs intervenant dans le secteur de l’hôtellerie et du tourisme, le chef du gouvernement a souligné l’intérêt de «poursuivre et densifier la collaboration avec les services de renseignement et les forces de défense», en vue d’une meilleure couverture sécuritaire des établissements de tourisme et des touristes.

Le Cameroun veut devenir une destination touristique en Afrique à l’horizon 2020
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Vanessa Oben Maya, Miss Seme Beach 2014

La représentante de la région du Sud-Ouest a été élue «Reine des plages» le 11 mai dernier à Limbé, dans la cité balnéaire du Cameroun

Vanessa Oben Maya est la nouvelle Miss Seme Beach. Elle prend la couronne à Valérie Kesse Ayem qui avait remporté le sacre en 2013 lors de la cinquième édition de ce concours. Vanessa Oben Maya a été élue dimanche dernier à l’Hôtel Seme Beach de Limbe, dans le Sud-Ouest du Cameroun, devant Honorée Noah (première dauphine) et Jocelyne Mpouet Ebile (deuxième dauphine). La nouvelle « reine des plages », qui représentait la région du Sud-Ouest, est âgée de 21 ans, et mesure 1,75m. Elle fréquente dans la même région, au sein de l’Institut panafricain de développement de Buea, filière « Ressources humaines ».

La région du centre a occupé les deuxième et troisième places du podium. La première dauphine du concours de beauté, Honorée Noah, est âgée de 20 ans et étudie à l’Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (Esstic), de l’Université de Yaoundé II, filière « Communication des organisations ». La deuxième dauphine, Jocelyne Mpouet Ebile, qui vient également du Centre, est âgée de 23 ans et fréquente à l’École du personnel médico-sanitaire « La Rosière supérieure » de Yaoundé. Le Trio gagnant, d’après le quotidien Le Jour, « a été sélectionné parmi seize candidates retenues au terme des éliminatoires engagées dès le mois d’avril à travers les régions du Littoral, du Centre, de l’Ouest et du Sud-Ouest. »

La miss Seme Beach 2014 a été primée avec un chèque de 500.000 F CFA et de nombreux autres lots. Pendant une année, elle défendra un projet de valorisation du tourisme au Cameroun grâce à ce concours de beauté qui en était dimanche à sa sixième édition. Il est porté depuis 2009 par l’hôtel Seme Beach de Limbé.

La Miss avec ses deux dauphines
Hôtel Seme Beach)/n

La région du Nord célèbre la Journée mondiale du tourisme

La 33ème édition de la journée mondiale du tourisme a été célébrée jeudi 27 septembre 2012 à Garoua

Cette année, la journée mondiale du tourisme s’est célébrée sur le thème «Tourisme et énergie renouvelable: propulser le développement durable». La région du Nord à l’image du reste de la communauté mondiale a célébré avec faste cet évènement dont la cérémonie officielle s’est déroulée à l’esplanade de la délégation régionale du tourisme et des loisirs pour le Nord. Pour le chef de la division administrative et juridique qui présidait la cérémonie, « cette journée permet à chacun de prendre conscience de l’importance de ce secteur d’activité. Grand pourvoyeur d’emplois et générateur de revenus, le tourisme célébré ce jour reste un gage de développement de la région du Nord». Ce dernier a dans son discours, déclaré que « le choix du thème de cette journée entre l’activité touristique et la nécessité d’avoir recours aux énergies renouvelables n’est que la volonté ferme de l’Organisation Mondiale du Tourisme de prescrire des objectifs spécifiques ». En prélude à cette journée, plusieurs activités avaient été organisées dans la ville de Garoua. Il s’agit notamment du concours du meilleur cuisinier, l’élection miss tourisme, la course de garçon de café, des excursions au jardin zoologique, à la forêt communautaire de Nassarao et la visite de la centrale de biogaz de Laïndé. La cérémonie de ce jeudi a donné lieu à des remises de prix aux gagnants des diverses activités organisées en prélude à cette manifestation.

La région du Nord, une perle touristique.
Située entre les 8e et le 10e degré de longitude Nord et les 12e et 16 degrés de longitude Est, la région du Nord est constituée d’un brassage humain incommensurable dans lesquelles vivent depuis plusieurs siècles des ethnies majoritairement islamisées telles que : les Foulbés, les Bornouans, les Bâta, les Soa, les Haoussas, les Kotokos, les Arabes Choa, les Koutines etc. Elle couvre une superficie de 67 798 km2 pour une population estimée à 1 300 000 habitants avec une densité moyenne de 20 habitants par km2 et un taux de croissance démographique moyenne de 40%. Le climat est de type sahélien ou tropical avec une végétation qui est celle des zones de savane soudanienne. La région regorge plusieurs atouts touristiques : les parcs nationaux de la Bénoué, de Bouba Ndjidda et Faro ; les gorges de kola, le marché de bétail d’Adoumri, les chefferies traditionnelles, les Mont Atlantika, la vallée des rôniers, les gorges de kola et d’autres sites qui attirent chaque année de milliers de touristes.

Le Nord Cameroun a un potentiel touristique: Sur cette photo, des cases obus
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Cameroun: La région du Nord a élu sa reine

Meleh Perpetue Laure est la nouvelle miss tourisme Nord. Elle a été élue vendredi 21 septembre 2012

C’est en présence d’un public venu nombreux vendredi 21 septembre 2012 à l’hôtel La Bénoué que s’est tenue l’élection de la miss et représentante de la région du Nord à la finale nationale de l’élection miss tourisme 2012. Présidée par l’épouse du gouverneur de la région du Nord, le jury avait le choix entre 10 candidates dont l’âge variait entre 17 et 25 ans. Les candidates élèves ou étudiantes pour certaines, ont été notées sur la base des critères suivants : la beauté physique, l’allure générale, l’originalité des tenues, la maîtrise de la langue et la culture générale. Chaque candidate avait droit à trois passages respectivement en maillot de bain, en tenue traditionnelle et en tenue de ville. Le quatrième passage étant consacré à la maîtrise de la langue et à la culture générale.

Au terme de deux heures de compétition où les candidates ont usé d’artifices divers pour s’arracher les faveurs du jury, c’est Meleh Perpetue Laure qui a été intronisée miss tourisme Nord 2012. Mariam Nawaibao et Kamro Blandine ont été respectivement désignées quant à elles 1ère et 2ème dauphines. Agée de 23 ans, Meleh Perpetue Laure a fait l’unanimité auprès des six membres du jury qu’elle a convaincue non seulement avec sa beauté physique mais également avec son niveau intellectuel. Parfaitement bilingue, c’est à elle que revient la lourde mission de hisser la région Nord sur la première marche du podium lors de la finale nationale le 27 septembre 2012 à Yaoundé face aux représentantes des neuf autres régions du Cameroun.

Organisée par la délégation régionale du tourisme et des loisirs pour le Nord, cette compétition intervient dans le cadre des activités marquant la célébration de la 33ème édition de la journée mondiale du tourisme qui aura lieu le jeudi 27 septembre sous le thème « Tourisme et énergie renouvelable : propulser le développement durable.» Après l’élection miss, samedi 22 septembre a eu lieu à l’avenue des banques une course de garçons de café. Ce lundi 24 septembre, il est prévu une excursion à la forêt communautaire de Nassarao, au jardin zoologique et au centre de biogaz de Laïndé.

Meleh Perpetue (au milieu) est la miss tourisme de la région du Nord Cameroun
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Cameroun: La plus belle fille de la région de l’Adamaoua est connue

Mlle Halimatou Djobdi est la perle rare dénichée à l’hôtel Mentong Palace de Ngaoundéré

L’élection Mis tourisme est un événement biennal qui se déroule en prélude à la célébration de la journée internationale du tourisme. Pour la 31e édition qui se célèbre le 27 septembre de l’année en cours, le processus de désignation est déjà enclenché à travers les dix régions du Cameroun. L’Adamaoua a aussi sacrifié au rituel en choisissant une ambassadrice qui portera désormais l’étendard de ses activités touristiques.

Ce lundi 2010 à l’hôtel Mentong Palace de Ngaoundéré, il est 18 heures 30. La salle des fêtes est pleine et le gouverneur de la région fait son entrée, malgré la forte pluie qui s’abat sur la ville. Après les formalités protocolaires, notamment le mot de bienvenue du délégué régional du ministère du tourisme, M. Alim Garga, le gouverneur de l’Adamaoua a pris la parole pour exhorter les membres du jury à faire taire leurs relents tribaux et régionalistes afin de faire prévaloir le maximum de transparence, d’objectivité et d’impartialité. Il a également saisi cette occasion pour demander aux candidates de faire preuve de fair-play et de responsabilité. S’en est suivie la présentation des huit présélectionnées au public avant le début du défilé proprement dit. Celui-ci s’est déroulé en trois passages entrecoupés par des intermèdes musicaux, des play-back et des sketches donnés par des artistes de renom de la région tels que Aminatou Oualé, Sélangaï, Beloko ou encore les groupes Danata et Zala Zulu.

Le premier passage qui a tout de suite annoncé les couleurs de la manifestation s’est déroulé en maillot de bain, le second en tenue traditionnelle et le troisième en tenue moderne. Après une longue période de délibération, c’est finalement à 22 heures et 15 minutes que le président du jury Me Tchakoua va prendre la parole pour donner lecture du procès-verbal de délibération. Sur les huit présélectionnées, le jury va jeter son dévolu sur Mlle Halimatou Djobdi comme Miss tourisme Adamaoua 2010. Elle remplace ainsi à ce poste Mle Simo Fotso Nadine qui a su rehausser de sa présence l’éclat de toutes les manifestations touristiques dans l’Adamaoua pendant deux ans. C’est donc à Mlle Halimatou Djobdi qu’incombera désormais la lourde responsabilité de représenter la Région de l’Adamaoua au concours national à Yaoundé le 27 septembre prochain.

Les couacs de l’organisation
L’élection de Miss tourisme Adamaoua 2010 qui était initialement prévue pour 15h a été décalé pour 19h à cause de la forte pluie qui s’est abattue à Ngaoundéré. A classer également au rang de ces désagréments, les multiples ratés de la sonorisation qui ont choqué plus d’une personne, artistes et invités. Aussi à déplorer, le niveau intellectuel de certaines candidates. Comment comprendre par exemple que des candidates qui avaient toutes au moins le niveau de la classe de Terminale ne soient pas en mesure de définir le sigle  »CEMAC »?; de citer les régions limitrophes de l’Adamaoua? De situer des sites touristiques de renom comme le parc de Waza ? Comment comprendre que certaines d’entre elles ne soient pas en mesure de citer les cinq chefs-lieux de la région dont elles prétendent être des ambassadrices? Toutes choses qui laissent croire que beauté et intelligence ont bien du mal à se côtoyer. En tout cas, le public est resté sur sa soif lors de cette phase oratoire et a fait savoir sa désapprobation à certains moments. Vivement donc que Mlle Halimatou Djobdi puisse travailler d’arrache pied occuper une place honorable à Yaoundé le 27 septembre prochain.

Le couronnement de Miss tourisme Adamaoua
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Cameroun: une association de presse pour booster le tourisme

Des journalistes sont allés dans le département de la Menoua pour s’imprégner des merveilles de la nature et se mettre au goût du tourisme responsable

Du 17 au 20 mars dernier, les populations du Département de la Menoua ont accueilli sur leur sol des touristes d’un autre type, des journalistes venus non seulement s’imprégner des merveilles qu’offre la nature en termes de sites touristiques, mais aussi inculquer dans les consciences, pour un début tout au moins, le concept de «tourisme responsable». L’Eductour dont il est question a servi de lancement des activités de l’APTOUR, une association qui se donne pour mission de booster un secteur ayant du mal à décoller véritablement au Cameroun depuis l’indépendance.

Créée il y a à peine deux mois, l’Association de la Presse pour le Tourisme Responsable (APTOUR) qui a à sa tête Jean Solaire Kuété (par ailleurs rédacteur en chef adjoint à NewTV, chaîne de télévision privée émettant depuis Yaoundé) comptent à ce jour une trentaine de membres. Ils sont journalistes, reporters, correspondants des media locaux et internationaux, photographes, cameramen, etc., unis par l’idéal de promouvoir le concept de tourisme responsable, en vue de la dynamisation du secteur touristique au Cameroun et en faire résolument un facteur de développement.

Les journalistes touristes ont pris leur quartier dans le cadre féerique du Centre climatique de Dschang, un complexe hôtelier unique en son genre, construit en 1937, inauguré en 1940, en pleine Seconde guerre mondiale et servant de base aux officiers de l’armée française stationnée en Afrique équatoriale française. Cet établissement qui s’étant sur plus de 10 hectares, le tout premier d’Afrique subsaharienne rétrocédé au Cameroun dès l’indépendance fête son cinquantenaire comme propriété du Cameroun indépendant.

Au matin de ce 17 mars les journalistes sont reçus par le Maire de la Commune de Dschang; les échanges de civilités ont pour cadre la Salle des Actes. L’élu du peuple donne aux journalistes les assurances d’un séjour mémorable tout en exprimant son agréable surprise de voir des journalistes s’impliquer dans la dynamisation du secteur touristique. Le temps d’une photo de famille, les journalistes sont immédiatement guidés vers l’Office du tourisme de Dschang, le marché artisanal voisin, puis vers la base nautique de la ville dont la principale attraction se trouve être ce lac artificiel, tranquille comme un nourrisson endormi. Les pédalos qui meublent l’accès du lac constituent le principal moyen de ballade nautique. Et les journalistes ne se sont pas faits prier: équipés de leurs gilets de sauvetage, ils ont investi à c ur joie ledit lac, parcourant à coups de pédales tous les coins et recoins de cette étendue d’eau dormante, sous l’ il vigilant du maître-nageur.

Etape suivante, le musée des civilisations encore en construction; il se dresse déjà majestueusement à quelques mètres seulement du lac. Les travaux sont réalisés déjà à 80%. Le directeur du futur musée joue personnellement le guide, promenant les journalistes dans toutes les pièces des trois niveaux du joyau architectural. Le temps d’une pause-café, et les visiteurs ont mis le cap sur le village Apouh dans l’arrondissement de Fongo Tongo qui héberge les fameuses «chutes jumelles». Spectacle hallucinant que l’image de ces deux gigantesque colonnes d’eau tombant d’une hauteur de 82 mètres pour s’enfoncer 35 mètres sous le point de chute, engendrant ainsi un bruit assourdissant. Une forêt sacrée et une grotte impressionnante jouxtent les chutes jumelles. C’est un site historique chargé d’anecdotes (il se dit par exemple qu’un couple d’Italiens y avait trouvé la fécondité il y a près de 27 ans) qui aura donné des sueurs froides aux visiteurs obligés de faire montre de quelques aptitudes physiques.

Le lendemain, les journalistes quittent le chef lieu du département pour visiter les sites touristiques dans des localités environnantes: les vastes étendues de plantations du thé de Djuttsitsa, la chefferie Bamendjida, par Mbouda, avec sa case patrimoniale qui, après un an d’existence se hisse déjà en un véritable conservatoire de l’histoire de la chefferie hôte, de la région, du pays, du continent et même du monde à travers l’évocation de la traite négrière. C’est dans ce cadre que les visiteurs découvrent avec surprise le retraçage de la généalogie du célèbre poète russe Alexandre Pouchkine dont l’aïeul serait originaire du Cameroun, selon des résultats des tests ADN pratiqués sur un peuple d’Amérique centrale, descendant d’esclaves.

De l’escalade
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La chute de la Métché a constitué la dernière étape de la journée. Située à une cinquantaine de mètres de la chaussée (axe routier Bafoussam – Mbouda) cette chute, large de 15 mètres et haut de 30 mètres, offre aussi un spectacle captivant, avec un débit abondant. La particularité ici c’est sa charge historique, elle qui a été un « acteur passif » des soubresauts de la période coloniale et de la « pacification » du jeune Etat camerounais indépendant. Des rites de purification, d’exorcisme et autres offrandes sont monnaie-courante sur le site, tant en amont qu’en aval de la chute. Les résidus d’huile de palme, de sel, de la volaille, etc. accrochent le regard.

La randonnée touristique s’achève le samedi 20 mars avec une conférence-débat dans la salle prévue à cet effet par le Centre climatique de Dschang, sur le thème «Tourisme responsable: facteur du développement local ». Ladite conférence-débat présidée par le Maire de la commune de Dschang représenté par son 1er adjoint, est animée par le Président de l’APTOUR, Jean Solaire Kuété et le Secrétaire exécutif du Réseau des Compétences Sans Frontières (RECOSAF), Emmanuel Tchassa ; ils étaient accompagnés du Vice-président de l’APTOUR, Bertrand Ossomba (responsable des programmes à Mount-Cameroon FM, CRTV) et du Président de l’Office du tourisme de Dschang. On pouvait noter la participation conseillers municipaux, des hôteliers, restaurateurs, conservateurs de musée, guides touristiques, étudiants et stagiaires en tourisme, ajoutés aux journalistes. Le débat houleux qui a suivi les exposés des principaux intervenants aura levé un pan de voile sur les enjeux et les difficultés de la pratique d’un tourisme responsable dans la Région de l’Ouest en particulier et au Cameroun en général.

Au sortir de la salle de conférences, les participants ont eu droit à une visite guidée du Centre climatique de Dschang, dirigée par madame Bilé, Directeur général de l’établissement. La visite a abouti sur la présentation officiel et solennelle du Délégué régional de l’APTOUR pour l’Ouest en la personne de Joseph Itote (journaliste à Pouala FM Bafoussam). La soirée de samedi aura été l’occasion de découvrir tout ce que Dschang offre d’attraction dans la nuit: cabaret, boite de nuit, musique, danse et gastronomie. Dans un cabaret de la ville, les noctambules ont eu droit à des prestations scéniques des journalistes qui se sont mus, le temps d’un soir, en véritables artistes musiciens. Une ambiance bon enfant qui met fin à un Eductour édifiant laissant cependant chez les participants un arrière goût d’inachevé, le temps ayant été trop court pour profiter de tout le potentiel touristique que regorge la Menoua.

Ce n’était que partie remise, car cette randonnée dans la Menoua ne constitue que le premier d’une série d’Eductours que compte réaliser l’APTOUR dans bien d’autres régions du pays, à la découverte des merveilles touristiques de l’Afrique en miniature. Le secteur touristique, pour un nouveau départ, a ainsi un nouvel interlocuteur au Cameroun: la presse.

Entrée de la forêt sacrée de Fongo-Tongo
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Tourisme: Le Cameroun à l’école tunisienne

Le ministre camerounais du tourisme a effectué une visite à Tunis dans le cadre de la 2e commission de tourisme Cameroun-Tunisie

Renforcer la coopération
Baba Hamadou, ministre camerounais du tourisme a achevé samedi dernier, une visite de travail en Tunisie, dans la cadre de la deuxième commission Tuniso-camerounaise de tourisme, évènement qu’il a co-présidé avec Khalil Lajimi, son homologue tunisien. L’évènement s’est tenu en présence des délégations des deux pays et des représentants des organisations professionnelles tunisiennes. Il a été l’occasion pour les deux ministres de signer des engagements à la fin de la session. Engagement qui ont porté sur la formation dans le secteur hôtelier, les études, l’aménagement de l’infrastructure, la qualité des prestations ainsi que l’impulsion de l’offre touristique dans les deux pays. Egalement à l’ordre du jour la signature d’accords sur plusieurs clauses dont notamment le renforcement du partenariat, qui sera appuyé par le déplacement de 3 experts tunisiens au Cameroun pour y conforter le système de formation sur les plans pédagogique et technique.

L’expertise tunisienne requise
Le ministre camerounais du tourisme s’est confié à la presse tunisienne, sur le contenu réel des échanges. Baba Hamadou a indiqué que sa visite en Tunisie avait pour objectif de promouvoir la coopération dans le secteur touristique, à travers notamment l’intensification des échanges d’expériences, particulièrement au niveau de l’aménagement des zones touristiques, de la formation professionnelle et de la maîtrise des statistiques relatives au secteur touristique. Il a aussi admis que la Tunisie constitue une référence en matière de développement touristique en Afrique et que le Cameroun était animé par la volonté de tirer un très grand avantage des accords de coopération touristique entre les deux pays.

Un espoir pour le tourisme camerounais
Avec Moins de 500.000 touristes par an, le Cameroun ne réussit pas depuis des décennies à atteindre les objectifs lui permettant de devenir une destination touristique selon les critères posés par l’OIT (Organisation Internationale du Tourisme. Les meilleurs chiffres ont été atteints en 2007. Le Cameroun a enregistré environ 477.000 arrivées de touristes, bien loin des décevants 200.000 de l’année 2000. Au regard de la situation actuelle, l’objectif de trois millions de touristes par an à l’horizon 2012 s’avère difficilement réalisable. Pendant ce temps, la Tunisie continue de renforcer le tourisme comme atout économique majeur. Une politique coordonnée et des investissements importants ont permis au tourisme tunisien de devenir attractif et utile pour son économie.
Concluant la rencontre, le ministre tunisien a déclaré que son pays était prêt à mettre son expertise à la disposition du Cameroun. La première commission du genre avait eu lieu à Yaoundé au Cameroun.

Images de Tunisie
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La CNUCED dans le développement du tourisme

Un séminaire de formation E-tourisme sera organisé à Ouagadougou du 8 au 12 juin

Outre la richesse de son patrimoine culturel et l’hospitalité de sa population, le Burkina Faso est au carrefour d’une région qui attire de plus en plus de touristes. Ce pays d’Afrique de l’Ouest dispose donc d’un certain nombre d’atouts touristiques qu’il convient d’exploiter pour lutter contre la pauvreté. C’est dans le cadre d’une démarche globale en Afrique de l’Ouest que la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) organise un séminaire de formation au tourisme électronique, ou E-tourisme, à Ouagadougou du 8 au 12 juin à l´attention des décideurs et des professionnels d´organismes publics et privés du secteur touristique.

Les experts de la CNUCED présenteront des outils relevant des technologies de l´information et de la communication (TIC) susceptibles d´étayer l’offre touristique burkinabè et d´élaborer un plan d´action concret de gestion et de promotion de ce type d´activités. Le recours aux TIC et l´utilisation d´Internet permet de valoriser des destinations touristiques, de favoriser le développement de partenariats publics et privés et de développer les connaissances des professionnels quant aux différentes possibilités de promotion, de positionnement et de commercialisation. Il offre aussi la possibilité d´évaluer et de choisir les modèles de gestion les mieux adaptés au contexte burkinabè; et, ce faisant, de donner plus de visibilité à la destination  » Burkina Faso  » sur Internet.

Le séminaire formera en particulier les participants à l´utilisation d´un logiciel libre fourni et développé par la CNUCED qui constitue le premier élément d´une plateforme touristique électronique. Il les mettra également en situation à travers une confrontation interactive et dynamique associant les aspects théoriques et pratiques (discussions, études de cas, échange des meilleures pratiques, simulations et exercices d´application) afin de les amener à mieux comprendre les enjeux concrets liés au tourisme électronique. En 2004, la CNUCED a lancé l´initiative E-Tourisme afin d´aider les pays les moins avancés à prendre en charge la promotion de leur tourisme par le biais des TIC. Dans le cas du Burkina Faso, il s´agit d´aboutir à l´élaboration d´un modèle de développement autonome et adapté de sorte que le tourisme devienne un secteur porteur économiquement et socialement au profit des populations locales. Les effets d´entrainement et les retombées d´un tourisme géré par et pour les burkinabè sont immenses, en particulier en termes de réduction de la pauvreté et de valorisation du patrimoine culturel.

Burkina Faso
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Cameroun: Le tourisme tarde à décoller

La 48ème session de la commission Afrique de l’OMT qui s’ouvre ce 15 avril 2009 devra s’y pencher

Le constat est clair, le tourisme camerounais est encore à un stade embryonnaire. Le Cameroun qui n’arrive toujours pas à atteindre la barre de 500.000 touristes par an, ne figure pas dans la liste des différentes destinations touristiques de l’organisation Mondiale du Tourisme(OMT). En 2006, le Cameroun avait atteint la barre de 451.000 touristes selon des statistiques du ministère du tourisme. Cette semaine, le ministre Baba Hamadou qui recevait les v ux de nouvel an de ses collaborateurs, a révélé que le pays a été visité par 496000 touristes en 2008. L’information a été relayée en grande pompe à l’édition du journal télévisé sur la télévision nationale comme un record alors que beaucoup reste encore à faire.

Ce constat avait même été fait par le premier ministre, chef du gouvernement lors de la 5eme session du conseil national du tourisme, le 14 février 2008 à Yaoundé. La rencontre qui regroupait outre les administrations impliquées dans le secteur du tourisme, les opérateurs privés et association, avait alors permis à Chief Ephraïm Inoni de relever que le Cameroun a d’énormes potentialités touristiques malheureusement très peu exploitées. Il avait alors souhaité que des efforts soient faits pour sortir le Cameroun touristique de l’ornière. Contrairement aux autres pays africains comme le Botswana, le Sénégal le Kenya l’Afrique du sud ou encore le Maroc où le tourisme s’impose comme une véritable industrie, le Cameroun quant à lui, tarde toujours à amplifier son label tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de ses frontières.

Limbé, les cocotiers
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Pourtant le Cameroun Afrique en miniature, peut offrir au reste du monde des spécificités touristiques que l’on ne retrouve nulle par ailleurs. Ceci grâce à son relief, le climat la faune et flore, les peuples et traditions. En effet, toutes les 10 régions du Cameroun sont riches au plan touristique. Au sud par exemple, la cité balnéaire de Kribi offre des plages au sable fin, avec en prime les chutes de la lobé, unique endroit au monde où un fleuve se verse directement dans l’océan atlantique. Au Nord, les parcs de la Bénoué, de Boubandjida de Faro, au Nord- Ouest on retrouve l’artisanat les chefferies tout comme à l’Ouest où l’on retrouve aussi de nombreuses traditions et des vestiges. La fête du Ngouon grand rassemblement du peuple Bamoun, peut permettre une bonne connaissance de l’histoire du peuple du roi Njoya. Dans la région du Sud- Ouest, le parc de Korup, les excursions sur le char de dieu, le mont Cameroun, ou encore le lac Ossa, les chutes d’Ekom Kam et les grandes plantations du littoral peuvent attirer des étrangers. Dans l’Adamaoua, zone de cratère, on peut visiter des réserves de faune et des grottes, des lamidats et autres ethnies féodales. Dans l’Extrême- nord, les grandes chefferies, les paysages lunaires, des kapsikis les grottes des lacs à forte concentration d’hippopotame. Des parcs comme waza, kalamaloué à kousseri, mozogo gokoro peuvent contribuer au développement de l’industrie touristique. Dans les régions de l’Est et du Centre, on peut visiter des campements des pygmées, et la vaste étendue de la forêt et découvrir la culture des Gbaya et Maka, la grotte d’Akok Bekoé, la réserve du Dja. Voilà autant d’atouts que possède le Cameroun.

Mais ces richesses naturelles sont sous exploitées et peu connues du grand public. Il est donc question aujourd’hui de mettre sur pied des mécanismes de viabilisation de ces potentialités par l’aménagement des sites, la sensibilisation des populations, la construction des infrastructures routières, de communication, les moyens de transports (avions, trains, bus etc.). A cela s’ajoutent l’accueil des touristes dans les aéroports et les hôtels, la formation du personnel, et surtout des campagnes de marketing et de communication aux plans national et international. Il s’agira de faire découvrir d’avantage à l’étranger la destination Cameroun. C’est sans doute à ce prix que le Tourisme camerounais pourra mieux contribuer au développement de l’économie nationale et faire rayonner l’image de marque du Cameroun.

La 48ème Session de la Commission Afrique de l’Organisation Mondiale du Tourisme qui s’ouvre le mercredi 15 avril 2009 à Yaoundé, devra donc s’atteler à trouver des voies et moyens adéquats pour sortir le tourisme Camerounais de son statut actuel peu enviable. Selon le ministre Camerounais du Tourisme Baba Hamadou qui s’exprimait au cours d’un point de presse jeudi dernier à Yaoundé, cette rencontre est d’une grande importance puisqu’on pourrait aussi évoquer la question de l’élection d’un nouveau secrétaire Général de l’Organisation Mondiale du Tourisme(OMT).Les 200 participants attendus à Yaoundé, devront aussi prendre une part active à un séminaire sur le thèmeComment les destinations africaines peuvent-elles attirer le maximum de profits de 2010. On peut donc espérer que les assises de Yaoundé, ne seront pas une rencontre parmi tant d’autres qui ont toujours accouché d’une souris, reléguant le tourisme Camerounais au. dernier plan.

Kribi, la plage
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Cameroun: Le tourisme tarde à décoller!

Malgré ses énormes potentialités, le tourisme camerounais reste peu valorisé. Et pourtant …

Le constat est clair, le tourisme camerounais est encore à un stade embryonnaire. Le Cameroun qui n’arrive toujours pas à atteindre la barre de 500.000 touristes par an, ne figure pas dans la liste des différentes destinations touristiques de l’organisation Mondiale du Tourisme(OMT). En 2006, le Cameroun avait atteint la barre de 451.000 touristes selon des statistiques du ministère du tourisme. Cette semaine, le ministre Baba Hamadou qui recevait les v ux de nouvel an de ses collaborateurs, a révélé que le pays a été visité par 496000 touristes en 2008. L’information a été relayée en grande pompe à l’édition du journal télévisé sur la télévision nationale comme un record alors que beaucoup reste encore à faire.

Chutes d’eau à Dschang, à l’ouest
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Ce constat avait même été fait par le premier ministre, chef du gouvernement lors de la 5eme session du conseil national du tourisme, le 14 février 2008 à Yaoundé. La rencontre qui regroupait outre les administrations impliquées dans le secteur du tourisme, les opérateurs privés et association, avait alors permis à Chief Ephraïm Inoni de relever que le Cameroun a d’énormes potentialités touristiques malheureusement très peu exploitées. Il avait alors souhaité que des efforts soient faits pour sortir le Cameroun touristique de l’ornière. Contrairement aux autres pays africains comme le Botswana, le Sénégal le Kenya l’Afrique du sud ou encore le Maroc où le tourisme s’impose comme une véritable industrie, le Cameroun quant à lui, tarde toujours à amplifier son label tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de ses frontières.
Pourtant le Cameroun Afrique en miniature , peut offrir au reste du monde des spécificités touristiques que l’on ne retrouve nulle par ailleurs. Ceci grâce à son relief, le climat la faune et flore, les peuples et traditions. En effet, toutes les 10 régions du Cameroun sont riches au plan touristique. Au sud par exemple, la cité balnéaire de Kribi offre des plages au sable fin, avec en prime les chutes de la lobé, unique endroit au monde où un fleuve se verse directement dans l’océan atlantique.

Plage de Kribi au sud
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Au Nord, les parcs de la Bénoué, de Boubandjida de Faro, au Nord- Ouest on retrouve l’artisanat les chefferies tout comme à l’Ouest où l’on retrouve aussi de nombreuses traditions et des vestiges. La fête du « Ngouon » grand rassemblement du peuple Bamoun, peut permettre une bonne connaissance de l’histoire du peuple du roi Njoya. Dans la région du Sud- Ouest, le parc de Korup, les excursions sur le « char de dieu », le mont Cameroun, ou encore le lac Ossa, les chutes d’Ekom Kam et les grandes plantations du littoral peuvent attirer des étrangers. Dans l’Adamaoua, zone de cratère, on peut visiter des réserves de faune et des grottes, des lamidats et autres ethnies féodales. Dans l’Extrême- nord, les grandes chefferies, les paysages lunaires, des kapsikis les grottes des lacs à forte concentration d’hippopotame. Des parcs comme waza, kalamaloué à kousseri, mozogo gokoro peuvent contribuer au développement de l’industrie touristique. Dans les régions de l’Est et du Centre, on peut visiter des campements des pygmées, et la vaste étendue de la forêt et découvrir la culture des Gbaya et Maka, la grotte d’Akok Bekoé, la réserve du Dja. voilà autant d’atouts que possède le Cameroun.

Mais ces richesses naturelles sont sous exploitées et peu connues du grand public. Il est donc question aujourd’hui de mettre sur pied des mécanismes de viabilisation de ces potentialités par l’aménagement des sites, la sensibilisation des populations, la construction des infrastructures routières, de communication, les moyens de transports (avions, trains, bus etc.). A cela s’ajoutent l’accueil des touristes dans les aéroports et les hôtels, la formation du personnel, et surtout des campagnes de marketing et de communication aux plans national et international. Il s’agira de faire découvrir d’avantage à l’étranger la destination Cameroun. C’est sans doute à ce prix que le Tourisme camerounais pourra mieux contribuer au développement de l’économie nationale et faire rayonner l’image de marque du Cameroun.

Le wouri à Douala, dans le littoral
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